Chapitre 2
Write by Sandy's Aby's
Graziella OKOME MBA.
J’ouvrais à peine les yeux, Il était neuf heures à la pendule murale.
Lentement, je me tournais sur le côté dans le but de m'étirer, je tombais sur un Sam endormi, recouvert à moitié du drap blanc de l’hôtel dans lequel nous avions passé la nuit.
Dotée d’une poitrine fabuleuse, je me blottis contre lui, en pressant mes seins, il était couché sur le ventre.
Penchée sur lui, je posais gentiment mes lèvres, parsemant chaque centimètre de son cou, histoire de le réveiller.
Après la nuit torride qu’on avait eue, je doutais fort qu’il pouvait prendre le volant maintenant.
Samuel (remuant doucement) : Humm fit-il en ouvrant lentement et graduellement les yeux.
[Parcourant la pièce du regard]
Où suis-je ? Demanda-t-il en se redressant, perdu.
Moi (souriante) : Dans la caverne d’Ali Baba ! Fis-je ironique.
Samuel (retirant le drap en se retournant) : Ali Baba !?
Oh purée !
Ne me dit pas que j’ai découché ?
Questionna-t-il en se frottant les yeux, réalisant sa besogne.
Moi (me redressant) : Euh non, du tout, tu n’as pas découché, tu as passé la nuit avec moi !
Samuel (sans prêter attention à moi) : Il faut que je m’en aille je n’ai pas prévu découcher et je n’ai pas informé ma femme.
Il descendit du lit pour la douche.
Graziella (surprise) : Ah d’accord !
Tu l’informes souvent lorsque tu découches ?
Demandais-je en posant mes pieds sur le sol.
Samuel (revenant dans la chambre) : Où est mon téléphone ?
[Il enchaina sans pourtant attendre ma réponse]
Mais qu’as-tu mis dans mon verre pour que je sois aussi fatigué au point de ne pas rentrer chez moi, enchaina-t-il sur un ton de reproche.
Moi (furieuse) : Tu es malade !
Tu es un bébé ou un homme pour me poser une question, aussi absurde ? dis-je en retirant complètement le drap qui recouvrait mes cuisses.
Il se mis à désespérément fouiller ses affaires dans les tiroirs, entre le lit et le mur et autour du lit comme quelqu’un qui sortait d’un grand cauchemar.
Puis, fatigué de chercher, fila prendre une douche avant de remettre son caleçon maladroitement.
Moi ( allongée sur le bord du lit) : Eh !
Dis-moi...on se revoit quand ? fis-je en lissant le drap avec ma main dans un geste sensuel.
Samuel (sans enthousiasme) : Je verrai comment te contacter, pour l’instant il faut que je réfléchisse à ce que je vais dire à ma femme.
Graziella (me levant en m'approchant de lui avant de me mettre à masser ses épaules) :
Hey relaxe !
Pas de quoi fouetter un chat !
C'est toi l'homme, c'est toi qui décides.
Ta femme n'a rien à dire.
Il se leva sans ménagement en me bousculant légèrement en passant.
Se tenant près du placard, il prit sa chemise qui était accrochée au cintre, l'enfila suivit de sa cravate, son pantalon, chaussettes, chaussures.
Après s'être complètement revêtu.
Moi (souriante) : Utilise ça ! Fis-je en désignant ma tempe avec mon doigt.
Tu es intelligent pour trouver une escuse quand même.
Il demeura silencieux quelque secondes, le regard vide.
Puis, comme un automate, il endossait sa veste qu'il portait la veille, par dessus sa chemise, se pencha pour récuperer son trousseau de clés sur le meuble près du lit.
Sa pochette et son portable en main, il déposa une enveloppe au chevet du lit et sortit comme si de rien était.
Puis, Samuel stoppa au seuil l'air de réfléchir.
Samuel (jettant un regard vers moi) : Je t'appellerai lança t-il
Ce fut la seule chose qu'il prononça en sortant.
