CHAPITRE 20: PROMENADE À LA BAIE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 20 : PROMENADE À LA BAIE

(Vos prières sont plus qu'efficace mes PRÉCIEUX (SES) Jola est sur ses deux pieds oh. Recevez vos bises)


UN MOIS PLUS TARD


**LESLIE OYAME**

Larsen : La plus belle, ne nous dit pas que tu vas encore nous fausser compagnie aujourd’hui.

Fergie : Larsen c’est toi qui te fatigue inutilement hein, chaque vendredi elle te répète la même chose. Elle doit aller retrouver ses enfants. Laisse tomber.

Larsen : Reste tranquille Fergie, on ne sait jamais. Alors Leslie ?

Moi : (Souriant faiblement) Ce ne sera pas possible aujourd’hui malheureusement.

Fergie : Laisse-moi devinez, tu dois aller retrouver tes enfants c’est ça ?


Celle là si elle ne fait pas attention, elle se prendra une gifle en plein visage sans qu’elle ne sache. Comme on lui a dit que c’est forcé d’aller m’asseoir au bar pour boire, elle n’a qu’à continuer.


Moi : (Souriante) Oui c’est ça, je dois rejoindre les enfants.

Larsen : Je comprends que tu aimes passer du temps avec tes enfants et je te respecte beaucoup pour ça. Mais ce n’est pas parce qu’on a des enfants qu’on doit s’oublier et arrêter de vivre. 

Moi : Je le sais et ne t’inquiètes pas pour moi, je vis très bien ma vie.

Larsen : D’accord . En tout cas, on se voit lundi.

Moi : Ok. Bon début de week-end. 


Ils sont partis de leur côté et moi j’ai pris mon taxi pour chez moi. Quand je suis arrivée à la route, la femme qui vend les gâteaux le soir était déjà là. Je me suis donc arrêtée pour la saluer et prendre les gâteaux et le lait caillé pour les enfants et moi. Pendant qu’elle faisait ma commande, Bhernie est passé et est venu aussi pour acheter pour lui, il descendait du taxi et avait sa tenue du lycée. 


Bhernie : Bonsoir tantine Leslie.

Moi : Bonsoir Bhernie. Ça va ?

Bhernie : Oui. 

Moi : C’est à l’heure là que tu rentres des cours ? N’est-ce pas tu rentres à 13h le vendredi ?

Bhernie : Oui, mais depuis la semaine dernière, on a créé un groupe avec lequel on travaille histoire de commencer à combler nos lacunes maintenant et ne pas s’y prendre à la dernière minute et stresser à l’approche du bac, donc il y a des jours où je rentre à l’heure là parce que je reste à travailler au lycée.

Moi : Je vois. C’est très bien. Je compte sur toi pour me décrocher le bac là à la fin. 

Bhernie : D’accord tantine Leslie. 

Moi : (Prenant ma commande) Fatima, donne lui les gâteaux et le lait avec la monnaie.

Fatima : (Souriante) D’accord . Il faut saluer les jumeaux oh.

Moi : (Souriante) D’accord .

Bhernie : Merci tantine Leslie. 

Moi : (M’éloignant) De rien. 


