Chapitre 20: Jésus seul .

Write by Rhema 241

Chapitre 20: Jésus seul


**Saveur Lekoua épouse Kanon**


Moi : Maman, toi-même tu sais combien ça n’a pas été facile pour moi quand j’ai su que je n’aurais jamais d’enfants, et aussi comment ce qu’il nous a dit a permis d’ouvrir une porte. Je sais que c’est le Seigneur qui en avait décidé ainsi. Faux ou vrai, c’est son titre de prophète que je respecte, voilà pourquoi j’ai accepté. Ce qu’il nous a fait, j’ai oublié ça depuis.


Maman Belle : Je te comprends, mais ton mari n’est pas de cet avis et je le soutiens. Il faut rester loin de ce genre de personne qui veut tout faire dans le spectacle.


Moi : Ok, comme je l’ai dit à Kevin, je n’irai pas. En plus, ça va me permettre de me reposer et de déstresser un peu.


Maman Belle : Je pars pour quelques semaines aux Seychelles avec mon mari, histoire de déstresser un peu.


Moi : Et tu nous laisses à qui ?


Maman Belle : Je te laisse à ton mari.


Moi : Je voulais te demander comment tu gères les chantres qui se comportent de manière indécente avec ton mari. Je veux dire ces personnes qui draguent ton homme comme s’il était célibataire.


Maman Belle : Toi et moi sommes très différentes, donc ce que je fais ne marcherait pas sur toi. Mais pour ce côté, montre-toi intransigeante. Avec moi, la plupart du temps, il suffit juste que je dise « fais très attention à ce que tu fais » pour qu’elle stoppe. Pour d’autres, c’est un peu plus complexe, mais dans chaque situation, je ne réagis pas de la même manière. Je montre toujours qu’on ne blague pas avec mon foyer, mon mari et mes enfants, jamais.


Moi : Je vois.


Maman Belle : Mais toujours dans le respect. Le respect pour ton mari et pour les personnes en question.


Moi : Ok.


Maman Belle : Vous irez en Côte d’Ivoire prochainement ?


Moi : Oui, je dois surveiller les travaux de la maison. Je ne fais pas confiance au chef de chantier, toujours en train de manger chaque fois qu’on va là-bas.


Maman Belle (amusée) : Je veux y aller également, pour la dédicace du livre, et j’aimerais visiter la ville d’Abidjan.


Moi : J’y serai forcément. Je vais te faire visiter Babi. En deux ans, j’y suis allée au minimum 15 fois. Toi-même tu sais comment Kevin aime son pays. Il m’a fait visiter toute la ville, et nous sommes allés dans son village au dernier voyage pour que Doudou puisse voir d’où il vient.


Maman Belle : Ça me rappelle le mien tout d’un coup. Je dois me rendre chez moi pour voir s’ils ont terminé avec la piscine à Fougamou.


Moi : Pour votre maison ?


Maman Belle : Non, une piscine municipale.


Moi : Je vois. Bon, je vais devoir y aller. Je dois récupérer nos tenues et nous apprêter pour la cérémonie.


Maman Belle : On se retrouve là-bas.


Moi : Ok maman, bisous.


Maman Belle : Bisous mon bébé.


Moi (un bisou à Melchy) : Bisou Melchy, à tout à l’heure.


Je vais dans la voiture sans perdre de temps et me dirige chez notre couturier. J’ai envie d’un autre bébé. Depuis quelques jours, je ressens le désir de porter à nouveau la vie en moi. Mais je sais que ce n’était pas au programme pour maintenant. La grossesse de Doudou était tellement difficile vers la fin que je criais partout que c’était bon, que je n’allais plus accoucher. Mais quand je vois mon petit prince aujourd’hui, je sens que lui aussi veut un petit frère ou une petite sœur avec qui jouer. Mais convaincre mon cher et tendre ne sera pas facile. Il va beaucoup bouger dans les prochains mois et ne sera pas d’accord de rater ma grossesse. Pour celle de Doudou, on était vraiment une équipe, une belle équipe. On a tout noté, tout filmé pour en faire un livre et un CD pour ses anniversaires.


J’arrive à l’atelier, récupère les tenues. Je vais chez mes parents déposer le chapeau de Doudou car il n’avait pas terminé ça la dernière fois. Après ça, je rentre rapidement à la maison.


Kevin : Enfin.


Moi : Désolée mon cœur, tu as pris ta douche ?


Kevin : Non, je t’attendais.


Moi : Mais pourquoi ?


