Chapitre 2 page 2

Write by debo rah

Dans la peau d’ENZO

Elle me troublait cette fille. Il y avait quelque chose en elle qui m’appelait inlassablement. Sa couleur noir ébène ,ses yeux si innocent et pourtant elle vendait son corps.

Je voulais l’avoir pour moi tout seul ,la possédé et être le seul qui aura droit sur elle . Mais elle me résistait.

Depuis le jour où je l’ai vu au night shum,dansant et se trémoussant devant ces hommes avides de chairs ,son visage me hantait. J’ai voulu qu’elle soit à moi tout seul mais elle a refusé mon offre . Alors je l’ai fait viré et renvoyer de chez elle . C’est cruel mais personne ne me dit non . 

Quand j’ai demandé à mon assistant de me trouver une domestique,je n’imaginais pas une seconde que je tomberais sur elle, chez moi ,dans ma salle à manger .

La voir m’avait surpris et j’étais heureux tout d’un coup .Mais quand Nel commença à la complimenter j’eus comme une décharge électrique dans ma tête. Elle était à moi et je devais en prendre soin et savoir utiliser ce mielleux cadeau du destin.

Le matin très tôt,après avoir finis de faire mon jogging quotidien ,je tombe sur cette divine merveille dans mon bureau.

À voir son regard et l’enveloppe sur ma table je devinais sans ménage ce que ça voulait dire . Mais si elle croit se débarrasser de moi ainsi ,elle se trompe lourdement.

Je lui jette son contrat de travail à la figure .

Je voulais qu’elle lise la clause incontournable : 

Si l’employé démissionne de son plein gré, il (elle )devrait néanmoins rester un mois après démission le temps que l’employeur puisse trouver un autre employé.

A ce moment précis elle me  regarde déçu et triste . 

Je m’approche alors d’elle, la fixe droit dans les yeux et lui dis : c’est clair ou je dois l’expliquer ?

Sarah : oui c’est clair .

Moi : Oui c’est clair monsieur, je suis ton patron.

Sarah : Oui c’est clair monsieur. Dit-elle au bord des larmes.

Elle se lève et s’apprête à sortir du bureau quand : 

Moi : je ne t’ai pas autorisé à partir.

Je murmure dans ses oreilles : bienvenue en enfer petite Sarah .

Je vais vers mon bureau et lui tend une enveloppe.

Elle le prend ,l’ouvre et découvre des photos d’elle s’exhibant autour d’un bar de fer .

Elle me regarde dépassé par la situation. Je crois qu’elle vient de comprendre qui a envoyé tout ceci à son ancien propriétaire.

Moi : Tu feras ce que je veux ou sinon je montrerais tout ça à ta petite sœur chérie. 

Elle : Qu’attend tu de moi exactement ?

Moi : non non non ,c’est moi qui pose les questions ma jolie.

Elle se tut ,luttant contre elle même pour ne pas craquer .

Moi : Je veux ton corps Sarah .

Elle : Tu peux toujours rêver, je ne me laisserais pas menacer .

Je m’approche d’elle et lui caresse le visage avant d’allumer mon ordinateur sous ses yeux . 

Une vidéo d’elle en plein travail,si on peut l’appeler comme ça.

Moi : il suffit d’un pas pour que je le mette sous les yeux d’Axar , juste un pas .

Elle : laisse Axar en dehors de ça , je ferai ce que tu veux . Ne lui montre pas ,elle en souffrirait. 

Moi : Je vois que tu commence à comprendre ma jolie. Tu dormiras avec mois tous les soirs et vous mangerai avec moi à table Axar et toi . Tu feras tout ce que je te demande,c’est clair ? Même en fuyant n’oublie pas qu’une photo indécente et l’identité d’une femme peut faire la une des journaux et l’empêcher ainsi d’avoir du travail et de s’occuper de sa sœur. 

Elle : oui 

Moi : Oui monsieur,je suis ton patron .

Elle : oui monsieur.

Moi : Tu peux disposer maintenant.

Dans la peau de SARAH 

Je m’étais retirer dans ma chambre un moment, et je ne pouvais pas retenir mes larmes. Une proposition si indécente. Que pouvais-je faire ? Ma sœur est si innocente,je ne pouvais pas lui briser le cœur avec de tels images de moi . Il avait réussi à me faire perdre mon travail et me faire renvoyer de chez moi .

