Chapitre 19.
Write by Ladiva225
Maman Brigitte.
Je me rapproche de lui, il avait l'air d'attendre quelqu'un.
- Bonjour Henri, ça va ?
Il se retourna vers moi.
- Bonjour Brigitte. Fit ce dernier froidement.
- je t'ai vu arriver donc j'ai juger bon de venir te saluer.
- hum ok c'est gentille. Tu vas m'excuser mais là je n'ai pas de temps à t'accorder je dois rencontrer un ami, à plus. Ajoute-t-il en me tournant le dos pour s'en aller.
Cet homme là malgré son âge gardait toujours sa beauté, cette beauté là qui m'avait fais succombé il y a de cela des années avant que Roselyne ne vient me le voler. Entre les préparatifs du mariage de Tati et mon déménagement, je n'avais pas eu le temps de mettre mon plan à exécution. Mais maintenant que je suis libre et presqu'a la rue, il faut que je remette la machine en marche.
Avec le reste de l'argent qui me restait, je pris un taxi pour Kami, dans ce coin retiré de la ville pour aller voir le grand féticheur j'avais besoin de son aide.
Je suis surprise de voir plusieurs personnes sur les lieux, mais que se passe t-il ? Ou sa clientèle vient de doubler. Pas étonnant puisqu'il est compétent !
- eh mais ça là on va faire comment !? S'exclame une femme là mine attristé.
- c'est vrai oh ! Mais qui a bien pu venir mettre le feu ici ? Répond une autre.
- ça prouve qu'il n'était pas aussi fort qu'il le disait, sinon il se serait tiré d'affaire. Continua une troisième.
Je m'approche donc d'elles, parmi tous ces gens je crois qu'elles pourront bien répondre à mes questions.
- excusez moi, mais qu'est-ce qui se passe ici ?
- mes copines et moi, avons entendu parler de ce féticheur, alors nous sommes venu le voir et c'est comme ça qu'on a trouvé tous ces personnes là ici.
- mais pourquoi ?
- le corps sans vie du féticheur à été retrouvé calciné, tout porte à croire à une incendie.
- eh !!! Je suis foutu ooh, je suis foutu. Fis-je les mains sur la tête choquée par la nouvelle. Qui va me venir en aide ? Qui ?
- madame calmez vous tout le monde vous regarde.
- je m'en fou qu'ils me regardent est-ce que ces eux qui vont résoudre mon problème ?
- ok mais pas la peine de vous mettre dans cet état. On a aussi entendu parler d'un autre charlatan dans les parrages, apparemment il est lui aussi puissant ! Me confia à voix basse l'une d'elles.
J'essuie mes larmes naissantes et les écoutes me parler de cet homme, sans perdre de temps je les suis pour aller à sa rencontre, au stade où je suis il faut que je trouve un moyen de me sortir de ce guêpier.
Cynthia.
Plus qu'une vingtaine de minutes avant que notre pause ne prenne fin, mes fidèles amis et moi étions en pleine conversation lorsque, l'une de mes mèches s'attacha à ma boucle. Roger se porta donc volontaire pour me l'ôter.
- ah mais comment tu t'es arrangé ? Demande Larissa intrigué.
- est-ce que je sais même !
Roger dû se rapprocher un peu plus, pour essayer de me l'enlever plus facilement, et quand je dis rapprocher nous étions très très proche.
- c'est qui arrive quand vous portez des boucles bizarre, les femmes vraiment.
Roger réussi enfin à les détacher, soudainement une porte claqua. Nous nous séparons pour voir ce qui se passait, devant nous se trouvait un Alexandre aux sourcils froncés.
- qu'est-ce que vous faites Roger ? Demande t-il froidement.
- euh, au fait monsieur... C'est juste que l'une des mèches de Cynthia s'était entremêlé à sa boucle alors....
- alors vous vous étiez dis qu'ici était un lieu de sauvetage. Le coupe sèchement Alexandre.
