Chapitre 21

Write by R.D

<< Dieu ne donne à aucune âme une charge supérieur à ses capacités >> (coran)

fatima.

Je savais. Je savais qu'il se passait quelque chose entre eux. Ça me fait vraiment mal qu'elle ait pu me cacher une telle chose.

Le pire c'est que c'est par la bouche de mon mari que j'apprends que celle qui est censée être ma soeur sort avec son ami.

Je ne sais pas pourquoi elle a décidée de me cacher cela mais j'imagine qu'elle doit sûrement avoir ces raisons.

J'ai essayée de joindre Mounas mais son téléphone sonne dans le vide.

Je ne sais pas pourquoi j'ai un mauvais pressentiment. j'espère tout simplement qu'il ne lui est rien arriver et qu'elle n'a pas fait de bêtise avec l'ami de Ibrahim.

Même si on dit que ce n'est pas bien de juger, je sais que ce dernier n'est pas si sérieux que ça avec les filles vu la manière dont je l'entends parler des femmes

D'ailleurs je suis assez surprise par le comportement de Ibrahim Si je dois me formaliser là dessus.

Même si au début j'avais droit à toutes sortes de représailles, c'est bien la première fois que je le voyais énervé pour si peu.

Je me dis si il a pu se comporter ainsi parce que son ami lui a dit que j'étais pas avec cette dernière, que fera t il lorsqu'on lui racontera des bêtises sur moi ? Que Dieu nous préserve des langues de vipères et des mauvais oeil.

Hier nous avons discutés et il m'a fait part de son intention pour que je commence l'auto école et le stage.

J'ai déjà mis mon CV à jour. normalement lorsqu'il reprendra le boulot, il m'aidera à intégrer une des entreprises d'un de ces amis d'après ces dires.

J'étais devant la télé entrain de zapper les chaînes lorsque j'ai entendue la sonnerie de la porte.

Ça m'a étonnée d'autant plus que je n'attends personne. Ibrahim est à l'étage donc je ne sais pas si c'est pour lui.

Lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai vraiment crû que j'étais entrain de rêver quand j'ai vu la personne qui se tenait devant moi.

Awa : bonsoir.
Moi : bonsoir.

Que vient elle faire chez moi ? En plus de cela vêtue comme une prostituée ?

Awa : est ce que Ibrahim est là ?

Non mais décidément ! Yen a qui ne manquent pas de toupet. Après le coup qu'elle m'a fait, elle ose carrément venir jusqu'à chez moi et demandez après mon mari ?

Moi : de la part de ? Dis je sur un ton tellement froid que ça m'étonnais moi même.
Awa (surprise) : tu ne te rappelle pas de moi ?
Moi : suis je censée me rappeler de toi ?

Franchement je suis très calme de nature et c'est connu de tous seulement je déteste lorsqu'on me cherche des pou

Awa : OK je vois. Écoute je suis venue voir Ibrahim.
Moi : oui mon mari
Awa : j'ai pas compris.
Moi : tu es venu voir mon mari à 21h moins pour être plus précise.
Awa : tu crois que t'es déjà arrivée ?

Bien avant que je ne réponde, c'est Ibrahim qui nous a interrompus.

Ibrahim : awa ?
Awa : oui. Enfin tu es là. Comment tu vas ?

Elle a voulue passer mais je me suis placée devant la porte.

Ibrahim : qu'est ce que tu fais Fati ?
Moi : jusqu'à preuve du contraire je suis chez moi. Puis je savoir ce qu'elle veut ?

Je lis sur son visage l'étonnement. Moi même je suis étonnée de mon comportement. Mais si elle pense qu'elle peut venir me narguer dans ma propre maison, ah non elle a mentie. Suis peut être calme mais pas idiote.

Awa : tu n'as pas appris à ta femme les Bonnes manières ?
Ibrahim : tu oses te pointer chez moi et insulter ma femme ? D'ailleurs je vous laisse régler entre vous.

Il a tourné les talons et est partit.

Moi (ton menaçant) : que ce soit la première et la dernière fois que je te vois chez moi sinon je ne répondrais plus de rien. Une personne avertie en vaut deux.

Je ne me suis pas gênée de lui claquer la porte au nez.

******

La scène de la douche de tout à l'heure m'a énormément chauffer. Mais comme je lui faisais un peu la tête, je n'ai pas voulu lui montrer cela.

Donc après avoir pris une autre douche, J'ai fait exprès de me passer la crème devant lui.

