Chapitre 19
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 19
>>> Inspecteur Léo
Chef : Tu vas rester chez toi quelques jours, histoire de retrouver tes esprits.
Je suis tellement occupé à regarder Linus que ce qu'il dit je n'entends pas jusqu'à ce qu'il décide de me sortir de mes pensées en me touchant l'épaule.
Chef : Je parle dans le vide ? Tu rentre chez toi et tu y reste jusqu'à ce que je décide autrement.
Moi : Vous ne pouvez pas me mettre sur la touche.
Chef : Je viens de le faire.
Moi : Je travaille à mon compte et laissez moi vous rappeler que c'est grâce à mon intervention que cette affaire avance.
Chef : Oh mais on te remercie et en même temps, tu resteras chez toi jusqu'à ce que tu retrouve un bon de sens… Tu vois de quel bon sens je parle ? De celui qui empêche de brutaliser son collègue au travail peu importe les différends qu'il y'a.
Je préfère ne pas répondre sinon je dirai certainement quelque chose qui fera en sorte que l'on me sorte d'ici brutalement.
Je sors complètement et vais directement à la maison interroger Daphné, j'ai besoin de savoir ce qui s'est réellement passé.
Moi : Dis moi ce qui s'est passé exactement Daphné, dans les détails s'il te plaît j'en ai vraiment besoin.
Daphné : Tu me repose la même question depuis quelques minutes Léo, je t'ai déjà tout dit. Je m'apprêtais à donner à Kimberley une dose de ce qui m'avait été prescrit quand ça a sonné je suis donc venu ouvrir. Celui a qui j'ai ouvert m'a dit qu'il était ton collègue et qu'il fallait qu'il te voit, je lui ai dit que ce ne serait pas possible parce que tu n'étais pas là. Il a insisté, je suis restée devant la porte sans pour autant le faire entrer et quand j'ai levé les yeux j'ai vu Dehan approché. Je l'ai reconnu parce que j'avais déjà vu sa photo dans tes affaires donc j'ai voulu fermer rapidement mais il m'en a empêché et à la minute qui suivait j'étais mains fermement tenues et bouche fermée en face de Dehan dans la maison. Je ne vois pas ce que j'aurais pu faire parce que…
Moi : Que s'est-il passé après Daphné ?
Daphné : Je n'en sais rien … Il est allé dans la chambre et je suis restée au salon à me faire ligoter et quelques minutes plus tard Kim est sorti de la chambre suppliant de me laisser et de ne pas me faire du mal.
Moi : A quel moment vient l'histoire avec ses sœurs ?
Daphné : Il a dit a Kimberley qu'elle a peut-être voulu éloigner ses soeurs de lui mais elle n'a pas réussit parce qu'il sait où elles sont ce qui a fait en sorte qu'elle se résigne à lutter même si elle le voulait.
Moi : Quoi d'autres ?
Daphné : Il a porté Kimberley , l'autre m'a enfermé dans la chambre puis plus rien.
Moi : Plus rien ?
Daphné ( se levant ) : Léo que voulais tu que je vois dans la position que j'avais ? Arrête à la fin !!
Moi : …
Daphné : Je n'ai pas été assez vigilante mais s'il te plaît, cesse avec ces questions. Je me sens déjà très mal, n'en rajoute pas je t'en prie.
Je me lève à mon tour et vais vers elle.
Moi : Désolé, je ne voulais vraiment pas te frustrer. Je suis juste dépassé par tout ça… Les choses allaient pourtant bien , comment elles ont pu aussi mal tourner ? Je me demande pourquoi et comment il a su qu'elle était là ni comment il a pu retrouver sœurs. C'est fou quand même !! Maintenant comment faire pour savoir où elle est ? Je commence à fouiller par où surtout que je n'ai plus accès au bureau maintenant.
Daphné : Tu n'as plus accès au bureau, comment ?
Moi ( soupirant ) : Je suis allé confronter Linus pour qu'il me dise où se trouve Kimberley , je l'ai un peu froisser et résultat on m'a mis à pieds pour cela.
Daphné : Mais pourquoi tu as fait ça ?
