Chapitre 20
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 20
***Chinedum***
J'arrive à peine au Gabon.
Je sais que je n'ai pas averti et que depuis le problème de la dernière fois je dois avertir mais bon, je n'ai pas trouvé nécessaire de le faire. Et puis, c'est mon fils quand même, si je veux une surprise je peux bien le faire non ?
Je fais le tour des maisons de mes enfants parce que j'ai des affaires pour eux. J'ai ramené des tenues et des pagnes du Ghana spécialement pour eux, c'est pour cela que je suis là et je veux le voir aussi. J'étais déjà chez Ik et je lui ai remis ses tenues et aussi celles de sa femme et même de mes petits enfants, c'est le tour de Chidi et sa femme. Elle n'a pas d'enfants donc c'est juste pour les deux.
Je connais déjà un peu la ville donc j'ai s quitter l'aéroport pour la maison.
Quand je suis arrivée j'ai sonné, la voiture de mon fils n'est pas là.
... ( ouvrant ) : Bonjour maman !
Je reconnais le visage même si je ne connais plus le prénom.
Moi : Bonjour mademoiselle... Je peux ?
... ( cédant le passage ) : Oh oui maman.
... ( ferment la porte ) : Cécile, y'a ta belle-mère.
Cécile : ( se retournant ) : Quoi !?
Quand elle s'est retournée je n'ai pu m'empêcher tellement cela semble clair.
Moi ( surprise ) : Cécile… ? Qu'est-ce que c'est ce ventre ?
Elle ne répond pas.
Moi : Cécile tu es enceinte ?
Cécile ( souriant ) : Bonjour maman ( venant vers moi ). Ça va ( prenant mon sac ).
Moi ( retenant mon sac ) : Non, attends… Réponds moi d'abord.
Cécile : Je suis enceinte.
Moi : Depuis quand ? Pourquoi je ne suis pas informée ? Il est où Chidi ?
Elle prend son téléphone et me le tend.
Cécile : C'est Chidi.
Je le prends.
Chidi : Maman ?
Moi : Hein hein ? Nwam ( mon enfant ) !? Ta femme est enceinte et Personne ne me dit ( regardant Cécile ) ?
Chidi : M'as-tu dit que tu viendrais à la maison ?
Moi : Ne change pas de sujet Chidi.
Chidi : On en reparlera quand je vais rentrer, je suis à Port-Gentil.
Moi : Et tu rentres quand ?
Chidi : Demain.
Moi : Je ne compte pas bouger en tout cas.
Chidi : Cécile ?
Je lui redonne le téléphone et la regarde s'éloigner. Je la vois parler au téléphone sans pour autant entendre ce qui se dit.
Moi : Cécile ?
Cécile : Je viens maman.
Elle raccroche et vient vers moi.
Moi ( assise ) : Approche..
Elle s'exécute.
Moi ( posant ma main sur son ventre ) : Tu es enceinte depuis quand ?
Cécile : Depuis cinq mois maintenant.
Moi : Cinq mois ( enlevant ma main ).
Cécile : Oui.
Moi : Tu connais le sexe ? Assieds-toi.
Cécile ( s'asseyant ) : Masculin.
Moi : Pourquoi vous ne m'avez rien dit ?
Sandrine ( intervenant ) : Elle est stérile non ? En quoi ça t'intéresse ?
Je ne l'ai pas vu arriver.
Moi : Bonjour Sandrine.
Sandrine : Bonjour Chinedum.
Moi : J'étais en train de parler avec Cécile quand tu es arrivée.
Sandrine : Je vois ça. Cécile, ton père t'envoie des fruits.
Elle se lève et va vers sa mère.
Sandrine : Liza, donnes moi un verre d'eau s'il te plaît ( s'asseyant ).
Ah voilà, son prénom c'est Liza.
Liza : D'accord maman.
Elles sont allées toutes les deux à la cuisine.
Moi : Je suis surprise quand même.
Sandrine : Heureuse pour ton fils au moins j'espère ?
Moi : Mais je ne comprends pas pourquoi ils ne m'ont rien dit.
Sandrine : Une stérile ne tombe pas enceinte, était-ce alors nécessaire de te le dire vu comment tu l'avais qualifiée.
