Chapitre 18.
Write by Ladiva225
Coucou je tiens à m'excuser car je sais que vous étiez nombreux à attendre un nouveau chapitre, j'étais en pleine écriture lorsque j'ai soudainement été à court d'idées, du coup j'ai tout laissé pour reprendre ce matin.Pardonnez moi.
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Mathias.
C'est tout en colère que je rentre à la villa, ces élèves d'aujourd'hui n'ont aucun respect pour nous les professeurs ! Ils ne savent pas que nous tenons leurs futurs entre nos mains. Je balance mon attaché case sur le fauteuil et m'installe confortablement sur le fauteuil. Mon ventre criait famine,je regarde l'heure il est déjà 16h,je n'avais rien avalé depuis.
- Sylvie !!!
- oui monsieur !
- apporte ma nourriture s'il te plaît.
- vous ne mangez pas à table ?
- non c'est mieux au salon.
- eh monsieur ! vous même vous savez que madame n'aime pas qu'on salisse sa moquette.
- sa moquette ? Elle a payé quelque chose dans cette maison ?
-...
- non mais répond moi, est-ce qu'elle a payé quelque chose ici ??? Fis-je hors de moi.
Ne m'énerve pas hein,aller apporte ma nourriture.
Cette dernière me scrute un instant avant de tourner les talons et de murmurer un '' enfin il est libéré ''
- Sylvie tu as dis quoi ?
- euh non non, rien monsieur... Je n'ai rien dis. Cette dernière continue son chemin.
Cinq minutes plus tard me voilà en train de déguster un bon poulet sauté au pommes de terre,accompagné d'une bonne bière Drogba, je ne sais pas pourquoi je ressentais une joie immense.
Gilbert vient vers moi la mine affolé.
- monsieur,monsieur une tragédie. Le pauvre n'arrivait même pas à bien respirer, je suppose qu'il a courut.
Inquiet je me lève pour aller vers lui.
- que se passe t-il ?
- c'est madame oh, eh ! Madame est à l'hôpital.
- sérieux ?? Gilbert donc tu viens déranger ma tranquillité et gaspiller ta salive pour me dire que Tatiana est à l'hôpital ? Elle peut même mourir qu'est-ce que j'en ai à foutre. Dis-je en allant reprendre place dans les fauteuils pour continuer mon plat. Je ne sais pas pourquoi mais juste entendre son nom m'énervait non mais à un point !
Mon chauffeur me regarde comme ci j'avais perdu la boule.
- mais...
- Quoi encore?
- les bébés ! Si elle ne va pas bien, ça veut dire que eux aussi sont en danger.
Sur le champ la nourriture devient insipide dans ma bouche, je réalise que c'est vrai. Comme je suis bête !
- les jumeaux ! Fis-je à présent préoccupé. Que lui est-il arrivé ?
- moi je ne sais pas grand chose oh, elle m'a demandé de l'envoyer chez sa mère et de l'attendre en voiture, quelques instants plus tard je vois une foule de gens la transporter en sang vers une autre voiture pour la conduire à l'hôpital. J'ai donc demandé à un petit garçon ce qui se passait il m'a dit qu'elle et sa mère avait été agressé par un voleur. Voyant tous ces gens, j'ai eu peur de la réclamer.
- un voleur, les agresser elle et sa mère ?
- oui monsieur.
- et où était Brigitte dans toute cette histoire ?
-bizarrement je ne l'ai pas vu avec ces gens ?
- dit moi que tu as eu l'idée de les suivre pour au moins savoir où elle est hospitalisée.
- oui monsieur, j'ai suivis l'homme qui la conduisait à l'hôpital.
- bien pas de temps à perdre, je monte rapidement me changer. Toi dis à Sylvie de débarrasser entre temps.
*****
Lorsqu'on arrive à l'hôpital, je me renseigne auprès de la réceptionniste pour savoir où se trouve Tatiana.
Elle me conduit plutôt vers le docteur qui se chargeait d'elle.
- Bonjour monsieur !
- Bonjour docteur ! Comment se porte ma femme ?
- dans une situation vraiment critique, elle est actuellement dans le coma.
- et...les enfants ?
- je suis navré de vous annoncé qu'ils n'ont pas survécu, lorsqu'elle est arrivée ici en sang nous avons mon équipe et moi procédé à une intervention chirurgicale assez complexe pour lui enlever l'enfant. Nous étions surpris de constater qu'ils étaient deux et...
- et ?
- déjà mort en son sein.
