Chapitre 19 : Nao
Write by Alexa KEAS
Six mois plus tard
Flora
J’ai eu la brillante idée d’investir l’argent de la voiture dans la
construction sur mon terrain. J’ai fait construire une mini villa que j’ai
entièrement meublée et qui sera mise en location pour les courts séjours des
étrangers et vacanciers rentrant au pays. Toutes mes économies sont passées
dans cette histoire et je suis presque à plat. Les travaux sont finis il y a à
peine deux semaines et j’ai passé l’annonce sur les réseaux sociaux avec photos
à l’appui en espérant avoir très vite mon premier locataire. J’ai sérieusement
besoin d’argent et c’est comme si les hommes m’avaient fui ou que j’étais
maudite.
Ces six derniers mois, je n’ai fait aucune rencontre intéressante et les
poudres et pommades que Baba m’a préparé ne semblent plus fonctionner pour
attirer les hommes riches, alors j’ai cessé de les utiliser en remettant mon
destin à Dieu, n’est-ce pas Baba lui-même reconnait sa suprématie ? Finalement,
ces pratiques ne m’ont pas apporté grand-chose que mon intelligence et mes
atouts naturels ne m‘auraient apporté.
Je sillonne les rues du quartier, histoire de me changer un peu les idées quand
mon téléphone sonne. Je le sors de la poche de mon jean et regarde l’écran qui
affiche un numéro inconnu en plus d’être étranger que je reconnais être celui
de la France par l’indicatif. Qui peut bien m’appeler de là-bas ? Me
demandais-je anxieuse avant de décrocher.
J’entends une belle voix d’homme au bout du fil qui se présente comme un
certains monsieur AKANGA Sélom qui n’appelle que pour mon annonce. Il souhaite
louer la maison pour une période de deux mois et rentre au pays dans seulement
trois jours ! Je cache ma joie tant bien que mal et le rassure sur la
disponibilité de la maison. Nous discutons des autres formalités et convenons
que je vienne le chercher à l’aéroport pour le conduire à la maison. Dieu
merci, il ne discute même pas le loyer pour mon grand bonheur. Enfin, il promet
me faire un transfert demain matin afin de me garantir qu’il était sérieux dans
sa démarche
Je raccroche le cœur en joie et décide de continuer la marche jusqu’à chez
Naomi qui se fait de plus en plus rare ces derniers temps à cause de Léo. Ah
l’amour, quand tu nous tiens. Je suis quand même heureuse pour ma copine.
*
J’arrive au même moment que la voiture de Léo se gare devant chez Naomi qui en
sort après avoir pris le temps d’échanger un langoureux baiser avec son chéri.
Ce dernier descend aussi me dire bonsoir avant de partir en soulignant devoir
se rendre quelque part d’urgence.
Il embrasse encore sa chérie et regagne sa voiture que nous attendons de voir
démarrer avant de rentrer à la maison.
-Ah ça, je t’envie Nao, tu rayonnes !
-Oui Flora, il y a de quoi m’envier, regardes ! Me présentant sa main gauche
avec une bague qui brille de mille feux à son annulaire. Je pousse un cri de
surprise et de joie et prend sa main pour mieux admirer le bijou.
-Oh mon Dieu Naomi, je suis contente pour toi ma chérie. Viens dans mes bras !
Nous nous enlaçons et sautillons comme deux petites filles quand sa mère sort
de la chambre pour nous demander pourquoi on criait de la sorte. Naomi lui
montre la bague et elle crie au scandale en disant que sa fille a fait un
mariage de blanc tout en manifestant sa joie tout de même. Nous éclatons de rire
et Naomi là rassure que tout se fera à l’africaine par la suite avant qu’elle
regagne l’intérieur nous laissant entre jeunes.
Je tire un banc et fait asseoir ma copine au même moment que moi en lui
demandant les détails croustillants de la demande en mariage.