Kevin : Car je voulais la prendre avec ma femme.


Moi : Ok, on y va alors.


Kevin : Après toi, jeune dame.


Moi : Tu abuses quoi.


Kevin : Tu te souviens quand tu avais honte de te déshabiller devant moi ? Aujourd’hui c’est toi qui veux toujours me déshabiller.


Moi : C’est ça, vante-toi bien, je vais aller dormir chez mon père dès aujourd’hui même.


Kevin : Est-ce-que je stresse ? Tu sais où tu meurs.


Moi (l’aidant à retirer ses vêtements) : Toi aussi tu sais où tu meurs.


Kevin (posant des bisous sur mon cou) : Donc mourons une bonne fois.


Moi : Non bébé, le jeûne.


Kevin : Le jeûne a fait quoi, bébé ?


Moi : On ne peut pas faire ça.


Kevin : Qui te l’a dit ?


Moi : Mais c’est un temps où on se consacre à Dieu.


Kevin : Toutes nos vies sont déjà consacrées à Dieu, bébé.


Moi (sceptique) : Bébé, la Bible dit qu’on peut s’abstenir pour un temps afin de se consacrer à la prière.


Kevin : D’un commun accord, mais moi, tu me l’as imposé depuis deux semaines maintenant.


Moi : Quoi, tu boude ?


Kevin : Oui, je boude. J’ai envie de ma femme, là, maintenant.


Moi (souriant) : Debout ici ?


Kevin : Je n’ai rien mangé depuis ce matin, bébé, je ne peux pas te soulever.


Moi (arquant les sourcils) : Tu insinues que je pèse trop ?


Kevin : Jamais. Tu ne pèses pas trop, mais tu es toujours trop agitée et je n’ai pas la force de te maîtriser en ce moment.


Moi (descendant mes mains vers son caleçon) : On a au plus 15 minutes, doux.


Kevin (fixant ma main) : C’est largement suffisant.


Je pleure de plaisir pendant 20 minutes, oubliant que c’était moi qui ne voulais pas au départ. Maintenant, je ne veux plus arrêter.


Kevin : On va être en retard, bébé, on y va.


Moi : Hum.


Kevin : Tu es vraiment une emmerdeuse, je vais aller te déposer chez ton père.


Moi : Oh, c’est déjà arrivé là-bas ?


Kevin : Mais tu aimes trop faire des caprices.


Moi : Si je ne le fais pas avec toi, je vais le faire avec qui ?


Kevin : C’est bon, viens on y va, mais sincèrement, je n’en ai pas envie car on sera en retard, madame.


Moi (souriant) : Allonge-toi sur le lit.


Koh sincèrement, je ne veux plus, je l’ai chauffé comme pas possible, puis je suis descendue du lit.


Moi : On peut partir maintenant.


Il s’est levé brusquement, et en un rien de temps, je me suis retrouvée coincée contre le mur, une jambe repliée sur sa main.


Ce genre de moment intense donne envie de dire oui, je le veux à nouveau devant le maire.


Moi (haletante) : Tu… oh seigneur, on sera en retard.


Kevin : Non, on ira plus chez tes parents, ils se débrouilleront pour arriver à la cérémonie.


Moi (amusée) : Très bonne idée.


On se prépare et je suis satisfaite du résultat. Mon chéri est beau. Nous prenons sa voiture, car la mienne est en location avec les autres. Nos véhicules rapportent de l’argent, et je prévois d’en faire autant avec mon second véhicule.


Une fois dans la voiture, doux roule avec ma main dans la sienne. J’adore quand il fait ça.


Nous arrivons à l’église et tout est magnifique, la décoration est parfaite. Nous prenons des photos sur le tapis rouge et saluons tout le monde. Je saute sur Yvie.


Yvie : C’est quel jeûne qui te fait briller comme ça, ma petite ? Tu souris trop.


Moi : C’est le sourire de l’amour, maman. Je prie que ce sourire soit ton partage aussi.


Yvie : Je souris déjà assez.


Monique (heureuse) : Mon amour !


Moi : Ma propre femme ! Tu es arrivée quand ?


Monique (souriant) : Désolée Yvie, comment tu vas ?


Yvie : Ça va, t’inquiète. À ce que je vois, tu attends un heureux événement.


Monique : Oui, bébé numéro trois. Nous sommes arrivés ce matin, nous ne pouvions pas rater ça.


Moi (touchant son ventre) : Contamine-moi, ohhh.


