CHAPITRE 2: SE SOUVENIR DU PASSÉ.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 2 : SE SOUVENIR DU PASSÉ.


**ARSÈNE MFOULA**

Je regarde cette fille qui vient de monter dans ce taxi s’en aller et je ne sais pas quoi penser. De toute ma vie, je n’ai jamais eu à faire à une sauvage comme ça et j’ai la sauvagerie en horreur, je déteste ça au plus haut point surtout venant d’une femme. Tu essaies de faire ça sur moi et je te next automatiquement, les mal éduquées, ce n’est pas chez moi. Mais là je crois que je viens de tomber sur la fondatrice même de ce mot, en moins de 30 minutes, elle a réussi à me faire sortir de mes gonds. J’étais à un ongle de lui casser la gueule, ce n’est pas l’envie qui m’a manqué et j’ai dû me faire violence pour ne pas l’attraper après que cette idiote m’ait giflé. Moi MFOULA, une femme me gifle en pleine rue ? Elle a vraiment beaucoup de chance, j’ai été élevé avec l’idée de ne jamais lever la main sur une femme quelque soit le degré de colère, c’est sa chance.

Je revois les visages des enfants et j’ai la chair de poule, on n’a pas besoin de faire un test pour savoir que ce sont mes enfants. J’ai fait des enfants avec une folle pareille ? C’est quel genre de mal chance comme ça ? Je me dirige vers ma voiture et je m’adosse dessus pour essayer de bien reprendre mes esprits. 


Alvine : (Me touchant l’épaule ) Yo.

Moi : (Me retournant) Hun ?


Tous les trois étaient là, Alvine a dû leur faire part de ce qui s’est passé.


Terrence : Elle est où ?

Moi : Elle est partie. Ils ont pris le taxi pour rentrer chez eux. 

Sosthène : Ce sont tes enfants ?

Moi : (Me caressant la tête) Je crois que oui.

Terrence : Donc vous l’aviez fait ce jour sans préservatif ?

Moi : Oui. 

Sosthène : Mais tu es malade MFOULA.

Moi : (Tentant de me justifier) Je n’avais qu’un préservatif sur moi ce jour et nous l’avions utilisé pour le premier coup mais comme nous avions passé toute la nuit ensemble et l’avions fait à plusieurs reprises, nous avions dû le faire sans. Je n’avais pas le choix.

Terrence : Voici où ton absence de choix t’a conduit. Tu es daron de deux mouna (enfants).

Alvine : Avec un fantôme.


Je me suis attrapé la tête.


Alvine : Maintenant tu comptes faire quoi ?

Moi : J’ai pris son contact et je vais l’appeler demain pour que nous puissions discuter à tête reposée car aujourd’hui , nous ne pouvions visiblement pas le faire. 

Alvine : Une belle femme avec autant de sauvagerie dans le corps ? Je te dis bonne chance bro. Rien que là, j’ai eu envie de la baffer, je n’ose pas m’imaginer le fait de la côtoyer si jamais il faut que tu assumes ta paternité car il est plus qu'évident que ce sont tes enfants .


Je reste là sans rien répondre. Je ne sais vraiment pas quoi faire, si je dois me coltiner une folle pareille tous les jours, je risque d’avoir de vrais problèmes. 


Alvine : Jusqu’à elle te dit que tu dois rembourser ce qu’elle a dépensé pour les enfants hein !

Moi : (Dépassé) Tu sais que j’ai dû payer leur taxi et le manger des petits pour ce soir et demain ?

Eux : (Les grands yeux) Comment ça ?

Moi : Après avoir pris son numéro de téléphone et lui avoir dit que je devais l’appeler demain matin pour prendre rendez-vous avec elle pour discuter à tête reposée, je me suis retourné pour m’en aller. La go me sort « Quand tu pars là, c’est qui qui va payer le taxi des enfants pour rentrer à la maison ? »

Eux : (Choqués) Nooonn !

