chapitre 21

Write by Loraine valérie

                AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

Auteur : LORAINE AZIAKA

 

Chapitre 21

 

Alan

Il sonnait 18h lorsque j’étais passé chercher Sonia chez elle. Madame joue à celle qui a peur, alors que c’est elle qui n’a jamais sa langue dans sa poche…lol. Moi je ne voyais que sa beauté éclatante ce soir… elle paraissait tellement nerveuse qu’elle me faisait rire. Elle a même tenue à prendre du vin et des petits fours pour le désert, là je crois que maman sera conquise.

Moi : nous y voilà madame ma femme

Sonia : la prochaine fois que tu m’appelles ainsi je te t’étrangle de mes mains Alan

Moi : j’espère juste que ce ne sera pas devant maman sinon ma femme se fera une mauvaise réputation

Sonia : oui c’est ça

Je lui ai ouvert la porte et nous avons pénétré ensemble dans le salon. Je ne voyais pas maman, j’ai donc installé Sonia le temps d’aller chercher maman. Heureusement qu’elle descendait déjà les escaliers ma première dame.

Moi : toujours aussi belle ma première dame

Maman : petit flatteur. Alors elle est où ma coépouse ?

Moi : elle est au salon

Arrivés au salon maman et moi, nous avons cherché en vain Sonia, je sortais vérifier si elle n’était pas dehors lorsqu’elle entra elle-même, elle était au téléphone. En levant les yeux je l’ai vu se crisper sur place

Moi : chérie tu viens je te présente ma mère ?

Sonia : Léonore ?

Maman : Sonia ?

Moi : attendez. Vous vous connaissez ?

Maman : ah les prières d’une mère pour son fils ! C’était la fille que je voulais te présenter mon fils, c’est Sonia la fille qui me remplace à l’entreprise actuellement

Sonia pendant ce temps ne faisait que regarder ses pieds. Je sens qu’elle est gênée là. Ah le destin peut nous jouer des tours parfois.

Maman : surtout ne joues pas à la timide hein Sonia ! C’est la force de caractère en toi qui m’a plu et je te voulais pour mon fils, il lui faut bien une femme comme toi. Je voulais t’en parler et t’inviter à diner pour que vous fassiez connaissance mais j’étais loin d’imaginer que vous vous êtes déjà chargé de cela dans mon dos.

 

Sonia

Si j’étais une fourmi, je crois qu’en ce moment je serai rentrée dans un petit trou tellement j’ai honte et Alan qui ne cesse de se moquer…nous sommes passés à table et j’avoue que Léonore est carrément différente très joviale…

Alan : comme ça c’était toi la fille qui a osé lever le ton sur ma première dame ?

Mais il joue à quoi lui ? Je suis assez mal à l’aise comme ça.

Léonore : mais arrête de terroriser la fille des gens. Sois à l’aise Sonia et surtout je déteste les filles timides alors lâches toi tu fais partie de la famille.

Moi : merci Léonore

Je me suis détendue petit à petit. J’ai beaucoup appris sur la famille et j’apprécie beaucoup leurs valeurs. Ce qui me fait le plus rire c’est le nom qu’attribue Léonore à son fils « mon petit poussin ». Au moins j’ai de quoi me venger d’Alan à présent.

Alan : maman nous allons demander la route

Léonore : mais tu es fou Alan ? Dans cette nuit-là tu veux conduire enfant des gens ?

Alan : maman on peut aller

Léonore : pas question. J’ai déjà rangé ta chambre mon poussin vous dormirez ici cette nuit et demain vous partirai

Moi : euh…Léonore en fait je n’ai pas prévenu mes parents…

Léonore : ne t’en fais pas ma fille. Passe ton téléphone et je leur explique moi-même que le diner avec ton fiancé a été long et que vous ne pouvez pas rentrés si tard

Je voyais Alan me supplier des yeux. Je le comprenais, si Léonore appelait notre petite mascarade tomberait à l’eau

Moi : non ça va. Donnez-moi une minute je leur passe un coup de fil pour prévenir et je reviens

Léonore : ok ma chérie

Je suis allée dehors et j’ai appelé maman, je ne pouvais pas risquer ma peau en appelant papa. J’ai dit à maman que j’étais au diner de fiançailles d’une collègue et que ça a finie tard mais vu que ma maison que j’occupais entre temps était proche j’ai décidé de passer la nuit là-bas et elle a accepté.

