Chapitre 18

Write by Les Chroniques de Naty

Chapitre 18

 

****Moctar****

Je regarde Martine couchée dans notre lit conjugal et je prends pitié d’elle. Elle a l’air tellement fragile à cet instant. Son visage est paisible, mais j’imagine à quel point son cœur est meurtri par tous ces malheurs qui s’abattent sur nous. Comme si les circonstances ne voulaient pas de notre tranquillité. Et que toute la terre entière s’était léguée contre notre bonheur.

Ces dernières semaines ont été tellement difficile pour notre couple. Je me demande ce qu’il en reste de notre amour ; pas grand-chose pour ma part. Ce sentiment que j’avais pour elle s’est comme estompé depuis lors. Et je ne ressens pour elle que de la pitié et de la compassion.

Que nous est-il arrivé Martine ? Nous avons pourtant promis de rester unis et soudé et ce jusqu’à ce que la mort nous sépare ; et là même pas dix ans de mariage que nous avons démissionnée de nos différents rôles.

Je passe une main sur sa tempe ! Elle bouge mais ne se réveille pas. Je ne veux surtout pas qu’elle se réveille ; car le médecin lui a dit de ne pas fournir d’effort aussi minime que cela puisse être. Elle doit rester couchée, ou assise. Au pire elle peut juste faire les cents pas dans la maison. Elle ne peut ni conduire, ni courir. Elle doit rester là, comme ça, ne rien faire. Car un seul mouvement brusque serait fatal pour elle et le bébé.

Quand je pense que j’ai failli perdre ma femme et mon enfant dans la même nuit, j’en ai encore la chair de poule. Mon cœur en pleure, rien que d’y penser. C’est vrai que je ne l’aime plus, mais elle reste tout de même la mère de mon fils.

Cette fameuse nuit où elle s’est évanouie dans mes bras. Heureusement que Akabla était là pour m’aider. Sinon je perdais complètement la tête devant autant de sang. Elle mangeait et cela s’est produit, selon Akabla elle avait l’air bien portante toute la journée. Alors comment expliqué qu’à six mois de grossesse le bébé veuille venir. Comme si on avait provoqué l’accouchement. Or cela ne peut être possible qu’un enfant naisse vivant et viable à seulement six mois. J’étais paniqué et je ne sais pas du tout où donner de la tête. Ne voulant pas inquiéter la mère de Martine, c’est Fatou que j’ai pu appeler et cette dernière ne s’est pas faite priée pour accourir au secours de son amie.

Elle a fait fi de la tension qui règne entre Martine et elle ; et est venu rester avec nous jusqu'à ce qu’on nous libère de la clinique. Mais elle n’a jamais voulus que Martine sache qu’elle était là. Parce que pour elle, si les choses doivent redevenir comme avant, il ne faudrait pas que cela soit pour la reconnaissance qu’elle aura envers elle. Elle veut que son amie sache qu’elle était en tort et qu’elle s’excuse pour cela et ce sans que rien n’y personne l’y oblige.

Ma femme a passé cinq jours en soins intensifs. Mais Dieu merci ils vont bien. Même si Sié m’a prévenu qu’il n’a pas bon espoir quant à la survie de l’enfant à la naissance. Et si jamais il vit, il ne sera pas un enfant comme les autres. Il aura une sorte d’attardement mental. Il a utilisé plusieurs termes purement médicaux auquel je ne comprenais pas grand-chose. Je lui ai alors demandé de m’expliquer tout ça de manière terre à terre. Et c’est là qu’il m’a dit que si l’enfant réussissait à naitre vivant, il n’est pas évident qu’il puisse avoir une vie normale. Cela dit, il sera surement différent des autres enfants de son âge. Il sera peut-être borgne, il peut être bègue. Ou avoir d’autres malformations physiques.

