Chapitre 18

Write by Larissa92

Mel s’assit sur le lit et regarda Maleek comme s’il avait perdu la tête. Donc il était sérieux dans son délire quand il disait que son père allait payer ?

- Qu’est-ce que tu as fait Maleek ? Demanda la jeune femme.

Il se mit sur le dos et croisa les mains sur sa nuque avant de lever les yeux sur elle.

- Ne te mets pas dans des états bizarre. Tu portes mes enfants n’oublies pas. Dit-il en caressant son ventre comme si tout était normal.

- Maleek je n’aime pas quand tu te comporte comme ca avec moi. Dis-moi ce que tu as fait.

- Ton père détourne l’argent de Diandra communications depuis des années. Depuis bien avant la mort de ta mère.

- C’est faux. Protesta véhément la jeune femme. 

- Ce que cet homme fait te surprend encore Julia ?! Tu es sérieuse ?

- Mais c’est mon père et c’est son entreprise pourquoi est-ce qu’il détournerait de l’argent ? C’est insensé.  Dit-elle en se levant.

- C’est ton entreprise a toi Julia il te l’a prise de manière illégale. Quand il a commencé à la voler elle appartenait encore a ta mère ensuite elle t’a appartenue. Il sait que tu finiras par la rependre un jour ou l’autre il préparait ses arrières. Je suis fatigué que tu sois si crédule quand il s’agit de ta famille vraiment. J’ai des documents qui prouvent ce que je te dis.

Elle se rassit la main sur le ventre en état de choc. Détournement de fond ? Comment voler quelque chose qui lui appartient. Le plus ironique était qu’elle avait renoncé a tout ca depuis. Mais le plus important était qu’elle sache ce que Maleek voulait faire avec ces documents et il fallait trouver comment poser la question sans l’énerver. Car elle ne voulait pas que son père aille en prison.

- Bébé…commença la jeune femme.

- Non ! Coupa sèchement Maleek.

- Je n’ai même encore rien dit.

- Et je ne veux rien entendre j’ai sommeil.

- Donc tu vas me dire une chose pareil et clore le sujet ?

- Ok demain ou lundi je vais aller avec toi déposer la plainte et les documents prouvant qu’il a falsifier la signature de ton thérapeute. Maintenant est-ce que je peux dormir j’ai fait un long voyage ?

Elle ne dit plus rien et il lui donna un baiser sur les lèvres avant de se coucher sur le ventre. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire ? Bouder a cause de son père qui lui avait des pires choses ? C’était ridicule elle ne voulait pas qu’il aille en prison mais elle n’allait pas non plus bouder pour ca elle aurait bien le temps de lui faire entendre raison demain. Elle soupira et se coucha la tête posée sur son dos. En se réveillant plus tard, il dormait toujours. Elle alla lui faire le petit-déjeuner qu’elle monta dans la chambre pour qu’il le prenne au lit. Si elle voulait qu’il l’écoute, autant lui graisser la patte et comment le soudoyer sans commencer par son ventre et après suivra une petite gâterie. Posant le plateau sur la petite table, elle alla mettre une petite nuisette sexy pour femme enceinte qu’il avait choisi. Mel revint ensuite le réveiller avec des baiser mouillé sur le visage.


Maleek mangeait en Lia petite joueuse de son état, elle croyait vraiment qu’il ne voyait pas ce qu’elle voulait faire. Elle avait poussé le vice jusqu’à mettre l’une des nuisette qu’il adorait depuis qu’elle était enceinte et que son ventre se voyait.

- Bébé on peut parler maintenant ? Demanda Julia 30 minutes après qu’ils eurent repris leurs souffles. 

- La réponse est toujours non Julia. Il devra payer pour ce qu’il a fait.

- Ecoute moi au moins. Je n’ai pas dit qu’il ne devait pas payer ou répondre de ses forfaits. Je ne trouve juste pas que c’est nécessaire qu’il aille en prison mon amour.

Il se leva et commença à s’habiller elle allait vraiment l’énerver.

- Maleek ne t’énerve pas écoute moi au moins s’il te plait. Je veux juste que…

- Que l’homme qui a tué notre enfant ne soit pas puni comme il se doit. Que l’homme qui a utilisé ta fragilité ton manque d’affection pour faire de toi un objet sexuel pour ses collaborateurs s’en sorte comme ça. Dit-il en serrant les poings.

Elle se leva a son tour et passa son kimono et vint se placer devant lui leva la main pour caresser sa joue. De sa main libre, elle lui prit la main gauche et la pausa sur son ventre.

