Chapitre 20 : Les coups de la vie
Write by Les stories d'une K-mer
***Gary***
C’est accompagné d’Astrid et Adrien que je me suis rendu à
la réception signer les document relatifs au transport de la dépouille de
(pause)
Adrien (serrant mon épaule) : Courage Gary, courage
Moi (reniflant) :
J’ai continué à pas lent , jusqu’à la réception, puis dans
un autre bureau où on m’a expliquer un peu les démarches à suivre. N’ayant pas
la nationalité française, cela revient à sa famille de décider si elle veut
l’inhumer ici, ou alors rapatrier sa dépouille. Dans le second cas il y aura un
tas de paperasse à gérer au niveau de l’ambassade du Cameroun (soufflant). Après avoir signer le transfert de son corps
pour la morgue, il fallait que je redescende sur terre, et que j’affronte la
réalité, ma nouvelle vie (reniflant).
La dame : Vous pouvez récupérer ses affaires à la
réception en sortant, mes condoléances Monsieur, je suis vraiment désolée
Moi (du bout des lèvres) : Merci madame
C’est toujours escorter que j’ai récupérer les vêtement
d’Anis, ses carnets et pièces d’identité que j’avais amenés (pause), c’était
trop dur, alors j’ai craqué
Adrien (me serrant) : Courage Gary,(me tapotant le dos)
Nous sommes là pour toi (Astrid) rejoignant l’étreinte) Nous sommes là pour
toi, et pour le bébé
(Reniflant) Il venait là de me rappeler qu’en plus de ça
j’avais un bébé (pause). Dans tout ça je dois élever cet enfant, tout seul.
Comment je m’y prends ? comment ? (levant les yeux vers le ciel)
Pourquoi Seigneur ? pourquoi ? Pourquoi ? (fondant en larmes une
fois de plus)
N’étant pas venu avec mon véhicule, c’est Adrien qui m’a
ramener chez moi. Il est monté avec moi dans l’appartement le temps qu’Astrid
ramène quelque uns de leurs affaires, ils vont passer e week-end chez moi. A
peine j’ai franchi le seuil de ma porte que les images de MA FEMME défilaient
devant moi. Partout dans la maison il y avait Anaïs, partout (pause)
[ téléphone qui vibre]
J’ai regardé, ce
n’était pas le mien, ni celui d’Adrien (fouillant ma poche arrière), c’est
celui d’Anaïs et c’est sa mère qui appelle. J’ai laissé sonner, le temps de
ranger ses affaires dans la chambre et de revenir, prendre place sur le
fauteuil.
Moi (attristé) : Qu’est ce que je lui dis ?
J’introduis comment ? (déverrouillant le téléphone d’Anaïs) Sa mère lui a
laissé 6 messages audios, six long message !
Adrien : Et ça dit quoi ?
Moi : on va écouter ensemble, ce sont des audios.
[Ping message]
Dame Kouma : Je te vois en ligne, je te vois en ligne
Kouma, donc tu m’ignores ?
J’ai vite fait de couper la connexion sur son téléphone
avant de passer à la lecture des messages d’Anaïs, datant d’après l’appel
téléphonique qu’elles ont eu, c’est-à-dire d’il y une semaine à peu près. Il
n’y avait rien, mis appart les audios de ce matin.(pause) Depuis le temps que
je sors avec elle, c’est la toute première fois que je le fais, je n’ai JAMAIS
JAMAIS lu ses messages, du moins pas en son insu. Les seules fois où je l’ai
même fait, elle lisait et j’écoutais, pas que j’ai demandé non, ce n’est juste
pas dans mes habitues de fouiner.
Moi (lançant le premier audio en augmentant le volume au
maximum)
Dame Kouma( calme) : Anaïs, ANA, Bonjour. Ça fait
quasiment une semaine que je ne dors plus, que j’essaie de comprendre ce qui
t’a motivé. Kouma en partant de chez moi, qu’est ce que je t’ai dit. D’éviter
les Hommes, de les fuir même, tu es partie pour tes études, faits tes études,
l’homme viendra de lui-même (long soupire). Trois ans Anaïs, trois ans c’est
tout ce que je te demandais, trois ans (pause). Il ne te restait qu’une seule
année, une seule, voilà que tu as tout mis de côté à cause de l’homme ?
Même ta propre vie ? C’est moi qui t’ai appris ça ? Hein ?
