Chapitre 19

Write by Jennie390

⚜️Chapitre 19⚜️

         Landry Ratanga

De retour a la maison, je retrouve Richard et Hortense qui prennent le petit dejeuner avec leurs enfants, Lila et Jess. Je passe le bonjour et tout le monde me repond.

—Tu as passé une bonne nuit? Me demande Hortense.

—Oui j’ai dormi comme un bébé.

—Tu es allé en exploration dans le quartier, comment tu le trouves? M’interroge Richard.

—Il est bien hein, propre, calme et apparement tres sécurisé.

—Oui c’est le cas, me répond t-il. Tu vas vraiment t’y plaire. Et le voisinage est top.

—j’ai rencontré deux ou trois personnes vite fait, elles m’ont paru plutôt sympathiques.

Je ne trouve évidemment pas nécessaire de raconter ma brève rencontre avec le très très étrange Emile biyoghe parce que si ça se trouve, Hortense et son mari font certainement partie de son fan-club. Même si c’est vrai que connaissant la personnalité de ma soeur, je la vois difficilement être dans le fan-club d’un type comme lui.

—En parlant de personnes sympathiques, dit Richard, ce soir on reçoit des couples amis à dîner. L'un des couples vit même dans notre quartier. Tu pourrais te joindre à nous si tu n'as pas d'autres engagements ailleurs. 

—Hortense m'en a parlé hier et vu que je n'ai rien de prévu dans la soirée, je serai alors des vôtres. 

—Ah super, fait Richard. 

—Tu as des trucs prévus dans la journée ?, me demande Hortense. 

—Je vais faire un tour au cimetière pour voir la tombe des parents pour qu'ils sachent que leur fils est de retour sain et sauf. Après j'irai faire un tour à la plage, prendre un bon bol d'air marin frais et tremper les pieds dans l'eau. 

—Tremper les pieds dans l'eau pour montrer aux génies et aux esprits des eaux du Gabon que leur fils est de retour sain et sauf ? Me demande Hortense avec une pointe de moquerie dans la voix. 

—C'est exactement ça, je lui répond, amusé. Bon je vais prendre une douche, à toute. 

Je regagne ma chambre et je passe ensuite dans la salle de bain où je prend une bonne douche bien froide et pendant ce temps je ne peux m'empêcher de repenser au Monsieur que j'ai rencontré aujourd'hui. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un qui donne froid dans le dos comme ça. Une personne peut nous déplaire par son attitude, sa façon de parler, etc. Mais en ce qui le concerne, dès que j'ai posé les yeux sur lui, mon esprit ne l'a pas kiffé. Pire encore quand je lui ai serré la main et que j'ai plongé mon regard dans le sien.

Pourtant il a passé son temps à sourire, à vouloir être aimable, mais rien n'avait l'air vrai. 
Je suis une personne assez intuitive et je sais au fond de moi qu'il y a quelque chose qui cloche chez cet homme. 
Bon j'ai suffisamment pensé à ce personnage, mais j'espère ne plus le croiser. Je n'aime pas être trop souvent à côté des personnes qui me mettent mal à l'aise parce-qu'au finish je n'arrive plus à faire semblant de les apprécier. 

Après m'être vêtu, je descend dans la salle à manger. Hortense et sa petite famille ont déjà quitté la table. Je prend place et je prends mon petit déjeuner. Une fois que j'ai terminé, je débarasse et fais la vaisselle. Ensuite je vais dans ma chambre défaire mes valises et je range mon linge dans les placards. Après ça j'appelle chacun de mes amis pour leur faire savoir que je suis rentré au pays. On en profite pour faire un programme pour que l'on puisse se voir dans la semaine. 

J'ai hâte de revoir mes potes, depuis que je suis partie il y a 12 ans, je ne suis jamais revenu pour les vacances. Hortense ne voulait pas que je sois distrait même un peu. Ça m'a toujours amusé parce que si j'avais vraiment voulu être distrait de mes études, même à Londres ça aurait été possible, il y a des distractions et de la mauvaise influence partout. 

