Chapitre 20
Write by Boboobg
... Gloire Alfred Mbolo....
Je l'avais déjà vu en colère mais cette crise est l'une des plus fortes que j'ai eu à assister. J'ai même remarqué des restes d'ampoules au sol. Je ne sais ce qui serait arrivé si elle n'avait pas eu la présence d'esprit de me contacter.
Je l'enferme dans sa propre voiture et repart chez Mirna. Qu'Il se calme en attendant.
La pauvre a eu tellement peur, qu'elle refuse même d'ouvrir à sa mère.
Ma de Mirna : c'était quoi ça hein ? Vous êtes qui monsieur ? (tapant une jeune fille a ses côtés) et toi qu'est ce qui t'a pris de cacher la clé de la maison pour nous empêcher de sortir ?
Elle (esquivant) : c'est ya mirna qui a dit de ne pas te laisser sortir es que c'est moi ?
Ma de Mirna : Béni ouvre la porte, c'est maman. Heeee Béni jusqu'à quand les gens vont vouloir te faire du mal?Qu'est ce que tu as fait à ce monde hein ? Me venir me traumatisé l'enfant à pareilles heures ?
Moi : je suis vraiment désolé de ce fâcheux incident. Je peux vous promettre que cela ne se reproduira pas !
Ma de mirna (m'attrapant par le col de mon polo) : c'est toi n'est pas ? Sale lâche t'attaquer à une femme enceinte ! Tu vas voir aujourd'hui ce que je vais te faire !
En tout cas, si j'avais su que la mère ci allait me serrer comme ça, je crois que j'aurais attendu demain pour revenir.
Moi : madame s'il vous plaît, laissez moi vous expliquer !
Elle ne me laisse pas le temps de parler que les gifles s'abattent sur mon visage. La dernière fois que ma mère m'a frappé, je devais avoir douze ans. Et c'était loin de faire aussi mal.
La jeune fille : ya Mi ouvre hoo maman va tuer ton copin ici !
Mirna n'a ouvert qu'après, faisant ainsi stopper mon supplice.
Mirna (les yeux rouges) : maman arrête ce n'est pas lui mais son frère !
La mère : heeee bien qu'il revienne ici, je vais lui montrer comment on maltraite les enfants des gens. C'est quoi ça ? Donc parce que vous êtes riches, vous allez vous permettre de venir faire n'importe quoi chez les gens? C'est le miel vous chier ? Ou c'est juste vert et sale comme le notre ? Comme vous avez ce pays là entre vos mains les gens n'ont qu'à se jeter au sol pour que vous marchiez sur eux ?
Mirna : maman s'il te plaît, j'en ai assez, je veux juste me reposer !
Moi: Mirna je suis vraiment désolé !
Mirna : ne t'inquiète pas. Merci d'être venu. Comment va t'il?
La mère (tapant dans ses mains) : donc tu demande encore après lui ? Mais tu es maboule ma fille ? S' il t'avais eu, tu crois que ce sont les bisous qu'il allait te donner. Pardon, papa de sortir d'ici ?
Mirna : maman s'il..
La mère : si tu ne peux pas te protéger toute seule parce que ton cœur de maboule ne cesse de te tromper, moi je vais le faire. (me regardant) j'en ai assez d'être passive, de laisser les gens te faire du mal et de toujours te ragrder pleurer. Tu as une mère, une famille qui certe est plus un poids qu'ait reste chose mais une famille qui t'aime. Monsieur, avec le peu qu'on a on va élever cet enfant et on aura pas besoin de vous pour ça. Allez dire à votre frère que s'il remet ses pieds ici, si moi je suis bien la fille des kouyous(ethnie de la cuvette centrale congolaise) , c'est ma machette qu'il va rencontrer. Plus jamais je dis !
Moi: je suis encore désolé maman ! Mirna, je vais tout arranger, je te promet !