Je n'aimais pas la façon dont il s'exprimait avec Roger, le type n'avait pas à être blâmé pour cela, si maintenant dans cette compagnie on ne peut plus aider quelqu'un alors qu'il s'en prenne à moi car tout est de ma faute.
- écoutez monsieur Roger essayait de m'aider à...
- je n'ai plus besoin d'explication mademoiselle Anouan ! Celle que m'a donné Roger est largement suffisante. Tranche t-il en se dirigeant vers son bureau, mais il revient sur ces pas.
- mademoiselle Anouan ?
- oui monsieur ?
- veuillez me rejoindre dans mon bureau, j'ai à vous parler. Aussitôt dit, aussitôt il s'en alla.
- je rêve ou, il a fait une scène parce que Roger t'es venu en aide ?
- Larissa je n'arrive moi même pas a comprendre. Bon je vous laisse. Fis-je.
- moi aussi, ce monsieur Levier m'a sapé l'humeur. Ajoute Roger qui se dirigea vers son département.
J'entre dans le bureau d'Alexandre et referme la porte derrière moi.
- dis moi tu couches avec lui ? C'est ça ? M'attaque Alexandre immédiatement, le regard sombre.
- mais de quoi est-ce que vous parlez ?
- ne me vouvoie pas !!! Répond t-il la voix montante.
- et pourquoi donc monsieur Levier ? Fis-je en feignant de ne rien comprendre.
- Cynthia arrête, n'essaie même pas de me pousser à bout, je te préviens ce n'est pas beau à voir.
Je croise les bras et le regarde droit dans les yeux, s'il croit m'intimider eh bien il se leurre.
- cela fait un bon moment que je vous observe, au restaurant, à l'heure de pause, à la sortie du travail tu es tout le temps fourrée avec ce type. Dis moi ce que tu fais tout le temps avec ! Fit-il hors de lui.
- ce que je fais de ma vie ne vous intéresse en rien, que je me balade avec Roger ou que je COUCHE avec, ne vous concerne en rien.
Ma réponse fit déborder l'eau dans le vase, puisqu'il se dirige dangereusement vers moi, je commence quelque peu à paniquer, il semblait vraiment en colère.
Sa main saisit durement la mienne au point de m'arracher un cris de douleur.
- Cynthia je t'ai bien prévenu, ne me fais pas perdre patience ! Qu'est ce qui te lie à ce type ??? Demande t-il le visage décimé par la rage.
- aïe !!! Al... Alexandre arrête, tu me fais mal. Je couine de douleur.
Mais au lieu de desserrer sa prise, il l'a resserre.
- je t'ai posé une question.
- mais il ne se passe rien avec... Aïe mais qu'est-ce qui t'arrive ?
Alexandre me plaque contre le mur, et se presse contre moi.
- il m'arrive que je suis fou de rage lorsque je te vois près d'un autre homme, le seul fait de te voir sourire avec un autre que moi me fait perdre la tête.
Mes yeux se remplis de larme,son regard s'adoucissa sur le champ, je crois qu'il vient de réaliser son acte. Il desserre sa prise mais ne me lâche pas pour autant.
- je... Cynthia...je suis désolé. Je me suis laissé emporté par la colère, pardonne moi.
- Alexandre lâche moi !!!
Il me libéra finalement le bras endoloris.
Sa main se pose sur ma joue qu'il tente de caresser mais je lui flanque une gifle.
- plus jamais tu ne vas t'hasarder à utiliser la force avec moi.
- bébé je perds vite les pédales quand il s'agit de toi, s'il te plaît pardonne.
-....
- putains tu sais que je t'aime, alors pourquoi me faire languir autant.
- Quoi ? Je rêve ou tu es maintenant en train de te victimiser ? C'est bien toi qui t'es enfuis après une nuit !