Je me précipitais sur l’enveloppe, l’ouvrit puis je me mis à compter les billets violet.
Cent mille franc !
En une seule nuit !??
Waouh !!!
Samuel travaillais aux affaires étrangères, on s'était rencontré juste hier soir chez Paul (restaurant...). Et c'est comme si on se connaissait depuis longtemps.
Il avait un déjeuner d'affaire avec les représentants de la CEEAC.
Après le déjeuner, ils s'était séparés et lui, a décidé de rester un peu plus, il était dans mon collimateur depuis la seconde où je l'avais aperçu, je l'observais sirotant mon jus d'orange pressé.
Puis, nos regards s’accrochèrent, je lui fis un clin d’œil complice.
Il était de teint noir bel homme, grand de taille comme je les aimais, charismatique.
La seconde d’après, il me fit signe de m’approcher et prendre place en face de lui, ce que je fis.
Il m’aborda, me questionnant sur ce que je faisais dans la vie etc... le courant passa naturellement.
En même temps, il enchainait des cafés, avant de me proposer d’aller ailleurs.
Je l’entrainais dans un hôtel où j’étais abonnée malgré sa réticence j'avais tout miser pour le convaincre.
Apparemment, il était très intéressé mais ne savait pas s'il fallait se lancer ou pas.
Puis, nous nous sommes retrouvé dans une chambre d'hôtel.
Ensuite, je lui proposais de prendre une douche le temps de commander une boisson alcoolisé dans le but stimuler la sexualité, bien sûr à faible dose.
J'ai dû ajouter à son verre un comprimé.
Eh oui ! Vous avez compris.
Je l’ai drogué pour qu’il découche expressément.
Puisqu'il hésitait, il me fallait bien quelque chose c'était la seule chance que j'avais si je voulais le revoir mes astuces fonctionnaient.
Donc, pour donner un bref aperçu à sa femme de ce à quoi elle devait s’attendre dorénavant car je ne comptais pas m'arrêter là, il était trop beau purée, je l'avais drogué.
C'est méchant n'est-ce pas ?
Mais non...cet homme m'intéressait au plus haut point et ce n'était pas facile de tomber sur un gars pleins aux As et le laisser partir.
J'étais tomber sur des hommes mais sa qualité d'homme, ne courait pas les rues.
C'était, pour moi, la poule au œufs d'or.
Et pas que ça !
Sa femme devait savoir, dorénavant, que son mari était plus que convoité et qu'elle pouvait être remplacée à n'importe quelle moment.
D'ailleurs, j’avais laissé de toutes petites preuves, histoire de passer un tout petit message à cette dernière.
Elle m'aura désormais sur son dos.
Parole d'une tchiza qui se respecte.
Samuel MENDOME
J'étais au volant de ma voiture me ressassant les prouesses de cette fille. Comment s'appelle t-elle déjà ?
Ah... Graziella.
Mince c'est un monstre au lit.
Cette fille était expérimentée, rien qu’en repensant à elle, cela déclenchait une érection spontanée.
Merde, il me la fallait pour moi !
Elle est intelligente, belle teint claire, la taille qu'il faut et surtout présentable pas comme toutes les filles qui courent les rues à la recherche des mecs bien placés. Ce n'était pas une pute...non pas du tout.
Je comprenais pourquoi j’avais découché même si au départ ce n'était pas mon intention.
Ça faisait huit ans que je n’avais plus jamais dormi hors de chez moi à cause d’une fille.
Elle était très différente de celle avec qui j'étais la dernière fois, je pense ne pas m’arrêter là avec elle.
La façon je me suis perdu en elle... cette sensation de dominateur, je l'ai ressenti cette nuit lorsque que ma chair fendait la sienne humide et surtout chaude ouh brrrrr...
Je dois la revoir encore et encore.