Yvie : Pardon, si c’est pour nous faire ton cinéma comme la dernière fois, ce n’est pas la peine.


Monique (amusée) : Vraiment, elle était là. Koh, je ne peux pas pousser l’enfant là, mieux vous m’ouvrez le ventre.


Yvie (riant) : Jusqu’à ce qu’elle ait chassé Kevin pour dire qu’elle veut son père.


Monique : Le père et le grand-père étaient à la salle d’accouchement.


Yvie : Voilà pourquoi il a décidé de ressembler à papi.


Moi : Pour ma défense, doudou est né avec 4 kilos 300.


Aria (s’ajoutant) : Gros comme un enfant de 6 mois. Bonsoir les filles.


Moi : Oh, vous êtes là ?


Aria : Vous nous avez laissées.


Moi : Vous n’aviez pas besoin de nous. Doudou est où ?


Aria : Avec maman.


Moi : Maman Tania ?


Aria : Non, Rose.


Moi : Ok, jolie robe, madame Biyoghe.


Aria : Merci.


Moi : Tu es madame Biyoghe depuis quand ?


Aria : Depuis le jour où il a décidé de me garder dans sa vie.


Moi : Alphie est où ?


Aria : Elle est assise derrière là-bas. Elle ne voulait pas venir, mais papa Kouka a forcé tout le monde à venir, même le gardien.


Moi : Elle va bien ?


Aria : Je ne pense pas. Je m’inquiète pour elle.


Yvie : Je vais la prendre avec moi quelques temps la semaine prochaine, si votre père accepte.


Moi : Je pense que c’est une bonne idée. Elle doit changer d’air.


Aria : Papa va refuser.


Moi : Ah.


On salue les autres un moment puis la prière commence. C’est à moi de diriger la louange, donc après la prière, on me remet le micro.


Moi : Shalom à tous. Le groupe louange par ma voix vous souhaite la bienvenue à la maison des fils et plus particulièrement au centre *Love of Spiritual Warfare*.


Les gens se sont mis à acclamer.


Moi : Pour la petite histoire, nous avons tous une famille, des personnes que nous aimons, des personnes sans qui nous serions tristes. Mais même quand on perd un père, une mère, un enfant, il faut du temps pour se reprendre en main. Cependant, nous avons la possibilité de nous relever, d’avancer, d’avoir un autre enfant, un autre mari, même un autre père, car la Bible dit : « Il n’y a personne qui, pour moi, ait quitté père, mère, enfants, ne recevra dans cette vie un père, une mère, des frères et des sœurs, et dans la vie à venir, la vie éternelle. » C’est pour dire que même quand on pense n’avoir plus de raison de vivre parce qu’on a perdu quelqu’un, on en aura toujours, car Celui qui nous a donné ces choses nous promet que tant que nous sommes avec Lui, Il nous donnera toujours au centuple.


Mais…


Moi : Dites avec moi « Mais ».


Le peuple : Mais.


Moi : Il y a une chose qui fait notre identité, qui fait de nous des personnes différentes, et cette chose s’appelle Jésus.


Le peuple : Amen.


Moi (à genoux) : Voilà pourquoi je veux dire qu’il y a une chose que je ne peux pas perdre.


Le peuple : Amen.


Moi (chantant) : 

Moi je n’ai que Jésus oh 

Si tu me l’enlèves, je n’aurai plus rien 

La la la la la la la la 

Écoute bien 

Moi je n’ai que Jésus oh 

Si tu me l’enlèves, je n’aurai plus rien 

La la la la la la la la 


Car il y a une seule personne qui, si elle quitte ma vie, rien ne pourra la remplacer dans ma vie. Sans Lui, il me serait impossible de vivre. Voilà pourquoi je chante.


Moi je n’ai que Jésus, si tu me l’enlèves, je n’aurai plus rien.

La la la la la la la la 


J’ai senti des bras me serrer par l’arrière, et j’ai directement su que c’était Kevin. Quand je pense à ce qui se passe dans ma famille aujourd’hui et à cet héritage qui me contraint à être seule, je me rends compte que si je n’avais pas eu Jésus dans ma vie, je n’aurais pas eu Kevin, ni mon fils. Donc, si on m’enlève Jésus, c’est qu’on m’enlève tout. Si je n’avais pas eu Jésus, je n’aurais jamais prié pour mon père, et nous devrions toujours vivre dans les rancunes du passé. Si aujourd’hui on m’enlève Jésus, tout ce que j’ai volera en éclats, et s’il n’est plus là, personne ne me rendra cela au centuple. J’aurai simplement tout perdu, tout. Donc je sais ce que je chante, je chante pour tout ce qu’Il m’a donné et que je n’aurais jamais eu sans Lui, et qui sera ôté également s’Il n’est pas là. Jésus ne va pas tout me prendre si on me l’enlève, mais Satan est là et il guette, il n’hésitera pas à tout prendre. C’est pour cela que si on m’enlève Jésus, je ne pourrai plus. Je prends Kevin dans mes bras et continue à chanter ce chant.