Moi : (Dépassé) Je ne voulais pas beaucoup parler, j’ai pris mon portefeuille et j’ai sorti 10 milles que je lui ai tendu. La bonne dame me dit «  Et la nourriture de ce soir et demain ? »


Ils m’ont regardé interloqués avant d’éclater de rire. J’aurais certainement fait de même si ce n’était pas moi qui en subissais les frais. 


Terrence : (Riant) Ah seigneur MFOULA, tu es un homme mort. Kieee. 1er jour et déjà autant de chaleur ? 

Sosthène : (Riant) Il est vraiment tombé sur une folle à lier. 

Alvine : (Riant) Quand elle est d’abord venue ici avec eux, elle a fait comment ? Elle était et pourtant en train de partir chez elle, elle comptait donc payer le taxi comment ? Et ses enfants mangeaient quoi avant ? C’est une vraie folle dingue cette fille, tu devrais vraiment prendre tes dispositions parce que cette sauvage risque de ne pas te faire de cadeaux.

Terrence : (Riant) Il faut bien dire qu’elle mérite bien son surnom. C’est une vraie « panthère ».

Les deux autres : Je t’assure .


Je me suis passé la main sur le visage. Nous avons fini par retourner à l’intérieur. Nous en avons encore parlé pendant un bon moment avant de changer de sujet. Autour de 21h, nous sommes partis de là. On avait le programme d’une sortie en boîte de nuit ce soir mais franchement, je n'avais plus vraiment la tête à cela, il me fallait réfléchir à quoi dire et quoi faire par rapport à cette fille et ses enfants. Il est évident qu’ils risquent de bouleverser toute mon existence et il faut déjà que j’essaie d’entrevoir les répercussions sur ma vie. Pour cela, je dois m’asseoir calmement et réfléchir aux tenants et aboutissants de cette affaire. J’ai donc décliné l’offre de les suivre et j’ai préféré rentrer chez moi. J’étais en chemin pour la maison quand mon téléphone s’est mis à sonner et en regardant, je me suis rendu compte qu’il s’agissait de Carmela.


Moi : Je l’avais déjà oublié celle-là.

« Moi : (Décrochant en connectant l’appareil à la voiture) Allô ? »

« Carmela : Allô bébé, t’es à quel niveau ? Depuis, je n’ai pas de tes nouvelles. Bonsoir. »

« Moi : Bonsoir. Je suis désolé Carmela, j’ai oublié de te prévenir. »

« Carmela : Je vois. Et donc ? »

« Moi : Malheureusement, on va devoir remettre ça à un autre jour, ce n’est plus possible aujourd’hui. »

« Carmela : (Déçue) Mais pourquoi ? »

« Moi : J’ai eu un contretemps. Je ne pourrai plus passer te prendre. »

« Carmela : Dans ce cas, je prends un taxi et je viens à l’appartement moi-même »

« Moi : Non, on ne pourra pas se voir ce soir. Comme je t’ai dit, j’ai eu un contretemps. C’est une situation qui m’est tombée dessus et qu’il faut que je règle au plus vite. »

« Carmela : (Soupirant) Donc demain ? »

« Moi : Demain aussi, ce ne sera pas possible. »

« Carmela : Même demain ? Il s’agit de quel genre de problème comme ça qui va te prendre jusqu’à deux jours d’affilés ? Et il faudra attendre le week-end prochain parce que tu me diras que ce n’est pas possible en semaine parce que tu es occupé avec le boulot. »

« Moi : Je suis désolé. Laisse moi te rappeler stp. »

« Carmela : (Contrariée) Fais comme tu veux. »

Clic !.


