Chapitre 21

Write by Sandy's Aby's

Dorothée épouse OVONO

Moi (le portable à l’oreille) : Mon chéri je suis à un motel dans les environs de la pédiatrie d’owendo.

Je viens te prendre aux clandos.


Leonel : Ok maman !


                                       ***


Au motel.


J’étais assise sur le lit racontant à mon fils ma mésaventure et lui reprochant d’avoir eu à accepter la proposition de son père. 


Avait-il seulement le choix ? 


Il lui a dit :

« Tu as deux options, soit ;

 je te paie le billet maintenant et tu rentres te débrouiller ici à Libreville, soit tu restes à l’Etranger et ta mère prend la responsabilité d’assurer financièrement tes études. 

À toi de voir.

 Moi je suis en plein dans les préparatifs du mariage, tu auras une seconde mère, je te la présenterai un jour sur ce, la balle est dans ton camp. Fiston, tu es mon seul héritier pour l’instant, choisis ce qui t’arrangera. Après le mariage je verrai quoi faire. »


J’eu tellement mal d’entendre mon fils me répéter ces paroles dignes d’un père irresponsable que je me mis à couler les larmes sans m’en rendre compte.


Mon fils se mit à pleurer avec moi c’était la première fois qu’il pleurait devant moi.


Eh OVONO, que me fais-tu comme ça ! 


Tu me jettes en pâture devant mes ennemis !


Lionel (m’entourant de ses bras) : Maman, nous allons nous en sortir crois moi, je sais que Dieu à un plan pour nous.


Peut être sommes nous éloigné de lui et il veut attirer notre attention pour nous rappeler qu’il est Dieu !


J’arrêtais de pleurer un moment et me redressant car j’étais courbé, je levais le regard remplie d’étonnement et de surprise, fixait mon fils qui recula un tout petit peu pour me permettre d’être bien droite.


Moi (la voix enrouée) : Tu n’as pas tort ! Mon chéri tu ne peux imaginer combien de fois j’attendais cette parole dans mon cœur, elle m’apaise et me donne d’être plus forte pour toi et moi-même, ton père aussi !


Je l’attirais à moi et le pris dans mes bras.


Moi (murmurant) : Je vais arrêter de pleurer et rendre gloire à Dieu.


Samuel MENDOME


Harmonie était assise sur le lit, devant son ordinateur portable qu’elle avait posé sur ses cuisses, lorsque je la rejoignis.

Je me plantais devant elle curieux de savoir qui était ce fameux JUSTE.


Moi (sans détour) : Qui est Juste ?


Sur le coup elle n’avait pas bien assimilé la question sauf si elle jouait la comédie.


Harmonie (leva les yeux vers moi) : …


Moi (m’approchant d’elle menaçant) : Je m’adresse à toi !

JUSTE, qui est-ce ?


La colère commençait à pointer et je ne savais pas pourquoi mais j’étais soudainement jaloux.

Je n’aime pas que des hommes tournent autour de ma femme, encore moins mes enfants car on sait très bien où ça se termine.


Harmonie (l’air de ne pas comprendre le pourquoi de la question) : C’est un ami à moi !


Moi (un brin d’ironique dans la voix) : Ah ! madame à un ami ?  

Un ami qui vient fricoter avec mon épouse et mes enfants derrière mon dos ? fis-je les bras croisés.


Harmonie (soupirant) : C’est juste un ami, tu n’es jamais là, que veux-tu que je fasse lorsque je suis dans une situation stressante…


La gifle que je viens de lui asséner ne l’a pas permis de terminer ses propos.

Comment pouvait-elle débiter pareilles âneries ? Les quelques jours que j’ai passé à Malabo l’on empêché de gérer ce petit problème ?

Qu’a-t-elle à impliquer un autre homme que moi comme si j’étais incapable ?


Harmonie (baissa les yeux, la main tenant sa joue) : Je suis désolée amour !


Sa réponse me refroidit sur le chant, elle était si douce et innocente que la colère se dissipa.


Moi (de retour à de bons sentiments) : Je ne veux plus jamais entendre parler de lui et surtout qu’il s’éloigne de mes enfants ! Dis-je trop orgueilleux pour m’excuser.