Mirna : ne me promet rien s'il te plaît. Ton frère ne veut pas de mon enfant et je n'ai pas fait exprès de tomber enceinte de lui. Je jure devant Dieu que c'est lui le père mais je ne vais pas le forcer à s'en occuper. Merci d'être venu !
Moi : demain j'enverrai des gens pour la maison, et je crois que la famille
La mère (prenant son balin traditionnel) : je t'ai dit de t'en aller où pas ?
Elle a fait geste de le lever au ciel pour me frapper avec, le souvenir des gifles à vite refait surface. J'ai détaillé de là comme un malpropre avec elle derrière en train de balayer mes pas. Merde Grace! Regarde ce que tu as fait !
J'ai appelé le chauffeur des parents, lui donnant la localisation de ma voiture et ensuite j'ai conduit Grace chez lui. Monsieur était muet comme une tombe, je n' ai pas voulu l'accabler de remontrances.
... Mirna Elongo....
J'ai passé une nuit mouvementée, pas dans le sens la fête lol, dans le sens que tu te sens comme le trou du cu du monde.
Le dimanche qui suivait pareil . Malgré que Gloire à envoyé comme promis des gens pour réparer la casse de son frère. Il m'a appelé pour avoir de mes nouvelles et m'a demandé si il pouvait venir avec leur mère. Bien sûr j'ai refusé. Maman jure qu'elle ne laissera plus ces gens s'approcher de nous et bien je penses qu'elle a raison. De voir ma mère vouloir me défendre aussi m'a quand même fait chaud au cœur car pendant longtemps, he l'ai toujours vu comme la passive spectatrice de mes malheurs.
J'ai donc passée une journée morne, remplie de pensées déprimantes. Quand Ronald est venu voir sa fille dans la soirée, j'ai juste préféré rentrer dans ma chambre pour ne pas à avoir à me coltiner un autre fou. Monsieur n'arrête pas de m'écrire depuis qu'il eu mon numéro.
Ce matin j'ai le cœur toujours meurtri mais bon,j'ai pris la décision de vivre ma vie en m'occupant de mes enfants comme je l'ai toujours fait. De plus, si j'ai pu m'occuper de Moon et des garçons sans travail, ce n'est pas maintenant que j'en ai que je ne le pourrais pas. Juste que je ne serai pas là tout le temps avec eux mais bon, Dieu sait pourquoi il me teste autant.
Je suis passé par la clinique de Moukoulou où je me fais suivre depuis la découverte de ma grossesse. C'est peu cher, bien équipé et proche de la maison en cas de problème. Ce sont les raisons qui m'ont poussés à le savoir. Et le gynécologue est très gentil.
La réceptionniste étant une voisine , j'ai pu avoir un rendez-vous trente minutes après mon arrivée. J'ai demandé une échographie pour savoir le nombre exact de fœtus dans mon ventre. Je ne peux décrire l'état dans lequel j'ai été en apprenant que je n'en avais pas un seul, mais deux comme l'avait dit la mère de Grace . Le médecin n'arrivait pas à s'expliquer ou était l'autre pendant les premières échographies. Quand on vous dit que la sorcellerie est réel !
Je me suis rendu ainsi au boulot et comme toujours à la pause nous sommes allé manger avec Danny.
Danny : mais c'est quelle folie ça ?
Je viens de lui raconter ce qui s'est passé avec monsieur le père de mes enfants. Mes enfants, j'ai encore du mal à m'imaginer qu'ils sont deux dans le ventre. Je me suis même surprise à guetter la photo de l'échographie dans mon sac chaque quart d'heures. C'est un fait qui m'est difficile à assimiler.
Danny : donc les gens riches aussi nient la grossesse ?
Moi : tu avais raison, je crois que si je l' avais mis au courant bien avant , il ne penserait pas que j'essaie de le tromper ou lui attribuer la grossesse d'un autre. Je n'ai pas choisi cet état des choses. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi il était si en colère contre moi !
