Chapitre 22

Write by Sandy's Aby's


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


Moi (détournant mon visage) : Je… euh… Qu’est-ce que tu fais ?


Il retira ses mains du plan de travail puis croisa ses bras en me fixant comme s’il voulait extirper quelque chose de moi puis,


Juste (le regard neutre) : Je suis désolé princesse !


Je quittais contre le plan de travail pour fuir mais il tendit le bras en arrière sans se retourner pour me ramener.


Lui (calmement) : Tu as peur de moi ?


Moi (gênée) : Non ! C’est juste…


Lui (posant sa main sur mon épaule) : Pas besoin de te justifier !


Moi (le revers de la main devant le nez) : Je vais aux vestiaires.


Fis-je du coup, mal à l’aise


Je venais de ressentir quelque chose d’indescriptible, surtout profond et que je ne pensais jamais ressentir pour JUSTE.


Dorothy avait-elle raison en me disant qu’il en bavait pour moi ?


J’étais devant la glace des vestiaires et je me ressassais ces quelques secondes en face de JUSTE.


Bon sang ! Ça ne pouvait être vrai ! C’est presqu’un frère !


Je fermais les yeux sensuellement, la bouche entrouverte puis fit passer mes doigts sur mes lèvres avec délicatesse quelques secondes avant de croiser mes bras de sorte à poser mes mains sur chaque épaule.


Un léger coup fut donné à la porte, je sursautais, c’était JUSTE qui m’informait que le petit déjeuné était prêt.


Moi (depuis la salle de bain disposant un wc) : J’arrive !!!


Je fis semblant en tirant la chasse, pour simuler.


Natacha MIKALA


Ça fait quelques jours je suis à Abidjan chez tante Marceline épouse LASSENI.

Une femme de caractère, belle de figure claire de peau, travailleuse et chrétienne, la quarantaine révolue, sœur cadette de mon père.


Libreville me manquait, Marc encore plus mais c’est déjà beaucoup de chance que j’avais eu de m’en sortir sans avoir été déféré en prison car la nuit que j’avais passé en cellule m’avait complètement anéanti.

 J’étais enfermée avec des braqueurs, violeurs assassins, ô mon Dieu ! 

J’avais la peur de ma vie parce que, lorsqu’on m’avait fait rentrer, la porte s’était ouverte et la lumière allumée, j’ai pu voir la réaction des gens, comme s’ils n’étaient pas habitués à la lumière.


L’officier me poussa à l’intérieure sans ménagement. J’entrais et me braquais sur moi-même, m’appuyant contre le cadran de la porte.


Quelques secondes après, la lumière s’éteignit.


J’étouffais un cri d’effroi, ce qui amusa la salle, je ne m'attendais pas à ce que la lumière s’éteigne.


Je m’assis à même le sol devant la porte craignant de me faire massacrer par une d’entre elles (les personnes présentes).


Mon cerveau se mis en mode mute, plissant les yeux pour essayer de percevoir quelque chose mais rien n’y faisait. 


Personne n’osait dire mot, un silence indescriptible régnait sans parler de l'odeur. 


Pour se soulager, on le faisait sur place au coin de la salle et même les besoins.


Je refoulais à chaque fois ces scènes d’horreurs dégueulasse de ma tête !


 Jamais plus, je ne remettrais les pieds en cellule même si cela signifiait ne plus jamais revoir Jean-Marc. 


Ce matin, ma tante et moi étions sur le point d’aller à son restaurant, j'allais l’aider dans les petits travaux, le temps d’attendre de faire mes papiers et m’inscrire.


Abidjan est une très belle agglomération située au sud de la Côte d’Ivoire au bord du Golf de Guinée et traversée par la lagune Ébrié.


Nous vivons à Cocody, qui est une commune du département d’Abidjan nord, c’est une commune résidentielle, connue pour la richesse de ses habitants et l’architecture de ses maisons dont de nombreuses sont construites dans un style dit colonial.


Selon tante, les classe les plus aisées de la société ivoirienne ainsi que la plupart des expats (expatriés) et diplomates en ont fait leur résidence de choix.


Ce que j’ai remarqué, pour le peu de temps que j'avais passé, les habitants étaient vraiment chaleureux et surtout drôles, sans forcer.