Je m’assis près d’elle en enlevant lentement sa main de sa joue.


Harmonie (me fixant) : Pas de souci !


Moi (la détaillant du regard) : Ecoute bébé, ce n’est pas que je ne veuille pas que tu sois épanouie mais c’est la première fois que j’entend parler de lui je connais madame OVONO.


Harmonie : … 


Moi (indiquant son ordinateur) : Ça te dérangerait de me montrer ce que tu vends à la boutique ?


Son visage s’éclaira, essuya du revers de sa main une larme qui avait coulée puis manipula son ordinateur avant de le retourner de sorte à ce que je puisse voir.


Je jetais un œil et elle fit défiler toutes les images en diaporama.


Moi (émerveillé) : Beh dis donc, tu as du goût et les couleurs, les motifs sont vraiment beaux.

[Pointant du doigt]

Celui-ci me plaît bien [la fixant] et j’aime bien ton logo.


Harmonie (ravie) : Merci chéri !


Je ne sus ce qui me pris sur le coup mais je tournais vers elle un regard à la fois timide et concupiscent.

Puis me rapprochant d’elle, les yeux plein de désir, je posais un délicat baiser sur ses douces lèvres tout en retirant l’ordinateur pour le poser sur le chevet du lit.


Je revins à la charge après l’avoir débarrassé. 

Le baiser se prolongea puis, s’approfondit.

Je fis passer une main habile dans ses cheveux, caressant sa nuque et son cou.


Pendant que l’autre main descendait jusqu’à son sein et l’empoignant en malaxant au travers de la robe qu’elle avait sur le corps.


Quand nous fîmes malheureusement interrompus.


Samy-Harmy : Papa ! cria-t-il devant la porte de la chambre restée ouverte.


Je me détachais de ma femme lentement et sur ma faim. Nos regards enflammés ne se quittèrent pas pendant quelques secondes.


Je fini par appuyer mes yeux avec ma main pendant qu’elle ajusta sa robe et se tourna vers lui.


Harmonie (fixant notre fils) : Mon chéri, on cogne avant d’entrer ! soupira-t-elle, s’adressant à Samy-Harmy.


Samy-Harmy (nous rejoignant dans la chambre, un jouet en main) : Mais maman, la porte était ouverte !


Il monta sur le lit et vint prendre place sur mes cuisses tout en jouant avec un bonhomme.


Moi (le fixant) : Je viens d’avoir une idée… on va au restaurant. [Fixant Harmonie]

Préparer-vous.


Samy-Harmy (descendant du lit) : Ouh éhhh !


Samy-Harmy sautait de joie puis, à tout vitesse, alla retrouver sa sœur, nous laissant le temps de nous préparer.


Graziella OKOME MBA


Nouna a reçu un appel de Shirley l’informant qu’Helena était hospitalisée à l’hôpital général sans donner des détails. 

Elle nous communiqua le numéro de sa chambre et on se donnait rendez-vous pour dix-huit heures.


                                           ***


Arrivé sur les lieux, on se renseignait, une demoiselle nous indiqua l’emplacement de sa chambre.


Lorsqu’on poussa la porte de la salle où elle se trouvait, on la vit allongé les yeux bouffis, je dirais méconnaissable.


Shirley (choquée) : Eh big boss Helena ! dit-elle s’approchant d’elle le regard inquiet.


Moi (me raprochant d’elle à mon tour) : Qu’est-ce qui s’est passé ?


Helena (ouvrant la bouche graduellement) : Ah ! Soupira-t-elle !

Je l’ai poussé à bout, et je croix que tout est terminé entre nous !


Elle se tut, ferma ses yeux puis ouvrit sa bouche pour certainement ajouter quelque chose avant de se raviser.


Elle (ouvrant les yeux sans nous regarder) : s’il vous plaît, ne le dite à personne d’autre, je n’ai pas besoin de votre compassion.

[Tournant la tête sur le côté pour éviter de croiser nos regards]


Nouna (furieuse) : vous avez rompu définitivement ? mais pourquoi t-a-t-il fait du mal bon sang !


