Chapitre 18
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 18
>>> Kimberley
Moi : Dehan ?
Me rendre compte qu'il est vraiment devant moi à me regarder a fait en sorte que je me retrouve au sol tellement je tremble.
Il se précipite vers moi.
Moi : NON, NON !!
Dehan : Je veux juste t'aider.
Je me relève aussi vite que mon état me le permette quoique difficilement.
Comment ? Pourquoi ?
Pourquoi il est là ?
Comment il a su ?
S'il a pu rentrer c'est que …
Moi : DAPHNE !!!!!!
Dehan ( me barrant la route ) : Ne t'inquiète par pour elle.
Moi : Que lui as-tu fait Dehan ? Laisse moi passer.
Il est resté là quelques secondes avant de s'écarter et de me laisser passer.
Je fais du mieux que je peux pour sortir de cette chambre.
Une fois arrivée au salon, je trouve Daphné attachée à même le sol et Kafu qui est juste à côté d'elle.
Moi : Daph…
Dehan : Où penses tu aller ?
Je ne réponds pas et vais vers Daphné mais Kafu m'en empêche.
Je me tourne vers Dehan.
Moi : Dehan détache la s'il te plaît.
Dehan : A une seule condition, tu viens avec moi.
Daphné parvient du mieux qu'elle peut à me dire de ne pas le faire quoiqu'on ne l'entende pas.
Dehan : Je n'ai tellement pas de temps à perdre que tu te doute bien que tu dois te dépêcher. Sois sûre d'une chose, je t'emmène avec moi même s'il faille que je te traine hors de cette maison.
Moi : Dehan s'il te plaît.
Dehan ( regardant Kafu ) : Enferme la dans une chambre, on s'en va et tu nous retrouve quand tu te seras assuré qu'elle n'ait rien à dire à qui que ce soit.
Je me mets face à Kafu pour l'empêcher de passer.
Moi : De…
Dehan : Je t'ai demandé où se trouvaient ma petite Léa et tune m'as pas répondu n'est-ce pas ? Il se trouve que je sais de source sûre ( sortant son téléphone ) qu'elles sont au Gabon et que je peux facilement faire d'elles ce que je veux. Je pensais à certaines choses et j'ai besoin de ton avis en commencant ( portant son téléphone à son oreille ) par Rei…
Moi : Je viens avec toi ( lui prenant le téléphone des mains ) , je viens avec toi.
J'ai juste eu l'impression que mon coeur s'est arrêté de battre quand il a parlé des filles.
Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'ils sachent où les trouver ? Seigneur !
Dehan : C'est bien le meilleur choix que tu puisses faire, je t'aurai trainé autrement. Kafu, on se retrouve à la maison.
Kafu : D'accord monsieur!
Moi : Non, Dehan ne lui fait rien s'il te plaît. C'est moi que tu veux, limite toi à moi je t'en prie.
Dehan : …
Moi : Je suis sûre qu'elle ne dira rien mais je t'en prie, laisse la tranquille. Si tu t'es très bien caché jusque là je ne vois pas comment on fera pour nous retrouver.
Dehan : On s'en va Kafu.
Il me porte sans trop attendre et Kafu lui ouvre la porte.
Je n'ai aucune force pour dire que je vais lutter et même si j'en avais, il sait où sont Reine et Léa ce qui signifie que il a à nouveau pouvoir sur moi.
Je ne comprends pas comment la situation a pu changer aussi vite. J'avais déjà espoir, je pensais réellemnt que les choses s'arrangeaient mais apparement non.
Comment il a su que j'étais ici ?
Est-ce que Linus m'a vu ?
Le temps qu'il arrive jusqu'à la voiture Kafu a couru pour aller mettre le contact en prenant la clé avec Dehan. Une fois à l'intérieur, il a démarré et on s'est très vite retrouvés hors de cette cité.
>>> Dehan
Kafu conduit jusqu'à la maison.
Je me porte Kimberley que je ne pose qu'une fois à l'intérieur.
J'étais allé juste parce que je voulais voir de par moi-même si je ne pouvais avoir une piste sur l'endroit où elle se trouvait, je ne me doutais nullement que je devais la trouver elle-même.
Tant qu'à faire, elle est là et je ne vois pas où elle ira encore. Je ferai ce qu'il faut pour qu'on quitte le pays. Reine et Léa sont très loin d'être ma priorité actuellement.
Moi : Tu veux quelque chose ?
Kimberley : Retrouver ma liberté.
Moi : Parce que enfermée dans cette maison tu érais libre ?
Kimberley : Si j'étais enfermée c'était justement pour éviter que tu me vois ou que Linus me voit.