Moi : Que voulais tu que je fasse quand je rentre chez moi et je trouve dans cet état avec Kimberley qui n'est pas là sachant que je travaille avec quelqu'un qui sait où son taré de mari est … J'étais trop en colère et je le suis d'ailleurs. J'ai dit à Kimberley que cet homme ne devait jamais plus poser les mains sur elle, résultat ? Il l'a fait. Il est violent Daphné, j'ai juste peur de ce qu'il pourrait lui faire actuellement juste parce qu'elle est celle qui a fait intervenir la police dans tout ça. Si un homme est capable de faire souffrir sa femme en la battant tout le temps, en l'empêchant d'être maman, en la droguant, en la vendant à quelqu'un, je ne vois pas ce qu'il ne pourrait pas lui faire. Ça, ça me faire peur Daphné.
Daphné : Je suis sûre que tu peux trouver quelque chose … je ne sais pas moi… tu es sûr qu'il ne puisse avoir une piste quelconque ?
Moi : Je vais m'y mettre , je ne vais pas m'arrêter tant que je ne l'aurais pas arracher de ses mains et surtout tant que je ne l'aurais pas enfermé très loin. Déjà, je vais retourner voir ce Linus.
Daphné : On va encore te mettre dehors, est-ce que tu vas même rentrer ?
Moi : Je vais aller le confronter ailleurs, je vais le suivre et trouver où il vit.
Daphné : Ça ne pourrait pas te porter préjudice ?
Moi : Crois moi, je n'en ai tellement rien à faire. Ce qui m'importe là, c'est de savoir où elle se trouve et Linus je le ferai parler par tous les moyens possibles. Je veux que tu rentre chez toi.
Daphné : Quoi ?
Moi : Rentre chez toi s'il te plaît, je n'ai pas envie de s'impliquer dans tout ça.
Daphné : C'est trop tard je pense, je suis déjà très impliquée dans ça et il se trouve que moi aussi j'ai promis à Kimberley d'être là pour elle donc je refuse de me dédouaner parce que tout va de travers. Ne me force pas à le faire, je ne vais même pas le faire de toute façon.
>>> Linus
Quel ne fut pas mon plaisir de le voir s'en aller ?
S'il pouvait y rester pour de bon, ça me ferait tellement plaisir.
Chef : Quant à toi, tu as intérêt à faire en sorte que cette animosité entre vous disparaisse. Je te rappelle que vous travaillez ensemble.
Moi : On peut se débrouiller sans lui.
Chef : C'est que ce que tu as montré avant son arrivée ?
Moi : …
Chef : C'est lui qui nous a permis d'avancer donc on a besoin de lui tout autant que toi.
Moi : Il est à pieds pour combien de temps ?
Chef : Deux jours et que ce genre de choses ne se répètent plus jamais. Vous devez vous comporter comme les hommes que vous êtes au lieu de jouer les gamins au travail en plus.
Il s'en va.
Je prends mon téléphone et appelle Dehan.
Dehan : Allô ?
Moi : Salut.
Dehan : Bonjour.
Moi : Bonjour Dehan, comment vas-tu ?
Dehan : Oh mais très bien , toi aussi j'espère ?
Moi : Ça va, je suis au boulot actuellement.
Dehan : Et tu m'appelle ? Tu deviens si imprudent ?
Moi : Ne t'inquiète pas.
Dehan : Je dois te rappeler que tu travaille avec cet inspecteur.
Moi : Ne t'inquiète pas pour lui, il a été renvoyé chez lui pour quelques jours.
Dehan : Pourquoi ?
Moi : Tu imagine bien qu'en rentrant chez lui il a eu une surprise. Il est revenu ici juste après et m'a brutalisé en me demandant où tu avais emmené Kimberley.
Dehan : Et ?
Moi : Et rien ! Tu te doute bien que je ne lui ai rien dit. Il a été surpris en train de me brutaliser et résultat , on l'a renvoyé chez lui pour deux jours.
Dehan : Qu'on le renvoie dans sa ville une bonne fois.
Moi : Bref, je t'appelle pour savoir si je peux passer pour qu'on discute de votre voyage.
Dehan : Que veux-tu savoir que tu ne sais déjà ?
Moi : Votre destination par exemple et plusieurs autres choses.
Dehan : Tu as fait en sorte qu'on le renvoie chez lui, il va te suivre autant qu'il le pourra. Je ne peux prendre le risque de te laisser le guider jusqu'ici. Mets ce que tu veux, je ne vois pas ce que tu ne sais pas de moi qui ferait en sorte que tu ai besoin que je te dise quelque chose.
Moi : OK. Je te ferai signe.
Dehan : Règle ça au plus vite je te prie.
Moi : Je compte bien le faire.
Je suis restée au boulot un peu plus tard que prévu puis je suis allé voir celui qui doit se charger du voyage de Dehan et Kimberley.