- oui et j'ai été un pauvre con, un imbécile même mais c'était par peur que j'ai agis ainsi. Lorsque j'ai appris que Natacha rentrait, j'ai su qu'à tout les coups tu allais savoir son existence. Je me suis dis qu'en apprenant la nouvelle tu allais te barrer.
- toujours est-il que tu n'as pas été honnête avec moi, ça te faisait quoi de me dire que tu es un homme marié hein ? Mais non tu as préféré me mener en bateau pour m'emmener dans ton lit.
- ce n'est pas vrai ! Oui je ne vais pas te mentir en dix ans de mariage j'ai eu quelques aventures mais s'était sans lendemain, toi dès le départ je ne te voyais pas comme une femme avec laquelle je pouvais seulement coucher. Je te voulais vraiment. Mais les circonstances et ma lâcheté m'ont fait prendre la fuite.
- heureusement que tu reconnais au moins avoir été un lâche.
- Cynthia, tout ce que je te demande c'est de me laisser t'expliquer,toute l'histoire et si après malgré tout tu ne veux pas de moi, alors je te laisserais faire ta vie. Je t'en prie donne moi l'opportunité de te dire, ce que je n'ai pu dès le départ.
Je reste silencieuse, un instant analysant sa requête. Dans le fond il me manquait terriblement, mais d'un côté j'avais vraiment peur de sombrer dans la déprime une seconde fois. Comment rester impassible face à ce bel-homme. Cynthia revient sur terre Alexandre est marié, d'ailleurs son alliance scintillant sur son doigt en était une preuve vivante. C'est vrai que je n'avais vraiment jamais fais attention à ce détail.
- quand est-ce que tu veux me voir ?
- aujourd'hui si possible.
- ou ?
- tu n'auras qu'à m'attendre quand tout le monde partira. Je viendrais te chercher sur le parking.
- mais et ma voiture ?
- elle peut rester garer là.
- très bien ! Mais j'accepte pour qu'on en finisse une bonne fois pour toute. Dis-je en quittant son bureau.
Maman Brigitte.
J'avais suivis ces jeunes femmes, et elles m'ont conduite comme prévu chez ce nouveau charlatan dont on vantait les pouvoirs. Pour ne pas être dérangée je les ai laissé passer en premier.
Alors comme ça le grand féticheur est mort ? Quel choque ! Il avait promis m'aider à terminer mon boulot en échange je devais lui céder le sexe de l'un de mes fils en esprit. Ce qui ferait de lui un impuissant sexuellement parlant, on s'était mis au courant et voilà qu'il meurt, calciné en plus !!! Mais qui a bien pu le tuer ? Tous ces fétiches étaient brisé en milles morceaux, on aurait dit qu'un tonnerre s'était abattu sur eux. Et chose étrange seul le coin qu'il occupait était parti en fumée.
- tantie nous on a finit hein ! M'interpelle l'une des femmes.
- ah ok. Tout c'est bien passé ?
- oui, oh oh le type est trop puissant tu peux aussi aller tester. Ajoute une autre d'entre elles.
- je vais voir ça de mes propres yeux. Dis-je en allant vers lui.
- assied toi madame.
- merci.
- que puis-je faire pour toi ?
- je veux que tu me rendre un important service.
- sais-tu au moins que sa va te coûter cher ?
C'est pour ça que je préférerais le grand féticheur lui au moins il ne prenait pas l'argent.
- eh mon marabout je suis vraiment piqué il ne me reste que 3500 francs. Les problèmes m'encombre mais je promet que si sa marche, tu deviendras mon marabout attitré. Et je reviendrais te verser une forte somme plus tard.
- mes services ne sont pas à credits.
- oui je sais mais pardon, il faut m'aider.
- hum ! Fit-il en secouant la tête. Qu'est-ce que tu veux ?
- reprendre l'homme de ma vie,que mon amie m'a volé.
- donc tu souhaiterais que je t'aide à l'envoûter ?
- oui oui c'est ça même !
