Chapitre 21

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 21





***Chidi***


.

On vient à peine d'arriver à Libreville et j'ai très hâte de rentrer chez moi.


Marine : Monsieur, avez-vous des recommandations ?


Moi : Non, rien de particulier. Je vous appellerai si nécessaire.


Marine : Vous viendrez au bureau ?


Moi : Je ne pense pas... Je ne sais pas en fait, je te dirai.


Marine : D'accord monsieur.


Moi : Allez-y, bonne journée à vous.


On s'est séparé, ils sont allés au bureau et moi j'ai foncé à la maison.

Je n'ai pas dit à Cécile l'heure à laquelle j'arrivais malgré qu'elle m'ait demandé.

Quand je suis arrivé je n'ai pas trouvé Vincent, le gardien m'a dit qu'il a accompagné madame quelque part.

Je suis rentré et j'ai été surpris  de trouver Cécile endormie au salon compte tenu de ce qui m'a été dit.


Je pose mon sac et me mets juste devant elle histoire de mieux contempler ce magnifique visage tout en posant ma main sur son ventre tout doucement.  

Je pose un baiser sur ses lèvres, ce qui a le don de la réveiller.


Moi : Bonjour chérie.


Cécile ( encore dans le sommeil ) : Tu es là déjà ?  Bonjour chéri ( sortant complètement du sommeil ), je ne t'ai pas entendu arriver ( essayant de se  redresser ).


Je me relève et m'asseois juste à côté d'elle.


Moi ( la regardant ) :  Ça va ? Je ne t'ai pas trop manqué ?


Cécile ( baillant ) : Ça va.


Moi ( fronçant les sourcils ) : Tu es sûre, tu m'as l'air pâle.


Cécile ( soutenant mon regard ) : Je suis fatiguée seulement, vraiment fatiguée. Je ne fais que dormir depuis le matin.


Moi : Tu as mangé quelque chose ?


Cécile : Oui, j'ai mangé déjà.


Moi : Tu es avec qui ?


Cécile : Avec maman, ta mère est sortie '. Elle est allée au marché.


Moi : Il n'y a rien que tu puisses prendre pour te donner un peu de force ?


Cécile : C'est une fatigue normale, ne t'inquiète pas. Les médicaments de femmes enceintes je les prends très bien donc je n'ai aucun problème et...


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?


En guise de réponse elle prend ma main et la pose sur son ventre en me demandant d'attendre. Je n'ai pas attendu longtemps avant de sentir bouger mon fils.


Moi : C'est depuis quand qu'il bouge ?


Cécile : Le lendemain de ton départ.


Moi : Mais c'est magnifique.


Je suis resté ainsi, maman est rentré et m'a trouvé dans la même position.

Sentir son enfant bouger c'est tellement intense, tu imagine déjà ses petits pieds bouger entre tes mains. Le bonheur !


Moi : Bonjour maman.


Maman : Humm !


Ça veut dire je ne te parle pas, je connais ma mère.


Maman ( venant vers nous ) : Cécile je t'ai pris des fruits.


Elle remet à Cécile le sachet qui met instinctivement le visage de côté. C'est en regardant l'intérieur que j'ai compris pourquoi.


Moi ( prenant le sachet ) : Maman elle ne prend plus d'orange, elle ne supporte pas l'odeur.


Maman : Ah !! Je ne savais pas... Sors les pommes, lave les et donne lui. Il faut qu'elle donne des forces au bébé.


Moi : OK.


Maman : Que fais-tu encore assis.


Je vais en cuisine avec le sachet et fais ce qui m'a été demandé avant de ressortir. J'ai trouvé ma belle-mère au salon avec elles.


Belle-maman : Fils, déjà de retour.


Moi : Oui maman, comme promis.


Belle-maman : Enfin je suis soulagée, je n'ai plus à m'occuper d'un bébé géant qui fait seulement des caprices.


Moi ( regardant Cécile ) : C'est vrai  ça ( lui donnant les pommes ) ?


Cécile ( les prenant ) : Je ne sais pas de quoi elle parle.


Belle-maman : C'est ça !!


Cécile : Merci mon amour.


Maman : C'est lui t'a acheté ça ?


Cécile : Désolée, merci maman.


Maman : C'est ça... Telle femme , tel mari, ingrats !


Moi : Hummm maman !