Il était allongé entrain de manipuler son téléphone. Il me jetait des regards du coin de l'oeil que je faisais mine de ne pas voir

J'ai laissé tomber la serviette sur le lit avant de prendre le soin de passer l'huile sur chaque partie de mon corps.

En me levant, j'ai fais exprès de faire tomber la crème. Comme la serviette est courte, Je me suis baissée de telle sorte que toutes mes fesses soit dehors en y mettant de la lenteur dans mon gestes.

Bien avant que je me relève, il était déjà en face de moi à me sonder avec son regard qui pourrait en faire près d'une victime.
Ibrahim : qui t'as appris ce que tu étais entrain de faire ?
Moi (feignant l'indifférence) : appris quoi ?
Ibrahim : ça a t il dit en désignant la crème que j'avais à la main.
Moi : je ne vois pas de quoi tu parles.

Il a pris une de mes mains qu'il a posé sur la bosse de son pantalon.
Ibrahim : si c'est ça que tu voulais, tu as gagner. J'ai dangereusement envie de te baiser.
Moi : qu'attend tu alors ?

Il m'a défier du regard pendant un court instant avant de m'embrasser avec ferveur. J'ai senti tout mon corps tressaillir lorsqu'il a envoyer valser la serviette à l'autre bout de la pièce.

Ibrahim : maintenant c'est toi et moi.

Bien avant que je ne riposte il m'avait déjà soulevée pour me mettre dans le lit.

Ibrahim : j'ai envie de te faire des choses salaces.
Moi : fais de moi ce que tu veux. Je suis ta soumise.

J'ai entendue dire que les mots cochons excite énormément les hommes. Je ne suis plus la fatima du début. J'ai gagné de l'assurance dans ces bras parce qu'il a été très patient pour m'apprendre et m'initier au plaisir de la chair.

Il s'est levé du lit et est revenu par la suite avec une corde et la bouteille de crème chantilly.

Moi : que comptes tu faire ?
Ibrahim : tu vas jouir pour moi comme tu n'as jamais jouis de toute ta vie.

Joignant la parole à l'acte, il m'a attachée fermement les deux mains sur le lit.

Il a sortit un bout de tissu d'un des tiroirs avant de me bander les yeux.

L'idée d'être à sa merci m'excite deux fois plus. Suis je devenue si cochonne que ça ? En tout cas j'adore.

J'ai sentie la chair de poule me parcourir tout le corps lorsqu'il m'a chuchoté à l'oreille.

Ibrahim : apprête toi à mouiller et jouir pour moi.

Il m'a embrasser dans une lenteur inouïe. Comme j'aime cet homme. Il me rend folle.

J'ai senti un liquide froid sur mes deux tétons déjà durcie par le désir. Ensuite sur mon ventre et mon nombril.

Il a léché tout doucement mes tétons avant de glisser sa langue sur mon ventre. Je suis entrain de me tordre tellement le plaisir qu'il fait naître en moi est énorme.

J'ai crû que j'allais mourir de plaisir lorsqu'il a mis la crème dans ma partie intime. Sa langue s'est mis à me faire toutes sortes de supplices que je préfère ne pas détailler.

Je me suis mise à hurler comme une folle lorsqu'il m'a pénétré d'un coup sec.

Ibrahim : dis moi que tu aimes ça mon bébé.
Moi (gémissant) : oui j'aime. Continue. Vas-y plus fort.

C'est lorsqu'il a accéléré ces mouvements qu'un orgasme m'a littéralement envahie. J'étais tellement secouée que lorsque je me suis ressaisie j'ai laisser echapper une larme.

Ibrahim (inquiet) : ça va ?
Moi : oui.
Ibrahim : je t'ai fait mal ? Pourquoi tu pleures ?
Moi : juste le plaisir, juste le plaisir dis je en chuchotant tout bas.

Il m'a baisé le front avant de me détacher et me serrer fort contre lui.

Ibrahim : je t'aime.
Moi : moi encore plus.

Mounas

Lorsque je suis arrivée au salon, il y avait une délégation qui m'attendait. Dès que j'ai croisé le regard de maman, j'ai immédiatement compris qu'elle savait déjà tout.

Je n'ai pas eu le courage de la regarder plus longtemps donc j'ai baissé la tête en me tenant le plus loin possible d'elle.

Papa : on a de la visite. Mais pas la peine de te rappeler qu'elle en est le motif n'est ce pas ?
Moi :...