- Dieu nous a donné des jumeaux Mal des jumeaux. Tu te rends compte de notre chance ? De combien nous avons été bénis ? Cet enfant qu’il nous a pris Dieu nous l’a rendu en double. J’ai été une pute pour mon père mais tu m’as vu comme une personne tu as vu qui j’étais tu vas faire de moi ta femme. Bébé nous avons la vie devant nous notre avenir est magnifique tel que je vois là. On peut le punir d’une manière différente.

Il soupira en lui caressant le ventre elle savait que sentir la présence de ses enfants en elle le calmait toujours. Tout ce qui avait fait son bonheur les mois passés c’était le fait qu’il parviendrait a mettre cet homme en prison. 

- Qu’est-ce que tu proposes donc ? Demanda-t-il de guerre lasse en prenant place dans le fauteuil avec elle. 

- On peut voire un juge ou plutôt ton ami procureur il confronte mon père mais en lui proposant une solution toute simple : laisser la compagnie et rembourser tout ce qu’il a pris. S’il refuse il ira en prison

- Ok cette idée me plait bien.

- Mais je lui verserais une somme chaque mois. Continua Lia. Et avant que tu ne te mettes a me gronder encore Maleek c’est mon père malgré tout ce qu’il a put faire c’est mon père. Nous sommes en Afrique il y a des malédiction que je ne peux me permettre de porter ou de retransmettre à nos enfants.

- On va faire comme tu dis mais laisse-moi m’occuper de ca seul d’accord ? dit-il après un moment de réflexion.

- D’accord mon amour. Merci. 


Huit mois. Son ventre pesait déjà tellement et elle avait hâte que ces petits trésors sortent enfin. Yara aussi était impatiente de les rencontrer. Ida avait accouché une semaine plus tôt un beau petit garçon. Il ressemblait tellement a son père que Rachida le laissait tout faire sous prétexte qu’il avait choisi son père et Fred ne s’en plaignait pas non plus. Bref elle ne savait pas exactement comment Maleek avait géré avec son père mais celui-ci avait consenti a céder la société sans faire de vague mais il s’était avéré qu’il l’avait mis au nom de Monica mais cela avait été annulé par le procureur ou le juge elle ne se souvenait pas de ce que Maleek lui avait dit mais bon le fait était qu’elle devait prendre les reines après son accouchements car en ce moment c’était Monica qui gérait tout. Ce qui déplaisait fortement a Maleek mais bon il n’y avait pas eu d’autre solution vu que Rachida et elle se trouvaient incapable de le faire et Fred ne pouvait pas gérer son entreprise et Diandra en même temps. Elle poussa un soupir en allant pour la énième fois aux toilettes. Quand elle était seule a la maison comme c’était le cas maintenant, elle restait en bas par pur précautions sur ordres de Monsieur Mbah. Son ventre était tellement long qu’on ne la voyait plus. En retournant au salon, elle faillit avoir une crise en découvrant Monica assise dans le fauteuil. Elle s’avança vers elle mais marqua un temps d’arrêt en découvrant ce qu’elle avait en main. Cette dernière ne la quittait pas des yeux mais ne parlait pas non plus la haine que Mel lu dans les yeux de sa sœur lui fit poser la main sur son ventre comme-ci elle pouvait protéger ses enfants de cette manière.

- Qu’est-ce que…qu’est-ce que tu fais la Monica ? Demanda-t-elle en essayant de maitriser le tremblement de sa voix.

Elle ne répondît pas tout de suite et prit le temps de la détailler de la tête aux pieds avant de lui demander d’une voix extrêmement posée :

- Prend place petite sœur.

- Monica…

Celle-ci leva finalement son arme dans sa direction et la bougea en lui indiquant le canapé.

- J’ai dit prend place. Dit-elle sèchement

Mel s’assit avec toutes les précautions du monde la peur au ventre. En se disant qu’elle aurait du attendre Maleek chez Ida comme il lui avait demandé. Jusqu’à ce qu’il revienne de Yaoundé. Seigneur elle n’oserait quand même pas !

- Monica qu’est-ce qui se passe ?

- Je me suis toujours demandé ce que tu avais de plus que moi. Depuis toute petite. Des que tu passais le pas d’une porte je n’existais plus aux yeux de personne même papa qui me traitait comme une princesse avant que ta mère ne revienne avec toi. 

Sa voix était tellement calme que ça en était inquiétant. Mel ne quittait pas l’arme des yeux.