Maman : Toi ne me parle pas.


Belle-maman : Bon, je vais vous laisser, je dois rentrer retrouver mon mari.


Cécile et moi l'avons accompagné dehors, Vincent va la déposer. Puis nous sommes restés un moment debout.


Moi : Viens là ( passant mes mains autour de sa taille ) ... Ça va chérie, sûre ?


Cécile : Bien mieux maintenant que tu es là ( passant ses mains autour de mon cou ).


Moi : Tu ne t'es pas trop ennuyée sans moi ? Maman ne t'a pas trop embêté ?


Cécile : Elle fait tout pour son petit fils maintenant donc non, je suis tranquille.


Moi : Ah oui ?


Cécile : Je te dis, elle s'occupe de moi comme si j'étais une petite fille. Elle veut que son petit fils naisse fort et en bonne santé.


Moi : Tu as chaud.


Cécile : Pour l'instant c'est toi qui a chaud parce qu'elle t'attend depuis pour que tu lui explique pourquoi on ne lui a rien dit.


Moi :  C'est vrai ( soupirant ).


Cécile : Faut rentrer on va seulement assumer.


Je l'ai suivi jusque dans la maison.

On voulait passer directement dans la chambre mais elle nous a arrêté.


Maman : Faut venir vous asseoir.


On s'est exécuté tranquillement.


Maman : J'attendais que tu rentres pour ne pas embêter ta femme pour ne pas que tu viennes encore me parler ici. Je veux savoir, pourquoi ne pas m'avoir dit que vous attendiez un enfant.


Cécile : Maman tu…


Maman : C'est Chidi que je veux entendre.


Moi : Maman on voulait juste attendre.


Maman : Attendre ou me tenir éloigné de votre famille ?


Moi : Maman arrête un peu de toujours penser qu'un de nous a quelques chose contre toi. C'est  toi qui a toujours eu un problème contre ma famille.


Maman : Vous pensiez me le dire à quel moment ?


Moi : Quand elle aurait eu sept mois.


Maman : Pourquoi ?


Moi : Pour rien de précis, j'ai juste décidé de cela. Tu es source de stress pour elle et c'est bien ce stress que je ne veux pas pour elle.


Maman : …


Moi : Ne prends pas ça mal, essaies de comprendre.


Elle ne répond pas et nous regarde seulement.

Je sais qu'elle se sent vexée mais je n'avais pas d'autre choix, je ne veux pas de stress pour Cécile.

Je me lève de mon fauteuil et vais vers elle.


Moi : Maman, jamais je ne te tiendrai éloignée de ma famille parce que tu es aussi ma famille. Ne vas pas penser des choses, je veux simplement que tout autour de Cécile ne soit que quiétude. Est-ce que tu comprends ?


Maman : Je comprends.


Moi : Merci petit maman ( bisou sur le front ). Maintenant, laisse moi profiter de ma femme s'il te plaît.


Je me lève et demande à Cécile de suivre.

On a entendu un téléphone sonné, la sonnerie du fixe.


Moi : Je viens d'arriver, qu'est-ce qu'il y'a encore ? Tu me permets ?


Cécile : Vas-y.


Je vais dans mon bureau et décroche, je sais que c'est Marine.


Moi : Marine pourquoi tu me dérange ( m'asseyant ) ?


Marine : Veuillez m'excuser monsieur.


Cécile rentre et viens s'asseoir sur moi, je mets donc le haut parleur et Pose le combiné.


Moi ( enlaçant ma femme ) : Je t'écoute.


Marine : Monsieur Gaston essaie de vous joindre, je l'ai au téléphone actuellement.


Moi : Passez le moi.


Marine : D'accord monsieur… Monsieur Gaston, Monsieur NOUAH vous écoute.


Gaston : Chidi ?


Moi : Je vous écoute Gaston.


Gaston : Vous êtes bien rentré ?


Moi : Oui, merci bien.


Gaston : Vous saluerez votre femme de ma part.


Moi : Elle vous écoute.


Gaston : Ah, madame NOUAH !!! Bien le bonjour.


Cécile : Monsieur Gaston, bonjour à vous. 


Gaston : Gaston simplement, voyons. Désolée de déranger vos retrouvailles.


Cécile : Ce n'est rien.


Gaston : Vous a-t-il dit que vous êtes tous les deux attendus ?