Ma tante était mariée à l’ambassadeur Gabonais en Côte d’Ivoire.

Ce qui faisait que nous étions logés non loin de l’ambassade à riviera.

En plus de cela, le Président de la République réside à Cocody, c’est un privilège, enfin pour les gens de la haute.


Nous étions donc, dans une grande barrière qui ne nous permetait même pas d’apercevoir l’extérieur et il y’avait autour de la maison principale une maisonnette et quelques appartements pour le gardien et domestiques. La maison était très grande et spacieuse cinq chambres sans compter le bureau les cuisines salon douches etc…

Je ne regrettais pas d’être venu ici.


Lorsque j’arrivais à peine, Tante m’avait emmené directement à son restaurant après avoir déposé les affaires à la maison.

Je ne comprenais pas une chose.

La femme d’un ambassadeur, dans un pays qui n’est pas le sien a pu ouvrir un restaurant digne de ce nom ? 

C’est un grand restaurant à la rue du commerce face à l’ambassade du Mali, elle faisait dans la cuisine Africaine et Française. 


Les gabonais imbus d’eux même lorsqu’ils étaient à l’étranger et qui aimaient faroter, vennaient faire leur buzz tous les jours ici, enfin, quand le western été passé.


Je comprenais pourquoi certains nous taxait deux fois plus à cause de nous-même.

Nous aimions montrer que nous avions trop d’argent à dépenser.


C’est vrai que Jean-Marc me manquait, que j’avais parfois une folle envie de l’appeler mais je n’osait pas il devait m’haïr à un point, pour avoir presque tué sa femme !


Il fallait que j’aille de l’avant et que j’arrête cette vie, elle n’était pas faite pour moi !


Tante Marceline m’inscrira à l’université Félix houphouët-bouagni au moment opportun, elle et son mari ont beaucoup de connaissances là-bas.

Pour me consoler je me disais à moi même que je trouverai bien une pointure à mon pied ! [rire]

Tante m’avait déjà averti concernant l’église, « Personne ne reste dans ma maison le dimanche, tout le monde à l’église »

Et même ses employés assistaient au culte les dimanches au risque de perdre leur bout de pain donc si tu étais musulman, ce n’était pas la peine de venir travailler chez elle.


Mon oncle, lui, c'était l’opposé incontesté de ma tante, doux conciliant sage et surtout ouvert d’esprit quand il était dans la maison, personne ne s'en rendait compte à moins qu’il soit plongé dans sa lecture, il aimait lire à la terrasse.


Orphée (s’adressant à moi, l’accents ivoirien) : Tanti ! il y’a tanti Marceline qui veut savoir si tu as chose là pour bain ?


Moi (n’ayant pas pigé) : Pardon !


Orphée (esquissant avec des gestes) : est-ce que tu as pommade, savon

[Réfléchissant] euh … truc là ?


Moi (m’efforçant à discerner) : Les affaires pour la toilette ? 


Orphée (acquiesçant de la tête) : Voilà tanti !


Moi (souriante) : Oui ça va ! Merci de t’inquiéter.


Orphée (s’en allant) : Ok tanti


Je me retournais pour étouffer mon rire, rien que leur manière de s’exprimer, je riais, imaginez un peu lorsqu' il s'agissait d'une blague !


Jean-Marc NDONG


J’étais assis sur le sol, les genoux ramenés vers moi, la tête posée sur mes genoux repensant à ma femme de qui, je n’avais aucune nouvelle depuis le jour de son évacuation. Son père avait dû jouer de son influence pour la faire emmener à Lisbonne.


Je suis son mari et j’ai comme l’impression que je n’ai pas le droit de décider de ce qui concerne mon épouse son père a toujours un mot à dire et prend des décisions radicales sans me consulter.


Comme j'étais en position de faiblesse, il en profitait.


Je reconnaissais mon erreur et je comptais la réparer !


Mais j’avais besoin de Julia !

C'est mon épouse bon sang !


Maman (entrant à peine) : NDONG ! Tu fais quoi encore à même le sol ?


Moi (levant la tête) : Mbolo a ma ! (Bonjour maman)


Maman referma la porte derrière elle puis passa devant moi pour se rendre dans sa chambre tout en murmurant je ne sais quoi.