Helena (souriant faiblement) ça ira !

Ne vous en faites pas, je sais comment me venger !


Shirley (posant son sac sur le lit) : Ah oui hein ! il n’y a que les lâches pour frapper sur une femme !


Moi (la fixant les yeux plein de tristesse) : Désolée Helena ! 

Je ne pensais pas qu’Armand était un homme violent.


Helena (se tournant vers moi) : Il n’a jamais levé la main sur moi comme il l’a fait !

Mais, je mets tout entre les mains de Dieu !


Moi (triste) : Ça ira.


Helena (se tournant vers moi) : Et les nouvelles de Natacha !


Je fixais Nouna et nos regards convergèrent vers Shirley qui selon nous était plus proche de Natacha. 


Shirley (blêmit) : Elle… est hors du pays j’ai croisé sa sœur récemment qui me l’a dit. 


Nouna (écarquilla les yeux) : Elle n’est pas en prison … Enfin, je la croyais en prison.


Shirley qui était certainement fatigué de rester debout se déplaça pour s’assoir sur le lit vide qui se trouvait en face de celui d’Helena.


Shirley : Le gars de sa grande sœur qui est ami au procureur à négocier fort pour elle.


Moi : Waouh !


Helena : A croire qu’au Gabon tout est question de relation hein !


                                            ***


Deux jours plus tard.


Martin MEVIANE


Je suis arrivé au bureau très tôt ce matin pour finaliser mon rapport que je n’ai pas pu terminer la veille.

Je trouvais sur mon bureau, une enveloppe kaki avec sceau.

Une inscription était marquée dessus : confidentiel.


Je tiquais, que pouvais bien contenir cette enveloppe que je pris le soin d’examiner minutieusement quand on donna des légers coups à ma porte.

Je levais les yeux en demandant à la personne d’entrer.


TARAF ouvrit la porte et entra, toujours aussi sublime.


Carmela TARAF (une chemise cartonnée sur le bras) : Monsieur M, le DG veux vous voir dans son bureau.


Off

Le DG ???

Me voir, moi ??? 


Moi (crispé) : Euh… ok !


Carmela TARAF : Porte 132 dit-elle avant de s’en aller et refermer la porte derrière elle.

Rare sont les personnes qui arrivent aux troisièmes étages car c’est là que se trouve le bureau de l’admin Directeur Général de la banque.


Je n’ai jamais eu à rencontrer le chef en tête à tête ni même m’adresser à lui et maintenant je suis convoqué dans son bureau ?!

Y a-t-il quelque chose à voir avec cette enveloppe que j’ai trouvé sur mon bureau où ai-je fais une erreur quelque part ?

Etais-je sur le point d’être renvoyé de mon poste ?


Trop de questions se bousculait dans ma tête, puis, je prenais l’enveloppe à la volée et je me dirigeais vers la porte 132 comme m’avais indiqué mademoiselle TARAF.


J’arrivais devant l’imposante porte du DG et cogna, un long silence s’en suivit, je cognais une seconde fois et toujours rien.

Je m’apprêtais alors à tourner le dos quand la porte finalement s’ouvrit sur un de mes collègues qui en sortit, tête baissée fuyant mon regard au passage.

Que se passait-il derrière cette porte ?

Qu’y avait-il de si grave et mystérieux pour me faire venir à son bureau ? 


Apparemment je n’étais pas le seul à me faire virer !

Je poussais l’entement la porte, le pouls à 150 et la referma derrière moi.


La salle était assez vaste avec un plafond haut d’au moins six mètres.


Un bureau imposant se trouvait sur ma droite et des coussins, un peu plus loin placés en cercle autour d’une table basse.


Derrière le fauteuil du chef, se trouvait un grand cadre avec la photo du Président de la République, le sourire énigmatique et près de là, une autre photo du DG entrain de couper un ruban vert jaune bleu surement pour une inauguration.


Un des fauteuils tourna. Pris de panique, je fis un pas en arrière avant de constater que c’était le DG.


Un homme court mais charismatique et tout aussi mystérieux.