-Flo, après une de ces nuits torrides, ce matin Léo m’a apporté le petit
déjeuner au lit et sur la tasse à café était inscrit ‘’veux tu m’épouser’’. Je
pensais que c’était juste une inscription banale quand il m’a demandé si je
n’avais pas lu la phrase sur la tasse, en me présentant la bague. J’ai dit oui,
ah non, je n’ai pas dit mais j’ai crié un long oui et voilà.
-Je suis trop contente pour toi, tu le mérites ! Et quand je pense que tu avais
si peur de le présenter aux parents la dernière fois, redoutant une autre
déception.
-Ne m’en parle pas, je tremblais même. Mais finalement, tout s’est trop bien
passé et ils nous ont donné leurs bénédictions. Depuis, je découche sans citer
ton nom ! Dit-elle en éclatant de rire avant de poursuivre. Je te remercie
beaucoup car tu en es aussi pour quelque chose dans mon bonheur.
-Je n’ai fait que mon devoir d’amie.
-Quoi de neuf de ton côté dis-moi ?
-Si c’est par rapport à ce que je pense, c’est mort. Je suis toujours
célibataire et je pense qu’il vaut mieux que je prenne mon temps. Sinon, j’ai
une bonne nouvelle, j’ai mon premier locataire.
-Toutes mes félicitations ma belle, tu m’invites quant au restaurant ?
-Oui c’est ça, attends que je reçoive l’argent quand même ! Nous éclatons de
rire toutes les deux et continuons nos discussions quand maman Naomi nous
apporte un bon plat de riz fumant accompagné de sauce d’arachide.
*
*
Deux jours après
Ce n’est pas vrai, j’ai pourtant choisi ma tenue que j’ai même repassé cet après-midi
mais me voilà en retard. L’avion de Sélom est sensé atterrir à vingt heures
précises et j’ai quinze minutes pour m’habiller et être à l’aéroport, ce qui
relève de l’impossible. J’enfile vite fait ma robe, me pulvérise de parfum et
oublie le maquillage qui me prendrait bien trop de temps. Ce n’est pas non plus
mon chéri que je vais accueillir pour me mettre sur mon trente et un!
Je laisse tomber mes tresses qui tombent sur mon dos nu et sors retrouver mon
gars sûre dans ce genre de situation, un conducteur de taxi moto qui vit dans
le quartier. Malgré ma simplicité, il me complimente quand même sur mon look
pendant que je monte sur la moto en lui demandant de rouler vite mais
prudemment. Il se faufile parmi les nombreuses voitures sur la route et nous
arrivons à destination à vingt-heure passée de quinze minutes. Je lui tends son
dû et cours vers le hall d’arrivée où de nombreuses personnes venus accueillir
leurs proches, parents ou amis ou clients comme dans mon cas étaient
attroupées. Je me renseigne sur l’arrivée du vol d’air France en provenance de
Paris auprès d’un monsieur debout à côté de moi et ressens un soulagement quand
il m’apprend que l’avion vient juste d’atterrir.
Quelques minutes après, les gens sortaient trainant leurs valises et je me suis
laissée emporter par l’émotion de ceux qui apparemment ne se sont plus vus
depuis bien d’années et qui ne se gênent pas de manifester leurs joies par des
cris et même des pleurs. On en voit des choses dans les aéroports !
Je reporte mon attention sur les passagers et le repère de loin. Ayant vu sa
photo sur WhatsApp, je le reconnais sans trop d’effort mais m’extasie devant sa
forte corpulence. Je m’avance vers lui et l’appelle par son prénom.
-Sélom, Monsieur Sélom AKANGA ?
-Madame Flora ! dit-il
-Flora suffira, merci et bienvenu au pays.
-Merci, ça fait si longtemps !
Nous nous faisons la bise, obligée de me mettre sur la pointe des pieds avec sa
si grande taille malgré qu’il se soit abaissé aussi. Je ne porte que des
tapettes faites du motif du même tissu en pagne que ma robe.