Aux alentours de 11h, je m'apprête à quitter la maison quand je croise Hortense à la cuisine en train de faire à manger.

—Tu vas déjà au cimetière, me demande t-elle. 

—Oui.

—D'accord, tu ne sais pas comment j'aimerais qu'ils soient là pour voir ce qu'est devenu leur petit garçon, ils seraient tellement fiers de toi Landry. 

—Moi aussi j'aimerais qu'ils soient là, mais je sais que d'où ils se trouvent, ils me voient et sont fiers. 

—Exactement. Tu seras de retour avant le déjeuner ? 

—Non je dejeunerai dehors, je ne vais rentrer que dans la soirée. 

—D'accord, ça marche. Passe un bonne journée. 

—Merci, à vous aussi. Je lui réponds. Mais dis moi, il est à quelle heure votre dîner? 

—C'est à 20h. Mais au fait, tu peux prendre ma voiture, les clés sont sur la tablette du salon. 

—D'accord, merci. 

Je récupère les clés et j'embarque dans le véhicule. Je m'engage dans la circulation et 1h plus tard j'arrive au cimetière. La dernière fois que j'y suis venu c'était 2jours avant mon voyage. La nostalgie me compresse le coeur, je reste un instant silencieux. Puis je reste un moment à leur parler, à leur dire combien ils me manquent, à leur dire combien j'aimerais qu'ils soient là pour voir ce que je suis devenu. 

Je reste deux longues heures au cimetière puis je vais à la plage.Je prends une bonne bouffée d'air, je trempe mes pieds. Je pense à mes projets, à mon futur. Je rentre à la maison vers 17h. Je fais une sieste et je me lève à 18h30, je prends une bonne douche bien chaude. Je m'habille, me parfume et me rend dans le salon. Je trouve les enfants en train de dîner. 

—Pourquoi ils mangent déjà ? Je demande à Hortense. 

—Ce n'est pas nécessaire qu'ils soient à un repas d'adultes, les discussions peuvent vite déraper et devenir trop crues pour leurs jeunes oreilles et en plus demain, il y a école. 

—Ah ok je vois, bon appétit mes chéries. 

—Merci Tonton Landry, me répondent-elles en choeur. 

Je suis Hortense dans la cuisine. 

—Tu as besoin d'aide ? 

—Non, il n'y a plus rien à faire ici. Mais si tu pouvais faire un tour à la boulangerie pour prendre du pain. 

—D'accord, je lui répond. Il est où Richard ? 

—Il est allé chercher du vin, il ne devrait plus tarder. 

—Ok, moi non plus je ne vais pas tarder. 

Je prend le véhicule et je me rend dans une boulangerie prendre du bon pain. À mon retour, je trouve deux véhicules que je n'ai pas laissés en partant. Je comprends que les invités sont déjà arrivés. Je décide de passer par la porte de la cuisine, je dépose le pain et sans passer par le salon, je me rend dans ma chambre pour mettre mon téléphone en charge. 

En sortant de la chambre, je marche le long du couloir, j'entend que les conversations vont bon train dans le salon. En arrivant au balcon, je jette un coup d'oeil en bas et là je me fige légèrement pendant quelques secondes en remarquant le type de ce matin. 

Le fait de découvrir que c'est un ami de Richard me dérange un peu parce qu'il y a un proverbe qui dit : "Montre moi tes amis et je te dirai qui tu es". Richard lève la tête et m'aperçoit. 

—Descend Landry, me dit-il en souriant. 

Je descend les escaliers et arrive dans le salon. 

—Bonsoir à tous. 

—Bonsoir, me répondent en choeur les quatre invités. 

—C'est lui ton petit frère Hortense? demande l'homme énigmatique. Je l'ai rencontré ce matin pendant que je faisais du sport. 

—Quelle coïncidence! , dis je avec un sourire de circonstance. 

—Oui c'est Landry, répond Hortense, celui dont j'ai très souvent parlé. Landry je te présente, Vincent et sa femme Diane. Et ça c'est Yolande, la femme d'Émile que tu connais déjà apparemment. 