Je fut abasourdi par la nouvelle, je m'assois pour ne pas tomber dans les pommes. L'histoire se répétait pour la seconde fois. Oh Cynthia comme je regrette tout le mal que je t'ai fais ! C'est certainement la punition qui m'a été infligé pour t'avoir terriblement blessé. Trois enfants partis en moins d'un an comme ça ? Je secoue la tête triste.
- monsieur vous allez bien ?
- excusez moi docteur je crois que je vais m'en aller.
- mais monsieur, et votre femme ? Elle est apte à recevoir des visiteurs.
- vous pouvez même la garder, je m'en fou. Dis-je en sortant.
Tati.
Voilà un bon moment que je marche sans avoir une destination, tout était sombre ici, qu'est-ce que je fais là ? Cette histoire commence à me faire peur. Au moment où je décide d'abandonner les larmes aux yeux J'aperçois non loin de moi une lumière assez éblouissante, je me relève donc pour me diriger vers elle peut importe ce qu'il adviendra, du moment que je ne reste pas dans ce coin.
Plus je me rapproche, et plus j'ai l'impression qu'elle s'éloigne. Je retombe sur mes genoux, la tête au sol. Je pleure à chaude larme quand soudainement je sentis la présence de quelqu'un, lorsque je relève un tout petit peu la tête je vois des pieds, enfin quelqu'un était venu à ma rescousse. En soulevant la tête je fut dans l'incapacité de bien regarder cette personne la lumière autour de lui était tellement éclatante.
Mon cœur était soudainement rempli de joie, une joie pas comme les autre celle là était intense, tout mon corps était en transe. Je ressentais ce sentiment là de bien être, cette sensation de paix m'enveloppa.
- qui... Qui êtes vous ?... Et Co.. Comment réussissez vous à me faire ressentir cette Joie.
Je ne saurais réellement décris son visage, mais la chose dont je me souviens c'est l'avoir vu me sourire... Oui il me souriait. Puis me tendit la main que je prends entre la mienne sans hésiter.
- hier tu étais dans l'obscurité et perdue , mais aujourd'hui tu es sauvé ! Va en paix.
Qu'elle voix mélodieuse ! Sur le champ je referme les yeux. Quand je les ouvre de nouveau je constate que je suis dans une chambre toute blanche, avec seulement une fenêtre et des petits rideaux qui les recouvrait pratiquement.
J'avais des perfusions sur la main gauche, ma main droite elle se posa instinctivement sur mon ventre, mais je sentais qu'ils n'étaient plus là... Ce n'était pas cette même sensation que j'avais à chaque fois que je caressait mon ventre. J'éclate en sanglot, mais étrangement ce rêve que j'ai fais me revint en tête. Qui Était-ce ?
Ou était-ce juste le fruit de mon imagination ?
Oui ça doit être ça, je commençais à croire à cette hypothèse lorsque la porte s'ouvre un homme en blouse blanche suivit de deux femmes habillés simplement entrent.
- comme je vous l'ai dis mesdames, cette femme a été admise aujourd'hui, mais elle est dans le coma. Si vous voulez priez vous pouvez le faire avec les autres patients.
- en êtes vous sûr ? Demande une en me fixant.
- oui oui. Continua t-il s'en faire attention à moi.
- eh bien plus pour longtemps docteur elle est éveillée. Répondit la seconde.
Ce dernier se retourne rapidement dans ma direction, l'air choqué.
- mais... Mais depuis quand êtes vous réveillé ? Il y avait peu de chance pour vous en sortir.
Il s'empressa de venir m'ausculter.
- ressentez vous des douleurs ?
Je fis non de la tête.
- des étourdissements ?
Encore une fois je réponds par l'affirmatif.
- euh ok, je vais voir vos analyses. Dit ce dernier en sortant me laissant seule avec ces deux femmes.
Elles se rapproche de moi toute souriante.
- Bonjour moi c'est Mélanie.
- et moi Sarah.
- si nous sommes là aujourd'hui c'est pour partager l'évangile avec les malades. Débute Mélanie.
- chaque jours que Dieu fait lorsque nous le pouvons nous nous rendons dans ces lieux pour prier avec les patients, nous leur faisons comprendre à quel point le Seigneur les aimes, à quel point il est remplit d'amour et de pardon, ma sœur je ne saurez te l'expliquer mais nous avons été guidées vers toi, lorsque nous sommes entrées deux infirmière parlaient de ton cas et on a sur le champ ressenti le besoin de prier pour toi. Ajouta Sarah.
- est-ce que tu nous permets de rester avec toi ?
- oui. Dis-je peu convaincu.