Moi (chantant) : 

Moi je n’ai que Jésus Oh

Si tu me l’enlèves, je n’aurai plus rien.

La la la la la la la la.


C’est ainsi que pendant 30 minutes nous avons chanté ce chant. Les familles s’attrapaient et chantaient ensemble. Kevin a également pris Doudou et nous chantions en serrant notre fils. C’était beau à voir.



          Kouka B Lendoye


Les temps d’adoration sont terminés, on n’a même pas vu le temps passer tellement c’était intense. Tania est toujours en larmes ; elle m’a dit que si Jésus n’avait pas été là, elle n’aurait jamais eu tout ça. Et moi, j’ai crié en disant : « Et moi, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir avoir dans cette vie s’il n’avait pas été là avec moi ? » Chacun sait en qui il a cru et pourquoi il a cru.


Kevin prend le relais sur l’estrade pour la prédication, avant de passer le flambeau au pasteur de cette église.


Kevin : Prenons nos Bibles dans le livre de Romains. Nous n’allons pas mettre beaucoup de temps, car ce n’est pas le but.


Romains 8 :19 

« Aussi, la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »


Gloire à Dieu, car si tu n’es pas fils, tu deviendras fils.


Dis à celui qui est à côté de toi : « Tu deviendras fils. »


Moi : Tu deviendras fils.


Kevin : Exactement, car si tu es un enfant de Dieu et que le monde attend quelqu’un, tu dois faire partie des personnes que le monde attend. On attend les enfants de Dieu, non ? On attend les fils. C’est quoi être un fils ? Je vais vous raconter une histoire. Quand les fils de Juda sont partis en esclavage, il y avait Daniel et ses compagnons.


On a donné comme instruction que tout le monde devait se prosterner et adorer la statue du roi. Mais il y avait des jeunes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, qui ont dit : « Nous, nous ne pouvons jamais nous prosterner devant cette statue », car ils savaient qu’ils n’avaient que leur Dieu. Et si on leur imposait un autre Dieu et qu’ils acceptaient, ils n’en sortiraient pas indemnes. Un fils est une personne qui est consciente qu’il peut tout perdre sauf Dieu. Ils étaient prêts à mourir plutôt que de vivre sans Dieu. 


Il y a des familles qui ont érigé des autels, et à l’intérieur, on va te faire croire que si tu ne te prosternes pas devant cela, tu n’auras pas la chance comme les autres. C’est dans ce genre de situation qu’on sait si tu es un fils ou un enfant. Les autres ont accepté de se prosterner, mais les fils ont dit non. Si c’est ça, mieux vaut mourir. Un fils ne peut pas se détourner car il connaît l’importance d’un père, il sait ce qu’est un père.


Pour revenir au livre de Daniel, on va jeter les trois dans la fournaise et, après les avoir jetés, le roi va remarquer quelque chose.


Daniel 3 :23 

« Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. »


Daniel 3 :24 

« Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi ! »


Daniel 3 :25 

« Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu et qui n’ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils de Dieu. »


Ehhh 


Le peuple : Eh.


Kevin : C’est ce qui se passe quand les sorciers veulent t’atteindre. Le roi dit : « Est-ce qu’on n’a pas jeté trois personnes ? Pourquoi je vois une quatrième personne qui a le visage du fils de Dieu ? » Dans l’Ancien Testament, Israël était le peuple de Dieu, mais le mot « fils de Dieu » n’était pas pour eux. Mais dans le Nouveau Testament, on dit que Dieu nous appelle.


Romains 8 :14 

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »


Ceux qui sont conduits, pas ceux qui conduisent, non je répète. Les fils ne conduisent pas l’Esprit. Ils ne disent pas : « Saint-Esprit, on doit faire cela. » Le Saint-Esprit dit, et eux ils font. Et à ce moment, on les appelle fils. Un fils est une personne qui surprend.