Lui (se levant du fauteuil et se déplaçant) : N’ayez crainte, approchez et prenez place, je n'en ai pas pour longtemps dit-il en me désignant le coussin en face de lui.

Ce que je fis sans rechigner.


Après m’être confortablement assis sur un coussin en cuir et douillet, je le fixais attendant qu’il me délivrât le message qu’il avait tant envie de me faire savoir.


Il se tourna vers moi et remarqua l’enveloppe que je tenais.


Lui (prenant un cigare dans un coffret près de lui) : Ça vous ennuierait que je prenne un cigare en votre présence ?

Ne vous en faites pas je ne vais pas l’allumer mais, juste le tenir, me donne un bien fou !


J’acquiesçais d’un geste de la tête sans savoir quoi répondre d’autre. 

Il prit place en face de moi, tournait son cigare entre ses doigts, le tenant par les deux extrémités.

Puis, il me fixa profondément, comme s’il essayait de lire en moi !


Je détournais de lui mes yeux et fixais le sol.


Lui (s’adossant) : Je vois que vous n’avez pas encore pris connaissance du document à l’intérieur de l’enveloppe que vous détenez entre vos mains !?


Je me souvins de l’enveloppe. Je l’avais, sans pourtant réaliser, qu’il était encore entre mes mains.


Moi (levant l’enveloppe) : Il n’y a rien de marquer dessus à part le mot confidentiel et le fait qu’elle soit scellée. 

Aucun expéditeur ni de destinataire lui faisais-je remarquer.

Elle peut bien appartenir à n’importe qui ! C’est la raison pour laquelle je ne l’ai pas ouverte de suite ajoutais-je.

Il sourit et posa sa main sur l’accoudoir avant d’avancer sur l’avant de son coussin.


Lui (posément) : C’est fait à dessein !

En plus elle a été déposée expressément sur votre bureau qu’attendez-vous d’autre ?


J’ouvrir l’enveloppe sans le quitter des yeux.

Il se mit à sourire le cigare en coin.

A la vue de l’entête, je me figeais et lui lançais un regard réprobateur il ne fit rien d’autre que me sourire.

Je lu le contenu du document avec minutie puis le fixait à nouveau.


Lui (appuyant son dos contre le dossier du siège) : Vous n’êtes pas obligé de signer maintenant, je vous laisse le temps de réfléchir mais ne trainer pas, une opportunité pareille ne se présente pas à tout vas.


J’eu du mal à déglutir.


Savait-il au moins dans quelle sorte de situation complexe il me mettait ?

Prendre une telle décision relevait de l’impossible !


Je n’avais jamais imaginé qu’un jour ça me tomberait dessus.

Il se tint debout comme pour signifier que l’entretien est terminé.


Lui (serein lissant sa cravate de sa main) : Je vous laisse quarante-huit-heures pour réfléchir et si vous refuser, je ne vous en tiendrai rigueur, la balle est dans votre camp sur ce, bonne chance dans votre choix !


Il se dirigea vers son bureau, le contourna et pris place en face de son ordinateur sans plus.

Je compris qu’il en avait fini avec moi.


Je regardais l’enveloppe une dernière fois puis décidais de sortir de ce bureau la mort dans l’âme.


Pourquoi a-t-il fallu que ça m’arrive ?


Je rejoignis mon bureau pensant à Célia et Nouna, je n’avais pas encore d’enfant en plus !


Harmonie MAVOUNGOU épouse MENDOME.


Je suis en route pour chez JUSTE après avoir déposé les enfants à l'école car nous somme lundi et Samuelha à repris les cours et Dieu merci, ils ne l'ont pas changé de salle de classe.


J'arrive devant son portail et le gardien qui me connait déjà ouvre pour me permettre d'entrer et garer sur le perron.


JUSTE est tout juste à couper le souffle, il est simplement habillé : un bermuda et un polo rose, pied nu.

 Il avance à la terrasse le sourire aux lèvres me fixant les mains en poche puis descend les marches lentement, les unes après les autres, le temps pour moi de couper le contact.


Il m'ouvre la portière et me tend la main le regard plongé dans le mien, je me demande bien ce qui lui arrive.