Moi : Sandrine, il y'a longtemps on a dépassé ça je pense. Tu peux arrêter d'être sarcastique un instant ?
Sandrine : Dépasser ne veut pas dire oublier Chinedum. Tu penses que vu la façon dont tu traite ma fille je serai ravie de discuter avec toi ? D'ailleurs, saches que tu n'as même pas intérêt à injecter ton venin dans la vie de ma fille à nouveau... surtout pas en ce moment sinon crois moi que je serai moins passive.
Moi : Tu vois .. Tu parles comme à cause de ton enfant n'est-ce pas ? Tu devrais alors comprendre pourquoi je suis souvent dans les extrêmes quand il est question de mes enfants.
Sandrine : Cela signifie faire du mal à l'être humain en face de soi ?
Moi : Bref !! Je suis venue en paix et je suis juste surprise mais heureuse de voir l'état de Cécile. C'est tout... Je me suis demandée pourquoi personne ne m'a rien dit, j'attendrai mon fils pour cela alors vu que... Ah Cécile, ma fille, approche.
Ce qu'elle fait.
Moi : Félicitations pour ta grossesse.
Cécile : Merci.
Moi : Je suis contente pour toi mais fâchée quand même mais ce n'est pas bien grave, je vais parler de ça avec Chidi.
Cécile : On attendait juste le bon moment pour te le dire, en plus tu n'étais pas sur place.
Moi : Peu importe, pour une chose aussi importe il fallait me le dire.
Cécile : …
Moi : Oh mais c'est magnifique. Tu manges bien ? Tu te repose bien ? Attends je vais te faire un bon plat ( me levant ). Vivement que tu nous rende heureux avec ce petit Bonhomme, il te reste peu de mois. Il faut bien manger, il sera fort et en bonne santé. Je venais pour un aller retour mais je pense que je vais rester un peu plus longtemps.
Cécile : Ce n'est pas nécessaire maman.
Moi : Si, ne t'inquiète pas. D'ailleurs, attends... regarde ce je t'ai apporté ( ouvrant mon sac ).
***Liza***
Ah je ne comprends pas, je pensais que entre sa belle-mère et elle tout était déjà réglé. Je sais qu'elle ne s'entendent pas très bien mais qu'ils décident de ne rien lui dire, je ne comprends pas. Bon, après c'est vrai qu'on n'avait pas bien le contact dernièrement donc je comprends que j'ai raté plein de choses.
Elle m'a l'air très enthousiaste et heureuse à la voir et à l'entendre parler... Bref, je ne sais pas.
Elle s'est mise à fouiller dans son sac et en a sorti quelques pagnes qu'elle a donné à Cécile avec des tenues pour Chidi, elle m'a donné un pagne même.
Maman avait l'air très surprise et Cécile aussi apparemment. Décidément, je ne comprendrai pas ce qui se passe dans cette maison.
Moi : Veuillez m'excuser mais il faut que je rentre maintenant que maman est arrivée, je suis attendue.
Cécile : Ah oui !!
Moi : Maman ( sa belle-mère ) , bienvenue encore mais il faut que je m'en aille maintenant.
Elle : Hummm, mais tu ne manges pas d'abord ?
Moi : Il faut que je rentre maman , mon mari m'attend mais je reviendrai demain.
Elle : D'accord oh, rentres bien oh ma fille.
Cécile a mis son par-dessus puis s'est levée pour m'accompagner à l'extérieur, maman est restée à l'intérieur mais je lui ai dit au-revoir avant de sortir.
Moi : Tu es sûre que c'est de cette femme dont tu parlais tout à l'heure ?
Cécile : C'est l'unique belle-mère que j'ai.
Moi : Façon elle est là tu es sûre qu'elle est invivable ?
Cécile : C'est moi qui me la coltine, crois moi que c'est un cas qui est là. Je suis moi-même surprise de comment elle est actuellement mais mieux ne pas se fier à cela, elle peut facilement virer.
Moi : Tu as trouvé pour toi oh ( rigolant ).
Cécile : C'est insupportable mais heureusement que j'ai Chidi pour m'aider à la supporter.