Elle revint quelques minutes plus tard sans son sac et ayant troqué sa robe caba pour un tee-shirt et un morceau de pagne.


Elle vint se placer devant moi les mains aux hanches.

 Je savais une chose, c’est que si je ne me levais pas les minutes qui suivaient, j’aurai droit à un sermon de taille.


Je décidais de me lever et m’assoir sur les coussins, elle prit place en face de moi sur l’accoudoir.


Maman (me fixant les mains jointent) : NDONG, la vie que nous vivons est compliquée !


Ton père et moi avions fait notre part en t’éduquant, te montrant le chemin à suivre.

Quand tu étais à même de prendre tes propres décisions, notre responsabilité envers toi a diminué nous avons fait que te soutenir sans pourtant arrêter de te conseiller.


Elle s’arrêta pour reprendre son souffle quelques secondes puis poursuivi.


Je me souviens que ton père et moi avions eu une dispute concernant le fait que tu voulais épouser ta portugaise.


Il disait qu’il voyait les choses différemment que pour lui, tu aurais dû choisir parmi nos filles du grand nord.


Malheureusement, fit-elle le regard lointain, comme si elle regrettait quelque chose, [me fixant] tu es allé nous soulever la fille d’un ex agent des services secrets du Portugal.


 Aujourd’hui elle est entre la vie et la mort parce que cette idiote…


Je ne pus m’empêcher de réagir à cette injure car ma femme avait agit par pure jalousie.


Moi (plaintif) : Mais maman… !


Maman (me menaçant) : Tu la fermes et tu me laisses parler ! Si je n’ai pas parler depuis là, c’était d’abord pour faire passer la colère mais maintenant tu dois savoir ce que ton père et moi pensons au fond de nous.


Si tu t’étais contenté de ses fesses plates on ne serait pas là aujourd’hui.

 Jusqu’à son père est venu te casser le nez devant nous. Manquer de respect à ton père et moi !


Tout ça parce que tu as voulu suivre la chair des fesses d’une femmes punu du dehors.


Que cherches- tu dans le bodge d'une punu ?


Le goût que tu n'as pas chez ta femme ?


J’attrapais mon front excédé. 

J’avais toujours su que ma mère avait des paroles blessantes mais jamais elle n’avait parlé du mal de Julia.


Maman (poursuivant) : Ce qui nous a calmé, c’est le fait qu’elle allait nous donner quand même un héritier même avec la peau blanche ça devait aller… mais même ça elle n’a pas été capable de porter cette grossesse jusqu'à terme.


Je n’en pouvais plus, je me levais brusquement les larmes au bord des yeux.

Je remarquais que maman eut un geste de recule car elle sursauta tout en gardant le contrôle d'elle même.


Moi (levant les bras, avec un ton que je m’efforçais à maitriser) : Maman ça suffit !!


Maman (soutenant mon regard) : Tu vas te rassoir et m’écouter jusqu’au bout que tu le veuilles ou non exprima-t-elle le regard chargé de colère !


Tobe va ! (Assied toi là)


Je m’assis malgré moi et essayais de me calmer.


Moi (calmement les yeux baissés) : Maman on l’a agressé, comment pouvait-elle garder la grossesse ?


Maman (croisant ses bras) : NDONG, tout ce que j’ai dit là, c’est juste pour te dire qu’elle n’a pas été capable de se retenir et rester chez elle, t’attendre et régler ça entre vous ?


 Pourquoi aller trouver sa rivale ?  


Elle n'a pas pensé à son état ?


Nous tous on a subi ça au moins une fois en passant, sommes tout  morte ?


[Faisant des gestes avec ses mains]


Sommes-nous allés trouver la maitresse pour la clacher ? 


N’est-ce pas on attendait nos hommes de pied ferme à la maison et on réglait ça en adulte.


Aujourd'hui, je suis toujours avec ton père, qui au passage, ne peut même plus s’hasarder à aller dehors !


Toi, on te demande d’épouser une Fang comme toi, tu nous dis que toi c’est la portugaise-gabonaise ! 


Pour ensuite aller chauffer les fesses d’une punu.

Vous croyez que le mariage c’est un jeu ? 


Je poussais un soupir j’en avait déjà assez de problèmes comme ça pour encore me bourrer le crâne avec ce qui s'était déjà passé.