Je me rappelle avoir pleuré comme un enfant quand il m’a fait cette révélation. Ne pas avoir un enfant « normal » est une expérience très difficile pour les parents. Supporter le regard des autres sur sa progéniture n’est pas une partie de plaisir. J’appréhende déjà cette période, même si je suppose qu’elle est encore loin. Par ailleurs je ne savais pas comment annoncer cela à Martine. Puisque nous avions le choix de faire une IVG ou de laisser la grossesse atteindre son terme. Je crois que ça été la décision la plus difficile de toute ma vie. Mais une chose est sûre, je ne voulais pas d’un enfant comme ça ! J’ai déjà Orphée et cela me suffit largement.

Mais quand j’en ai parlé à ma femme, elle a dit qu’il n’est pas question qu’on tue son enfant. En plus avec son consentement. C’est comme si elle commettait un crime avec préméditation, or cela n’est aucunement possible pour elle.

— Comment peux-tu me poser cette question Moctar ?

—Parce que je ne peux pas prendre cette décision tout seul. Tu es aussi la mère de l’enfant et c’est toi qui le porte, alors il faut absolument que nos avis concorde si on veut le faire. Ais je répondu sans grande conviction ; car pour moi, c’est une discussion qui n’a pas lieu d’être vue que nous n’avons pas le choix.

—Je comprends très bien ce que tu me dis. Mais moi je me demandais plutôt pourquoi tu veux que j’avorte ; parce qu’à t’entendre parler, tu as déjà fait ton choix.

—En effet. Et je crois que c’est la meilleure chose à faire pour nous.

—Dis plutôt que c’est la meilleure chose pour toi. Moi je ne suis pas de cet avis. Je ne peux pas et je ne veux pas tuer mon enfant que j’ai déjà porté pendant six mois en mon sein.

—Mais cet enfant ne sera pas normal Martine. C’est ton gynécologue même qui l’a dit, et il a proposé cette option. Alors pourquoi ne pas faire ainsi. Des enfants on en aura encore beaucoup. S’il te plait ne complique pas les choses plus qu’elles ne le sont déjà. Aussi je ne pense pas que tu sois en mesure de supporter toute cette pression. Comment te sentira quant à la naissance tu verras que cet enfant n’est pas comme les autres ? Il aura un truc en moins. Pourra tu te balader avec lui dans la rue comme si de rien n’étais ? Réfléchis y avant de te décider aussi rapidement. Ici l’émotion et les sentiments n’ont pas leur place. Il faut être réaliste et objectif.

—Sié n’est pas Dieu d’une part ; et d’autre part j’ai déjà très bien réfléchis même si à mon avis cela n’est pas nécessaire. Ce n’est pas à lui de dire comment sera mon enfant. Il est médecin et je peux comprendre qu’il ait donné ses diagnostics. Et toi comment peux-tu être aussi désinvolte et catégorique Moctar. C’est aussi ton enfant ; la chaire de ta chaire ; ton sang coule dans ses veines.

— Je sais bien tout ça. C’est aussi parce que c’est mon sang qui coule dans ses veines que je ne veux pas le condamner à vivre une vie malheureuse. Alors je pense prendre la meilleure décision qui puisse être. Par ailleurs je sais pertinemment que Sié n’est pas Dieu. Mais c’est lui ton médecin traitant et c’est lui qui connais l’avancée de ta grossesse mieux que quiconque. Alors on peut au moins analyser ce qu’il dit.

Elle se tait un instant pendant lequel on se défit du regard.

—Pour ma part je ne veux plus entendre parler de cette option fini-t-elle par dire. Je vais porter cette grossesse jusqu’à son terme. Cet enfant fait partir de moi, et tu veux que je le jette comme ça ?

Puis elle s’est mise à pleurer.

Mon Dieu pourquoi rien n’est simple ? Je ne veux pas contrarier ma femme dans son état. Surtout qu’elle a frôlée la mort. Elle doit être très sensible dans ces moments et je peux bien le comprendre. Mais elle pourrait quand même essayer d’analyser la situation avant de se prononcer. Sauf que comme d’habitude, elle fait sa bornée. J’essaie tant bien que mal de la réconforter, mais c’est peine perdue car elle se dit que je veux juste l’amadouer pour mieux la poignarder dans le dos.