(colère qui monte). 20 semaines Kouma , plus de 20 semaines, c’est là que tu me
dis à moi ta mère, 20 semaines.
Moi (soupirant en mettant le deuxième audio) :
HUM !
Dame Kouma : Si tu as attendu aussi longtemps c’est
parce que tu voulais de cet enfant Kouma, c’est parce que tu en voulais. Un, tu
sais que je ne l’aurais jamais permis dans ma maison, deux, en plus avec un
Béti. (pause) Tu voulais me punir ? Hein ? Tu veux m’obliger à
l’accepter c’est cela ? Eh bien sache qu’avec où sans enfant garçon ne
sera jamais le bienvenu dans ma maison. JAMAIS, je dit bien JAMAIS. Donc
arrange toi comme tu veux avec lui, occupé vous de l’enfant comme vous le
sentez , ça vous regarde, mais sache que ton homme est déjà choisi
Moi (m’ajustant) : C’est encore quoi cette
histoire ?
Adrien : hum !
Moi (devenant nerveux) :
Dame Kouma : Je ne te l’ai jamais dit parce que je m’en
tenais moi aussi à ce que je t’ai toujours dit, l’homme c’est après. Mais comme
tu me montres que tu es déjà une grande fille, je vais te parler comme à une
grande fille. Tu penses que l’argent qui t’a fait partir de ce pays venait
d’où ? Tu connais notre situation, et tu sais très bien qu’on est très
très limité. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’accepter l’offre de Ma’a
Jeannette, en plus son fils est plutôt Yor, ce sont vos goût, il vit et
travaille au canada. C’est l’enfant qu’elle avait eu avec son blanc. (pause)
Trois ans c’est tout ce que je te demandais, Trois ans Kouma, Trois ans.
Ensuite tu devais allé retrouver ton mari, TON MARI. Parce que tu avais été doté
en quelque sorte. Maintenant je commence par où ? Pour dire que tu as eu
un enfant ? Hein ? Moi qui te faisais confiance, mois qui te savais
vierge, consciente. Je commence par où ? (Pleurs)
Moi (devenant fou) : Anais m’a caché ça ?
Adrien : Calme toi type, tu n’a pas entendu sa
mère ? elle-même ne savait pas, elle découvrait certainement ça , comme
toi là maintenant
Moi (passant nerveusement la main sur le visage) : Nous
sommes à quelle époque Adrien ? Merde ! Anaîs n’est pas un enfant,
pas du tout, elle se tuait à s’assumer ici et même à envoyer ses petits surplus
au pays pour ses petits frères. Sa mère trouve toujours ça enfantin ? Nous
sommes à quelle époque-là ?
[dring dring]
Adrien est allé ouvrir, c’est surement Astrid. Je suis resté
assis les veines qui me sortait de partout
Astrid (passant la porte) : Il se passe quoi ?
Adrien (prenant place) : tu sauras bien assez vite
Astrid (se déchangeant sur la table) : comment ça
(prenant place) je vus ai ramené des trucs à grignoter
Moi (nerveux) : Astrid ? Tu savais que la mère
d’Anais lui avait trouvé un mari ?
Astrid (ouvrant les yeux) : Hein ?
Adrien (posant sa main sur mon épaule) : Gary, ça ne
sert à rien de te mettre en colère, fini les audios , ça va peut être t’aider à
meubler ton discours devant sa mère
Moi : meubler quel discours ? lui annoncer que
(pause) que peut être à cause d’elle je dois me retrouver père d’un
orphelin ? (passant nerveusement la main sur le visage) j’espère pour elle
que c’était une ruse pour m’éloigner d’Anaïs, parce que s’il s’avère que c’est
vrai que et que
Astrid (calment) : Ne dis pas de bêtise Gary, calme toi
s’il te plait
Moi (pêtant un câble) : c’est ce que je fais depuis le
début, je garde mon calme, ET PUIS MERDE. MERDE MERDE MERDE
[Silence]
Ils ne m’ont jamais vu dans cet état et je les comprend.
Mais moi qui me comprend moi ! J’ai aimé Anaïs, je l’aime toujours, je
ferai l’impossible pour qu’elle revienne et qu’on affronte tout ça ensemble.
Comment je fais ? Comment ? Sa mère ne m’aime pas c’est un fait, mais
comment je me présente devant elle avec le cadavre de sa fille ?