Je suis partie et dès que j’ai quitté la route où j’étais , j’ai attaché mon visage et j’ai relevé ma tête pour passer mon chemin en narguant tous les autres inutiles de ce quartier. Non loin de la maison, j’ai aperçu le père de Lucrèce allongé dans l’herbe en train de dormir, rien qu’en le regardant, tu sens qu’il est encore bourré. J’ai beau réfléchir, je ne sais pas ce que Denise avait pu suivre chez cet homme jusqu’à lui faire 4 enfants, je jure devant Dieu. Voilà vraiment des gens qui ne servent à rien dans le monde là. Un incapable de la pire espèce qui passe son temps à boire alors que l’enfant d’autrui qu’il avait mis dans sa maison est cloué sur un lit et meurt de fin. C’est sa fille de 15 ans qui les nourris. Quand je vois ce genre d’individus j’ai une colère sourde qui me tient le cœur. Il me rappelle mes parents qui faisait exactement la même chose avec moi. Je le dépasse et continue mon chemin jusqu’à la maison où je trouve les enfants, Lucrèce et l’autre là. Celui-là je ne comprends même pas ce qu’il vient faire ici tous les jours comme quelqu’un qui n'a pas de maison. Tous les soirs, depuis deux semaines, quand je rentre, je le trouve chez moi en train de fatiguer mes coussins et manger ma nourriture. Oui , je dis ma nourriture même si c’est lui qui paie, mais c’est moi qui prépare ça, donc c’est ma nourriture. Il est ici maintenant comme si c’était chez lui où bien c’était lui qui payait la maison là. C’est lui qui reste dans la grande maison en étage, il ne peut pas rester là-bas ? C’est comment avec ma maison tous les jours ? Même si le contrat lui autorise à venir voir les enfants quand il veut, ce n’est pas une raison maintenant de venir comme ça ici. On ne peut plus respirer ici. Depuis la dernière fois qu’il m’avait surpris à la maison presque nue, il m’énerve encore plus. 


Ce jour, j’avais passé la journée avec Lucrèce à la maison. Elle avait fait un tour rapide pour aller voir sa mère et lui donner de la nourriture avant de venir me trouver. Nous avons rangé les courses ensemble avant de regarder la télévision. Je suis allée me changer car je voulais me doucher mais après j’ai décidé de défaire mes civils qui étaient sous ma perruque car je les avais depuis un bon moment maintenant. Je suis donc venue m’asseoir sur la chaise au salon et Lucrèce est venue m’aider à détacher. En me rendant compte de l’heure qui était déjà dépassé, j’ai voulu appeler l’autre là pour avoir sa position, mais je n’avais plus de crédit. J’ai donc dû envoyer Lucrèce me faire un flash quand la porte s’est ouverte sur lui. 


Moi : Le flash n’est pas encore arrivé Lucrèce.

Arsène : (Rentrant dans la maison) Ce n’est pas Lu. 


Je me suis tourné pour regarder dans sa direction et il me regardait avec de grands yeux ébahis. Normal, mon pagne avait glissé et laissé mes seins et une partie de mon string à l’air.


Arsène/Moi : Merde. 


J’ai rapidement remonté mon pagne. 


Moi : (En colère) Ça ne va pas de rentrer chez les gens sans cogner non ?

Arsène : j’ignorais que tu étais nue. Et puis quelle idée de rester toute nue dans la maison alors que tu sais que n’importe qui peut rentrer.

Moi : Tu as déjà vu des gens dans ma maison ? Et dans ma propre maison je ne peux pas me mettre à l’aise ?

Arsène : Tu as mes enfants ici et tu ne peux pas me les pervertir en te baladant seins et fesses à l’air, je te rappelle que ce sont des hommes.

Moi : Tu crois que je suis folle ? Quand j’ai accouché les enfants tu étais présent ? Ou bien je ne sais pas voir que j’ai des garçons pour que tu viennes ouvrir ta sale bouche ici et raconter des bêtises. C’est toi qui vient chez les gens et rentre sans frapper comme si tu pensais que cette maison est la cour du roi petto où on rentre et sort comme on veut. 

Arsène : Je me suis déjà excusé et ce n’est  pas non plus la peine de faire tout un plat comme si j’avais pris quelque chose sur toi. De toutes les façons, ce n’est pas comme s’il y avait quelque chose d’extra à voir.

Moi : (Choquée) Pardon ?

Arsène : Tu as bien compris. Tu n’as pas besoin de crier par ce que j’ai vu tes petits seins.

Moi : (En colère) Sors de chez moi tout de suite.

Arsène : Regardez moi celle là, tu t’énerves par rapport à quoi ? Est-ce que tu as des seins suffisamment imposant pour attirer quelqu’un . 

Moi : (Ramassant ma babouche pour aller le frapper ça) Imbécile Mfoula tu comprends non, tu es un chien. 