Me voici au bout de ma vie une fois de plus guidé par la malchance j’allais devoir assouvir les désirs d’un homme que je n’aime pas et dont je ne sais rien.

Quelques coups à ma porte me font sortir de ma torpeur. J’essuie vite mes larmes avant d’inviter la personne qui toquait à entrer . C’était Axar .

Moi : Bonjour petit bout de carotte 

Axar : Bonjour poivron vert 

On s’appelait comme ça pour rire et ceci m’avait fait oublier un instant mon calvaire.

On se mirent à se courir après , riant de tout cœur. 

Je l’aide à se préparer et ensuite nous allâmes dans la cuisine.

Je vis mr Sodji l’assistant 

Mr Sodji : le patron vous demande toutes les deux dans la salle à manger .

Je prends ma sœur par la main et on se dirige vers la salle à manger.

Le petit déjeuner était déjà fait et servi .Une place avait été préparé pour Axar et moi . Je me demande qui avait fait tout ceci .

Enzo : Asseyez-vous et joignez-vous à moi . Dit-il en se levant et se rapprochant d’Axar . Je m’appelle Enzo et toi ?

Axar : Axar monsieur 

Enzo : tu peux m’appeler Enzo .

Il se retourne et s’assoit.

Axar ne fais que parler et rigoler avec cet étranger qui menaçait sa sœur, la regarder se tordre de rire me fendait le cœur ,il lui avait même proposé de l’emmener s’acheter des livres et elle avait accepté sans me demander mon avis .

Axar : Dada pourquoi tu ne mange pas ? Si tu veux je reste avec toi .

Moi : Ne t’en fais pas je mange Axar,tu peux y aller.

Elle hocha juste la tête et j’essaie tant bien que mal de finir le jus de fruit que je m’étais servis. 

Ensuite je me lève de table précipitamment et retourne dans la cuisine reprendre mon souffle.

Comment Axar pouvait être aussi à l’aise avec un inconnu ? Comment pouvait-elle si bien rire avec un étranger ?

J’étais dans mes pensées quand une voix me sort de ma rêverie.

Enzo : Pourquoi es-tu parti si précipitamment ?

Moi : Je ne ..... 

J’avais du mal à parler , je tremblais de tout mon être. Je lui tourne le dos et cours vers ma chambre pour me calmer. Je ne le laisserais pas me voir dans cet état.

Je pleurais si fort en ressassant tout ce que j’ai enduré, surtout quand je pense à tout ce qui m’attend. J’utilisais ma couverture pour étouffer mes sanglots.

Dans la peau d’Enzo

J’étais dans l’allée et je pouvais reconnaître des sanglots étouffés. Je restais là un moment avant de décider d’entrer dans sa chambre pour voir ce qui la mettait dans cet état.

Mais c’est une jeune femme endormie que je découvre.

Elle dormait à point fermé et ses cheveux napis comme les gens aimaient le dire étaient en parfaite concordance avec son visage et ses lèvres pulpeuses. 

Elle avait pleuré . Les traces de larmes sur ses joues s’était asséché .

Elle était allongée inconfortablement et je ne pouvais me résoudre à la laisser dormir si mal disposé.

Je lui ôte alors ses ballerines noires et découvre pour la première fois ses pieds si fins et doux au touché. 

Je la repousse bien dans son lit , mieux qu’elle s’était disposé elle même. 

Je m’apprêtais à sortir quand je vis sur la table de nuit une photo d’elle et d’Axar . Elle doit beaucoup l’aimer.

Mais un autre regard dans la chambre me fit découvrir ses valises déjà faites . 

Un sourire au coin se dessinait alors sur mon visage d’habitude si sérieux.

Je sortis enfin de sa chambre et croise Axar juste devant la porte .

Axar : Enzo dit-elle surprise de me voir sortir de la chambre de sa sœur.

Moi : Shut ! Dis-je tout souriant. Ta sœur s’est endormie je l’aidais à mettre sa couverture .

Axar : Tu es si gentil,merci Enzo 

Moi : on peut aller à la librairie,va te préparer.

Axar : d’accord Enzo 

Quelques heures plus tard on était de retour à la maison. Axar avait pris des livres de contes et était aux anges . On s’était arrêté un moment pour prendre une glace aussi.

On croise en rentrant ,une Sarah furieuse dans l’allée.

Sarah : Axar pourquoi reviens-tu si tard ? Je m’inquiétais pour toi .