Comment ? Comment (long soupire) Comment ? (pause) Je me suis calmé
avant de lancer l’audio qui suivait
Dame Kouma (en colère) : Kouma c’est quelle disgrâce
que tu mets sur moi comme ça ? hein ? C’est quelle
honte ça ? hein ? (soufflant) 20 semaines, 20 semaines ANA,
c’est là que tu viens m’ouvrier ta gueule pour me dire niènièniè. De toutes
façons, tu as intérêt a bien fermé tes cuisses et dégagé de chez ce garçon. Il
n’est pas question qu’il détruise ton avenir. Il travaille, travaille. Je mange
ça ? Il m’a donné quoi j’ai vu ? S’il t’aimait trop il allait
lui-même te dire que ce n’est pas le moment de l’enfant. Mais pressée pressée
comme je te connais, tu es allée te donner à lui comme une catin. Un
beti ? norrr….. Accouche, tu lui remets cet enfant, et tu fais ta vie sans
lui, de toutes les façon ton bonheur t’attend au canada
Moi (mettant l’audio suivante)
Dame Kouma : Il est venu ici au pays, il est venu ME
rentre visite avec sa mère. J’ai eu les pagnes, les parfums qui coûtent chers
là. Oui oui, c’est ça qu’on appelle aimé une femme. C’est aimé sa mère, ses
soeurs, ses frères. Ton fantôme là, on a déjà vu son corps ? Tu es toi
parti porter l’enfant. Si tu crois me punir tu mens, tu mens. Parce que dès que
tu éjecte son batard là sors, tu me ramène tes fesses ici, et avec un
diplôme, William vient te cherche et ta
vie continue. Les enfants tu en auras d’autres. Et avec UN BAMI.
Moi (rouge de colère) : Mon batard hein ? Mon
batard hein ? Merci, merci beaucoup ! (mettant le dernier audio)
Dame Kouma : De toutes les façon j’envoie ton numéro à
sa mère. Elle va le lui passer. Je te prenais comme un enfant, je voulais te
laisser le temps de grandir un peu, finir avec l’école. Mais comme tu me
montres que tu connais déjà les hommes, tu vas partir épouser CELUI que j’ai
CHOISI. Il n’est pas question que je laisse un fantôme gâcher ton avenir.
Moi (posant calmement le téléphone) :
Astrid (s’ajustant) : Hum ! je savais que sa mère
étais dure, mais pas à ce point, pas à ce point. On parle de son petit
enfant ? Son petit enfant !
Adrien : je suis stupéfait. C’est quoi cet acharnement
sur son enfant ? Mon Dieu ! une mère, qui traite son enfant comme
ça ?
Moi (la tête entre les main) : Je ne me vois pas
l’appeler. Je ne suis pas sure de supporter une seconde de plus sa voix.
[sonnerie de téléphone]
C’était celui de Astrid
Astrid (nous regardant) : C’est Mya. Je lui ai fait un
message tout à l’heure
Moi (soufflant) : Je ne suis pas prêt à entendre les
condoléances
Adrien : Tu lui que tu vas la rappeler
Astrid a muté son téléphone.
[Silence]
Moi (prenant mon téléphone): Je l’appelle
Adrien (me regardant) : tu es sûr de ne pas vouloir
attendre demain quand tu te seras calmer ?
Moi (composant le numéro) : Demain ce sera pire
(regardant ma montrer) Il doit être 21 heurees au pays
[sonnerie]
Dame Kouma : Allo ? (bruit dans le fond)
Allô ? (criant) Sandra baisse moi le volume e la télé là. Il se fait même
tard va te coucher, chouagne !
Moi (me raclant la gorge) :Bonsoir Madame
Dame Kouma (sèche) : Oui Bonsoir, qui est ce s’il vous
plait
Moi : Gary Nkomo, le fian (pause), le petit ami d’Anaïs
Dame Kouma (éclatant de rire) : ça ce n’est pas la
sorcellerie ? Tu dis que tu es qui ?
Moi (imperturbable) : Gary Nkomo le petit ami d’Anaïs
Dame Kouma (l’air hautaine) : Uhm uhm ! Et tu m’appelle
pourquoi ?
Moi : Ce soir en rentrant du boulot, j’ai trouvé Anais,
elle avait fait un malaise, j’ai dû la conduire à l’hôpital
Dame Kouma : Un malaise ? Elle va bien ? Elle
est où ?
Moi : elle est encore à l’hôpital, et (pause) le bébé
est né prématurément, suite à une prééclampsie, il est en couveuse
Dame Kouma : Je te parle d’Anaïs, elle est
où eh ?
