Chapitre 20
Write by St Daniel
Les
chroniques de Saint Daniel
Titre
: L’amour des temps.
Auteur
: Saint Daniel
Chapitre
20
J’ignore
tout de la vie, j’ignore combien ça coute à un cœur de se reconstituer, mais
s’il y a une chose que je peux affirmer, c’est qu’il est bien plus difficile à
un cœur de lâcher que de se reconstituer.
J’ai
fait les deux jours comme mon ami me l’avait proposé mais j’étais impatient de
rentrer.
La nuit d’après mes activités de la journée
ennuyeuse sans Sylvia j’ai pris le premier vol afin de vite rentrer et
retrouver ma femme Sylvia et ma fille Ahlomkoba. Dès que je me suis assuré une
place dans le premier vol j’avais contacté Keola ma cousine afin qu’elle vienne
me chercher une fois arriver à l’aviation. Mais à ma plus grande surprise c’est
Sylvia qui est venue me chercher avec notre fille.
Ulrich
: Sylvia !? Hé ma chérie comment tu vas ? Papa t’a manqué ?
Sylvia
: Désolé de me pointer là comme ça. Et n’en veut pas à Keola, elle était avec
maman quand tu l’as appelé et avec maman on l’a supplié pour que je vienne.
Ulrich
: T’inquiète ! Je suis content de te voir ici. Je voulais te dire : Je t’aime !
Sylvia
: Moi aussi je t’aime.
Ulrich
: Alors ? On rentre ? Ou tu vas rester là à me regarder comme ça éballi.
Sylvia
: Amour ? On va tout réécrire, je te le promets ! Mon amour permet qu’on
déchire tous les pages, qu’on recommence une nouvelle histoire. Je te promets
que cette fois je vais m’y consacré et ça
ne serait que juste nous. Je te promets que je m’en souviendrai de
l’amour des temps ! De cet amour qui faisait aimer après tout.
Ulrich
: Tu sais que je préfère la vie sans promesse non ? Mais bon on va faire comme
ça. Rappelle-toi de l’amour des temps. Rappel toi de Roméo et Juliette ou des
contes de fée, je m’en fou, mais rappel toi qu’on s’aime.
Ensuite
j’ai pris notre mignonne fille dans un bras et Sylvia m’a aidé avec le reste
des baguages. On est passé chez nous à la maison puis on est revenu chez mes
parents. Là-bas j’ai retrouvé Keola qui était sur le point de partir alors que
je venais d’arriver.
Ulrich
: Hé cousine !? Dit quand est-ce que tu vas me laisser baiser ton gros cul ?
Keola
: Et revoilà le fou de la famille. Franchement tu n’as rien dans la cervelle
quoi.
Ulrich
: Aller toi aussi. Tu sais que ta beauté rend fou chaque homme ? D’ailleurs tu
sais qui j’ai rencontré pendant mon voyage ? Ton ex !
Keola
: Sérieux ? Bref je te laisse.
Ulrich
: Il te passe le bonjour. Le revoir avec ses yeux pleines d’amour pour toi
j’avoue que je n’en reviens toujours pas hein. Et depuis lui tu n’as pas cherché
à te mettre en couple.
Keola
: Je vous envie aussi. Tu sais ? Elle était à l’aviation ses deux jours, elle
se voyait fautive. En fait maman m’a dit qu’elle a surpris la conversation de
toi et ton père. Tu ferais mieux d’aller la voir, elle t’aime.
Ulrich
: Sérieuse ? Ok d’accord.
Keola
: Bon je te laisse ! J’ai des trucs à faire.
Après
ça je suis revenu vers maman au salon et elle m’a dit que Sylvia est dans ma
chambre et que je devrais aller la voir. Quand je suis arrivé dans ma chambre,
je retrouve Sylvia en bikini avec une bouteille de whisky et deux verres.
Ulrich
: Euh maman m’a dit que tu es ici !
Sylvia
: Tu sais ? J’ai cru t’avoir perdu.
Ulrich
: Quoi ? (Rire) Tu trouveras mieux que moi mais jamais deux comme moi.
J’avais
le sourire aux lèvres mais à voir son regard froid et calme j’ai saisi et je me
suis tut.
Sylvia
: Tu m’as fait confiance, je t’ai brisé le cœur. Je t’ai fait aimer le bon côté
de moi, et je t’ai montré le mauvais. Je sais les blessures en vaut mais
l’ennemi de l’humain c’est l’égo. Je t’ai brisé le cœur sans aucun remord. Je
te présente mes excuses !
Ulrich
: C’est n'a plus d'importance maintenant.
Sylvia
: Tu veux bien m’aider ? J’aimerai boire ma dernière bouteille avec toi et
lever le deuil. Je me suis fait passer pour une nymphomane car je voulais d’un
bébé, alors que la vie m’en a offert une mignonne. Je me prenais pour un lace,
pourtant je n’étais pas la première ni la dernière. J’avais oublié cet amour
qu’on ressent et j’ai cru que tout n’était basé que sur un bébé. Alors que
l’amour des temps était plus fort que l’amour de cette époque. Je m’excuse
vraiment…
Ulrich
: Ce sont des histoires maintenant. Oublions tout ça ok ?
Je
me suis plus approché d’elle et l’ai embrassé. Un baisé calme et sensuel.
Ensuite on a bu la bouteille d’alcool et le deuil est ainsi levé.
Fin
!
Ceci
est une histoire de vie, le vécu d’un être humain. Alors pour le respect de
l’intimité veuillez à juger en considérant que vous pouviez être là à leur
place.
Auteur
: Saint Daniel
Titre
: L’amour des temps.
Au
temps ancien, l’amour se soutient, l’amour s’accompagne, l’amour se vie.
L’amour serait-il parti avec le temps ? Les coups de cœur définissent mieux
l’amour ? Sinon pourquoi ne décrivons nous pas l’amour comme étant émotion fort
et éphémère ? S’il est vrai que l’amour existe, alors il est vrai que l’amour
des temps existe. Cet amour qui faisait battre des cœurs, qui défiait tout et
rien, cet amour audacieux. Cet amour jonché de caprices était un champ de
bataille dont Héros et Vénus tenaient fervent leurs glaives pour résister aux
chaos.
Cependant
il n’est pas question que l’homme soutienne la femme, c’est aussi un devoir à
la femme tout comme il l’est à l’homme. Se soutenir est un devoir pour un
couple. Alors souvenons-nous de l’amour des temps, cet amour ferme, et faisons
les choses bien.
King
KAL-L
Saint
Daniel
Hirondelle
et le Saint
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Hirondelle
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