Axar : J’étais à la bibliothèque avec Enzo ,ensuite on est parti prendre une glace dit-elle enjouée.

Elle ne dis rien et retourne dans la maison.

Moi : Ta sœur a toujours été si rabat joie? Demandais-je à Axar

Axar : Elle ne s’amuse jamais,elle m’achète toujours ce que je veux mais elle ne s’achète rien,pourquoi Enzo ?

Je ne savais pas quoi répondre à cette question mais je ne pouvais pas mentir non plus .

Moi : Parfois on se sacrifie pour ceux qu’on aime,pour qu’ils aient une meilleure vie .

Axar : Comme Jésus? J’ai lu qu’il s’était sacrifié pour nous ,Sarah a fait pareil ? 

Moi : Un jour je t’expliquerais ce que c’est que le sacrifice. Allez viens on ira dîner.

On est rentré à l’intérieur,et après une bonne douche on se mit à table .Personne ne parlait.

Axar : Demain c’est l’école je suis fatigué d’y aller.

Sarah : on ne parle pas comme ça Axar . L’école c’est important.

Axar : Et pourquoi toi tu n’y vas pas ? C’est à cause du sacrifice?

Sarah : ça suffit maintenant Axar , où as-tu entendu ceci ?

Enzo : voyons les filles ne transformez pas ce dîner en querelle.

Axar : Demain tu iras à l’école et c’est tout . 

Enzo : le chauffeur l’y conduira .

Sarah : je l’y emmènerais moi même.

Enzo : Ce n’était pas une question.

Elle me regarde dépitée et énervé, elle voulu se lever de table comme ce matin mais mon regard l’en dissuada.

Après que nous ayons finis de manger  et qu’Axar soit aller se coucher , je lui rappelle qu’elle passerait désormais la nuit avec moi .

Elle avait juste hoché la tête mais depuis un moment je ne l’ai pas vu venir . Je décide alors d’aller voir ce qu’elle faisait.

Et cette conne dormait à point fermé. Elle s’était moqué de moi ouvertement. Je l’a soulève de son lit et la ramène dans ma chambre,sur mon lit . 

Sarah avait une robe de nuit soft ,assez discret . Mais ce petit tissu sur sa peau ne m’empêchait pas de voir de travers . 

Je remets la couverture sur nous après l’avoir observé un long moment.

J’avais réussi,elle était chez moi ,dans ma chambre et sur mon lit .

Je crois que ce sourire qui se dessinait sur mes lèvres m’emmènera au pays des merveilles. 

Dans la peau de Sarah 

Je m’étais réveillé dans un lit différent  du miens . J’ai cru premièrement que j’étais dans un rêve mais je m’aperçois que non . Je me lève vite et m’apprête à retrouver ma chambre quand j’entends sa voix.

Enzo : Non pas encore allons prendre notre douche ensemble.

Moi : jamais de la vie ,tu m’entends? Jamais de la vie .

Enzo : on ne dit jamais jamais petite Sarah connais-tu ce jolie  dicton ? Le sacrifice ça te rappelle quelque chose? J’ai commencé à raconter une petite histoire à Axar hier mais je lui ai promis qu’on finirait plutard ou voudrais tu que je lui explique quel sacrifice sa sœur avait fait exactement?

Il a cru que ce petit rappel avait suffit pour me ramener à faire ce qu’il voulait.

Je me lève et me dirige vers la salle de bain mais verrouille la porte de l’intérieur.

J’étais alors satisfaite de lui faire voir que je n’étais pas dupe .

J’ai finis de prendre ma douche et je venais de sortir incognito. Je pense qu’il était si énervé qu’il est sorti prendre l’air .

Mais brusquement il me saisit par l’épaule tout en me menaçant.

Enzo: Tu veux vraiment joué à ça Sarah ? Tu es prête à montrer ton corps à tous le monde mais avec moi tu fais la sainte? Que crois-tu? Que je ne peux pas te faire du mal ? C’est ça? Ça t’ai vraiment égal que ta sœur sache ce que tu faisais comme travail?

Moi : non ne fais pas ça,je suis désolé,ça ne se reproduira plus,je ferais ce que tu veux mais ne lui dis rien ,je t’en prie .

Il ôte ses mains de mes épaules et s’assoit sur le lit me  faisant signe d’approcher . J’hésite un moment mais finit par avancer jusqu’à son niveau.