Qu'ils s'en aillent, je pourrais facilement changer la tournure de la situation et même boucler ce dossier pour que Léo reparte chez lui.
Il peut aller travailler ailleurs s'il veut mais pas ici, il limite ma liberté.
Après chez lui j'ai fait un tour chez un client avant de rentrer chez moi.
Régina : Chéri ?
Moi : Oui ?
Régina : Tu as de la visite, ça a l'air urgent.
Moi : Je ne suis pas là, tu peux bien le dire parce que là je me repose.
Régina : C'est pour le boulot apparemment.
Moi : Surtout pas le boulot à la maison.
Régina : Ça peut être important, lève toi voir quand même.
Moi : C'est qui ?
Régina : Il n'a pas dit, il dit juste que c'est urgent.
Moi : Pfff !!!
Je me lève et vais au salon.
Moi : Léo ?
Léo : …
Moi ( regardant Régina ) : Tu peux nous laisser ?
Régina : J'apporte quelque chose à boire ?
Moi : Non ça va, on doit travailler.
Elle s'en va.
Moi ( m'asseyant ) : Que me vaut l'honneur de ta visite ?
Léo : Je vois que tu es marié… As-tu des enfants aussi ?
Moi : Je ne pense pas que ce soit pour cela que tu m'as suivi.
Léo : Où est-elle Linus ?
Moi : Je savais que tu me suivais… Tu peux prendre place si tu veux…
Léo : Où est Kimberley ?
Moi : Donc, tu l'as enlevé de l'hôpital pour la cacher chez toi. Tu voulais la cacher de qui ? Tu as eu une bonne idée mais il fallait évaluer tous les contours. Tu voulais la protéger certainement ? Mais la protéger de qui ? Vous êtes tous à répéter la même chose, que vous voulez la protéger de son mari mais non, c'est son mari. Peu importe ce qui peut bien se passer entre les deux c'est son mari. Personne n'a le droit de mettre son grain là-dedans, que ça de se mêler des affaires des autres. Ok d'accord, il a levé la main sur elle et ce n'est pas très galant de sa part mais ça arrive. Et comment le rendre coupable lui et ne pas voir ce que elle aurait pu faire derrière?
Léo : Est-ce que tu t'entends parler une seconde ? Comment peux-tu cautionner un tel comportement toi étant de la police ?
Moi : Quel comportement ?
Léo : Écoute, je ne suis pas là pour tergiverser sur tout ça, je veux simplement que tu me dises où il l'a emmené.
Moi : Donc tu es venue jusqu'ici en espérant que je te donne cette réponse ? Tu as fait une erreur parce que je ne le ferai pas.
Léo : Je connais tes activités, je sais ce que tu fais en dehors du travail. Je sais que tu es tout aussi un criminel que cet homme donc je te conseille de ne pas jouer le malin avec moi et de me dire où elle se trouve.
Moi : Sinon ? Que vas-tu donc faire ? Allez raconter tout cela à mon chef ? Mais vas donc, vas et on va voir si il te croira. Tu pourras avancer tout ce que tu voudras mais avec quoi pourras tu prouver tout cela ? Peut-être dans ta poche il y'a quelque chose qui enregistre tout ce que l'on se dit mais cela ne m'inquiète pas. Tu sais pourquoi ? Parce que avec ce que tu as fait tout ce que tu diras n'aura pas de sens donc tente si tu veux et laisse moi rire.
Je le vois plier le point et cette veine de colère se dessiner sur son visage.
Moi : Vas-y, vas-y frappe moi si ça peut te faire plaisir.
Léo ( après quelques minutes ) : Pour que tu puisses courir et me faire perdre ce dossier ? Je vais me donner du temps mais assure toi d'une chose, ce pourquoi je suis venu d'ailleurs, je vais retrouver Kimberley et par la suite je vais m'assurer de t'envoyer en prison après t'avoir Refait le portrait.
Moi : Est-ce une menace ?
Léo : Non, une promesse que je tenais à te faire spécialement en te regardant. Qu'il reste caché mais cette affaire je la bouclerai avec vous deux en prison. Tu as raison, je ne peux rien faire parce que je risque gros mais tu sais quoi ? Toi non plus. Ça veut donc dire que tout se passe en dessous de tables. Je ne sais pas si c'est toi le domestique mais cours voir cet homme et dis lui qu'il peut compter ses jours de liberté.