Il me complimente sur ma tenue et sans plus perdre de temps, je l’aide avec une
valise et nous sortons de l’aéroport. Un vendeur de carte Sim nous aborde et il
émet l’envie d’en acheter en me demandant un prêt car il n’avait pas encore
échangé son argent.
-Je vous l’offre lui dis-je en sortant un billet de milles francs que je remets
au vendeur. Cinq cent pour la carte Sim et le reste pour une carte de recharge.
Il me tend le tout que je fourre dans mon sac avant d’héler un taxi qui venait
de déposer une jeune dame.
Je négocie le prix et une fois d’accord, le chauffeur vient charger les deux
valises dans le coffre et nous démarrons. Une demi-heure plus tard, nous étions
devant ma maison qui sera la sienne durant ces huit prochaines semaines. J’ai
engagé un gardien sous le conseil de Naomi qui avait pris soin de mettre
l’éclairage dans la cour et la devanture.
Il nous a aidés à faire rentrer les valises au salon avant de prendre congé
pour reprendre son poste.
-Elle est vraiment belle la maison, petite et coquette comme son propriétaire.
-Merci, c’est gentil. Nous faisons le tour des deux chambres et leurs salles de
bain respectifs, ainsi que la cuisine et revenons nous poser au salon.
J’étais passé plus tôt vers seize heures remplir le frigo du minimum nécessaire
et faire un peu de ménage alors j’ai profité du fait qu’il ait regagné la
chambre avec ses valises pour disposer des boissons et deux verres sur un
plateau que j’ai posé sur la table à manger. J’ai également mis la
climatisation en marche et ait allumé l’immense écran qui m’a coûté une fortune.
-Ah, tu as fait les courses ! S’exclame-t-il, revenu de la chambre en mode plus
décontracté, short et débardeur troqués contre chemise et pantalon de tout à
l’heure, une bouteille de champagne à la main.
-Oui, j’ai pensé qu’il vous serait bénéfique que je le fasse.
-Très aimable de ta part et je t’en prie, tutoies moi.
Il me demande de le laisser nous servir et nous buvons à son retour au bercail.
Je crois en avoir assez fait et demande à prendre congé quand il me supplie de
rester encore un peu. Il va mettre la bouteille de champagne au frais et me
demande si je connaissais un restaurant qui pourrait nous livrer de la bonne
nourriture locale.
-J’en connais qui fait des livraisons mais de la nourriture locale, je ne pense
pas. Lui dis-je.
-Va pour ce qu’ils nous proposeront alors, j’ai une de ces faims.
Je lance l’appel vers le restaurant à partir de mon téléphone et commande un
plat pour lui quand il me fait signe d’en commander deux.
-Tu n’allais quand même pas me laisser manger seul ! Me lance-t-il après que
j’aie raccroché. J’espère toutefois que je ne te dérange pas trop ou alors
qu’on ne t’attend pas.
Je souris et lui dis que personne ne m’attendait et que n’avais pas grand-chose
pour ne pas dire rien à faire ce soir.
-Quelle chance j’ai ! Dit-il.
La conversation va de bon train en attendant la bouffe, il me parle de lui et
de sa famille qui sont tous en Europe et d’un seul oncle qu’il aurait ici et
qu’il n’a pas voulu prévenir de sa venue pour lui faire la surprise tout en ne
manquant pas de lancer des blagues par moment auxquelles je ris à en avoir mal
au ventre. Ça fait huit ans qu’il n’est pas rentré au Togo où il a vécu une
partie de son enfance avant le départ en France et n’avait plus d’ami au pays.
Ils rentraient chaque deux ans au pays mais la tradition a été rompu quand ils,
lui son frère et sa sœur ont tous atteint l’âge adulte et avait chacun mieux à
faire et à découvrir. Son père était mort et sa mère dont le frère est ici donc
son seul oncle, avait perdu l’envie de revenir au pays sans son mari. Il a
décidé de ce voyage pour se ressourcer selon ses termes.