Il s’apprêtais à dénouer la serviette  nouer autour de ma taille quand son téléphone se mit à sonner.

Il décroche et s’éloigne de moi ,se dirigeant vers son bureau .

Cette fois j’étais sortie indemne.

Je file dans ma chambre et m’habille avant de commencer mes travaux de maison. La chambre d’Axar était vide ,je crois que le chauffeur a dû l’amener comme cet idiot l’avait demandé.

La nuit était vite tombé, j’avais passé une bonne journée,j’étais à la bibliothèque du coin pour m’acheter quelques harlequins,ça me faisait rêver et sourire parfois de lire des histoires aux fins heureuses .

Je finis par rentré très tard tout en espérant que tous le monde serait déjà couché. J’avais fais la bibliothèque,un fast-food et j’étais même aller me prendre quelques verres au bar . Ça fait du bien vous savez de laisser ses fardeaux un moment.

Je savais que je basculais de par et d’autre par moment quand je marchais mais j’avais réussi à me glisser dans le salon et encore quelques pas pour retrouver ma chambre.

Et il a fallu ce moment pour que ce prétentieux apparaisse.

Enzo : on peut savoir où tu étais?

Moi : j’étais dehors . Un problème? J’ai bien finis toutes mes tâches monsieur.

Enzo : ne joue pas à ça avec moi Sarah ,où étais-tu ? T’ai parti te prostitué c’est ça? Ça t’as manqué d’être chauffé hein ?

Moi : Shut ! J’ai sommeil là, je ne veux pas t’écouter dis-je vacillant avec les quelques livres que j’avais acheté en mains . 

Il me saisit et me tenait si fort que le sac que je tenais tomba au sol laissant découvrir mes livres .

Il n’y prêta aucune attention et me traîna jusqu’à sa chambre.

Enzo : Et maintenant je veux aussi avoir ce que tu leur a donné dehors . Dit-il en essayant de me dévêtir.

Moi : je t’en prie arrête, je n’étais avec personne.

Il me regarde intensément, caressa ma bouche de sa main avant de me pousser vers la salle de bain.

Moi : non je peux me laver toute seule,je n’ai pas besoin de toi .

Enzo: tu peux à peine tenir debout petite écervelée dit-il en me laissant seule dans la salle de bain .

Dans la peau d’Enzo

Elle ne sortait pas de la salle de bain , je me demandais pourquoi. Cette femme m’intriguait au plus haut point . Où était-elle et avec qui ? 

Je me décide à aller voir pourquoi elle ne revenait pas et cette une Sarah endormie que je découvre dans ma baignoire. 

J’essaie de la réveiller avec de l’eau froide et je pense l’avoir bien réveillé cette fois . Je me dévêtit sous ses protestations et l’a rejoint . Je voulais l’aider à se laver mais elle ne faisait que me repousser. Je tenais son menton et essayer de voir à travers ses yeux qui elle était vraiment. Ses lèvres étaient si roses et douces ,elles m’appellent inlassablement mais ce soir j’avais décidé de répondre.

Je pris possession de ses lèvres si chaude et ne mue dans cette cadence,de ce qu’on pouvait sentir en embrassant quelqu’un qu’on voulait possédé. C’est à ce moment qu’elle me repousse en sortant du bain pour se cacher de moi . Quelle femme!

Je l’a rejoins un peu plus tard dans ma chambre. Elle ne dormait pas mais voulais me le faire croire pour que je ne la touche pas . Je me couche près d’elle et la tire vers moi avant d’éteindre la lumière.

Moi : Pour une fois dans ta vie petite Sarah,arrête de lutter ,je ne te ferais rien.

Je pouvais la sentir se détendre, son dos sur mon torse et  sa peau sur ma peau ,c’était si agréable,je pouvais rester ainsi pendant des siècles . Mais je voulais bien plus ,et j’obtiens toujours ce que je veux. 

Au bout d’un moment,personne ne parlait,le silence avait finit par nous endormir dans les bras l’un de l’autre sans que la proie ne se rende compte que tout était ruse . Une ruse bien inventé pour la plus triste des réalités. L’amour , il fallait l’y bercé pour la posséder. Et j’étais bien décidé à gagner et à la détruire ,lui faire payer cette gifle.

Personne ne gifle Enzo DENVER. Personne ,même pas toi petite Sarah .


SARAH