>>> Dehan
> Une semaine plus tard
Depuis que Linus a eu la visite de cet homme j'évite de pointer mon nez dehors.
Pas que j'ai peur, je reste vigilant parce que je ne veux rien gaspiller sachant que je prévois de m'en aller très loin avec ma femme.
[ Toc toc ]
Moi : Qui est-ce ?
Kafu : Puis-je monsieur ?
Moi : Bien sûr.
Il entre.
Kimberley est enfermée dans la salle de bain
Moi : Qu'y a-t-il Kafu ?
Kafu : Monsieur Linus a envoyé son ami pour vous.
Je me lève et vais trouver la personne au salon.
Je ne vais pas par quatre chemins, je ne veux pas savoir son prénom.
Moi : Qu'avez vous pour moi ?
... : Tout est prêt ( me donnant l'enveloppe ). Vos nouveaux passeports, vos nouvelles identités et vos billets.
Je prends cette enveloppe l'ouvre et regarde les billets précisément.
Moi : Allemagne ?
... : Oui, juste pour sortir d'ici et de là-bas vous pourrez changer de pays.
Je regarde les passeports et tout ce qui s'y trouve.
Moi : Merci. Kafu, rassure toi qu'il s'en aille.
Je retourne dans la chambre et vais frapper à la porte de la salle de bain.
Moi : Kimberley, sors de là.
Je vais m'asseoir et quelques minutes plus tard , elle sort de la salle de bain.
Moi : Que fais-tu ?
Kimberley : J'avais besoin de me rafraîchir un peu.
Moi : Approche... Viens devant moi.
Elle s'exécute.
Moi : assieds-toi près de moi.
Elle s'asseoi mais pas assez proche de moi donc je me rapproche d'elle.
Moi : Tu sais quoi ? Tout est prêt.
Kimberley : ...
Moi : On s'en va demain soir.
Kimberley : S'en aller ?
Moi : Oui. J'attendais avant de te faire cette surprise. On prendra un nouveau départ juste toi et moi puis on fera venir les filles. Tout se trouve dans cette enveloppe, tout est prêt et demain on prend l'avion.
Elle me regarde sans dire un mot , je l'embrasse.
Kimberley : Dehan s'il te plaît.
Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?
Kimberley : Ne me fais pas ça s'il te plaît, je ne peux pas partir comme ça.
Moi : A cause des filles ? Ne t'inquiète pas, tout est sous contrôle.
Kimberley : Permets moi de les appeler je t'en prie, je veux juste entendre leurs voix.
Moi : Tu veux parler à tes sœurs ( me levant ) ?
Kimberley : S'il te plaît ( petite voix ).
Je pose l'enveloppe et reviens me placer devant elle.
Je prends sa main et fais en sorte qu'elle se lève.
Moi : Tu le feras mais pas avant qu'on ait quitté la ville.
Kimberley : Je dois leur parler et…
Je l'embrasse pour qu'elle se taise.
Moi : Tu tremble quand je te touche. Tu as peur ? Je suis ton mari, n'ai pas peur.
Je passe ma main sur son corps, de son visage au bas de cette robe que je lui ai moi-même acheté.
Je passe ma main sous la robe.
Kimberley ( reculant / Tombant dans le lit assise ) : Qu'est-ce que tu fais ?
Moi : Depuis que je t'ai retrouvé je ne t'ai pas touché, j'ai tellement envie de toi Kim.
J'essaie de boutonner cette robe mais elle s'y oppose.
Kimberley : Dehan s'il te plaît.
Moi : Je sais que tu as peur mais crois moi, je ne vais pas te faire de mal. Je suis juste un homme qui a envie de sa femme. Écoute, je vais te répéter ça autant que je le pourrais, je ne vais plus jamais lever la main sur toi. J'ai trop fait d'erreurs et je veux juste réparée tout ça, c'est pour cela qu'on va quitter la ville. Reprendre à zéro, continuer notre commerce et vivre en famille. On aura des enfants si tu veux, on ira retirer ce stérilet sur place et tu auras cette famille que tu as toujours voulu. Je te promets mais pour l'instant ( déboutonnant la robe ) , laisse moi profiter de ma femme. Je veux juste te faire l'amour, comme à nos débuts… Tu te souviens ? Comment c'était la première fois qu'on a franchi le pas, je veux juste te faire ressentir à nouveau cette sensation.
Je parviens à retirer ses bras de sa robe sans qu'elle ne bouge, je la fais descendre jusqu'à son ventre.
La vue que j'ai de ses seins…