L’ambiance est si bonne que nous n’avons pas vu filer le temps jusqu’à
l’arrivée du livreur. J’ai payé la note et me suis rendu à la cuisine pour
disposer la nourriture dans de vrais plats. Il m’a rejoint pendant que je
m’affairais et m’a aidé à mettre la table.
Il a ensuite fait sortir la bouteille de champagne du frigo, un dom Pérignon,
et l’a fait péter sous mes acclamations.
-La champagne c’est en quel honneur ? Je lui demande
-En l’honneur de la vie et ses agréables rencontres.
Je m’abstiens de tout commentaire et lui prend des mains le verre qu’il vient
de me servir. Nous dégustons en silence les plats de poissons braisés et de riz
avec son regard que je sens se poser sur moi bien trop souvent.
Il débarrasse à la fin du dîner et nous reprenons la conversation autour de la
bouteille qui était maintenant presque vide. Je lui parle aussi de moi en
prenant soin de ne pas dire plus qu’il n’en faut. Sentant la fatigue à un
moment donné, je lui réitère mon envie de partir qu’il m’accorde non sans me
dire que ça lui faisait de la peine de me laisser partir.
-Pourquoi ne dormirais-tu pas dans la seconde chambre ? Tu as peur de moi
peut-être ?
-Oh non, pourquoi aurais-je peur de toi ? Je préfère juste rentrer, on se verra
demain.
-Promis ?
-Oui, promis.
-Merci encore, tu es très sympathique Flora.
Demain je te règle tout ce que tu as dépensé ce soir hein, ou alors je te règle
en euro pour que tu le changes toi-même ?
-Ne te presse pas, demain n’est pas si loin.
Je prends finalement congé de lui une fois que mon taxi moto connaissant les
lieux m’a signalé son arrivée au portail. Il me fait une bise d’au revoir non
sur la joue mais sur la commissure des lèvres. Un geste apparemment non
prémédité qui me trouble quand même.
*
*
Le lendemain.
La sonnerie de mon téléphone me fait émerger de mon sommeil et je décroche sans
prendre la peine de vérifier le numéro qui m’appelait.
-Ne me dis pas que tu dors encore ? Dit la voix au bout du fil.
-Qui est-ce ? Je demande de ma voix ensommeillée.
-Sélom, tu as oublié le numéro que tu as toi-même acheté ?
Je me réveille vraiment d’un coup et regarde s’afficher neuf heures sur ma
montre murale. Oh mon Dieu me dis-je, il penserait que je suis une vraie
paresseuse.
Et puis mince, pourquoi je me préoccupe de ce que peut bien penser un mec qui
n’est rien pour moi ? Il me dit que comme convenu, mon conducteur de moto est
passé le prendre ce matin pour des courses et qu’il voulait m’inviter à
déjeuner ce midi dans un restaurant qu’il a repéré. Je lui donne mon accord
avant de raccrocher en affichant un sourire béat.
*
*
*
Six semaines plus tard
-Je choisis lequel bébé ?
-Prends ce que tu veux ma puce, tes choix seront les miens.
C’est officiel, j’ai un petit ami du nom de Sélom, mon premier locataire. Drôle
de vie ! Le cœur a ses raisons que la raison ignore et nos cœurs se sont choisis
sans que nos raisons ne puissent s’en mêler. Il n’est pas passé un seul jour
depuis son arrivée où nous ne nous sommes pas vus. Au début, il avait toujours
un prétexte pour me voir et par la suite, il m’a clairement avoué être tombé
sous mon charme. N’étant pas indifférente non plus à lui, je l’ai quand même
fait broyer du noir durant quelques jours avant de lui dire que j’acceptais
d’être sa petite amie. Donc nous sommes officiellement en couple depuis dix
jours environs.