- C’était aussi ta mère Monica elle nous aimait toute les deux. Tenta la jeune femme.

- Tu y crois toi ? Ce mensonge que tu viens de sortir de ta bouche tu y crois ? Fit-elle avec un rire sans joie. Elle m’a abandonné a tout juste 5ans pour aller s’installer en France avec toi.

- Elle ne savait même pas qu’elle était enceinte de moi quand elle partait Monica elle nous a raconté cette histoire au moins un million de fois. Argua Mel. Papa avait refusé qu’elle t’emmène et tu le sais. Elle ne pouvait pas sortir du pays avec toi sans l’accord de ton papa. 

- Toujours a la défendre n’est-ce pas ? Que je suis bête. Fit-elle en tapant le bout de l’arme sur sa tête. Avait-elle besoin de le quitter ?

- Papa la trompait et la battait Monica cette histoire lui-même nous l’a raconté que voulais-tu qu’elle fasse ? 

- Et comme par magie, 5 ans après ta naissance il a arrêté d’être violent et elle est revenu. Fit Monica avec cynisme.

- Monica il avait suivit une thérapie. Il a fait ses preuves avant qu’ils ne se remettent ensemble et tu le sais a quoi rime tout ceci ? qu’est-ce que tu fais avec cette arme ?

- Tu as toujours su rebondir sur tes pattes n’est-ce pas ? continua Monica comme si elle n’avait pas entendu sa sœur. J’ai tout fait pour te prendre cette joie de vivre ce truc que tout le monde trouvait en toi. Je t’ai martyrisé en te faisant toucher par les grands fumeur de chanvre de notre quartier quand tu n’avais que 10 ans mais rien tu avais toujours ce stupide sourire aux lèvres quand…

- Tu as fait quoi ? S’enquit Mel avec stupeur. Tu mens dit-elle alors que des images sortant de son inconscient la mettaient face a cette vérité immonde. Elle porta la main a sa bouche alors qu’une autre image plus violente s’imposait à elle. Tu as fait pire. Tu m’as faite violer ! je n’avais que 12 ans Monica comment as-tu pu ? Hurla-t-elle en se levant tellement vite qu’elle en fut surprise elle-même vu la taille de son ventre.

Monica pointa son arme sur son ventre l’arrêtant dans son élan.

- Comment j’ai pu ?! Laisse-moi rire. Tu méritais bien pire si tu savais a quel point je te hais. Lança Monica pleine de rage. Tu m’as volé l’amour de ma mère bien avant de venir au monde et quand tu es venue au monde tu as pris ma place dans le cœur de mon père.

- Non mais tu délires complètement Monica. S’insurgea la jeune femme oubliant presque l’arme pointé sur son ventre. Je n’étais qu’une enfant. Une enfant est-ce que tu comprends ça ? Maman nous aimait pareillement.

- Conneries. J’étais jeune mais je voyais comment elle venait vers toi et tu la recallais à chaque tentative. Je n’arrive pas a croire que tu m’ais faite violé et je n’arrive pas a croire que j’ai pu oublier que tu m’ait fait un truc pareil. Tu dis que tu me hais mais moi aussi j’ai essayé de venir vers toi de me faire aimer de toi.

- Lèves encore le ton sur moi Mélodie et je viderai toutes les balles que contient cette arme dans ton ventre. Dit-elle l’œil mauvais.

- Tu n’oserais pas. Dit-elle en portant une main tremblante sur son ventre. En priant tous les saints que quelqu’un arrive. N’importe qui.

- Tu crois sérieusement que ca me couterait de prendre ta vie ou celle de ton batard ? Si tuer ta mère ne m’a pas dépassé c’est pas toi…

Mel s’affaissa dans le canapé derrière elle. Avait-elle bien dit ce qu’elle avait entendu ? Monica était derrière la morte de leur mère ?

- Quoi tu es choquée ? Demanda sa sœur en riant. Je suis la aujourd’hui devant toi parce que l’idiot que j’avais payé pour saboter ta voiture ne l’a pas bien fait. Oh en fait oui mais malheureusement ce n’est pas toi qui as eu l’accident.

- Mon Dieu Monica qu’est-ce que je t’ai fait ? Tu a vraiment tué maman ? Tu as la mort de 3 personnes sur la conscience. Comment as-tu pu ? Les larmes ruisselait maintenant sur son visage sans qu’elle puis les contrôler.

- C’était plus ta mère a toi que la mienne en plus j’avais raison car cette sorcière en mourant a tout mis a ton nom. L’entreprise sa fortune tout.  Ragea Monica.