Quand je suis arrivée devant lui et j’ai levé ma babouche pour le frapper avec, il a lâché les choses qu’il avait en main et a bloqué ma main avant de m’attraper et me retourner de sorte à ce que mon dos se retrouve collé contre lui. Il a fini par m’arracher la babouche et me maintenir contre lui.


Moi : (Me débattant) Lâches moi tout de suite Mfoula, chien , lâche moi. 


Dans mes mouvements mon pagne est tombé à mes pieds et je me suis retrouvée en string dans ses bras. Il a ramené mes mains dans mon dos et les a maintenu avec l’une de ses mains et avec sa main libre il est venu m’appuyer les seins l’un à la suite de l’autre sous mes cris de stupéfaction.


Arsène : (À mon oreille) Tu pouvais simplement me dire que c’est ce que tu voulais au lieu de t’agiter de la sorte.


J’ai cogné ma tête contre la sienne avant de piétiner son pied, il m’a relâché et je me suis tourné pour lui mettre une claque sur le visage. Il a reculé jusqu’à la porte et a attrapé sa joue, un sourire sur les lèvres.


Moi : (Ramassant mon pagne en colère pour me couvrir) N’ose plus jamais poser tes sales pattes sur moi co-nnard. Et sort tout de suite de ma maison.

Les enfants : (Dehors) Maman nous sommes arrivés.


Ils ont essayé de pousser la porte mais elle était bloquée vu que l’imbécile là était adossé dessus. 


Eux : Maman c’est coincé.


J’ai regardé leur Imbécile de père pour lui dire de dégager de ma porte pour me faire passer mes enfants. Il est quitté sans que je ne lui dise une parole et ils sont rentrés pour venir me serrer dans leurs bras avec Lucrèce qui rentrait après eux. 


Eux : Bonsoir maman, on a passé une belle journée avec papa. 

Moi : (M’efforçant de leur sourire) C’est vrai ça ?

Eux : Oui. On a eu plein de cadeaux, mamie a dit qu’on va partir chez elle au 11 et elle va nous acheter encore plein plein de choses.

Moi : C’est bien. 

Arsène : Les garçons, je vais m’en aller. Je passe vous prendre demain matin pour l’école, d’accord ?

Eux : (Allant lui faire des câlins) D’accord . Rentre bien. 

Arsène : Ok. 


Il a dit au revoir à Lucrèce et est parti. Le lendemain, il est venu nous prendre pour l’école des enfants où je l’ai présenté au personnel administratif avant de partir pour mon boulot pendant qu’il est parti déposer Lucrèce à son école.  Mais depuis, il est chez moi tous les jours maintenant et ça m’énerve de le voir là.


Moi : (rentrant dans la maison, le visage amarré) Bonsoir. 

Les enfants : (Laissant les devoirs qu’ils faisaient avec leur père pour venir me sauter dessus) Maman. Tu es venue.

Moi : (Les serrant contre moi) Oui mes amours.

Lucrèce : Bonsoir tantine Leslie.

Arsène : Bonsoir.

Aimé : (Remarquant les gâteaux) Tu nous as emmené les gâteaux avec le lait ? 

Moi : Oui. 

Amour : C’est pour maman Fatima ?

Moi : Oui. Elle vous salue.

Eux : D’accord . 

Moi : Allez d’abord finir les devoirs après ya Lucrèce va vous donner ça. 

Eux : (Retournant) D’accord . On a bientôt fini. 

Moi : (Donnant les sachets à Lucrèce) Tiens Lucrèce. Tu mets le lait dans les tasses et tu divises les gâteaux. Fais aussi pour moi, je vais rapidement me laver. 


Je suis allée me changer et me laver avant d’enfiler un crop top et un pantalon large. Quand je suis revenue au salon, j’ai trouvé qu’ils étaient tous en train de manger les gâteaux avec le lait, Arsène y compris. L’homme là ne manque pas de culot, je jure devant Dieu, il mange mes gâteaux par rapport à quoi ? C’est son argent qui a payé ça ? Je suis allée m’asseoir sur le fauteuil en prenant ma part pour manger. 


Arsène : Je ne savais pas qu’il y avait de bons gâteaux comme ça à la route. (Mettant sa main dans mon sachet pour en prendre deux) Je vais te donner l’argent pour que tu ramènes ça chaque soir.