Elle a raccroché. Je ne suis pas d’humeur pour les scènes de ménages encore moins pour une partie de jambes en l’air, j’ai de sérieux problèmes dans ma vie. J’ai continué mon chemin jusqu’à la maison où je suis directement allé prendre un bain avant de venir m’asseoir sur un de mes canapés au salon. Je me remets à penser à la scène de ce soir et cela passe en boucle dans ma mémoire, mon esprit s’arrête à plusieurs reprises sur ces deux petits garçons qui doivent normalement avoir 5 ans maintenant si mes comptes sont bons. Ça fait 5 ans que je suis père et je n’en savais rien ? Je soupire fortement en me passant la main sur le visage. Je prends mon téléphone et vais sur WhatsApp, je tape « Leslie » dans la barre de recherche et son nom apparaît avec son profil, signe qu’elle a enregistré mon numéro dans ses contacts. Je regarde sa photo de profil et dessus on l’y voit avec ses enfants. C’est d’ailleurs une photo d’aujourd’hui vu que c’est la façon dont ils étaient vêtus et le cadre est celui du Tropicana.  Sur la photo, elle est debout au milieu d’eux et leur caresse la tête en souriant. Les enfants aussi sourient en regardant la caméra. Je passe un bon moment en train de regarder cette photo en m’attardant sur les enfants dont j’ai encore du mal à assimiler leur existence. Je finis par fixer mes yeux sur Leslie et sur un coup de tête, je me décide à lui envoyer un message. J’entre pour engager la discussion mais je remarque qu’elle n’est pas en ligne. Je vais donc lui faire un message classique pour qu’elle puisse le lire au moins. 


-Moi : Salut, c’est Arsène.  J’espère que les enfants et toi êtes bien rentrés.


J’envoie et j’attends de voir si elle me répondra. Entre temps, je retourne regarder la photo. 3 minutes plus tard, je reçois le notification d’un message et rien que l’avant goût de sa réponse qui s’affiche en barre d’information me laisse perplexe. J’entre quand-même et je lis le texte.


Leslie : Mon numéro ce n’est pas pour m’envoyer des messages à la con. Que l’on soit bien rentrés ou pas, ton problème est où dedans ? Tu es médecin ? Binbinberk, « j’espère que les enfants et toi vous êtes bien rentrés ». 


Moi : Ce n’est pas possible, cette fille est complètement tarée ma parole. Elle sort d’où ?


-Moi : ( Répondant à son message) Mieux je dors. Bonne nuit.

-Leslie : Tchuip.


Moi : Tu es bien malade. MFOULA, tu avais vu la fille là comment ? C’est quel genre d’esprit que tu avais ramassé là ?


Je sors de l’application messagerie et j’atterris sur la photo que je fixe à nouveau. Je ne comprends pas comment une fille aussi jolie peut avoir un comportement aussi exécrable. Quand tu la regardes là, tu ne peux pas savoir qu’elle est impolie jusqu’à plus l’infini. Le contraste entre l’image et la personnalité est saisissant. Je la regarde pendant un bon moment et mes pensées me renvoient au jour où je l’avais vu pour la première fois. C’était au niveau du rond-point de la démocratie, elle cherchait à prendre un taxi. J’étais dans ma voiture et je l’avais vu dans une robe assez près du corps qui mettait en valeur sa silhouette. D’habitude , je n’étais pas quelqu’un qui était attiré par des filles de teint clair, encore moins celles qui étaient minces comme celle-ci. Ma préférence allait plutôt vers celles de teint foncé et un peu plus en chair. Mais je ne savais pas pourquoi elle m’avait attiré. Je l’avais trouvé très belle et j’avais décidé de l’aborder. J’étais venu garé devant elle et j’avais klaxonné pour l’interpeller . Elle m’avait regardé un moment avant de me toiser et de se déplacer pour aller arrêter un taxi devant moi puis de s’en aller. Elle venait de me mettre un vent qui m’avait assez vexé surtout que ça ne faisait pas très longtemps que j’avais essuyé l’ultime refus de la femme que je pensais épouser. Ma confiance en moi était en baisse et je l’avais assez mal pris. Toutefois, j’avais continué mon chemin et j’étais rentré chez moi. Le lendemain, alors que je m’étais laissé entraîner en boite par Al et Ter, je l’avais revu et


FLASHBACK : SIX ANS PLUS TÔT.


