Chapitre 2

Write by Jojo D

C’est tout essoufflé, la respiration accélérer et pleine de sueur que je rentre de la salle de sport, je m’arrête un instant dans la cours, sort mon masque a oxygène de mon sac de sport et reprend peu à peu une respiration normal et régulière. Seigneur !!! Je croyais pouvoir faire du sport sans problème mais même pas 5 minutes sur le tapis roulant que je peinais déjà à respirer normalement sans compter sur le mal de poitrine. Au final je me suis assise à regarder les autres faire sport mais au moment de rentré un chien ma pris en poursuite, malgré ma maladie fallait me voir courir comme une folle ; résultat je suis essoufflé comme pas possible ce qui n’ai pas bien pour moi ; Merci à ma maladie du continué à me pourrir la vie !!! . Je prie pour ne pas trouver la vieille (maman) à la maison parce que je sais déjà qu’elle va me faire le bruit à cause de mon entêtement à vouloir faire du sport alors que je me sais malade. Une fois au salon, je la trouve assis à dans la  salle a mangé entrain de petit déjeuner (pas de bol pour moi)…  

 

Moi : (m’asseyant près d’elle en me faisant une tasse de lait) Bonjour maman…

Maman : (furieuse) tu continues à t’entêter avec cette histoire de sport n’est-ce pas  (dit-elle en me lançant un regard qui tue)

Moi : …

Maman : (continuant dans sa lancé) si tu veux mourir faut retourner au Canada comme ça tu te laisseras mourir sans personne pour t’encombrer, ne vient pas le faire chez moi… Tu sais très bien avoir un problème de respiration à cause de ta maladie mais tu veux a tout pris faire du sport, vas savoir pourquoi…

Moi : mais maman c’est pour garder la forme …

Maman : gardé qu’elle forme ? La maladie ne t’a pas assez fait perdre du poids au point ou tu veux « garder la forme »… (Criant) Tu me parles de quel forme Tchoumba ? (soufflant) En tout cas tu fais comme tu veux, si tu meurs je vais te pleurer mais après je vais continuer à vivre ma vie…

 

     Je me tais parce que je sais qu’elle a raison, on a déjà perdu mon père a cause de cette maladie et elle refuse de me perdre également à cause de mon entêtement surtout que cette maladie demande beaucoup d’attention et de suivi…  

 

Moi : (posant ma main sur la sienne en souriant timidement) je suis désolé maman… (Elle acquise en me rendant un sourire rassurant). Au fait maman, Roland (mon grand frère) est déjà sorti ?

Maman : oui, il a dit de ne pas te presser pour aller au bureau après ton rendez-vous à l’hôpital… En passent c’est à quel heure déjà ?

Moi : 12h… (Me levant) je vais te laisser maman, je m’en vais dormir un peu avant d’y aller…

 

     J’entre dans  la chambre et file directement à la douche. Avec ma maladie ma sueur est bien plus collante et salé que celle des autres donc impossible de rester sans me laver après une toute petite transpiration. Une fois fini je passe mon kaba par-dessus ma tête et vais me coucher en essayant de dormir un peu avant l’heure de mon rendez-vous à l’hosto…

 

    Aussi longtemps que je m’en souvienne j’ai toujours été malade, elle fait partie intégrante de ma vie. Il ne s’agit pas d’une de ces maladie passagère qui prendra fin un jour ou l’autre mais plutôt ce genre de maladie considérer comme incurable parce qu’elle est ancré en vous, dans vos gène et fait partie de vous. Au début j’ai vue ça comme une fatalité et j’en ai voulu aux parents parce qu’ils savaient les risques qu’ils prenaient en décidant de s’accoupler mais quand on comprend les risques d’infertilités que cause cette maladie comment les en vouloir d’avoir forcé à avoir des descendances quoi que une parmi cette descendance fut frapper par cette maladie. Mon grand-frère passe son temps à culpabiliser parce que selon lui c’est lui qui devait en être atteint mais Dieu en a décidé autrement. J’ai arrêté de faire de ca une fatalité et je me force à vivre ma vie du mieux que je peux …

 

     Je vivais effectivement au Canada mais il y’a de cela 3 ans j’ai dû rentrer au pays suite à la mort de papa, maman a été dévasté voir même anéanti alors je ne pouvais aisément pas retourner à l’étrange continuer ma vie alors qu’elle n’allait pas bien, j’ai donc élu domicile au pays pour diriger les affaires de papa avec Roland pour le plus grand bonheur de maman d’avoir ces enfant auprès d’elle.

 

 [Soupirs]

 

      Tout ça c’est du passé… Je jette un regard sur mon téléphone et vois qu’il est déjà 9h, je mets le réveil pour 11h et rejoins les bras de Morphée…

 

A l’hôpital…

 

        Je suis morte de rire face à ma discussion whatsapp avec Jordanne, ma meilleure amie pendant je patiente dans la salle d’attente de la Plateforme de Diagnostic Médical de Douala (PDMD). Cette fille est folle je vous jure, elle me raconte comment elle a rencontré un mec en boite et comme à son habitude ça s’est fini dans un hôtel mais arrivé là-bas elle découvre que le gars n’est pas assez membré (rires). Elle a tellement scandé que le gars honteux la laisser s’en allé. Elle a décidé que maintenant elle palpera d’abord la marchandise avant d’aller loin (rires). Je suis toujours avec le sourire aux lèvres quand quelqu’un viens s’assoir près de moi, la personne me lance un bonjour presque inaudible, je me tourne pour voir qu’il s’agit d’un homme ; je réponds a son bonjour en souriant et je retourne à ma conversation avec cette folle de Jordanne…

 

      J’entends un raclement de gorge ce qui me fait lever la tête…

 

Infirmière : Mlle, c’est à vous, le docteur Lako vous attend dans son bureau…  

Moi : (rangeant mon téléphone dans mon sac) très bien j’arrive (dis-je en souriant). (Je me tourne vers le mec assis à côté de moi) Au revoir et passer une bonne journée… (Dis-je toujours en souriant)

    Je me lève pour suivre l’infirmière. Je suis sceptique quant aux raisons de mon rendez-vous avec mon docteur, mais bon, au point où j’en suis, il y’a plus rien à propos de ma maladie qui pourrais me surprendre…. 

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