Un homme que j'ai supposé être son père vu la ressemblance a pris la parole.

Inconnu : aucune personne n'aimerais que ce genre de truc arrive. C'est une abomination pour nous qui sommes parents de découvrir cela. On a tous souhaiter voir nos enfants grandir et se poser dans un foyer. Voilà ce qu'on perd à ne pas vite les caser. Nous sommes responsable de ce qui c'est passé entre ces deux là. On est autant responsable qu'eux. Ce n'est pas pour rien que lorsque les enfants sont en âge de se marier, On fait tout pour les caser. C'est pour éviter de partager leurs péchés et aussi qu'une telle chose puisse se produire. Je viens par le billet de mon fils vous demander pardon. Dès qu'il m'a dit cela je l'ai tiré de force pour que nous venions personnellement nous excuser. Il a souillé votre fille et nous sommes désolés vraiment désolés de ce qui a bien pu se passer entre eux. Je vais lui donner la parole pour le reste.

Durant tout le discours de son père il avait la tête baissé. Moi j'essuyais dans mon coin les larmes qui perlaient sur mon visage.

Boubs : je vous demande de me pardonner pour ce que j'ai fais. Je suis Conscient de l'énormité de notre acte et j'aimerais par la même occasion demander sa main.

J'ai mal entendu ou bien il vient de dire qu'il voulait demander ma main ? Ça ne sert à rien pour moi d'apaiser mon coeur. Je suppose qu'il le fait tout simplement par contrainte. J'ai peur, énormément peur de mon futur. Est ce ça que je voulais ? Non je ne crois pas.

Papa : bien sûr que vous allez la marier. Vous allez même l'emmener avec vous dès ce soir. .
Maman : Baïlo ?
Papa (énervé) : tais toi ! Tout ça c'est de ta faute. Si tu m'avais écouté, y'a longtemps elle serait marié. Mais non tu voulais qu'elle termine ses études, qu’elle soit indépendante. Vois tu la où tout ça nous a mené ? Hein ?

Je n'ai jamais vu papa aussi en colère. J'ai tellement mal de voir maman ainsi que je donnerais cher pour effacer tout ce qui c'est passé entre lui et moi.

Maman : pardonne moi a t elle dit en s'agenouillant devant toute l'assemblée. Jamais je n'aurais crû notre fille capable de ça. Pardonne moi a t elle terminé en pleure.
Papa : demande à ta fille de ranger ces affaires et sortir de ma maison. Demande à ta fille de sortir si elle ne veut pas mourir entre mes mains.
Inconnu : je comprends que vous soyez fâché mais ce n'est pas la solution à prendre. S'il le faut, dès demain on viendra déposer la dote. Papa : ah bon ? Vous trouvez que j'exagère ? Jamais de toute ma vie on ne m'a couvert de honte à ce point. Je dis bien jamais. Votre fils peut il réparer ce qu'il a fait ? Peut il rendre à ma fille sa virginité ?

Je crois que s'il apprend que ce n'est pas lui qui m'a déflorée, je rejoindrais ma tombe illico.

Mon coeur battait énormément parce que j'avais peur que boubs ne le révèle devant tout le monde. J'ai cru vraiment que j'allais mourir lorsqu'il a pris la parole.

Boubs : je ne peux pas réparer mais au moins je peux la marier pour me racheter.

Je rêve ou bien il vient de mentir devant tout le monde pour moi ?

Papa : tout ce que tu feras par la suite ne me regarde pas. À partir d'aujourd'hui ce n'est plus ma fille a t il dit en se levant.

Lorsqu'il est arrivé à mon niveau il s'est arrêté

Papa : à mon retour au salon, je ne veux plus te voir dans cette maison.

J'ai attrapé ses pieds en pleurant tout mon saoul.

Moi : pardonne moi papa. Pardonne moi.

Lorsqu'il a retiré son pied il m'a envoyé vaciller de l'autre côté.

C'est l'homme qui avait pris la parole qui s'est levé pour m'aider.

Inconnu : ne te mets pas dans cet état. Ne t'inquiète pas il est juste en colère mais ça lui passera. On va demander à partir.

Je n'ai plus entendu ce qu'ils se sont dit par la suite.

C'est lorsque maman est revenu dans le salon qu'elle m'a regardée en me disant.

Maman : tu m'as couverte de honte à tout jamais ma fille.

Sans ajouter un mot elle est sortit me laissant seule à mon triste sort… ...

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