Je regarde en souriant chacune des personnes qu'elle me présente en leur serrant la main. Mais en posant les yeux sur cette Yolande, je marque une légère pose puis je retire mon regard et ma main. Il s'agit de la femme d'autrui, je ne peux donc pas la regarder avec insistance. Il est très bizarre le type mais il faut reconnaître qu'il a bon gout en matière de femme, elle est magnifique. 

—Enchanté de tous vous rencontrer dis-je. 

—Ta soeur nous a tellement parlé de toi, mais elle a oublié de nous préciser que tu étais aussi beau gosse, dit la dénommée Diane. 

Tout le monde éclate de rire sauf Yolande qui se contente d'un petit sourire qui a même l'air forcé. 

Je prends place et me sers un verre de vin en prenant quelques chips au passage. 

—Alors les études de médecine ce n'est pas facile je présume, me dit Vincent. Tu as fait combien d'années d'études ? 

—7ans pour la médecine générale, 4ans pour me spécialiser en cardiologie, je lui répond. Et oui ce n'est pas évident, il faut avoir la passion et la volonté sinon on abandonne très vite. 

—11ans d'études ?! S'exclame Diane. Et tu as quel âge? si ce n'est pas trop indiscret. 

—J'ai 30 ans. 

—Si jeune et déjà spécialisé, c'est super! dit Vincent. 

—C'est exactement ce que je lui ai dit ce matin, intervient Emile. C'est bien de terminer les études tôt, construire sa carrière et bien profiter de son argent. 

—Les sacrifices et les nuits blanches ont payés, ajoute Hortense avec fierté. 

—Yes ça a payé, dit Richard. Je suis très fier de toi Landry. Et je veux que tu m'envoies ton Cv pour que dès demain je le transmette au Directeur de la Polyclinique qui est un ami. Je lui avais déjà glissé quelques mots à ton sujet. 

—Merci beaucoup Richard, dis-je reconnaissant. 

Prendant qu'on papote tous, je remarque déjà que la femme d'Émile est très muette. Elle ne prend pas part à la discussion, elle se contente de siroter son jus et de manger sans arrêt tous ce qu'il y a sur la table, chips, cacahuètes, pistaches. 

—Yoyo chérie, si tu te goinfres ainsi pendant l'apéritif, tu n'auras plus de place pour le dîner hein, dit Diane en rigolant. 

—Heu oui, j'ai toujours beaucoup aimé l'apéro, répond Yolande avec un sourire gêné. 

Elle lève les yeux vers moi et détourne aussitôt le regard. Elle est vraiment bizarre. 

À 21h, nous passons à table. Nous dinons tranquillement en discutant. Je prend plaisir à la discussion avec les autres mais je dois avouer qu'Emile Biyoghe a déjà le don de m'agacer. Dès qu'il prend la parole, c'est toujours pour se donner un air intéressant. Et son regard est toujours beaucoup trop vide à mon goût. 

Vincent parle de son boulot d'avocat, d'un cas sur lequel il travaille. Ça a l'air passionnant. 

—Et ça fait longtemps que vous êtes avocat ? Je lui demande. 

—On ne va quand même pas se vouvoyer Landry et oui ça fait déjà 15ans déjà que je suis au Barreau du Gabon. Me répond t-il. 

—Whoua, je m'exclame! 

Mon regard est attiré par Yolande qui a le nez dans son assiette. On dirait qu'elle est dans sa bulle dans laquelle il n'y a uniquement qu'elle et la nourriture. Elle mange vraiment avec appétit. Je sais que Hortense est une sacrée cuisinière mais elle mange comme quelqu'un qui n'a pas mangé depuis 1 semaine. 

—Hortense tu pourrais encore m'ajouter des haricots verts, du filet d'agneau et des pommes de terre s'il te plaît, demande Yolande. 

—Yoyo il faut vraiment que tu me donnes la recette pour rester mince tout en mangeant autant, moi je n'y arrive pas, fait Diane. 

Yolande se contente de sourire et recupère l'assiette qu'Hortense lui remet puis elle continue à manger. 