 Ben… quoi ? Ne me regardez pas comme ça malgré mon âge et ma fonction le couple MOALVA ne veut pas me laisser sortir du nid alors je fais comme je peux…

Le seul hic à présent c’était de dormir avec Alan. Nous sommes montés dans sa chambre et Alan s’est dirigé dans la douche. J’ai essayé de le cerner à travers les posters accrochés au mur, c’était bizarre il y’avait un poster de Johnny Halliday juste au-dessus de son lit alors que la plupart des mecs  mettent un poster de CHRIS BROWN ou d’autres rappeurs…

Alan : arrête de fixer le poster ainsi je vais finir par croire que tu l’aimes plus que moi ton homme

Moi : mais arrêtes ça Alan

Alan : ok ok c’est bon j’arrête. J’ai fini ma douche, tu passes ?sauf si tu as envie que je vienne avec toi

Moi : tchippp…on fait comment pour le lit ?

Alan : on y dort.

Moi : je sais ça mais on ne va pas dormir ensemble dans ton petit lit ?

Alan : hahahaaa…tu as peur de moi Sonia ? Je sais que ce lit est petit ce qui est normal vu que c’est mon lit d’adolescent mais écoute, nous sommes deux adultes responsables et dans ce lit il ne se passera rien que nous n’aurons voulu tous les deux

Moi : trummmm…ok c’est compris. Je vais prendre ma douche

Après ma douche je suis rentrée dans la chambre et monsieur était confortablement assis les yeux rivés sur moi dans cette serviette

Moi : tu peux sortir, je dois m’habiller

Alan : et je dirai quoi à maman si elle me croise dehors ? Que ma fiancée doit se changer alors je suis sorti de la chambre ? Voilà un de mes t-shirt tu peux le mettre pour dormir sauf si tu comptais remettre ta robe pour la nuit

Moi : ok

J’ai pris le t-shirt et je suis retournée dans la douche m’habiller, s’il croit que j’allais m’habiller devant lui il rêve. Que le jour se lève vite, c’est ma prière cette nuit.

 

Sarah

Il est déjà 23h et tout le monde dort sauf moi. J’ai beau essayer mais je n’y arrive pas. Mes pensées sont tournées vers louise ma petite sœur. J’ai peur pour elle. J’ai fait une prière pour elle avant de m’allonger mais n’empêche que j’ai toujours peur. Que rien ne lui arrive mon Dieu, on doit se voir demain elle et moi, j’en profiterai pour savoir comment elle vit à présent.

Soudain je vis un mirage dans le coin de ma chambre suivie d’une fumée. Je reconnais cela c’était la manière d’apparaitre de la reine-mère.

Moi : tu me veux quoi femme ?

RM : je t’ai tout donné Sarah, tu as eu un pouvoir incontesté, nous t’avons placé plus haut que tu ne l’imaginais

Moi : tout ça à quel prix ? Au prix du sang de mon propre frère ? De nouveaux nés innocents ? Non tu ne m’a rien donné tu as juste ôté le peu d’humanisme en moi

RM : toute chose à un prix tu devais payer

Moi : eh bien tu vois, elle est là la différence. Là en Jésus je ne paye rien parce que son fils a déjà payé pour moi et c’est ça une liberté gratuite, un amour sincère, une vie de bonheur… j’ai le droit de choisir avec lui

RM : ne m’énerve pas Sarah, viens avec moi et on oublie tout ce que tu as fait ces derniers temps

Moi : non je n’irai nulle part avec toi

RM : tu l’auras voulu

Elle a dit cela avant de disparaitre. Je ne sais pas comment j’ai tenu devant elle mais j’étais contente qu’elle soit partie et je n’ai plus peur d’elle et de sa bande. J’ai foi en ce nouvel être à qui j’ai confié ma vie.

 Je ne sais plus vraiment à quel moment le sommeil m’a emporté mais ce matin je me sentais prête à affronter mes démons du passé. J’ai décidé de demander pardon à toutes ces familles que j’ai blessées, oui je veux avouer mes meurtres et je suis prête à aller en prison s’ils décidaient de m’y envoyer mais d’abord il faut que je parle à Louise. Je l’ai appelé tôt ce matin pour confirmer notre rendez-vous, ce sera à 10h.

Maman David : bonjour ma fille. Elle était comment nuit ?

Moi : on remercie le ciel maman

MD : ok. Au fait tu peux commencer ton jeûne et prière aujourd’hui

Moi : ah ok maman. Je le fais comment ?