—Je comprends clairement que tu ne veuille pas de cet enfant ; néanmoins tu pourrais me donner le temps de me rétablir véritablement avant de me parler d’un sujet de ce genre. Surtout pas après le choc que j’ai vécu ces derniers jours. dit-elle entre deux sanglots.

—Mais nous n’avons pas ce temps Martine ; il faut vite se décider. Dans la mesure où plus le temps ne passe, plus l’IVG ne deviendrait risqué pour toi. Et ça pourrait te coûter même la vie.

—Ce que tu ne sais pas, c’est qu’en tuant mon bébé, c’est comme si vous m’aviez tuée avec lui. Je ne pourrai plus vivre après lui ; je serai comme morte avec lui. Il ne restera que mon enveloppe charnelle sur cette terre, car mon âme s’en serait allé avec mon enfant. Et tu me dis que nous ferons encore des enfants ; je suis surprise que tu affirmes cela quand tu sais très bien les problèmes de fertilité qui sont miens. Elle renifle bruyamment puis continue ; je sais que tu n’es pas d’accord avec mon choix, mais je t’en prie Moctar respecte le. Je sens que je t’ai perdu toi, mais je ne veux pas perdre mes enfants. Car toi et moi, j’ai l’impression que ça ne sera plus comme avant. Tu es un homme et tu pourras surement refaire ta vie. Mais moi, il ne me restera que mes enfants.  Pour l’amour de Dieu, comprends moi et ne me force pas à faire cette opération.

Je suis resté là à regarder ma femme pleurer silencieusement et je n’avais pas pu retenir mes larmes.

Ses paroles m’ont fait l’effet d’un coup de massue. Je ne pouvais pas lui répondre. Je la regardais recroquevillée sur elle-même dans ce petit lit d’hôpital et j’eus un pincement au cœur. Je me rappelle de la jeune et belle dame que j’ai connu des années plutôt. Je suis tombé fou amoureux d’elle et j’étais capable de déplacer des montagnes pour elle, car elle le méritait et bien plus encore. J’ai même tenu tête à son père qui doutait de ma sincérité envers sa fille. Mon cœur bat toujours pour elle alors pourquoi dit-elle qu’elle m’a perdue ?

Mais n’a-t-elle pas raison ? Me gronde ma conscience.

Peut-être bien qu’elle a raison, car même si mon cœur bat toujours pour elle, ce n’est plus au même rythme. L’amour qui nous unissait n’est plus le même. Je ne suis plus amoureux de ma femme, je ne l’aime plus comme au premier jour. Et disons que tout cet amour je le réserve à une autre femme. Je conjugue le verbe « aimer » avec un autre nom qui n’est pas celui de ma femme.

Le lendemain de notre conversation, elle a quittée l’hôpital et nous en avons plus parlé. Sié a dit qu’il lui ferra une césarienne. Il a décidé d’une date à laquelle elle devra venir pour effectuer l’opération. C’est comme une programmation. Depuis que nous sommes rentrée à la maison ; un fossé plus grand s’est creusé entre nous. Moi qui pensait que la venue de ce nouveau bébé viendrait nous réunir, mais je crois que c’est plutôt le contraire qui s’est opère. Car mon cœur et mon esprit sont occupés une autre femme.

Akabla.

Oh ma douce Akabla ; tu es cette femme qui me torture le corps et l’esprit. Je ne sais pas ce que je deviendrai sans elle. Je me suis sentie envahi d’un amour inqualifiable et non quantifiable pour elle. C’est comme si je ne la vois pas je ne peux rien faire. Elle a pris possession de tout mon être ! À la limite je me fiche que ma femme nous vois ensemble. Et finalement c’est Akabla qui est prudente. Car elle ne veut pas que Martine nous surprenne.