Cécile : Oui, merci pour l'invitation. On répondra à votre invitation plus tard, soyez sans crainte.


Gaston : Il m'a expliqué et je comprends. Ravi de vous avoir parler.


Cécile : Pareillement !


Gaston : Chidi.


Moi : Je vous écoute.


Gaston : Navré de vous déranger, je suppose que vous retrouvez à peine la chaleur de votre maison mais vous savez tout aussi que les affaires n'attendent malheureusement pas.


Moi : Dites moi donc.


Gaston :  Alors j'ai discuté avec des collaborateurs qui semblent être intéressés.


Moi : Mais c'est une bonne choses alors.


Gaston : Oui et cela signifie qu'il est impératif que vous veniez sur place discuter avec eux. J'ai déjà proposé des videos conférences mais de nos jours on veut voir avec qui on fait les affaires.


Moi : Je comprends.


Gaston : Vous pouvez trouver un créneau ?


Moi : Ce mois ?


Gaston : Oui, bien sûr ! Battre le fer quand il est encore chaud , c'est la devise en affaires.


Moi : Évidemment.


Gaston : Alors ?


Moi ( regardant Cécile ) : Laissez moi vous recontacter.


Décidément, c'est vraiment le mauvais timing.

Je suis bien ravi de la situation mais est-ce que c'est seulement le moment ? Si seulement je pouvais mettre pause juste pour me concentrer sur ma femme.





***Cécile***





Moi ( me levant ) : Arrêtes de réfléchir et planifie ton voyage… On va dans la chambre maintenant s'il te plaît ?


Il se lève et me suis, quand j'ouvre la porte c'est sur ma belle-mère que je tombe.


Moi : Maman ?


Belle-maman : Excusez-moi, je passais et j'ai entendu le monsieur au téléphone. Chidi, fais comme ta femme te dit… je peux m'occuper d'elle tu sais.


Chidi : Tu écoute déjà aux portes ?


Belle-maman : Non, bien sûr. C'est pour ton bien qu'on dit ça, c'est le travail.


Chidi : Je vais régler ça avec Cécile maman.


Belle-maman : OK oh, je vous laisse.


On est allé dans notre chambre en fermant derrière nous.


Moi : Qui sait, peut-être qu'elle est actuellement derrière la  porte et nous écoute.


Chidi : Elle ne va jamais cesser de me dépasser.


Moi : Si on fait l'amour elle va aussi écouter ?


Chidi : Je lui parlerai pour ça.


Moi : T'as intérêt.


Chidi : On peut parler de mon appel maintenant ?


Moi : Chidi on peut laisser le travail un instant pour profiter l'un de l'autre ? C'est toi qui me parlais à cause de ça et maintenant c'est ton tour.


Chidi : J'ai envie de bloquer le reste et m'occuper de toi uniquement, je te jure mais c'est un mauvais timing.


Moi : Vas t'occuper de tes affaires.


Chidi : Tu vas rester seule ?


Moi : Je vis de l'argent là donc je ne vais nullement T'empêcher de travailler et puis, je suis contente que tout se passe bien comme tu le voulais.


Chidi : Pffff !! j'ai vraiment pas envie d'y aller.


Moi : Mais tu vas quand même y aller. Je vais me gérer je te dis, je saurais qui appeler en cas de besoin aussi. Arrête de t'inquiéter aussi, tu me stresse à faire ça.


Chidi : J'ai envie de t'emmener mais…


Moi : Mais tu ne veux pas me faire subir un vol etc…etc… je connais tous les interdits que tu m'inflige, le suis cloîtrée ici. 


Chidi ( soupirant ) : …


Moi ( m'allongeant ) : Je n'aurais rien derrière toi et je ne pense pas que ta mère ira quelque part après avoir entendu ça donc je ne serai même pas un peu seule… Arrête de me stresser, tu risque de me faire peur et le stress n'est pas bon pour le bébé. Enlève moi tous ces vêtements et viens t'occuper de nous s'il te plaît.


Je sais que le comportement de Chidi, les interdits qu'il m'inflige c'est parce qu'il a peur… je le sais , il fait juste bonne figure. Il a raison d'avoir peur mais je ne veux pas qu'il néglige son travail aussi.

Il me stresse quand il fait ça or j'ai besoin d'être rassurée.


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