MD : bon aujourd’hui c’est mercredi et vu que c’est ta première fois tu le feras juste pour trois jours et si tu y mets du sérieux et surtout de la foi tu seras étonnée par la puissance de Dieu.

Moi : je l’espère maman

MD : alors tu ne manges qu’à 18h mais le reste de la journée pas d’eau pas de friandises rien du tout et des que tu trouves un temps libre enferme toi dans ta chambre et prie.

Moi : ok maman

J’en ai aussi profité pour l’expliqué le geste que je comptais poser envers la famille de mes victimes. Elle m’a fixé dans les yeux avant de dire

MD : ma fille remets toi à Dieu et dis-toi que quel que soit ce qui se passera que sa volonté soit faite.

Moi : merci maman

 

Alan

Je me suis réveillé hyper tôt l’habitude j’imagine. Sonia dort encore. Le t-shirt était monté bien haut laissant voir ses jolies cuisses. J’avais des envies un peu bizarres que j’ai vite chassées au risque de recevoir une bonne claque de sa part. J’ai posé un baiser sur son front je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas pu résister. Elle s’est réveillée juste après ça.

Moi : bien dormi ma belle au bois dormant ?

Elle : elle était moins confortable que mon lit à la maison mais je ne m’en plains pas mon poussin

Moi : tu m’as appelé comment là ?

Elle : hihihi… mon poussin !!! Mon poussin !!!

Moi : Sonia arrête

Elle : alors on passe un marché mon poussin : tu cesses de m’appeler madame ma femme et moi plus jamais je ne t’appelle mon poussin

Moi : vraiment ? Moi j’aime bien t’appeler madame ma femme

Elle : ok donc va pour mon poussin alors

Moi : oui on va voir ça…

Je l’ai tiré vers moi et je me suis mise à la chatouiller… elle souriait et se dandinait comme une petite fille

Sonia : krrrrrkrrrkrr… mais arrêtes Alan

Moi : tu promets de ne plus m’appeler ainsi ?

Sonia : ok ok c’est bon

J’ai arrêté de la chatouiller mais elle avait toujours son visage sur mes épaules tellement elle était essoufflée. En la décollant de moi je n’ai pas pu m’empêcher de la désirer j’ai capturé ses lèvres tout en étant conscient que je risquais une gifle mais je ne pouvais plus résister… elle me l’a rendue. C’était vraiment mon premier baiser matinal, je chassais littéralement mes conquêtes à l’aube après une bise sur la joue… mais là c’était autre chose, c’était intense je désirais cette femme mais pas comme les autres je la voulais pour moi…

Le baiser se prolongeait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Maman et ses mauvaises habitudes…

Maman : ah désolé mes enfants. Les vieilles habitudes hein. Je devais toujours ouvrir leur porte par surprise à l’aube pour m’assurer qu’ils n’ont fait entrer aucune fille la nuit. Sinon vous pouvez continuer je descends vous faire à manger

Sonia : je te comprends Léonore. On avait fini de toute façon l’essentiel a été fait la nuit

Maman : c’est pour ça que tu m’as toujours plu toi. D’autres se seraient cachées sous le drap en me voyant arriver

Sonia : ah comment ça ? C’est normal à ce stade de notre relation de faire ce qu’on veut

Maman : tout à fait ma chérie

Sonia : Ne t’embête surtout pas je ferai le petit déjeuner. Tu ne vas plus t’embêter pour des grandes personnes comme ça.

C’était quoi ça ? Cette fille ne cessera donc jamais de me surprendre et maman qui affichait une mine plus qu’heureuse. Des que maman était sortie de la chambre Sonia s’est levée du lit et a ôté son t-shirt. Eh mon Dieu un appel au péché

Moi : tu…tu fais quoi là ?

Sonia : tu as perdu l’usage de ta langue ? On est censé être des fiancés alors je peux bien m’habiller et me déshabiller devant mon homme

J’adore quand elle dit cela ’MON HOMME’’. Mais qu’est-ce qui m’arrive bon sang ?

Moi : ok bon laisse-moi prendre ma douche en premier. Je dois aller au boulot

Sonia : ah non ta mère va penser quoi de moi ? Tu me laisse prendre ma douche et je descends te faire un bon petit déjeuner que tu prendras sagement avant d’aller au boulot

Moi : j’imagine que ce n’est pas négociable ?

Sonia : et tu imagines bien mon poussin

Moi : ok madame ma femme mais en attendant viens par là.

