CHAPITRE 2.
Write by Danif111
Il est 21h et le médecin m’a
permis de rester au chevet de la petite. J’avance vers sa chambre le cœur
serré. Arrivée là-bas les larmes perlent sur mes joues en voyant mon bébé
ainsi. Je cours vers elle et me mets à genoux à son chevet.
- (En pleurant) Baby je sais que tu es forte.
Forte même plus que moi ta maman. De grâce bats-toi pour moi. Ma vie a toujours
été l’obscurité. Ton père fut la lune mais toi tu es mon soleil rayonnant. Tu as
su donner du sens à ma vie. Tu es ma force. Si tu me lâche je ne pourrais
supporter mon cœur. Je ferais tout ce qui est à mon pouvoir pour toi. Chérie c’est
soit on sort ici vivante à deux, ou on sort morte ensemble. Je ne compte pas te
perdre mon trésor.
- (lui faisant la bise sur le front et en pleurant
de plus belle) JE T’AIME MA VIE.
Je reste là à pleurer et lui
parler tellement que le sommeil m’emporte. Je ne me réveille que le matin
lorsque le pédiatre de la petite entre.
- Alors madame NDONG comment allez-vous ?
- Comme toute mère avec son enfant dans cet état.
- J’ai tenu à passer voir la petite avant de
débuter ma journée. Et j’ai causé avec mon collègue chirurgien, je serais
également là demain au bloc.
- C’est très gentil de votre part monsieur. Merci.
- Vous savez madame, la petite Maelle est très
forte mais vous aussi vous devez être forte. Quand elle vous voit paniquer
ainsi elle panique également or ce dont elle a besoin dans cette étape c’est de
vous voir rassurée. C’est dur, je le sais mais vous devez lui transmettre de la
positivité et non le contraire. Essayez de cacher votre anxiété devant elle.
Elle entre au bloc demain à 6h et devra donc prendre son dernier repas avant
minuit.
- Merci monsieur. J’ai compris.
- Bonne journée à vous et sur tout prenez soins de
vous.
- Bonne journée monsieur.
Il sort et je prends conscience
qu’il a quand même raison. Je tourne la tête vers la petite et je la voie
réveillée. Ils lui ont donnée des calmement raison pour laquelle elle ne pleure
pas. Je la prends dans mes bras et je la nourris.
***LE LENDEMAIN MATIN***
- Madame il est l’heure de la préparer pour le
bloc.
Je me lève en redressant mon habit
et les larmes pleines aux yeux je lui fais une dernière bise sur le front qui
dure environ 30 secondes.
- Désolé de vous interrompre mais il faut que je
l’amène.
- Allez-y.
Je suis à l’accueil depuis
maintenant 2heures et j’ai l’impression d’avoir attendu pendant des années. Je
ne peux m’empêcher d’être anxieuse. Mon cœur lâche un grand battement lorsque
je vois s’approcher le médecin vers moi.
- Docteur ! Ma fille !
- Calmez-vous madame. Tout c’est bien passé par la
grâce de Dieu. Votre fille est hors danger. Elle est en salle de réveille.
Les larmes coulent mais cette fois
des larmes de joies. Tellement que je vais faire une accolade au médecin.
- Merci monsieur. Mille fois merci.
- De rien madame c’est notre travaille.
- (Me détachant de lui) je vous suis infiniment
reconnaissante.
- De rien madame. Je pense qu’au réveil de la
petite dans environ 2hrs elle aimerait vous voir. Rassurez-vous vous l’avez
certainement autant manquée.
- (un petit sourire étire mes lèvres) je serais
toujours là pour elle.
- Bon, bonne journée à vous.
- Merci docteur meilleure à vous.
Le médecin a dit qu’elle se
réveillait dans deux heures, temps pour moi de rapidement prendre une moto et
d’aller prendre un bain et des affaires de rechange.
C’est l’heure de pointe et trouver
une moto est difficile. Les quelques rares qui passent sont soit occupé soit ne
vont pas dans ma direction. Je me tiens debout à attendre pendant environ 20
minutes lorsqu’une voiture gare devant moi. En baissant les vitres je vois le
médecin.
- Je peux vous déposer ?
- Je vais à château d’eau.
- C’est sur ma route montez.
- (En montant) merci beaucoup.
Nous nous mettons en route.
- Vous auriez attendu même 1heure ici. Les motos à
cette heure partent beaucoup plus dans la zone commerciale.
- J’ai bien pu le remarquer.
…
- Vous fuyez déjà ?
- Non je vais juste chercher les affaires de rechange.
- Ah d’accord. Vous avez une fille brave.
- (un petit sourire étire mes lèvres) Elle me
surprend tellement.
- Et le père ?
Je reste silencieuse. Il vient de
poser la question qui fâche. Et il peut constater ce silence.
- Oh je suis désolé.
- Non ce n’est rien. Il est mort d’accident 6mois
avant sa naissance.
- Oups je suis désolé.
- Vous n’avez pas à l’être.
Un long silence s’installe pendant
le reste du trajet. Au bout de 10minutes nous sommes arrivés.
- Là devant s’il vous plait. Dis-je.
Il gare et je descends.
- Merci beaucoup. Bonne journée à vous.
- Meilleure à vous.
Sa voiture s’éloigne et je marche
vers chez moi lorsque mon téléphone vibre. Je le retire du sac et c’est 2
messages d’un numéro inconnu. Je connais déjà l’émetteur. J’ouvre et lis ;
- « Transaction effectué ».
- « Demain 13h00 ».
Je referme le téléphone et continue à marcher.
A suivre…