- donne moi son nom, que je vérifie un peu sa personnalité.
- Henri.. Henri Anouan.
Il remua ces cauris, puis les étala sur la natte, et commença à faire des incantations dans une langues inconnue. Au bout de cinq minutes il se stoppe.
- je l'ai retrouvé.
Je saute de joie.
- il est marié et a des enfants avec une autre.
- oui oui, c'est même elle qui m'a volé son amour.
- hum hum. Il secoue de nouveau la tête.
- que se passe t-il ?
- je ne peux pas t'aider, cet-homme a l'esprit fort ! Même si je te donnais quelque chose à lui faire manger ou boire il ne tombera pas dans tes filets. En plus de cela je vois que sa femme est une sorte de bouclier, elle prie beaucoup et son cœur est trop bon.
- mais comment je vais faire ?
- si tu m'envoie peut être quelqu'un d'autre, je vais tenter quelque chose.
- pardon mon marabout, c'est cet homme là que je veux personne d'autre.
- il y a un seul moyen de l'avoir.
- et lequel ?
- l'éloigner de sa femme, si tu y parviens il sera perdu et facile à avoir. Et quand je parle d'éloigner c'est qu'elle disparaisse pour de bon.
- donc je dois la tuer ? Mais c'est un truc que je n'ai jamais fais deh !
- qui te demande de lui ôter la vie ? On peut la rendre folle.
- ah bon hein ?
- oui oui, mais c'est une pratique un peu dangereuse pour toi car, si jamais tu échoues ce qu'il t'ai demandé de faire, le sort se retournera contre toi.
- est-ce que vous me connaissez même ! Moi Brigitte je n'echoue jamais hein.
- en es-tu sûr ?
- plus que jamais, dites moi.
- je vois que tu es obstinée... Voilà je vais donc te remettre des feuilles avec lesquelles tu vas te laver, mais avant tout tu vas te réveiller vers 4h du matin et faire 7 fois le tour de ta maison en pronançant le nom de cette femme, au dernier tour tu diras que tu veux la voir folle. Ensuite vers 6h tu vas plonger ces feuilles là dans un saut rempli d'eau tiède et prendre un bon bain toujours en pronançant le nom de cette même personne. Tu m'as compris tout le long de ton bain.
- oui oui. Dis-je toute ouï.
- après tu ne parleras avec personne, jusqu'à ce que tu ai accompli ta mission. C'est à dire la poussé à se battre avec toi. Je te jure qui si elle ne pose ne serait-ce qu'un doigt sur toi à la tombée de la nuit elle deviendra folle, et cette folie n'aura pas de remède. Si c'est fait reviens on va procéder à l'envoûtement d'Henri.
- ok, ou sont les feuilles ?
- pas si vite, tu as exactement deux jours pour réussir cela sinon, les revers seront tragique pour toi, en lieu et place d'elle c'est toi qui sera atteinte, et rappel toi, il n'y a pas de remède. Alors pour une dernière fois veux tu le faire ?
- oui oui mon marabout, ne vous inquiétez pas je vous ai dis que je ne rate jamais ma cible.
- très bien les voici. Il me tend un sachet noir contenant ces fameuses feuilles.
- mais comment vais-je l'avoir ?
- c'est simple ! La manière facile d'atteindre une personne difficile à faire disparaitre c'est à travers la colère ! Si tu réussi à la faire sortir de ces gons se sera la fin pour elle.
- ok merci, je saurai quoi faire, combien dois-je payer ?
- rien pour l'instant va ! Une fois le travail réussi tu reviendras me donner ce que tu souhaites.
Je le remercie infiniment, et rentre chez Alix gardant soigneusement ces plantes. Il a été claire, si je veux que sa marche il faut que je fasse tout ce qu'il a dit. Roselyne, profite bien de ta lucidité car à partir de demain tu finiras folle, et moi j'occuperais ta place. Ce sera moi la future madame Anouan.
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