Moi : Ne dis pas ca, je suis ton mari Kim. Si Linus était à ta recherche c'est parce que quand il m'a dit que avais disparu j'ai eu l'impression de te perdre à jamais.
Kimberley : Ca aurait été mieux apparement.
Moi ( soupirant ) : Tu n'as pas idée d'à quel point je t'ai cherché ( allant vers elle ).
Kimberley ( se levant / grimacant de douleur certainement ) : Ne t'approche pas de moi !
Moi : Tu as mal ?
Kimberley : Je t'ai dit de ne pas t'approcher de moi Dehan.
Moi : D'accord mais assieds toi je t'en prie.
Elle s'asseoit, je tire une chaise et me place à quelques centimètres d'elle et je la regarde.
Kimberley : Pourquoi Dehan ? Pourquoi ? N'est-tu pas fatigué de me faire du mal ?
Moi : Je ne t'en ferai plus jamais je te promets .
Kimberley : Parce que je suis sensée te croire ?
Moi : Je sais que c'est une chose difficile que je te demande mais oui, tu peux me croire.
Kimberley : Tu n'as rien à faire de moi.
Moi : Si tel était le cas aurais-je passé mon temps à te chercher ? J'aurais bien pu m'en aller et ne plus jamais cherché à te revoir.
Kimberley : Si tu me cherchais c'est simplement parce que tu veux m'avoir à tes côtés pour être sûr que je ne dirai jamais rien sur tes affaires.
Moi : Je pensais aussi qu'il n'était question que de ca mais crois moi, je m'en suis tellement voulu de t'avoir laissé ainsi à la maison.
Kimberley : Pourtant tu l'as fait Dehan, ne me parle pas de remords.
Moi : Je ne pouvais pas rester Kim, tu avais appelé la police je te rappelle.
Kimberley : Où sont mes soeurs Dehan ?
Moi : Je me suis tellement inquiété. En dépit du fait que tu saches tout sur mo et que tu puisses me faire emprisonner il y'a le fait que tu sois ma femme et que je me dois d'être à tes côtés tout comme toi aux miens. On est sensé traverser tout cela ensemble, c'est pour cela qu'on a signé.
En plus je pense ce que je dis.
Je me suis vraiment inquiété ne sachant où elle se trouvait.
Je me suis aussi voulu de ne pas l'avoir emmené à l'hôpital mais je n'avais pas le choix parce que je ne pouvais pas prendre le risque de laisser la police m'emmener surtout qu eje n'ai pas voulu qu'elle fasse cette chute. C'était un accident, je peux être comme je suis mais je ne pourrai pas la pousser à la mort, jamais.
Je la vois là devant moi et je suis content quand même, je ne suis pas sans coeur et elle reste ma femme qu'on le veuille ou pas. Ne pas savoir ce qu'elle fait et où elle est c'est pénible pour moi, j'en ai payé les frais dernièrement.
Kimberley : …
Moi : Je ne lèverai plus jamais la main sur toi, je te promets.
Kimberley : Dehan tes promesses ne m'intéressent pas.
Moi : Tu m'as manqué et crois que je m'en veux.
Kimberley : Tu es malade Dehan, tu dois impérativement aller te faire soigner.
Moi ( après l'avoir attentivement regardé ) : Tout comme tu deviens malade parce que tu es en manque.
Elle arrête de se gratter après avoir remarqué qu'elle le faisait.
Moi : Depuis quand tu n'en as pas pris ?
Kimberley : …
Je me lève et vais dans la chambre pour en sortir avec deux paquets.
Moi ( lui tendant un paquet ) : Tiens.
Kimberley : Je n'en veux pas !
Moi : Il n'est pas question de ta volonté là mais d'une nécessité Kim, tu en as besoin.
Kimberley : Je n'ai pas besoin de ton aide.
Moi : Ton corps en a besoin visiblement. Je ne te demande pas de le faire pour moi mais plutôt parce que tu en as besoin. Prends le s'il te plaît … Kim ?
Elle finit par le prendre.
Je la regarde l'ouvrir et s'en servir.
Je vais m'asseoir à côté d'elle, elle est trop occupée à s'abreuver si je puis le dire ainsi.
Moi : Je permettrai pas que tu souffre en ma présence, je ferai ce qu'il faut pour tu ne manque de rien.
Maintenant que je l'ai avec Moi, je ne permettrai pas qu'elle s'en aille à nouveau … Non !