Moi (essayant d’être fort) : Elle n’a pas pu sortir,
après qu’on ait enlevé le bébé, il y a eu des complications et
Dame Kouma (me coupant) : eh, eh ! Je te demande
que ma fille est où ? tu me parle de complications ? Je t’ai envoyé
l’enceinter ? Anaïs est où ?
(criant) Je ne vais pas me répéter Monsieur, Ce n’est pas quand la grossesse
est à sa 20 ième semaine et même plus
que tu dois m’appeler. ET pour quoi ? Pour me dire qu’il y a
quoi ? Je redemande, Anais est
où ?
Moi (résistant à craquer) : Elle n’a pas pu s’en sortir
Dame Kouma (criant) : eh !!!!!!!!!!!
quoi ????? Elle quoi ?????? C’est quoi cette histoire . Clic !
raccrochant
J’ai regardé mon téléphone et elle m’avait raccroché au nez.
C’est vraiment son fort cette dame.
[Téléphone qui vibre]
C’était celui d’Anaïs. Je n’ai pas décroché, je l’ai laissé
sonner, jusqu’à ce qu’elle se resigne à m’appeler moi sur mon WhatsApp
Moi (décrocchant) : Al…
Dame Kouma (furieuse) : Allô ta maman ? Allô
ta maman ? Ma fille est où ?
Moi (Soufflant) :
Astrid s’est levée, elle a arraché le téléphone de mes mains
en le mettant sous hauts parleurs
Astrid : Allô maman, c’est Astrid l’amie d’Anais
Dame Kouma : Tu es aussi avec eux Astrid ? Toi
aussi ?
Astrid (calmement) : Maman calme toi, calme toi. C’est
la volonté de Dieu, Anais est maintenant avec lui
Dame Kouma (criant): La volonté de qui ? la
volanté de qui ? J’ai envoyé on enfant pour que vous la tuez ?
yeeeemalehhhhh (parlant en Medumba). Rendez moi mon enfant et vivante, si vous
avez déjà vendu ma fille, allez la racheter, (menaçant) je veux ANAIS vivante,
je dis bien vivante ! Je ne l’ai pas accouchez pour vous, encore moins
pour un beti. (pleurant) je veux mon enfant ohhhh, an ohhh, tu pars où,
Ana !!! toujours pressée pressée ? même pour partir ? Ana je
fias comment ? Ehhh
Astrid (pleurant) : Nous sommes aussi choqués que toi
Mam
Dame Kouma (reniflant) : Rendez-moi ma fille, et
vivante. Clic.
Astrid a posé le téléphone lentement sur la table basse. Et
tous les trois on s’est regardé. Je venais de réaliser que mes peines ne
faisaient que commencer. Entre gérer les injures de sa mère, l’envoi du cors au
pays, les obsèques, s’occuper de mon enfant (pause), m’occuper de (serrant la
mâchoire) notre enfant, je ne sais par où commencer. Je ne sais pas.
***Mya**
Moi (déverrouillant e véhicule) : Ton permis est valide
ici ?
Will : Je ne pense pas non ! en plus je suis trop crever
pour conduire
Moi (m’installant) : c’est ça oui ! (soufflant)
Will (mettant sa ceinture) : Qu’est ce qu’il y a ?
Moi (mettant le contact) : J’espère que c’est une
fausse blague , on m’a annoncé le décès d’une amie (pause) elle était
enceinte
Will : owww ! sorry ! Et le bébé?
Moi (démarrant): Dans la couveuse. à peine 6 mois (pause).
J’appel pour avoir des nouvelles en vain.
Will : oww ! ça date de quand ça ?
Moi (fixant la route) : Il y a à peine Deux heures
Will : ah ça ! on dirait que je ramène du mauvais
vent là !
Moi (forçant un sourire) : même pas !
Le reste du trajet c’est fait dans le silence. De l’aéroport
à chez moi c’est 25 minute à peu près, surtout à cette heure de la nuit, il n’y
a pas beaucoup de trafic. C’est ça l’avantage des petites villes.
Je suis allée récupérée Will, il est là pour 17 jours très
exactement (sourire). Depuis le temps qu’on communique , c’est la première fois
qu’on se verra dans un autre contexte que celui du pays. Les choses évoluent
assez lentement mais ça évolue.
Moi (passant la porte) : On y est
Will (regardant autour de lui) : ça sent la femelle ici
Moi (éclatant de rire) : Macho va ! (fermant
derrière lui) Installe toi, fais comme chez toi, tu veux boire quelque
chose ?