Danny : cet homme est juste fou allié. Tu es sûr que tu ne t'es pas trompé de jumeaux par hasard ?
Moi (rire) :arrête ta folie, Gloire est gentil et tout mais bon, il
Danny : il n'est pas son frère !
Moi : oui c'est ça. Je n'arrive toujours pas à l'enlever de ma tête. Tu sais il m'a fait tellement peur mais je m'inquiètais juste pour le bébé,ho les bébés lol sinon j'aurai ouvert pour qu'il me frappe pour enfin qu'il se sente mieux si cela aurait pu le calmer. Je m'inquiète tellement pour lui.
Danny : tu sais quoi ? Tu es maboule !
Moi : tu n'es pas la première personne à me le dire.
Nous sommes retournés travailler après le déjeuner. C'est à quinze heures que j'ai terminé. J'ai ranger mes affaires, fait un tour aux toilettes et refait mon maquillage avant de sortir du bâtiment. J'étais en train d'attendre qu'un taxi passe par là pour l'arrêter quand une voiture s'est garer devant moi. Mon cœur a fait un bond en voyant la dame de l'autre jour en sortir suivie d'une jeune fille qui ressemble aux jumeaux. Heeee seigneur qu'est ce que cette famille me veut ?
La dame : bonjour Mirna, comment vas tu ?
Moi (essayant de cacher mon mal être) : je vais bien merci et vous ?
La dame : ça va mais on peut se tutoyer maintenant que nous faisons partie d'une même famille. Et tu peux m'appeler maman ou Anna, c'est comme tu veux !
La fille : et moi c'est Salomé, la sœur cadette des deux monstres mais tu peux m'appeler sasa comme tout le monde.
Moi (forçant un sourire) : enchanté. Je en fait madame Anna !
Anna : Anna !
Moi: OK, Anna, je ne voudrais pas vous froissée mais je dois rentrer m'occuper de ma fille donc si vous le permettez
Anna(me coupant) : jeune fille, on ne fausse pas compagnie à sa belle mère de cette façon ! Déplus j'ai de très importantes choses à te dire.
Salomé : Gloire nous a raconté ce qui c'est passé et c'est très regrettable que tu aies eu à assister et subir cela. Tu dois comprendre que ça ne lui ressemble pas, le plus con des deux normalement c'est Gloire mais là même moi je tombe de haut.
Anna : je veux m'excuser auprès de toi et de ta famille mais pouvons-nous aller quelques part pour discuter ? Tu vas te fatiguer à rester debout ainsi !
Moi (voulant être polie) : d'accord
Salomé m'a aidé à monter dans la voiture qui est une hummer et leur mère nous a conduit dans un restaurant que je ne connaissais même pas l'existence à la glaciaire.
Je n'ai pu m'empêcher de commander des fruits de mer tellement ça avait l'air bon sur le menu. Mais après en avoir goûter un, l'envie m'a quitté, les choses de la honte. Madame Anna heu Anna qui l'a remarqué, a commandé pour moi des cottes fumées me disant que c'est une des rares nourriture à ne pas donner la nausé.
Anna : Mirna je ne veux pas te faire peur ou quoi que ce soit mais je vais te parler de certaines choses que tu dois savoir pour peut être comprendre un peu ce qui va s'en suivre.
Moi :...
Anna : ma famille est très traditionnelle et conservatrice ce qui fait que nous pratiquons toujours certains coutumes de chez nous. Moi que voici, je me suis vu être marié à l'âge de dix sept ans et ma fille a juste eu de la chance que ses deux grands pères n'ont pas été là. En bref c'était juste pour te mettre un peu dans le bain.
Moi:...
Anna: si tu as passé du temps avec mon fils, tu as dû comprendre qu'il n'est pas comme le commun des mortels. Il a certaines facultés, il peut voir tout comme moi certaines choses même s'il les éteint la plupart du temps pour être normal comme il dit.