—Moi j'aime qu'une femme ne fasse pas le malin avec la nourriture, fait remarquer Richard. Voilà pourquoi j'apprécie de voir Yolande manger. 

—Oui elle mange toujours avec beaucoup d'appétit, dit Hortense. Elle ne laisse jamais rien dans son assiette, même les os ne sont pas épargnés. C'est agréable à voir, ajoute t-elle en sirotant son vin. 

Tout le monde rigole à la dernière phrase d'Hortense. Emile sourit mais en regardant son visage attentivement, ça se voit qu'il a pratiquement la mâchoire serrée. Il a l'air contrarié. Peut être qu'il n'apprécie pas qu'on rigole de sa femme. Et j'ai d'ailleurs vu les coups d'oeil qu'il lui lance depuis qu'elle mange autant. 

Quel couple ! 

On termine de dîner puis Hortense et Diane se mettent à débarasser. 

—Je vais vous aider, dit Yolande en se levant. 

—Tu vas les aider et tu laisses ton petit mari tout seul? Fait Émile. Elle peuvent se débrouiller toutes seules bébé, il ajoute en lui tirant doucement le bras pour qu'elle s'asseye à nouveau. 

—J'ai hâte de vous voir à 10ans de mariage, pour voir si vous serez toujours aussi collés, dit Vincent en riant. 

—Oui ça c'est pour la vie, répond Emile en faisant un bisou dans le cou de sa femme. 

Il joue le mari pot de colle et romantique et tout mais même là je trouve ça surjoué. Et d'ailleurs sa femme n'ont plus n'a pas l'air très amoureuse, elle lui sourit mais avec un air détaché. 

—Emile, tu es vraiment le romantisme personnifié, dit Diane. 

Celle-ci, je ne sais pas si c'est moi mais elle regarde Émile d'une de ces façons... 

—Emile si elle nous accompagne à la cuisine, il n'y a pas le feu voyons, ajoute Hortense. On te la ramène saine et sauve promis. 

—Hors de question, répond t-il en riant. Tu ne nous as pas invité à dîner pour faire travailler ma femme quand même. 

—Tu es incroyable, répond Hortense faussement amusée. 

Elles vont déposer la vaisselle à la cuisine, mais j'ai eu comme le sentiment que Hortense tenait vraiment à ce que Yolande les accompagne à la cuisine. 

Une heure plus tard, nous sirotons nos digestifs en étant assis dans le salon et mon regard se pose encore sur Yolande, elle m'intrigue. 

—Et sinon Yolande, tu fais quoi dans la vie? je demande. 

Elle lève la tête, visiblement surprise par ma question. Nos regards se croisent et elle les baisse directement sur son verre. 

—Je ne travaille pas, elle répond calmement. 

—Ah non? dis-je étonné. Tu es au chômage ? 

—Non c'est une femme au foyer, répond Diane en souriant.Madame Biyoghe a fait le choix de ne pas travailler pour se consacrer entièrement à son mariage et à son homme. 

—Ah bon!? J'ajoute, ça m'étonne. 

—Qu'est ce qui t'etonne? , demande Emile? 

—Je suis surpris qu'il y ait encore de nos jours des femmes qui peuvent décider de rester à la maison à jouer les femmes aux foyers pendant que seuls les maris vont travailler. 

—Il y a des femmes suffisamment amoureuses et dévouées pour mettre de côté leurs jobs pour se consacrer uniquement à leurs familles, intervient Emile. C'est bien de vouloir dire aux femmes d'être indépendantes mais si les femmes commencent à délaisser leurs foyers pour le boulot, qui prend soin du foyer? Qui élève les enfants ? C'est à ce moment où on assiste à une éducation bancale pour les enfants par exemple parce que madame n'a pas correctement fait le boulot qui lui revient en tant que socle de la famille. 

—Émile je trouve que pour un homme cultivé et très moderne, tu as encore une conception archaïque de la famille, de la femme et du mariage, dit Hortense. 