Vous voyez la provocation non ? Là ce n’est pas pour m’entendre parler qu’il fait ça ? Donc non content d’avoir eu une part dans mes gâteaux, il se permet de prendre encore dans celle qui m’est réservée ? Pendant que je pense comme ça, le bon monsieur remet la main dans mon sachet pour en prendre encore.


Moi : (Visage amarré) Tu ne veux pas que je te donne tout le sachet en même temps ?

Arsène : (Prenant tout le sachet) Si, merci.

Moi : (Ahurie) Non mais ça ne va pas chez toi non ? (Me levant pour lui arracher le sachet là des mains) J’ai acheté ça pour toi ? Donne moi les gâteaux, n’importe quoi.

Arsène : Oh, tu n’as pas dit que je pouvais prendre tout le sachet si je voulais ? 

Moi : Comme j’ai acheté ça pour toi (Faisant un son avec ma gorge pour l’insulter ) Klon. 

Arsène : Bon donne moi seulement deux, je vais finir avec mon lait.

Moi : Je ne te donne rien.

Arsène : Mauvaise.


Les enfants ne faisaient que rire à côté. Ils pensent que cela m’amuse . Il n’a qu’à continuer à me provoquer comme il pense que je ressemble à sa grand-mère . Il est parti deux heures plus tard en disant aux enfants, Lucrèce y compris, qu’il allait venir les chercher demain à 13h pour aller faire une promenade à la baie et leur apprendre le patin à roulettes comme il le leur avait dit. J’étais soulagée qu’il s’en aille enfin. Car il me fout les boules.


LE LENDEMAIN.


Aimé : Maman stp, allons avec nous, on ne veut pas te laisser seule ici.

Amour : Oui maman, viens avec nous, on va passer une belle journée ensemble. 

Moi : Allez-y. 

Aimé : Maman stp, regarde même ya Lucrèce vient avec nous, stp plaît maman. 

Amour : (Venant me coller) Stp maman d’amour 

Aimé : (Emboîtant le pas à son frère) La meilleure maman de tout l’univers , viens en balade avec tes enfants que tu aimes de tout ton cœur pour nous voir patiner stp. 

Lucrèce : (S’y mettant aussi) Viens avec nous tantine Leslie.

Moi : (Résignée) D’accord .

Les garçons : (Me serrant davantage dans leurs bras) Youpi, merci maman, tu vas voir, on va bien s’amuser. 

Moi : Hum. Laissez moi aller me changer.

Eux : D’accord . 


J’ai jeté un coup d’œil sur leur père qui observait la scène en silence avent d’aller dans la chambre. J’ai troqué ma robe caba contre un petit haut blanc sans manches avec un jean blanc. J’ai mis ma sandale plate, mes lunettes, ma perruque sous forme de chignon et ma montre. J’ ai pompé mon parfum et mis mon rouge à lèvres avant de tirer ma petite sacoche blanche pour partir les rejoindre. Les enfants m’ont complimenté en me disant que j’étais belle. L’imbécile là m’a regardé sans rien dire.


Moi : C’est bon, on peut partir. 


Nous nous sommes levés et nous sommes partis à la route après avoir fermé la maison. Une fois devant sa voiture, j’ai grimpé à l’avant avec lui et les enfants sont partis à l’arrière . Il a roulé et nous a dit qu’il devait passer par un restaurant pour prendre des pizzas qu’il avait commandé, avant de nous arrêter en Mbolo pour faire quelques achats des boissons et autres trucs à grignoter. C’est ce que nous avons fait avant d’atterrir à la baie. C’était ma première fois que j’arrivais ici, ça ne faisait pas longtemps qu’ils avait inauguré ça. 