Nous venions d’arriver au club et nous avions pris un salon. Après avoir été servis, nous nous étions mis à parler. 


Alvine : On va te secouer aujourd’hui vu que nous avons tous intégré le fait qu’avec Linda c’est mort pendant notre séjour à la pointe  Denis et il y a quelques jours au mariage d’Ebouma avec la demande que Benjamin lui a faite, je crois que c’est un chapitre que tu peux définitivement fermer.

Terrence : Je partage cette opinion. Cette femme n’était pas pour toi MFOULA.

Moi : (Pas en grande joie) Mouais.

Alvine : Ce n’est pas bien grave. On passe à autre chose. Remarque, tu pourras maintenant bien coucher les femmes sans plus de retenu. Ce n’était pas la maintenance que tu faisais là.

Terrence : (Taquin) Vraiment. Le une fois tout les trois mois.


Nous avions éclaté de rire. 


Moi : (Riant) Tu es un vrai con OBOUNOU, tu comprends non ?

Terrence : (Riant) J’ai menti ?

Alvine : (Riant) C’est la vérité. À quelle fréquence te tapais-tu de filles ? 

Moi : Hum.

Eux : Voilà.

Alvine : Maintenant que nous savons que l’ombre de Linda t’a quitté, il est temps que tu reprennes ta vie en main et nous allons y remédier dès ce soir. 

Moi : N’oublie pas que c’est dimanche et que demain il y a boulot donc je n’ai pas l’intention de traîner ici.

Alvine : On boit un peu et on va en chasse. 


Nous nous étions mis à boire et j’avais baladé mon regard dans la salle pour voir s’il était possible d’être attiré par une fille ce soir. 


Terrence : (À Alvine) Il y a notre qualité là-bas sur la piste de danse. Un beau morceau mais qui apparemment ne se laisse pas approcher .


Nous avions regardé sur la piste pour voir une fille claire qui dansait toute seule de façon plus que provocante mais qui effectivement repoussait tout ceux qui s’approchaient d’elle .


Alvine : Elle veut tester son sex-appeal ou quoi ? Comment peut-on danser de la sorte et s’étonner jusqu’à refuser que les hommes s’approchent de soi ? 

Moi : (Portant ma bouteille à la bouche) C’est encore son corps et elle en fait ce qu’elle veut.

Alvine : C’est une blagueuse. 


J’avais posé ma bouteille et j’avais à nouveau regardé sur la piste. La fille avait tourné la tête vers nous et j’avais reconnu son visage.


Moi : Putain, c’est pas vrai.

Eux : Quoi ?

Moi : Cette fille, je la connais. Je l’ai rencontrée hier à la démocratie.

Terrence : Depuis quand tu t’intéresses aux filles claires toi ?

Moi : Il y a un début à tout.

Alvine : Si tu la connais, pourquoi restes-tu là à parler et ne vas-tu pas la trouver sur la piste ?

Moi : Parce que je n’en ai pas envie.

Terrence : Tu es un blagueur. Tu as peur de te prendre un vent toi aussi.

Moi : N’importe quoi.

Eux : Alors vas-y. Tu as dit que tu la connais non ? Prouve-le alors.


Je les avais regardé un moment et j’avais pris une gorgée de ma boisson avant de me lever et de me diriger vers la piste de danse peu sûr de moi. Je jouais ma réputation comme ça et je ne savais même pas pourquoi mon égo m’avait poussé à réagir. Je m’avançais auprès d’elle et je la voyais rejeter un énième prétendant.


Moi : (Dans ma tête) MFOULA, tu comptes sur quoi ? Tu vas te prendre la honte de ta vie tout de suite. (Me reprenant) Et puis merde, comment tu vas déjà en perdant comme ça ? Reprends-toi.