J'ai connu une période assez critique pendant l'accouchement des jumeaux, ce qui fait qu'ils ont été presque sacrifiés à des esprits malsains. C'est une longue histoire mais bon le fait est que, d'une certaine façon vos bébés (regardant mon ventre) sont en danger. Ces esprits ont sentis l'odeur de mon fils sur eux et veulent reprendre ce qu'il pense leur appartenir. Et comme vous n'êtes pas liée à notre famille et qu'en ce net moment ces enfants n'appartiennent qu'à vous, ils peuvent venir les prendre à tout moment. Les bébés dans ton ventre ont dû sentir le danger et se cachent comme ils peuvent,ils le font instectivement!
J'ai tressailli. Ce n'est pas tout les jours qu'on se retrouve devant des trucs aussi bizarre. J'ai voulu me lever pour prendre mes jambes à mon cou, mais maman Anna m'a tenu la main tout en douceur afin de m'apaiser comme si elle avait su ce que je comptais faire.
Je ne suis pas née avec les histoires des blancs, dès la tendre enfance ont nous apprends que le monde des esprits existent. Que les fantôme sont bien réels et que le surnaturel n'est pas que cinématographique. Donc je comprends la portée de ce que m'annonce la mère de Grace. Bien que je ne me sentes pas capable d'accepter une telle vérité.
Anna: ne t'affole pas mon enfant, tout ira bien(me carréssant le dos de la main) . Je disais donc que tes enfants doivent appartenir à leur famille, à leur père pour que celui ci les protèges.
Moi: qu'est ce que vous essayez de me faire comprendre ?
Anna : vous devez vous marier dans les plus brefs délais. C'est vrai qu'ils arrivent encore à se cacher (sourire) ils l'ont même fait contre leur père. Mais si moi j'ai pu les sentir, eux ne tarderont pas.
Moi : ce n'est pas possible !
Anna : je sais que cela te semble irréelle mais c'est la pure vérité.
Salomé : c'est vrai que mon frère est loin d'être parfait mais il en vaut la peine. Il mérite que l'on se batte pour lui. Moi je ne suis pas venu comme maman pour te demander de te marier à lui pour seulement protéger mes neveux mais aussi par amour.
Moi :...
Salomé : Gloire m'a tout raconté et je trouve injuste de la part de Grâce de ne pas t'avoir écouté. Et juste lâche de ta part à toi, de ne pas t'être assez battu pour le reconquérir. Tu as là la chance d'avoir tes enfants et ton homme réunis.
Anna: je te demande de réfléchir à tout cela. Je sais que tu te poses de tas de questions mais il n'est plus temps à tergiverser mais à agir. Grace doit te doter.
Je comprends alors pourquoi il était tellement en colère. Il me croit coupable de vouloir l'enfermer dans un marriage. Il pense peut être que c'était un plan pour l'enchaîner à moi vu qu'il me croit capable de tout.
Moi : je ne veux pas être avec un homme qui me haie autant, je ne me sens pas la force de pouvoir supporter le mépris qu'il porte à mon égard.
Anna : mais tu te dois de supporter car tu es une mère, et une mère doit d'abord penser au bien être de ses enfants avant les siennes. Tes enfants à toi, ont besoin que tu les protèges !
Moi (reniflant) : Grace ne me le pardonnera jamais !
Salomé : mais tu n'y es pour rien. Tu n'as pas demander à tomber enceinte ni à ce que vos enfants aient les même dons que lui. Donc s'il y'a quelqu'un qui doit être en colère c'est toi. Car c'est toi qui te retrouve mêlé à des choses que tu ne comprends même pas. Si j'étais à ta place, je ne crois pas que je serai aussi calme.
Anna : j' ai juste besoin que tu me dise OK, et demain nous serons chez toi avec son père pour demander ta main.
Moi : je ne veux pas lui imposer ça !