- Non ! C’est un cauchemar je vais me réveiller. Fit Mel en se bouchant les oreilles. Mon Dieu Maleek me l’avait dit. Il me l’avait dit et j’ai refusé de le croire mon Dieu.

- Parlons de ce très cher Maleek. Dit Monica en partant d’un éclat de rire hystérique. J’avais réussi. J’avais enfin réussi a te mettre plus bas que terre avec la mort de maman et le fait que tu aie découvert que je me tapais Anthony sans oublier le fait que l’envoutement que j’avais fait a papa lui faisait faire tout ce que je voulais qu’il fasse de toi. En plus ta sacro-sainte Rachida avait finis par te trahir aussi tu étais vraiment seule au monde comme j’avais pu l’être plus jeune et boom il arrive comme une fleur pour que tu me nargue avec ton bonheur.

Mel ne savait plus quoi dire toute parole avait fuit son cerveau. Dieu du ciel ! Quel boulot le tout puissant avait-il oublié d’allumer dans la tête de cette femme. Était-elle vraiment sérieuse de l’accuser elle qui n’était qu’une enfant de tout le mal être qu’elle avait pu ressentir petite fille ? Et le pire elle lui en tenait vraiment rigueur jusqu’au point de faire toutes ces choses ? Tuer sa mère, essayer de la tuer et envouter son père ? Sa tête lui tournait et une forte migraine pointait le bout de son nez tandis que de petite douleur se faisaient ressentir dans son dos.

- Qu’est-ce que tu me veux maintenant Monica ? Tu es la devant moi avec une arme c’est pour me tuer ? Osa la jeune femme en jetant un regard discrètement sur la montre accrochée à sa gauche. Maleek avait dit qu’il serait la dans au plus 1h la dernière fois qu’elle l’avait eut au téléphone et c’était il y avait au moins 30 minutes. Et elle avait congédie le gardien qui avait eu une urgence.

- J’ai tellement voulu un enfant au moins un tu sais avec Tony mais non il a fallu que je sois stérile et qu’il aille me faire des enfants dans le dos avec cette pouilleuse. Dit-elle sans répondre a la question de sa sœur. Et toi tu te ramènes carrément en quelques semaines tu es fiancée et le mois qui suit tu es enceinte. Encore quelque chose que tu m’as volé. fit-elle en regardant son ventre fixement.

- Tu penses que ce que tu dis est rationnel Monica. Je pense que tu as besoin de te faire soigner tu es malade.

- Ferme-la. Cria Monica en la frappant avec la crosse de l’arme sur la tempe. 

Mel tomba sur le canape en essayant de protéger son ventre de ses bras. Le coup n’était heureusement pas assez violent pour qu’elle tombe dans les pommes. Ok elle l’avait bien cherché celle la en la traitant de malade. Il fallait qu’elle soit plus douce si elle voulait sortir de la vivante et avec ses enfants au chaud dans son ventre. Cette pensée lui donna les larmes aux yeux. Heureusement que Yara était chez sa grand-mère.

- Pourquoi as-tu pensé que c’est l’envoutement qui obligerait papa a t’aimer il t’aimait déjà. Tu as toujours été la prunelle de ses yeux.

- Jusqu’à ce que tu entres dans sa vie. Jeta Monica haineuse. Tu es arrivé dans sa vie et il a cesser de m’aimer comme avant.

- Tu te trompes Monica tu étais toujours sa pierre précieuse il t’aime tellement et tu le sais. Essaya Mel.

- Pas depuis que la mère de ton fiancé est entrée dans sa vie et l’a entraîné a l’église. L’envoutement ne marche plus et il confond nos noms. Quand il s’endort dans le salon il passe le temps a appeler ton nom en te demandant de lui pardonner. 

- Monica…

- Maintenant tu veux nous prendre l’entreprise. Coupa sa sœur en pointant cette fois-ci l’arme sur sa tête. J’ai tellement envie que ta cervelle explose contre les murs de ce salon. Le pied serait de voir la tête de ton cher Maleek mais malheureusement je ne serai pas la quand il arrivera.

Mel tressaillit une chose pareil anéantirait Maleek. Mon Dieu elle voulait mettre ses enfants au monde. Elle avait dit a Maleek que leur avenir s’annonçait radieux Seigneur. Elle ferma brièvement les yeux avant de les rouvrir.