J’arrivais devant l’imposante barrière de chez moi, je klaxonnais pour signifier au gardien que j'étais là.
Après quelques secondes, Boukari ouvrit le portail, j'entrais et garais sur le perron.
Le gardien accouru récupérer mes affaires dans la voiture, j'échangeais quelques mots avec lui, histoire de prendre la température de la maison.
Puis, il me précèda à l'intérieur.
Harmonie (venant à ma rencontre) : Bonjour trésor, tu m'as fait une de ces frayeurs dit-elle visiblement rassurée de me voir.
Moi (rassuré qu'elle ne soit pas hystérique) : Bonjour mon cœur, tu es la femme d'un homme important dans ce pays, tu es sensé t'attendre à ça !
Je déposais un baiser sur ses lèvres histoire de la calmer.
Harmonie (une moue boudeuse) : Je sais, mais tu étais injoignable et tu as pour habitude de m'avertir lorsque tu passe la nuit à l'extérieur à cause du travail.
Moi (posant ma main sur sa taille) : Je sais chérie !
Mais cette fois, ton mari n’avait plus de batterie ni de chargeur.
Je suis vraiment navré.
Pardonne-moi.
Elle me précéda en pénétrant dans le salon en même temps que moi, on se dirigeait vers notre chambre en passant par le couloir.
Harmonie (un sourire étirant ses lèvres) : Ok .
Je t'ai préparé un bain comme tu aimes avec du sel de bain.
Arrivé à la chambre, je déposais ma pochette sur la tablette.
Moi (lui faisant une bise sur le front) : Cool merci ma femme, tu es la meilleure.
Harmonie (souriante) : Merci chéri !
Je l'attrapais par la taille et elle m'aidait à me déshabiller.
Nu, je me dirigeais ensuite vers la salle de bain.
Ouf !
Je n'avais pas eu à me justifier trop longtemps.
Harmonie MAVOUNGOU
Je me prénomme Harmonie épouse MENDOME, mes parents m'appelle koukoume.
Je suis de teint noire ébène, les yeux marrons, un nez bien en place un corps un peu endommagé par deux maternités, selon moi, car mon mari n'est pas de cette avis mais je lutte fort pour maintenir la forme
J'ai trente-cinq ans et je me suis marié il y'a de cela trois ans, c'est vrai ce n'était pas facile car nous avons passé sept ans de concubinage etc...
À l'époque, on était tous deux étudiant en Chine, c'était la galère je me suis battu malgré le manque de moyen mais aujourd'hui nous sommes sorties de là.
Mon mari est respecté et nous avons beaucoup d'argent que chercher de mieux.
Je reconnais que j'ai un homme en or même si depuis hier, le doute s'installe.
Je sais que mon mari m'a menti pour le coup de la batterie faible.
Certainement, il avait découché pour une toute autre raison que j'ignore encore.
Je ramassais ses vêtements qu'il avait laissé par terre avant d'entrer à la douche et j'humais sa veste, rien de bizarre.
J'humais ensuite la chemise d'où je perçu un tout autre parfum, un parfum de femme.
Je parie que c'était intentionnel vu la manière dont on percevait l’odeur, elle était assez considérable.
Et pour couronner, elle avait aussi laissé la marque de ses lèvres imbibée de rouge en dessous du col de sa chemise.
En tout cas, well done (bien jouer) message reçu !
Tout ce qui me restait à faire c’était, dissimuler ma déception.
J'allais ranger ses vêtements dans le panier, Flora viendra chercher pour le pressing.
Quelques secondes plus tard, il sortit de la douche tout frais et encore plus beau que lorsqu’il était rentré.
Je l’aidais à s’essuyer tout en reflechissant à comment me comporter sans eveiller des soupçons.
Samuel (me fixant) : Je vais repartir pour le bureau dans quelques heures.
Moi (surprise) : Aie ! À peine rentré !