Après l’avoir tiré vers moi je l’ai enlacé par derrière avant de chuchoter à son oreille

Moi : comme ça l’essentiel a été déjà fait cette nuit ? Tu sais ce que tu as réveillé en moi avec ta phrase ?

Sonia : tu risques d’être en retard pour l’hôpital dit-elle d’une voix à peine audible avant de s’enfuir pour la douche.

 Je ne comprendrai jamais cette fille, un moment elle fait la timide et parait si fragile et le moment d’après madame fait la grande gueule qui sait tout. Ce contraste en elle me fascine tellement.

Nous avons pris le petit déjeuner ensemble et c’était vraiment copieux. Je ne l’imaginais pas du tout en cordon bleu. J’ai profité de la présence de maman pour passer la main dans ses cheveux, la prendre par la taille et lui voler de petits baisers parce que je savais que dès notre sortie d’ici j’en aurais plus le droit. Autant en profiter maintenant avant de quitter maman qui était aux anges. Nous avons pris congé d’elle et j’ai déposé Sonia chez elle. Elle a boudé durant tout le trajet. Je saurai me faire pardonner au moins je connais à présent son bureau, c’est celui de mon père. Ça me fait tout drôle.

Je me rappelle encore du jour où maman m’a appelé toute énervée à cause d’une gamine qui lui aurait manqué de respect. Apres avoir écouté son récit j’ai dû la faire voir qu’en vérité elle venait de dégoter une fille pas comme les autres et que cette force de caractère en elle serait profitable pour l’entreprise et nous y voilà.  

Je suis arrivé au bureau avec un sourire bête à croire que j’avais gagné à la loterie. Je préfère passer par le bureau de Zach avant que ce soit lui qui ne vienne.

Moi : mec c’est comment ?

Lui : ah tu m’as planté hier quoi ?

Moi : non j’étais au bloc toute la matinée et la soirée j’ai dû filer chez moi pour présenter ma femme à ma première dame

Lui : quoi comment ça ta femme ? Depuis quand et je ne suis pas au courant ?

Moi : ah calme toi frérot.

J’ai un peu expliqué notre petit jeu à Zach et au lieu de se marrer comme à son habitude il prend un air sérieux avant de me dire

Lui : Alan que je connais aurait vite accepté ce diner avec sa mère en espérant que ce soit un nouveau plan de cul qu’il se fera mais tu as choisi d’accompagner Sonia MOALVA chez ta mère c’est une première ça ! Mec t’es mordu

Moi : mais arrête tu exagères

Lui : ok si tu le dis, mais si tu la veux tu ferais bien de bouger les fesses avant qu’un autre prenne ta place

Moi : depuis quand tu es devenu sage toi ?

Lui : ah peut être depuis qu’on m’a fait rater une nuit bien chaude la nuit surpassée

Moi : comment ça ? Raconte

Lui : j’avais ramené une meuf bien torride la nuit et toi-même tu connais déjà c’était quoi le plan. Donc je montais dans ma chambre avec la meuf lorsque j’ai entendu les cris de ma voisine j’ai laissé le plan de c°°° sur le palier pour voir ce qui se passe et j’étais stupéfait de voir une go qui infligeait une bonne correction à ma voisine. Le pire c’était qu’elle le faisait pour sa sœur alors imagine si c’était pour elle ? Quand la go partait j’ai pu l’observer mon Dieu elle est bien foutue ! Le temps que je vérifie si ma voisine n’avait rien elle avait déjà disparu, je me suis énervé et j’ai chassé celle que j’avais ramenée.

Moi : krrrrrkrrrkrr… elle est bizarre ton histoire ! Donc tu refuses le prix de consolation et au même moment tu n’as pas pu avoir le trophée

Lui : oui c’est un peu ça.

Moi : sacré Zach !

Je suis sorti de son bureau pour me rendre au mien mais d’abord je suis passé chez la réceptionniste. Je voulais envoyer des fleurs à Sonia, ne vous méprenez pas je voulais juste la remercier pour son geste et c’est ce que j’ai demandé qu’elle écrive sur la carte : «  merci vraiment pour hier, t’es un amour. Je passe te chercher à midi madame ma femme. On mange ensemble pour te remercier de vive voix. Ton homme ». Et voilà la journée commençait !

 

Sarah

Je suis assise sur une chaise et en face de moi se trouve louise et tous ces artifices. Yvan avait raison, c’est vraiment salissant tout ça quand on en met trop. La femme souffre oooooo…

Moi : comment tu vas louise

AMOUR OU AMBITION MO...