Anna : tu n'impose rien à personne, c'est la vie qui vous impose ça a tous les deux. Vos enfants doivent être protégés et plus tôt vous serez lié, plus vite vos enfants seront protégés.
Moi : je je ne sais pas !
Salomé : tu sais très bien, il te suffit juste de dire oui !
Anna : je sais qu'on vous en demande trop mais c'est pour le bien de votre descendance. J'ai envie de voir grandir mes petits enfants. Je ne veux pas qu'à cause de mon mari et moi, tu sois privé du bonheur d'être mère, car tout ça, est de notre faute. Et je ne pense pas que tu veuilles t'en vouloir toute ta vie si jamais ils leur arrive quelque chose parce que tu n'aurais pas su penser à eux avant de penser au bien vouloir de leur père.
Salomé : je sais que tu aimes mon frère et que tu veux le laisser comme il te le demande mais tu te dois d'accepter. Vous ne serez pas obligé de vivre ensemble mais vous devez être lié pour que sa force agisse sur toi et surtout sur les fœtus.
Anna : tu dois te décider maintenant. Mon mari et moi n'attendons que ta réponse pour appeler la famille.
Moi : d'accord. Mais je ne veux pas qu'il soit obligé à quoi que ce soit. Je peux m'occuper toute seule de mes enfants.
Anna : nous nous occuperons de vous,il ne sera forcé à rien sauf te doter.
Moi: d'accord je vous fais confiance !
Anna se lève et vient me prendre dans ses bras. Puis Salomé fait pareil. Seigneur je ne sais pas ce que je viens de faire mais toi seul sait pourquoi je rencontre tout ça dans ma vie ! Je sais que c'est très naïf de ma part de croire en ce que dit cette femme et sa fille mais elles semblent tellement vraies que je n'arrive pas à ne pas les croire.
Elles me déposent chez moi et demande à parler à mes parents mais je connais trop bien ma mère. Elle risque de mal les recevoir alors je dois d'abord amorcer la nouvelle. Je leur demande juste de passer dans deux jours le temps pour moi de faire accepter les choses aux miens.
Je suis tellement fatigué par toutes ces nouvelles que je ne tarde pas à m'affaler sur le fauteuil dans la grande maison.
Maman: c'est comment ? Tout a été arrangé chez toi alors tu fais quoi a m'occuper le fauteuil ?
Moi: je suis trop fatigué pour aller chez moi !
Maman(rire) : ta maison est plus proche de l'entrée que la mienne !
Moi: en fait j'ai entendu les garçons joué à l'intérieur, j'ai envie de calme !
Maman: ils sont avec Van, ils y ont passé toute la journée mais j'ai bien prévenu Elongo de garder ton salon propre. Tu n'as pas besoin de crier encore après tout ce que tu vis !
Moi : maman je dois te parler!
Maman (partant dans la cuisine) attend que je finisse de faire ma sauce !
Je suis allé me changer chez moi, troqué la robe en bazin que je portais contre un caba. Je me suis servi du jus en regardant Moon se battre avec ses oncles pour avoir une manette de jeux vidéo.
Moi: laissez la aussi un peu jouer kho!
Junior : elle ne sait même pas jouer, elle va nous faire perde des vies !
Moon: je shai joué maman, je shai !
Moi: oui tu sais mais pour l'instant laisse tonton Féfe et tonton juju joués après ils te laisseront aussi jouer. N'es pas les garçons ?
Félix : oui Moon, on fini notre partie et on te laisse le jeux !
Moon(boudant) : d'accord.
Moi : viens prendre du jus de grenadine mon bébé !
Elle vient en courant ! Après avoir bu le fond de mon verre, elle me tend ses mains dodus.
Moon: porte moi!
Moi : désolé bébé, je ne peux plus te porter !
Vane (a la rescousse) : viens moi je vais te porter !