- Tu peux avoir l’entreprise si tu veux Monica elle ne m’intéresse plus depuis. Je voulais juste pas que papa la ruine. C’est quand même le travail acharné de maman et de ses parents à elle. Je voulais…

- Tu connes au point de croire que c’est vraiment papa qui faisait ses virements ? Ricana sa sœur. J’ai juste utiliser son ordinateur ses identifiants et ses documents et le tour était joué tu es tellement stupide parfois. Papa n’aurait jamais pu faire un truc pareil. Oui il a eut ses crises avant que tu ne naisses mais après ça, après ta naissance, il était fou d’elle, fou de vous. Tu as été comme une bouée de sauvetage pour eux tu dis que c’était moi son trésor mais c’était toi. Il était dingue de toi fit-elle en se tournant. Mel en profita pour lancer l’appel d’urgence vers le numéro de Maleek. 

Elle était tombée sur son téléphone comme l’autre folle l’avait frappé elle baissa le volume du téléphone et mis précipitamment le téléphone sous un coussin avant qu’elle se retourne la main qui tenait l’arme sur le front. Dire qu’au lieu de soutenir son père elle l’avait accablé toutes ces années alors qu’il se faisait juste manipuler par cette folle. Elle avait tué 3 personnes et tenté de la tuer elle et pendant tout ce temps elle la défendait devant Maleek. Ses enfants se mirent a bouger dans son ventre donnant plus de coups que d’habitude. 

- Tu m’as tout pris tout. Même Maleek je l’avait vu en premier et tu me l’as pris. J’aurais dû être a ta place en ce moment.

- Est-ce que tu as l’intention de me tirer dessus avec cette arme Monica ? Demanda-t-elle encore assez fort pour que son homme puisse l’entendre. Il allait paniquer mais elle n’avait plus le choix.

- Mais tu es bête ou tu fais exprès. Je vais en finir avec toi une bonne fois pour toute. Dit Monica en pointant une nouvelle fois l’arme sur elle. Un frisson d’horreur lui parcouru l’échine. A cet instant, elle sut pour sur qu’elle allait recevoir au moins une balle.

- Monica s’il te plait pense a mes enfants je ne peux pas les perdre tu comprends ? Je ne peux pas laisser Maleek comme ca et Yara s’il te plait. Je t’ai dis que tu peux garder l’entreprise et tout l’argent si tu veux je…

Maleek cru mourir en entend ces mots. Ciel ! il avait cru a une blague une bien mauvaise blague en entendant sa femme demander ce que sa sœur faisait avec une arme chez eux. Doux Jésus ! Sa réponse lui avait glacé le sang et maintenant entendre ça. Il savait que Lia lui faisait ainsi ses adieux. Mon Dieu. Dire qu’il était a dix petites minutes seulement de la maison.

- Donc tu attends des jumeaux. Mais qu’ai-je donc fais pour que tout te soit du et pas à moi ? Entendit-il Monica dire

- Monica dis-moi juste ce que tu attends de moi et je te donnerai volontiers. Supplia la voix de sa femme.

Il avait déjà appelé la police avec son téléphone pro mais il connaissait la police Camerounaise. Il n’avait jamais eut autant peur de sa vie. Il appuya sans relâche sur le klaxon pour que l’idiot devant lui dégage la voix.

- Est-ce que tu peux disparaitre de la surface de la terre ? C’est ce que je souhaite le plus au monde que tu meurs c’est mon plus grand souhait.

Il entendit sa femme étouffer un sanglot avant que la première détonation ne se fasse entendre. Il sentit toute vie quitter son corps et la deuxième détonation retendit comme une bombe a ses oreilles. Il ne sut pas a quel moment ni comment il arriva chez lui mais en se précipitant a l’intérieur il ne trouva pas Monica mais Lia était couchée au sol sur le dos dans une marre de sang il retint son souffle avant de vérifier son pouls il était présent mais faible. Il ne savait même pas d’où sortait tout ce sang mais il fallait qu’il la conduise a l’hôpital le plus proche. Heureusement ils n’était pas loin de la clinique Muna en 10 minutes ils étaient là-bas. On la prit en charge très vite et ce ne fut qu’a ce moment la qu’il fondit en larmes a genoux en pleins milieu du vestibule. Ce ne fut que quand les bras de sa mère l’entourer qu’il se rappela qu’il l’avait appelé quand il était dans la voiture.

- Maman…je vais…elle va…oh mon Dieu

- Non Dieu veille sur elle. Dieu veillera sur les enfants et elle je suis sur qu’elle va s’en sortir mon fils.


Le passé et un souff...