Je peux lui avoir fait tout ce que l'on peut qualifier de mal mais elle reste ma femme , c'est pour le meilleur et le pire entre nous. D'ailleurs, pourquoi il faut dire que c'est mauvais ? Simplement parce que ma façon d'être avec ma femme est différente des autres ?
Je peux tout aussi dire que ces autres hommes là agissent mal mais je ne le fais pas parce que j'estime que chacun dispose de sa femme comme il souhaite.
La femme est l'aide de son époux en plus d'être sa femme, c'est bien ce que j'ai toujours fait avec Kimberley.
Je me suis levé un instant et quand je suis revenu je l'ai trouvé endormie sur le canapé, il lui fallait ça..son visage m'a l'air très apaisé maintenant.
Je la porte et vais la poser dans ma chambre, dans le lit, elle y dormira mieux.
[ Sonnerie de téléphone ]
Moi ( décrochant ) : Linus ?
Linus : Bonjour Dehan.
Moi : Bonjour Linus.
Linus : Tu n'es pas en route pour chez l'inspecteur j'espère ?
Moi : Non.
Linus : Tant mieux parce qu'il est en train de rentrer chez lui. Fais moi confiance, je vais gérer.
Moi : Non, ça va. Ne te tracasse plus pour cela.
Linus : Tu dis ?
Moi : Tu peux arrêter de chercher Kim.
Linus : Tu abandonne aussi vite ?
Moi : Non, elle est déjà avec moi.
Linus : Qui est avec toi ?
Moi : Ma femme est avec moi.
Linus : Comment ? Où ? Elle était où ?
Moi : …
Linus : Dehan … ?
Moi : Elle était chez ton inspecteur.
Linus : Non, ce n'est pas possible.
Moi : Pour toi peut-être mais pour moi si vu qu'elle est avec moi en ce moment et se repose.
Linus : Qu'as-tu fait ?
Moi : Rien, je suis juste allé chercher ma femme, chose que tu as été incapable de faire.
Linus : Dehan tu as pris un gros risque, si quelqu'un t'avait vu ?
Moi : Ce n'est pas le cas.
Linus : Ne sois pas si sûr de ça. Je t'ai pourtant dit de ne pas y aller, je pensais vraiment que tu devais m'écouter
Moi : Écoute Linus, je ne vais pas t'attendre éternellement. Je devais rester les bras croisés à écouter tes je fais de mon mieux ? Non ! Si tu es incapable de chercher une personne sois quand même capable d'assurer mes arrières à dans ton service. Rends toi utile, veux-tu ?
Linus : Tu sais très bien que je faisais de mon mieux et que je ne peux me permettre de changer de vitesse au risque de perdre tout.
Moi : Dans tous les cas, c'est réglé. Ma femme est là, tu n'as plus as la chercher. Par contre, on va voyager donc j'aurais besoin de toi pour cela.
>>> Inspecteur Léo
En quittant la maison j'allais pour visiter quelques appartements pour changer Kimberley d'endroits mais j'ai changé d'avis en cours de route.
Je me suis dirigé vers des centres pour personnes accros aux stupéfiants, à la recherche d'un qui soit assez fiable et un peu éloigné. J'en ai trouvé un, j'ai expliqué la situation et ils sont aptes à la recevoir. Je pense qu'elle serait mieux là-bas, on pourra aller la voir aussi. J'ai personnellement discuté avec un médecin et c'est lui qui se chargera d'elle d'ailleurs.
Après le centre, je suis allé au boulot où mon chef m'attendait pour une réunion. Vivement qu'on attrape cet homme et que l'on boucle ce dossier, il faut que je rentre chez moi me reposer.
J'y pense depuis quelques jours et je me dis que je pourrai bien venir m'installer ici pour le travail. Il y'a tellement de manquements et de corruption qu'il faut un changement radical que je compte apporter.
Je n'aurais bien sur pas tout le soutien des gens d'ici puisque je viens casser leur système mais bon, cela m'importe tellement donc je ferai comme je voudrais.
Chef : Jusque là on n'a toujours rien sur l'endroit où il se cache et sur l'endroit où se cache sa femme. On tourne en rond et j'ai l'impression de travailler avec des incompétents, vous ne produisez rien.
Moi : Nous sommes dessus chef, il faut plus de recherches simplement.
Chef : Et si on cherchait mal ?
Linus : C'est-à-dire ?
Chef : Depuis le début de cette affaire on prend la femme comme une victime de son mari et s'ils étaient plutôt complices ? Et si présentement ils étaient ensemble ?
Moi : Je ne pense vraiment pas qu'elle soit de mèche avec lui.