- très bien as-tu déjà entendu parlé de Jésus ? Demanda Sarah qui avait sortit sa bible.
- oui, tout le monde mentionne son nom un peu partout.
- oui mais est-ce que tu as une attache quelconque avec lui ? Insiste Mélanie.
- non pas vraiment ! Chez moi on ne va pas à l'église. Enfin ma mère n'en voyait pas l'importance.
- hum je vois. Constate t-elles au même moment.
Elles me lisent des versets de la bible tout en m'expliquant chaque passage, au départ je n'étais pas trop confortable avec elles, mais peu à peu je finis par y prendre part et répondait même aux questions qu'elles me posaient. À tour de rôle elle me parlait de ce Dieu remplit de compassion, de douceur, d'amour et de paix. Ce Dieu pur et sans Péché qui donnait toujours l'opportunité à ces créatures de se repentir. Sans vraiment le connaître je commençai à éprouver de l'admiration pour lui comment était-ce possible qu'il soit aussi parfait.
Nous priâmes ensemble, et je fu touchée par leur message, je sentais qu'au fond de moi quelque chose manquait et cela depuis des années, aujourd'hui j'avais comme l'impression de voir le bout du tunnel. Mais comme le disent Sarah et Malanie le chemin qui mène à Dieu est remplit d'obstacles.
Maman Brigitte.
- Alix pardon faut pas me faire ça ! Pardon.
- Brigitte mes enfants et moi vivons dans ce studio là, à peine si on arrive à y respirer, et tu veux que je t'héberge sur une longue période.
- je n'ai nul par où aller, pitié.
- tu n'as nul part ou aller ?? N'est-ce pas ta fille qui a fait un grandiose mariage coutumier dans ton ancienne cour et qui vit dans une grande maison au quartier millionaire ? Moi en tout cas le jour où tu m'a envoyé là bas j'ai cru que la vie t'avait sourit.
- eehee c'est une longue histoire pardon faut laisser ça !
- mais va demander de l'aide à ta fille !
- cette ingrate là ? Après tout ce que j'ai fais pour elle, elle ne veut plus me voir oh.
- il y a de quoi avec ton sale caractère là, qui peut te supporter,même moi je ne peux pas te sentir.
- hein ??? Toi Alix, mais attend tu as la mémoire courte oh ! Qui te trouvait les petits blancs là avec lesquels tu te baladait dans les grands hôtels là ?
- tchroouuu je pensais que tu allais me dire bonne chose ! Ces blancs là qu'est ce qu'ils m'ont laissé à part des métisses. Regarde j'ai cinq enfants de pères différents dont trois métisses. En quoi est-ce que ma vie a changé ? Au contraire dit plutôt que tu m'as gâché mon avenir en m'initiant à la prostitution ouais ! Tu viens chez moi dormir pendant une semaine sans rien payer et puis tu veux que moi Alix je te garde.
- donc c'est l'argent que tu voyais en m'acceptant ?
- ayi donc tu pensais à quoi ? Tu sais quoi ? on va arrêter ces longs discours, tu as deux jours pour ramasser tes affaires et foutre le camps de chez moi. Femme de malheur ! Dit-elle le regard dédaigneux.
Alix finit par sortir, sans me laisser quelque chose à manger. Je mourrais tellement de faim. Puis je me souviens que j'avais un dernier billet de cinq milles que j'avais attaché au bout de mon pagne. Chiiii pardon avec les enfants affamés qui sont ici là je ne veux pas prendre de risque.
Je cours chez une vendeuse de bgofloto (galette/beignets) avec Baka (bouillie de mil/riz).
- Bonjour ma fille, je veux bgofloto 100frs avec Baka 50.
- tout de suite la maman.
- c'est du mil n'est-ce pas ?
- oui oui.
- ok mais pardon faut pas cintrer, j'ai trop faim.
Elle me servit rapidement, je paie mon dû et vais m'asseoir devant la maison, au risque que les enfants squelettique d'Alix me demande de partager avec eux mes galettes.
Dehors j'étais perdue dans mes pensées, donc moi Brigitte après tous mes efforts fournis pour quitter la pauvreté, me revoilà une nouvelle fois en bas de l'échelle. Eh mais le destin sait jouer des tours au gens. Dans tout ça la est-ce que Tati même est encore en vie ? Moi je ne peux supporter cette humiliation deh, il faut que je trouve un moyen de m'en sortir. À peine j'émerge de mes pensées, je vois une Peugeot vert olive se garer non loin de moi cette voiture là me disait quelque chose.
Quand je vois Henri en sortir,je compris que sa allait être lui ma voie de sortie.
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