Le roi n’était pas surpris de voir que dans la fournaise, les trois ne brûlaient pas. Il était surpris de voir qu’il y avait une quatrième personne qui avait le visage du fils de Dieu. Mais dites-moi, est-ce qu’avec les yeux physiques on peut dire : « Cette fille a le visage d’une fille de Dieu » ?


Le peuple : Non.


Kevin : Mais ils ont pu clairement voir que la quatrième personne avait le visage du fils de Dieu. Pourquoi ? Car là où se trouve le fils de Dieu, cela ne s’ignore pas. Sache que là où on voulait faire du mal à ta famille, à tes proches, rien n’arrivera, car quand ils essaieront, leurs yeux resteront braqués sur toi. Et ils diront : « Ehhhh, qui est-ce qui a le visage du fils de Dieu ? » Le monde attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu, des fils.


Un fils ne combat pas ; il suit les traces de l’Esprit Saint. Et partout où il va, les gens qui voient dans le spirituel savent qu’il s’agit d’un fils de Dieu. Et quand un fils de Dieu arrive, il n’a plus besoin de dire : « Libérez ma famille », car ils auront peur de s’approcher. Pourquoi ? Parce qu’ils auront peur des représailles du fils de Dieu.


Non pardon, je ne vais plus dans cette maison. Imagine que le fils de Dieu qui y vit est réveillé. Imagine seulement ce qu’il va me faire. Pardon, pas dans cette maison. Là-bas, je ne peux pas.


Si le monde attend la révélation des fils, c’est parce que quand tu connais qui est un fils, tu veux te connecter au fils pour toi aussi devenir fils. Pour demander au fils comment tu fais pour devenir fils, et là, le fils te dira : « Tu vois celui qui est devant là ? C’est le Saint-Esprit. Ne te mets pas derrière moi, mais à côté de moi et suivons-le. C’est comme ça qu’on devient fils. » Les fils de Dieu engendrent des fils de Dieu, et si le monde attend, c’est parce que le monde doit devenir fils. Mais si toi qui dois être fils, tu refuses de le devenir, tu bloques le monde, tu bloques ta famille.


Les fils de Dieu, c’est ce qu’on cherche dans cette nouvelle assemblée, et ce sera le thème du séminaire de la semaine à venir : Les fils de Dieu.


La cérémonie d’ouverture débute avec les différentes prestations, le mot d’ouverture du pasteur Kevin et le passage du flambeau. Après la cérémonie, on rentre à la maison. Il est 18 heures, et nous avons tous un repas pour fêter tout ça. Je suis un fils de Dieu et j’en suis fier.


Jessye : Seigneur Jésus.


Nous nous tournons tous vers elle, vu que nous sommes à table et que madame manipule son téléphone.


Moi : Il se passe quoi avec Jésus ?


Elle se rapproche de moi et me montre une vidéo d’un pasteur qui parle de moi et de ma famille, et demande même à ce qu’on aille vers lui.


Moi : C’est aujourd’hui ?


Jessye : Oui.


Moi( souriant ): Oh, mais on y va.


Tania (soupirant): Bébé ! Tu sais on répond les imbéciles par le silence.


Moi: Sauf que lui c'est pas un imbécile, c'est un prophète, le même qui a traité Saveur et Kevin d'impudique , bien que sur ce point , il n'avait pas tout à fait tort.


Kevin se gratte la gorge , il pense que je ne sais pas qu'il a essayé d'appuyer ma fille avant le mariage ? Est-ce-que je suis un enfant.


Tania: Hum je ne veux pas de problème.


Moi : Toi aussi, un homme de Dieu veut me voir. Il est en direction avec plus de 25 000 personnes, sans compter ceux qui sont au stade. S’il veut nous voir, allons-y. On verra bien ce qu’il va nous dire.


Tania : Je ne veux pas de scandale.


Moi : Non, t’inquiète. Je vais même donner une offrande pour lui.


Saveur : Papa.


Moi : Kevin, tu en penses quoi ?


Kevin : J’ai même envie de lui offrir une voiture. C’est un prophète, non ? On va respecter son rang.


Moi : Exactement. On va danser sur scène avec lui et participer à son spectacle. J’espère même qu’il va prier pour moi et que je vais tomber et rouler au sol, n’est-ce pas Jacques ?


Jacques : Je suis d’accord avec vous. S’il veut voir les LENDOYE, nous serons là. On n’a aucune raison de nous cacher.


Moi (me levant) : Tous en voiture !

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

SAVEUR GABONAISE TOM...