Moi : On en reparlera, il faut que j'y aille.
Cécile : Tu fais signe quand tu arrive d'accord ?
Moi : D'accord. Salut monsieur ( touchant son ventre ).
Je l'ai embrassé puis je suis montée dans mon véhicule, direction l'hôtel.
Je ne suis pas ici pour longtemps, juste qu'il fallait que je vois mes parents parce que ça faisait déjà longtemps et Dany devait aussi faire quelque chose donc on a juste profité pour venir tous les deux. Les enfants ne sont par contre pas venus avec nous même si je sais que ça aurait fait plaisir à papa et maman.
Je n'ai pas trouvé monsieur mon mari, heureusement même. Ça m'a permis de rapidement trouver quelque chose pour le dîner. On est à l'hôtel et non chez moi où j'ai ma propre cuisine donc pour l'instant on mange ce qui nous est proposé par la menu de l'hôtel. Quand il est arrivé il est d'abord allé prendre une bonne douche avant de me retrouver dans le lit.
Dany : Alors, comment c'était avec Cécile ? Elle va bien ?
Moi : C'était très bien, on a passé un bon moment.
Dany : Tu lui as dit que je m'excuse de ne pas avoir été là ?
Moi : Oui et elle n'est pas fâchée surtout que j'y suis allée à cause de maman bien que j'avais prévu d'y aller. On ira demain vu que Chidi rentre demain... Si tu veux aussi bien sûr.
Dany : Mais bien sûr.
Moi : Pas si tu veux mais plutôt si tu peux devrais-je dire.
Dany : On ira demain alors..
Moi : Sa belle-mère est arrivée avant que je ne rentre.
Dany : Ah elle a eux personnes qui veillent sur elle jusqu'à ce que Chidi rentre.
Moi : Elle est étouffée la pauvre, elle n'est pas en prison non !? Surtout que entre elle et sa belle-mère ce n'est toujours pas l'amour fou.
Dany : Je pensais que tout était réglé.
Moi : C'est bien ce que je pensais aussi mais bon, elle m'a dit que non. On va en reparler demain dans tous les cas.
Dany : D'accord.
Moi : Bon, on va manger maintenant ?
***Cécile***
Il se fait tard, j'ai assez veillé et il faut que j'aille dormir.
Moi ( m'adressant aux deux femmes là / me redressent ) : Il faut que j'aille dormir.
Belle-maman : Oui, il faut te reposer c'est important pour le bébé.
Moi : D'accord. Bonne nuit à vous.
Je suis fatiguée.
Elle m'a rempli l'assiette parce que je dois bien me nourrir pour le bébé. Si maman me saoulait déjà, voici qu'une autre s'est ajoutée.
J'ai d'abord ranger les affaires qu'elle a apporté. De très jolis pagnes, je vois déjà ce que je vais faire avec tout ça. C'est Chidi qui sera content des cadeaux de sa mère. En parlant, il faut que je l'appelle.
[ Sonnerie de téléphone ]
C'est ma sonnerie spéciale donc je sais qui m'appelle.
Moi : Je pensais justement à toi.
Chidi : J'ai de la changé alors.
Moi : Oui.
Chidi : Ça va ?
Moi : Oui chéri.
Chidi : Sûre, maman ne te fatigue pas.
Moi : Je crois que si.
Chidi : Je m'en veux de ne pas être là.
Moi : Elle me fatigue mais dans le bon sens je pense.
Chidi : Comment ?
Moi : Ça me coûte de le reconnaître mais elle est en joie apparemment.
Chidi : Explique.
Moi : Elle m'a félicité pour la grossesse et figure toi qu'elle m'a fait manger egusi dans une assiette bien pleine sous le regard de maman. Son discours depuis tout à l'heure c'est fais ceci, c'est bon pour le bébé. Mange comme ça parce que ça rendra le bébé fort et en bonne santé.
Chidi : C'est une bonne chose non , ou bien ?
Moi : J'en sais rien, ta mère est bipolaire.
Chidi : Je serai là demain, promis.
Moi : On hâte que tu rentres déjà.
Chidi : Mais j'ai aussi hâte que de vous voir mon amour.