Celle ci la soulève et lui fais des guiliguili pendant que je me faufiles vers la porte pour ne pas qu'elle me tape sa crise. Elle a à peine trois ans et ne comprend pas pourquoi je ne peux plus m'occuper d'elle comme avant. La vérité est que t'es cadets prennent toute la place chérie, maman n'arrive même plus à se courber vers l'avant.
Moi(devant la chambre de maman) : je peux entrer ?
Maman: je sens que je ne vais pas aimer ce que tu veux me dire !
Je m'assoie à ses côtés et prend ses mains entre les miennes.
Moi: maman ?
Maman: parle Elongo !
Moi: es que tu regrette d'avoir épouser papa ?
Maman: si je regrette ? Non, parce que c'est vrai que j'ai toujours souffert à ses côtés, mais je vous ai eu vous et sans vous, je n'aurai pas de famille. Alors non, je ne regrette pas.
Moi : je vais me marier, du moins à la coutume.
Maman(ouvrant grand les yeux) : qui te mange Elongo ? Dis moi qui te mange ? C'est avec qui que tu vas te marier ? L'homme qui a tout casser chez toi il n'y a pas trois jours là ?
Moi:....
Maman: donc quand je disais ici que je ne voulais plus le voir, tes oreilles étaient dans tes fesses ? C'est quel genre de maboulisme ça ?
Moi:....
Maman : comme Ronald n'a pas pu te tuer, maintenant c'est le père de celui là qui va le faire ? (pleurant) tout ça c'est moi, si seulement j'avais su mieux te protéger. Si seulement je n'avais pas été aussi naïf pour te laisser prendre mes responsabilités sur le dos.
Moi : maman ce n'est pas de ta faute. Je vais me marier pour mes enfants. Pour qu'ils aient la chance de porter le nom de leur père, qu'ils aient un avenir mieux que la notre et surtout qu'ils soient en sécurité !
Je me met alors à lui conter mot pour mot ce que maman Anna m'a expliqué. Je vois bien qu'elle n'a pas confiance mais j'ai déjà pris ma décision. Je ferai tout pour protéger mes enfants, quelques soit le prix à payer. Même si, c' est de vivre avec un homme qui me méprise.
Maman : je vais appeler tes frères et tes oncles, qu'ils recherchent leur frère. Charge toi de contacter tes frères. Qu'ils viennent donner ta main parce que moi, je n'ai pas le cœur à le faire.
Moi: s'il te plaît maman, j'ai besoin de toi.
Maman: je refuse de voir ma fille plonger la tête la première dans une espèce d'idiotie collectif et de l'encourager ! J'ai laissé ton père te donner à Ronald, tu m'es revenu en morceaux avec un nouveau née dans les bras. Et aujourd'hui tu veux que moi je te donnes encore à un homme tel que celui là ? Qui ne veut même pas de toi ? Qui te prends pour une putin ?
Moi (la regardant) : je ne te demande pas de m'encourager, je te demande d'être là pour moi, d'être ma mère. Je te demande de me tenir la main et quand je me serai cogner la gueule, je te demande d'être encore là pour me réconforter. Oui j'étais en morceaux après Ronald mais j'ai su me relever et toujours je me relèverai. Je dois protéger mes enfants !
Maman : et moi je dois te protéger ! Tu sais comment je me sens à chaque fois qu'il t'arrive du mal ? J'ai l'impression de ne servir à rien sniff j'ai mis au monde un enfant pour qu'elle soit le souffre douleur des autres !
Moi: maman tu n'es pas responsable ok ? Cette décision je la prends toute seule. Je veux faire ce qui est mieux pour mes enfants. Qu'aurais tu fait à ma place ?
Mamn:...
Moi: je veux juste que tu respecte mon choix et que tu sois là pour moi.
Maman : d'accord, je serai là pour toi mais ne me demande pas de sourire à cet homme.
Moi(l'embrassant) : merci maman !