Samuel (posant ses mains fraîches sur mes hanches) : C’est le boulot mon cœur, ne t’inquiète pas je rentrerai ce soir,
Il me prit fermement par la taille et sa bouche s’écrasa maladroitement sur la mienne dans un baiser langoureux.
Je me laissais aller sans rechigner.
Shirley DIVOUNGUI
Richie (une assiette vide en main) : Maman, je veux manger !
Moi (le visage fermé) : Toi c’est quand je m’apprête à sortir que tu cherches à manger ?
Wè wuna (va là-bas)
Va voir ton père !
Cet enfant me dépasse, je lui ai proposé du riz avec un peu de sardine en boite il a refusé maintenant que la faim le tient, il cherche à manger.
Comme si son père achetait à manger ici, tchiup !
Désiré (depuis le salon) : Chérie !
Moi (hautaine) : Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler chérie. Criais-je hors de moi.
Tu me donnes quoi ?
Rien !
Si ce n’était pas l’enfant, je serais déjà ailleurs !
Voyant que je n'arrivais pas, il se tint debout et vins me trouver dehors.
Désiré ( joignant les main en pyramide) : Pardon,
[Fouillant sa poche en me tendant un billet violet]
excuse-moi, je voulais juste te remettre les dix mille franc que j’ai pu avoir.
Je l’arrachais presque l’argent des mains.
Moi (exibant le billet) : C’est tout comme argent ?
Désiré (fouillant ses poches) : Oui, j’ai payé mes dettes c'est ce qui restait que je te donne là.
Moi (lui pointant du doigt) : Quand on te demande d’arrêter de boire.
Tu es maintenant entrain de payer les dettes de boissons et autres.
En tout ce qui me concerne, je vais utiliser ça pour mon taxi de la semaine.
Je mettais l'argent dans la poche de ma robe.
Désiré (retourna dans le salon) : Ok. Je vais faire manger l’enfant.
[Revenant sur ses pas]
Ne serait-il pas possible que tu lui prennes du pain au lieu du riz ? questionna t'il en prenant Richie par la main.
Moi (le regard plein de mépris) : Je ne vais pas casser un billet de dix mille franc pour juste cent vingt cinq franc ?
Toi aussi !
Désiré (calme) : Mais tu prends même une boite maquerelle, puisqu'il n'y a rien à manger pour ce soir.
Moi (tendant le billet) : Pardon tient le billet, tu pars toi-même.
Je ne suis pas là pour avoir honte.
Désiré (hors de lui) : Payer une boite maquerelle avec dix mille c'est honteux ?
Tu es sérieuse là ?!
Moi (hautaine) : Ne me fait pas le bruit, toi tu es habituer, moi non.
Je rentre dans le salon et je les laisse là avec le billet posé à même le sol.
Il pense que je suis là pour avoir honte !
Désirée est l'homme avec qui je vie, le père de mon fils.
Il a perdu son emploi et tout est devenu compliqué.
Le soucis est que je ne peux me tourner vers mes parents car j'ai honte.
Ils étaient contre ma relation avec Désiré mais j'ai dû forcer jusqu'à tomber enceinte, j'étais si amoureuse et idiote.
Ils ont carrément laver leurs mains et j'ai dû couper les ponts avec eux.
Je regrette même de ne les avoir pas écouté car aujourd'hui tout est difficile Désiré n'a plus de boulot et il passe son temps à boire pour noyer je ne sais quoi.
Jusqu'à présent, mes parents ne savent pas que je souffre, car je refuse de leur donner raison et je leur ferai croire le contraire.
Lui par contre, sa famille est si pauvre que ce n'est même pas la peine d'aller les déranger.
Lorsqu'il travaillait, ils passaient leur temps a venir quémander l'argent, une bande de sangsues assoiffés.
Ça me révoltait de vivre avec quelqu'un qui ne travaillait pas, c'était moi qui était obligée de payer le loyer avec ma petite bourse et le petit boulot que je faisais.