Il est allé garer au parking avant que nous ne descendions avec les choses. Nous avons eu la chance de trouver une table libre malgré le monde qu’il y avait. Des photographes sont venus nous prendre en photo et il a payé avant de récupérer. Nous avons ensuite mangé les pizzas avant que cela ne refroidissent. Trente minutes plus tard, il a payé pour que les jumeaux puissent aller s’amuser sur les châteaux gonflables et autres trampolines pendant qu’il parlait avec Lucrèce et lui expliquait les bases pour le patin car elle allait aussi le faire. Il avait emmené l’équipement nécessaire pour lui et les enfants. Ils ont porté ça tout les deux et il l’a emmené sur les pistes aménagées pour faire du patin. Au début elle avait du mal à tenir debout mais elle a fini par trouver l’équilibre et petit à petit il l’a lâché pour qu’elle le fasse toute seule. La peur qui se lisait sur son visage au début s’est changée en un grand sourire heureux qui m’a fait sourire également.


Lucrèce : Tantine Leslie, regarde, je patine toute seule. 

Moi : (La filmant) Je vois, félicitations. 


Les jumeaux sont revenus et après leur avoir porté le nécessaire, ils se sont lancés dans l’apprentissage. Ce fut beaucoup plus dur avec Aimé qui est beaucoup tombé par rapport à son frère mais à la fin, ils ont réussi à tenir et à se déplacer tous seuls. Au début j’avais peur qu’ils se fassent mal quand ils tombaient et j’étais même tentée de dire à Mfoula de me laisser les enfants tranquille mais quand j’ai vu qu’ils ont réussi, j’avais les yeux pleins de larmes de fierté. Comme quoi, les échecs ne constituent pas la fin d’une chose et on peut tomber plusieurs fois sur un point et arriver à la fin à atteindre l’objectif , l’important c’est de se relever après chaque chute et de continuer à essayer. 


Eux : (Passant devant moi en souriant) Maman regarde, on patine.

Moi : (Souriant en essuyant mes larmes) C’est bien mes trésors, vous êtes les meilleurs. Continuez. 


Ils ont fait plusieurs tours avec leur père et Lucrèce au point de se déplacer de plus en plus vite avant de revenir vers moi qui étais en train de les applaudir.

Aimé : Maman, viens patiner avec nous.

Moi : Hein ? Non non, mon chéri maman ne sait pas patiner.

Amour : Papa va t’apprendre .

Moi : (Souriant) Non. Le patin ce n’est pas pour moi et en plus je n’ai pas de patin. 

Arsène : (Me regardant) J’ai pris une paire en plus car je me suis dit que si jamais tu venais, tu aurais peut-être voulu essayer.

Moi : (Dans ma tête) Regardez moi sa tête sans cheveux, je lui ai dit que je voulais faire ça ? D’ailleurs je ne voulais même pas venir ici maintenant c’est le patin que je dois venir faire ? Il ne sait pas que je suis en train de construire ma maison et que je n’ai pas intérêt à me casser une jambe. ?

Aimé : Allez maman, tu vas voir, c’est cool.

Arsène : Ta mère ne veut pas parce que c’est une peureuse.

Moi : (Toucher dans mon égo) Mes enfants de rien du tout n’ont pas eu peur et c’est moi qui aurais peur de ça.

Arsène : (Souriant) Dans ce cas, montre nous que tu n’es pas une peureuse.

Moi : (Le fixant dans les yeux) je ne suis pas une peureuse, tu m’entends non ?

Arsène : (Souriant un air de défi dans les yeux) Je ne demande qu’à voir. 

Moi : (Posant ma sacoche) D’accord. Donne moi ces patins et tu verras de quoi je suis capable. 

Les enfants : weee.


Il m’a donné les patins que j’ai enfilé. Au moment de me lever maintenant bloqué, c’est là que j’ai compris que ce n’est pas partout qu’on doit faire la bouche. 


Moi : (Dans ma tête) Seigneur, qui m’a envoyé ?

Arsène : (Me tendant la main) Laisse moi être ton guide.

Moi : Si tu me laisses tomber Mfoula.

Arsène : (Me fixant dans les yeux) Fais moi confiance, quoi qu’il arrive, je te tiendrai et ne te laisserai jamais tomber, je te le promets.


Je l’ai regardé dans les yeux et je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu la sensation que quelque chose m’a bousculé le cœur…


SECONDE CHANCE