Il me prend la main et m'aide à descendre de la voiture et ferme la voiture.


On se fait deux bisous puis je ferme la portière et demande au gardien de faire descendre les choses qui se trouvait à la banquette arrière.


Juste (les bras tendus et sur mes épaules me dictant d’avancer) : Je vois que tu m’as apporté de bonnes choses !


Je voulu tourner la tête pour que nos regards se croisent mais d’un geste il m’imposa de me tenir droite et d’avancer.


Moi (avançant le regard droit devant) : En effet, oui !

Remarquant qu’on venait de dépasser le salon, je me tournais, le regard interrogateur, il me libéra enfin et mis ses mains en poche tout en me fixant.


Juste (la tête inclinée) : Je suis content de te voir fit-il souriant.

Je l’esquivais en passant près de lui pour retourner dans le salon.


Moi (sans le regarder) : Était-ce nécessaire de m’emmener ici dans ton couloir ?


Lui (me retenant par le bras) : Chérie ! attend !

Il me retourna et je lui fis face en croisant les bras, entendant patiemment qu’il me dise ce qu’il a au fond de la pensée.


Juste (grattant la tête) : Je voulais juste te faire découvrir une pièce que tu n’as jamais visité mais tu m’as découragé et du coup…


Moi (le fixant, l’air triste) : Je dois te dire quelque chose laissais-je tomber, l’interrompant au passage.


Il me fixa comme s’il essayait de sonder la moindre intention de ma part puis, se ravisa.


Lui (me montrant le chemin) : Allons-y

On atteignît le salon, debout chacun sur un fauteuil. Je me demandais comment lui dire que mon mari ne voudrait plus qu’il s’approche de nos enfants alors qu’il (Juste) les adorent.


JUSTE m’invita à m’assoir et il en fit de même.


Moi (le regard contrit) : Ce que je m’apprête à te dire va certainement te… chambouler mais je… Samuel ne veux plus que tu voies les enfants l’annonçais-je ne sachant pas comment le lui faire comprendre autrement.


Juste (croisa les bras en baissant les yeux) : …


Moi (le regard triste) : Je sais que vous vous êtes rapproché ces derniers temps et même que Samuelha demande souvent après toi mais…


Juste (les yeux toujours baissé) : Tu n’as pas besoin de rentrer dans les détails, j’ai compris !

[Levant les yeux vers moi]

Mon inquiétude est qu’il décide de t’interdire de me voir !

Il joignit ses mains devant sa bouche, les coudes sur ses genoux en réfléchissant !


Moi (posant ma main sur son genou) : Ne t’en fait pas, ça ne va pas arriver !


Il me regarda en billet puis repris sa position initiale.


Le gardien passa devant nous les bras chargés en direction de la cuisine.


Je m’approche de lui et lui fait tourner la tête vers moi.


Moi (le regardant) : JUSTE, tu es quelqu’un de merveilleux et j’adore être en ta compagnie car j’apprends beaucoup de toi et tu es plus qu’un ami.


Lui (portant ses regards vers moi) : C’est bien gentil ce que tu dis !

Mais je ne voudrais pas qu’il m’éloigne de toi.


Je remarquais de la tristesse dans ses yeux. Je sais qu’il souhaite que notre amitié dure mais si Samuel me l’interdit, je serai dans l’obligation de me soumettre à sa décision même si au fond ce n’est pas ce que je veux, ni souhaite.

Instantanément, il se tint sur ses jambes et me tendit sa main, je pris sa main et le suivit dans la cuisine.


JUSTE (devant moi, sa main derrière le dos, tenant la mienne) : On va se faire un petit déjeuné !


Moi (marchant à sa suite) : D’accord !


Arrivés à la cuisine il me tira par le bras et me fit pivoter lentement, je me retrouvais les fesses appuyées contre le plan de travail et lui en face de moi les bras posés de part et d’autre sur le plan de travail.


Il était si proche de moi, son regard se troubla et je ressentis un frisson me parcourir l’échigne.


Il me regardait vraiment différemment pendant quelques secondes…


À suivre...

Le club de tchizas