Will (debout) : de l’eau s’il te plait, (sourire) Merci
Moi (me dirigeant à la cuisine) : ok ! mais
tu sais que tu as le choix ? jus ? Vin ? bière ?
Will (prenant place sur le fauteuil) : De l’eau
s’il te plait
Moi (de la cuisine) : ok ! ok !
Je suis sorti de la cuisine, en traversant l’espace qui me
sert de salle à manger, avant de la rejoint sur le fauteuil qui fait face à la
table à manger. La télé étant à sa gauche et le chemin pour les chambre à sa
droite. J’ai aussi pris son trolley que j’ai installé dans la deuxième chambre
(rire). Il m’a regardé sans rien dire.
Moi (sortant de la chambre) : Tu préfères les fruits ou
alors je te la bouffe, vu qu’il se fait tard
Will (regardant la télé) : Tout le monde ne fait pas la
taille, (appuyant sur les mots) Je veux la vraie bouffe (rire)
Je suis repartie à la cuisine, mettre les épinard sauté et le plantain mur vapeur à réchauffer, avant
de me rendre compte que je n’avais pas récupérer mon courrier en montant. En
voulant sortir de la cuisine will a fait irruption derrière moi me tenant par
la taille
Wiil (me baisant le coup) : ça sent bonnnnn
Moi (me dégageant timidement) : C’est ça oui (sortant)
je vais aller récupérer mon Courier, j’ai oublié tout à l’heure
Will : ok, moi je vais prendre une douche
Moi : deuxième porte à ta gauche (sourire)
Will : je pensais que je devais faire comme chez moi
(m’attrapant par le bras) ou alors tu as changé d’avis ?
Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’on a commencé à se
manger les bouche (rire). J’ai dû fuir une fois de plus. Il n’est pas prêt de
voir le démon qui sommeille en moi (rire). Je suis sorti de là vite fait. J’ai
fais des examen en début de semaine et j’ai demandé à recevoir mes résultats
par Courier. Je crois que c’est déjà dans la boite aux lettres. Il n’y a que
trois résultats qui m’intéressent dans tout ça : VIH, hépatite et
fertilité. Le reste là boff hein.
Moi (ouvrant mon tiroir) : Eh voilà ! (sortant
l’enveloppe)
Tellement je suis pressée que je n’ai pas attendue avant
d’ouvrir. J’avançais en ouvrant (rire).
Moi (passant la porte en tirant sur l’enveloppe) :
Pourquoi c’est dur comme ça (déchirant) aka !
J’ai filé à la cuisine, toujors enveloppe en main éteindre
sous mes marmites. Je regarde les résultats là et je sers.
Moi (portant la main à la bouche) : Oh MON DIEU (yeux
pleins de larmes) OH MON DIEU !
___Au même moment__
***William***
Je suis sorti de la douche en me dirigeant dans SA chambre
pour me changer (rire), elle croit réellement que je vais dormir dans la
chambre d’ami ? (rire). Je me suis assis sur le lit en mettant mon téléphone
à la charge, quand j’ai essayé de me connecté à son wifi il s’est éteint.
[Ping ping
ping]
Moi :
wow wow!! La mater ci me bombarde seulement de message ? il y a quoi ? (ouvrant la discussion) Non
mais elle est sérieuse ? (secouant la tête) ma mère est dans un délire pas
possible (souriant) Je comprend qu’elle se pose des questions, mais là euh… je
ne pense pas lui avoir dit de me chercher une femme là ! Peut-être devrais
je lui parler de Mya ? même si ce n’est pas encore ça ? Peut-être
comme ça elle va un peu m’excuser avec l’histoire de la fille de son
amie ? Bref !
J’ai pris le temps de passer mon lait de toilettes, enfiler
mon bermuda et une culotte, avant de rejoindre Mya à la cuisine, qui était
figée le regard dans le vie.
Moi (m’approchant) : hey ! ça va ? tu m’as
l’air perdue
Mya (regard abattu et ton sec) : Il faut qu’on
parle !
Moi : ouais, il faut qu’on parle c’est sûr
Mya (me fusillant du regard) : C’est très important
William, Il faut qu’on parle !
Depuis qu’elle est moi sommes devenus proches, c’est la
toute première fois qu’elle m’appelle par mon prénom en entier. Je ne sais pas
ce qui se passe, mais il y a un problème.