Célibataire sans enfant et sans attache m’a-t-il dit être. Et même s’il s’avère
qu’il m’ait menti, je préfère de loin vivre ces quelques semaines de bonheur
que de regretter un jour ne l’avoir pas fait. Je me sens comme une adolescente
quand nous sommes ensemble, tout se passe naturellement et c’est si merveilleux
de pouvoir vivre une histoire pareille.
Nous sommes dans une boutique d’objets d’art avec pour programme d’aller à la
piscine après et terminer la soirée chez moi, enfin chez lui vu qu’il loue la
maison.
*
Nous rentrons très fatigués et nous affalons sur le canapé au salon. Sélom est
le premier à se mettre debout au bout de cinq minutes et me tire jusqu’à la
chambre où je me couche sur le lit pendant qu’il se déshabille pour la douche.
Je ne sais pas trop comment me comporter, nous n’avons pas encore couché
ensemble et avec lui, j’ai l’impression d’être vierge alors je tourne mon
visage ailleurs pour ne pas le voir nu.
Il me demande de me lever du lit au risque de me soulever de force et je me
retourne malgré moi pour tomber sur son corps, je dirais, parfait. Un véritable
appel au péché ce mec, il est super bien foutu dis-donc. Je me lève timidement
et me déshabille à mon tour quand il s’exclame devant la beauté de mon corps.
Je vois l’envie naitre en lui en la raison de son sexe qui s’est mis au garde
vous mais il me prend la main et nous pénétrons ensemble la salle de bain qui
malheureusement n’a pas de baignoire.
Sous le jet d’eau qui nous arrose tous les deux, il me tire à lui et me soulève
un peu avant de m’embrasser comme si sa vie en dépendait. Je m’abandonne à
cette douce caresse, me transportant dans un monde merveilleux en oubliant le
monde et ses malheurs.
Ma lourde poitrine écrasée contre son torse, j’enroule mes bras autour de son
cou pour savourer intensément cet instant intime. Nous prenons notre douche
tant bien que mal entre les caresses et baisers sur chaque partie de nos corps
avant de regagner la chambre où il m’a fait l’amour comme si j’étais la
huitième merveille du monde.
*
Le lendemain
Nous nous réveillons en amoureux et préparons le petit déjeuner à deux. On
était dimanche et Sélom m’a dit avoir rendez-vous avec son oncle qui l’invitait
à déjeuner.
-C’est l’occasion pour que je te présente à ma famille d’ici. Dit-il, je lui ai
même dit la dernière fois que j’étais chez lui que j’avais rencontré mon âme
sœur.
-Ce n’est pas trop tôt chéri ?
-Ah les femmes, ce n’est jamais le bon moment avec vous.
-Non, ce n’est pas ça. J’appréhende un peu leurs réactions à mon égard.
-Tu seras avec moi, et puis rien à foutre de toutes les manières. Mon tonton
est assez cool quand même et sa femme aussi. Ils ne pourront que t’aimer tu
verras.
-Ok, mais d’abord tu me laisses passer chez moi prendre une tenue convenable.
-Je te préfère nue. Dit-il en s’approchant de moi, capturant mes lèvres pour un
baiser chaleureux. La tension est montée assez vite et je me suis retrouvée en
un rien de temps assise sur la table à manger, jambes enroulées autour de sa
taille en train de gémir pendant qu’il allait et venait en moi.
*
*
Nous arrivons devant la maison de son oncle à midi moins le quart et Sélom
appuie sur la sonnette. Une belle dame que je devine être la femme de son oncle
vient nous ouvrir et nous fait la bise à tour de rôle d’un air vraiment jovial.
Elle me complimente sur ma te nue et notre couple et j’en fais de même
concernant la sienne. Elle dégage tellement de classe que j’ai envie de lui
ressembler.
Elle nous installe sur la terrasse et nous sert à boire en disant que son mari
ne tarderait pas et qu’il était à la douche.
Ledit mari sort de la maison et je laisse tomber mon verre en réalisant de qui
il s’agissait, Bertrand ASSOGBA. Oh non, pas ça !