—Je suis moderne mais pour moi il y a des choses qui n'auraient jamais dû autant changé, ajoute t-il. Et Dieu Merci je suis tombé sur une femme qui a la même vision que moi. Elle "m'aime" et est très "dévouée" pour notre foyer, n'est ce pas chérie, demande t-il en faisant un bisou à sa femme dans le cou. 

—Oui c'est ça, elle répond en prenant une gorgée d'eau. 

—Amour et dévotion ? Je demande en regardant Yolande droit dans les yeux. Jusqu'à présent je voyais ça plutôt comme l'attitude des femmes paresseuses qui estiment que parce qu'elles sont belles ça leur donne le droit de rester à la maison à se limer les ongles et à dépenser l'argent de leurs maris riches dans des voyages à travers le monde et dans le shopping. 

Un silence gênant s'abat dans la salle, Yolande et moi on se regarde droit dans les yeux. 

J'ai horreur des potiches, des femmes pot de fleurs, des femmes "soit belle et tais-toi". Je sais qu'il existe des hommes macho comme cet Émile Biyoghe qui veulent avoir des femmes qui leur servent de décoration, qui n'ont aucune opinion à donner. Elle doivent juste être belles, accompagner leurs maris à des dîners. Sourire stupidement sans participer à la moindre conversation,et accessoirement pondre des enfants quand ce sera le moment, les femmes trophées quoi.

 Mais ce qui m'insupporte c'est que pendant que beaucoup de femmes se lèvent pour revendiquer l'égalité des sexes, l'émancipation de la femme, il y a toujours des spécimens comme cette Yolande qui préfèrent accepter de jouer à la femme "pot de fleurs". Au nom de quoi? L'argent ? Le confort ? 

Je prend une gorgée de café et je me racle la gorge. J'ai dit ce que je pensais mais étant donné que je ne veux pas mettre Hortense et son mari dans l'embarras, je décide de jouer un peu au politicien pour détendre l'atmosphère. 

—Mais j'ai encore beaucoup de chose à apprendre apparemment, dis je. Je ne suis pas encore marié donc très facile pour moi de juger sans savoir en quoi consiste le mariage. J'espère ne pas frustré avec mon point de vue trop sec. 

—Ce n'est rien dit calmement Yolande, chacun a le droit d'avoir une opinion. Tu n'as pas à t'excuser pour ça. 

En la regardant bien je me rend compte que ses yeux brillent, comme s'ils avaient des larmes mais elle bat rapidement des cils et replonge la tête dans son verre. 

—Oui tu n'as pas t'excuser pour ça, dit Emile. Tu es encore jeune, tu as tout le temps d'apprendre la vie. 

Il le dit avec son légendaire sourire en me regardant droit dans les yeux. Cette fois-ci je perçois clairement de l'animosité venant de sa part. Il le dissimule comme il peut mais je le ressens. Déjà que je ne l'apprécie pas, je sais que je viens officiellement de rentrer dans son collimateur. 

—J'ai des chocolats quelqu'un en veux, demande Hortense. 

—Non merci Hortense, je pense qu'on va rentrer, il se fait tard, dit Emile. Demain je dois me lever tôt. 

—Ouais il est quand même minuit moins dit Vincent en regardant sa montre, demain j'ai un procès important. 

5minutes plus tard, nous sommes sur le parking nous disons au revoir aux invités. 

—Merci d'être passé, fait Richard. 

—C'était un plaisir, dit Emile. Le repas était excellent Hortense. 

—Mercii beaucoup. 

—Yolande et Hortense ont déjà invité à dîner, elles ont montré leurs talents culinaires. Donc bientôt mon tour, dit Diane. 

—Oui on va programmer ça, répond son mari. 

—Bonne soirée à tous, dit Yolande. 

Tout le monde lui répond. Ils embarquent tous les 4 dans leurs véhicules. J'ai les mains en poches et j'observe la voiture d'Emile qui fait marche arrière pour sortir de la concession. Yolande me fixe à travers la vitre jusqu'à ce que le véhicule s'en aille complètement. 

Ce couple vraiment... 

Bonne lecture.

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