Je veux même divorcer et ce le plus tôt possible pour rester avec elle. Mais elle ne veut pas maintenant. Elle pense qu’on devrait plutôt attendre quand ma femme accouchera. Ne pouvant attendre jusque-là pour lui prouver mon amour, j’ai mis ma garçonnière à son nom, je lui ai même donné beaucoup d’argent pour qu’elle s’ouvre un compte épargne. Je veux aussi qu’elle reprenne ses études en cours du soir.  Je veux faire d’elle une grande femme, car c’est ce qu’elle mérite. Elle arrêtera bientôt de travailler pour Martine, car je ne supporte pas que celle-ci lui donne des ordres. Cependant elle me demande d’être calme ; nous devons bien faire les choses. Elle a déjà obtenue son permis de conduire, il ne reste plus qu’à lui acheter sa voiture. Et je le ferai lorsque j’aurais divorcé de Martine. Heureusement qu’elle et moi ne sommes pas mariés sous le régime de la communauté de bien.

Quand je pense que c'est elle-même qui l’a voulu ainsi, et que j’avais refusé à l’époque. Je Dieu remercie pour le fait qu’elle ait pu me convaincre d’accepter. Parce que maintenant que je veux la quitter, si nous étions sous le régime de la communauté de biens, c’est clair qu’elle ne m’aurait pas fait de cadeau. Surtout que je la quitte pour la nounou de notre fils.

Je suis plongé dans mes pensées, quand je sens le regard de Martine. Elle me fixe comme si elle voulait lire en moi. Je baisse les yeux, de peur qu’elle ne voie ce que je trame. Je ne suis vraiment pas doué pour cacher mes sentiments et je sais que si je ne fais pas attention, ma femme pourrait soupçonner ce qui se passe. Or Akabla m’a intimer l’ordre de ne pas faire de gaffe, au risque de tout gâcher entre nous.

—Il Ya longtemps que tu es là ? demanda-t-elle la voix toujours endormie.

—Un peu quand même. Je ne voulais pas te réveiller.

—Merci d’être là.

—C’est mon rôle Martine. Et tu n’as pas à me remercier pour ça.

—Je sais. Mais je tiens à le faire.

Un silence gêné s’installe entre nous. Je ne me sens plus à l’aise en compagnie de Martine. Je ne peux rester avec elle dans la même pièce pendant longtemps. Je ne saurais pas quoi lui dire, comme c’est le cas à l’instant. N’en pouvais plus, je me lève pour sortir de la chambre. Lorsque je suis à la porte, elle m’appelle.

—Chéri ?

Je ne me rappelle même plus la dernière fois qu’elle m’a appelée ainsi.

—Oui Martine.

—J’aimerais qu’on parle quand tout ira un peu mieux. Je veux dire quand le bébé naitra on pourra se prendre des vacances en famille.  Partir loin de tout et de tous. Pour qu’on se retrouve et qu’on apprenne à revivre ensemble comme avant. Et surtout pour que nous puissions parler de nous.

—D’accord. Essaie de reposer, ne penses pas à tout ça. Nous parlerons au moment opportun.

Puis je sors de la chambre.

J’avais envie de lui dire que le moment de parler est passé. Il n’Ya plus rien à dire, ni à faire pour notre couple. Je crois que s’en ait fini du couple Moctar & Martine. C’est fini l’époque où on pouvait arranger les choses.

Martine entre toi et moi rien n’est plus envisageable. J’attends juste que tu accouche pour rompre nos liens. Je sais que tu en souffriras, mais ça te passera car aucune douleur n’est indélébile. Aucune plaie ne reste indéfiniment ouverte, avec le temps tu cicatriseras. Du moins je l’espère. Par ailleurs je ne pense que je pourrai supporter de vivre avec toi et cette chose qui grandi dans ton ventre. Cet enfant que tu refuses de renvoyer d’où il vient, tu préfères venir l’exposer aux moqueries et railleries des uns et des autres. Je ne pense pas pouvoir supporter tout ça. Non il m’est difficile de supporter ça.