J’avais changé mes pensées et je m’étais répété qu’il n’y avait aucune raison que cette fille me rejette. Mon attitude avait complètement changé et j’étais arrivé auprès d’elle avec l’assurance de quelqu’un qui rejoignait sa meuf sur la piste de danse. Je m’étais placé derrière elle juste en face du miroir et j’avais fermement passé ma main sur sa hanche.


Moi : (À son oreille, confiant) Comme on se retrouve.


Elle avait levé les yeux et avait  rencontré les miens dans le miroir. Elle avait légèrement froncé les sourcils avant de détendre son visage signe qu’elle m’avait reconnu. Elle ne m’avait pas repoussé. J’avais posé mon autre main de l’autre côté de sa hanche en souriant toujours en train de la fixer à travers le miroir, elle avait répondu à mon sourire avant de se remettre à danser et j’avais suivi son rythme. Nous étions comme un vieux couple qui dansions depuis toujours.


Moi :  (À son oreille) Je m’appelle Arsène, et toi ? 

Elle : (Se retournant pour me faire face, un sourire sur les lèvres et passant ses bras autour de mon cou) Leslie.

Moi : (Souriant) Tu sais que tu es très belle Leslie ?

Leslie : Dans le cas contraire, tu ne te serais pas arrêté devant moi hier et tu ne te serais pas approché de moi ce soir. Donc oui, je le sais.

Moi : (Souriant) Ce n’est pas faux. Dis-moi, tu es venue avec qui ?

Leslie : Je suis une grande fille, je n’ai pas besoin de quelqu’un pour m’emmener quelque part.

Moi : Je dois donc déduire que tu es toute seule ?

Leslie : Oui. 

Moi : Ça te dirait donc de te joindre à nous ?

Leslie : Nous c’est qui ?

Moi : Moi et mes potes. Nous sommes assis sur un salon (Lui montrant une direction) Là-bas ?

Leslie : (Après avoir regardé l’endroit ) D’accord . Mais je n’ai pas encore fini de danser et il faudra récupérer mon sac que j’ai confié au barman.

Moi : D’accord .


Nous avions dansé ensemble pendant un moment avant que nous n’allions récupérer son sac. J’avais également commandé d’autres shots pour elle et j’avais demandé qu’on les lui apporte sur notre table. Nous étions ensuite allés ensemble jusqu’à notre salon. Je la tenais par les hanches, un énorme sourire sur les lèvres.


Moi : (Faisant les présentations) Leslie, là tu as mes potes Alvine et Terrence, les gars, elle c’est Leslie. Elle va se joindre à nous ce soir.

Alvine : (Me regardant un sourire en coin) D’accord. Enchanté Leslie.

Leslie : Moi de même. 

Je l’avais fait passer au coin pour s’asseoir et je m’étais assis juste à côté d’elle. 


Terrence : Tu es très belle Leslie.

Leslie : (Faisant un rictus en posant sa main sur ma cuisse) Je le sais et ton ami me l’a déjà dit.

Terrence : (Me souriant ) Je vois. Tu es venue toute seule ?

Leslie : Oui.

Alvine : Et tu n’as pas peur de te retrouver assise toute seule avec trois hommes dans un club ?

Leslie : (Riant un moment avant de se reprendre) Non, je n’ai pas peur car je sais me défendre toute seule. De plus je sais que vous ne pouvez rien me faire.

Alvine : Ah bon ?

Leslie : Oui.

Alvine : Et qu’est-ce qui te fait penser ça ?

Leslie : (Me regardant en ayant toujours sa main sur ma cuisse) Lui (je l’avais regardé dans les yeux) Je lui fais confiance et je sais qu’il ne me fera pas de mal et ne laissera pas quelqu’un m’en faire.


Nous nous étions regardés dans les yeux pendant un moment et je ne savais pas pourquoi mais quelque chose avait bousculé mon cœur….


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