Chef : Sauf qu'il ne suffit pas de penser, il faut prouver ce que tu soutiens. Sur quoi tu te bases ? Sa beauté ? Son visage innocent ? Ses bleues ? On sait tous que les criminels font toujours tout pour paraître victime et tu sais très bien qu'il ne faut jamais se fier à nos sentiments.
Moi : Admettons, pensez vous vraiment qu'ils prendraient le risque de s'exposer autant ?
Chef : Je veux du palpable, pas des pensées.
Linus : Pourquoi tu soutiens tant le fait qu'elle ne puisse pas être de mèche ?
Chef : Oui Léo, pourquoi ?
Moi : Une intuition et je ne me trompe jamais sur ce genre de choses.
Linus : Par conséquent on doit baser notre travail sur ton intuition ?
Moi : J'en ai une Linus, qu'elle est la tienne ?
Linus : Au lieu de vous comporter comme des gamins sortez de mon bureau et allez travailler.
On se lève et on sort.
Je ne reste pas au bureau, je préfère travailler chez moi et surtout loin de Linus.
Je démarre ma voiture, direction la maison.
Moi ( entrant ) : Je suis rentré.
Je ferme la porte, pose mon sac.
Moi : Daphné ?
Je vais vers la cuisine quand j'entends un bruit dans la chambre, on aurait dit quelque chose est tombé.
Je vais vers la chambre, j'ouvre la porte et je suis surpris de trouver Daphné attachée au lit et bâillonnée en plus. Je me précipite vers elle pour la débarrasser de tout ça, pour la détacher.
Moi : Qu'est-ce qui s'est passé Daphné ?
Daphné : Kimberley, ils ont emmené Kimberley.
C'est à peine que je remarque que effectivement Kimberley n'est pas là.
Moi : Elle est où Kimberley Daphné ? Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
Daphné : Son mari, je ne sais pas comment mais il est venu jusque qu'ici. Je n'ai rien pu faire Léo , ils étaient deux il faut qu'on aille la chercher.
Moi : Linus était avec moi.
Daphné : Non, j'entendais Kafu à chaque fois qu'il s'agissait de lui.
Moi : As-tu entendu autre chose qui pourrait me dire où ils l'ont emmené ?
Daphné : Non.
Je sens la colère monter tellement la tournure que prend la situation ne me plaît surtout pas.
Moi : Reste ici.
Daphné : Je viens avec toi.
Moi : RESTE ICI !!
Daphné : Léo ?
Moi : Daphné je te …
Moi : Il lui a dit qu'il sait où Sont sœurs, elle était obligée de le suivre.
Je la regarde puis je sors en claquant les portes.
Je m'installe dans mon véhicule et mets le contact.
Moi ( tapant sur le volant ) : Merde ! Merde !
Je conduis jusqu'au bureau où je vais trouver Linus.
Linus : Déjà de retour ?
Moi : Où est-elle Linus ?
Linus : Qui ?
Je vais vers lui et le tient par le col de sa chemise.
Moi : Où Kimberley ?
Linus : Je ne sais pas de quoi tu parle.
Moi : Je sais que tu es très ami à son mari, que vous faites les mêmes activités et que au même titre tu l'as toujours menacé l'empêchant de dire ce qui pourrait vous faire enfermer.
Linus ( souriant ) : C'est ce qu'elle t'a dit ? Donc tu la cachais vraiment chez toi, il avait raison.
Moi : Je te jure que si tu ne me dis pas où elle est je ne vais pas le retenir de te transformer en sac de boxe.
Linus : Vas-y, fais le donc et tu devras expliquer à toutes les personnes qui sont présentement en train de te voir le froisser ce qui se passe. Que leur diras-tu ? Que Kimberley t'a dit que je suis le complice de son mari ? Et quand on te demandera où tu l'as vu, tu pourras répondre en disant que tu as fait obstruction à l'enquête ? Risquer de perdre ta possibilité d'exercer ? Risquer d'aller en prison ? Je nierai tout et comme c'est toi qui a fait obstruction, c'est moi qu'on croira. Kimberley est avec son mari, mets toi ça dans la tête.
Je me rappelle que nos bureaux n'ont pas de fenêtres sombres et qu'on voit tout de l'extérieur mais qu'on entend pas. Je le lâche et au même instant notre chef rentre.
Chef : Que se passe-t-il ici ?
Linus : Quelques différends monsieur.
Chef : Et c'est ici où vous venez régler cela ? Léo, attaquer son collègue, c'est ça ton travail ?
Je ne réponds pas, je regarde Linus qui s'arrange.
Chef : Tu vas rester chez toi quelques jours, histoire de retrouver tes esprits.