Je prendrais et chérirai les enfants que me donnera Akabla. Car eux ne seront pas condamnés avant même la naissance.

Je pars retrouver Akabla dans la buanderie. Elle mettait les habits dans la machine à laver. Je l’observe pendant un bon moment avant de venir caresser doucement ses fesses. Elle est abaissée, et cela me donne une vue magnifique sur sa croupe. J’y colle mon sexe déjà durci. Une chaleur intense m’envahi. J’ai envie de la prendre là, contre la machine à laver. Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle s’abaisse encore plus, et soulève son pagne en penchant sur le côté son string. Elle ne porte que ce genre de slip ; et moi j’en raffole.

Je la pénètre d’un coup sec, pas besoin de préliminaires. Elle est déjà toute mouillée comme si elle m’attendait. Dans un silence étouffée, je la pilonnais par derrière. Elle subissait silencieusement mes coups de reins. Je pelotonnais ses seins en même temps qu’elle me touchait les fesses. comment fait-elle pour être aussi souple ?

Sentant la jouissance venir, je la pousse contre le mur froid, et m’enfonçait vigoureusement en elle. Je me retenais pour ne pas crier, car ma femme est juste à côté. Dans un dernier va et vient, je verse ma semence chaude en elle, priant intérieurement Dieu pour que cela puisse la féconder.

 

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****Akabla****

La persévérance est la qualité des forts d’esprit.

Je ne doute plus de cela. Car enfin j’ai ce que je désirais depuis deux ans. Il ne me reste plus que la bague au doigt. Je serai Madame Asseu ; et ça c’est la prochaine étape. Pour ce qui est du bien matériel, j’en ai eu un peu même si j’en veux plus. Mais qui veut aller loin ménage sa monture. C’est vrai que je n’ai pas pu tuer l’enfant de Martine, car elle a eu assez de chance. Je dois reconnaitre que Dieu l’aime bien cette bonne femme. Sinon le médicament mis dans sa nourriture devait lui fais faire une fausse couche et la rendre peut être stérile à vie. Mais je ne désespère pas ; parce que ce qui est dans son ventre là n’est pas un être humain. Et son mari n’en veut pas. Je ne pouvais pas rêver mieux ; et j’ai même envie de dire que cette situation est mieux que ce j’espérais. Surement que la mort de leur enfant aurait pu les rapprocher à nouveau.

Et moi de mon côté je dois me jouer aux désintéresser pour que Moctar continue à me donner ses biens. J’ai déjà eu une maison et j’aurai bientôt une voiture. Qui l’eut cru ? Moi Akabla aujourd’hui propriétaire d’un beau duplex dans l’un des quartiers chics d’Abidjan. Lorsque j’en ais parler à Sophie, elle a failli tomber à la renverse. Elle m’a accompagné chez notre bienfaitrice à qui j’ai remis une grosse enveloppe bien garnie ; et cette dernière m’a donné encore d’autres « nouveautés » que j’ai commencé à utiliser. Je ne dois pas lâcher la laisse. Je dois maintenant plus que ne jamais le bombarder de tout ce que je connais comme astuces pour retenir un homme. Car Moctar est sur le point de faire de moi la femme la plus heureuse sur cette terre.

Avec le divorce, nous auront le champ libre. Je lui ais cependant conseiller de ne pas se précipiter, Martine accouche dans peu de temps. J’ai lu dans son carnet qu’elle doit se rendre exactement dans trois semaines pour sa césarienne. Après quoi, l’avant dernière phase de mon plan débutera. Je ne pouvais être plus heureuse.

Comme on le dit, tout vient à point nommé à qui sait attendre. Je serai bientôt Madame Asseu avec une bague en diamant à l’annulaire gauche. 

La nounou de mon fil...