Moi (prenant la parole sans tenir compte d’elle) : Je suis désolé maman pour toute la douleur que je vous ai causée, je suis désolé d’être tombé amoureux de Julia mais je l’ai toujours aimé. Ce qui m’a poussé à aller voir ailleurs c’est parce qu’elle se refusait à moi et pour des raisons absurdes !


Pardon maman, a mana (c’est fini) !


[Baissant la tête]


Je souffre déjà assez en plus j’ai perdu celui qui allait être mon premier garçon donc ce n’est pas facile !


Je ne le referai plus jamais, tout ce que je veux c’est récupérer ma femme, lui demander pardon et continuer notre vie.


[Levant les yeux les mains jointent]


J’ai besoin de votre soutien pour aller la récupérer !


Maman me lança un regard en biais.


Samuel MENDOME.


Ce matin à mon réveil, après la merveilleuse nuit passée avec mon épouse, J’ai fait un tour au bureau pour régler quelques dossiers en suspend.


Cela faisait un bon moment que je n’avais pas eu de nouvelle de ma maman au village je pris mon téléphone et composa son numéro.


J’activais le mode main libre et posais le téléphone sur la table devant moi. Elle décrocha à la cinquième sonnerie, ah les vieilles !


Maman en fang (ethnie du Gabon) : Ehhhhh mon fils qui a oublié sa mère ça va ?


Moi (le sourire en coin) : Oui maman ça va !


Maman (criant presque) : Ton père est souffrant depuis hier !


Moi (soupirant) : Maman !!!


Je vous ai demandé de venir rester en ville mais vous insistez… bref.


Il prend quand même ses médicaments ?


Maman : Oui mon fils. Nous ne voulons plus la ville ou l’air n’est pas bonne avec la pollution !


Moi : Ok !


Maman : Tu ne fais pas un tour ici ? il y’a beaucoup de nourriture qui se gaspille !


Moi (surpris) : Mais tu ne fais plus le commerce ?


Maman : Si mais, la voiture est en panne ! 


Moi (les yeux grands ouverts ) : Ekié mema ! mais appeler pour me le dire quand même !


Maman : Ah mouf, tu nous as envoyé les unités ?

 N’est-ce pas, tu es avec ta femme là-bas, tu nous as oublié ! 


D'ailleurs il faudra d'abord venir épouser ta deuxième femme oh !


Ton père dit qu’il s’en fout de vos histoires de monogamie des blancs là, il te faut une vraie femme fang.


Moi (souriant) Vous n’avez pas oubliez cette histoire !


Je viendrais avec une surprise pour vous ne vous inquiétez pas.


Je parlais encore quelques minutes de plus avec maman, puis papa avant de raccrocher. 


J’avais ma petite idée en tête.


Graziela OKOME MBA


Depuis ce matin je me sentais un peu fatiguée sans savoir pourquoi !


J'étais allongée sur le canapé et ne faisais que dormir, me réveiller, dormir sans raison !


Nouna parcontre, à fait un tour à l’U.O.B pour rencontrer un de ses professeurs.


Moi je n’irai plus là-bas c’est fini, sauf pour récupérer ma bourse.  


Pamphile est en voyage avec sa famille et j’en ai profiter pour lui annoncer que c’est terminé entre lui et moi, qu’à partir de cette fin du mois j'allais régler avec le bailleur, plus besoin d’être là à l’attendre.


Il était en rogne mais comme il était loin il ne pouvait rien faire, le temps qu’il revienne la colère sera déjà descendu !


Samuel c’est mon mari et je serai son épouse car j’ai l’avantage sur celle qui squat chez lui en ce moment, je suis fang et elle non.


Lorsqu’on est ensemble, il n’aime pas trop parler de sa femme et je respecte ça !


Mais ça finira un jour. Je vais me battre jusqu’à ce que lui-même il décide de la répudier peu importe son alliance, je sais qu’elle est bilobe donc j’ai déjà de l’avantage sur elle.


Mon téléphone sonna, j’avais du mal à le récupérer alors qu’il n’était pas si loin, qu’est-ce qui m’arrivais même ? 


Je me levais malgré moi et tendis la main pour prendre le téléphone.


Moi (m’allongeant à nouveau le sourire jusqu’aux oreilles) : Allô mamour !


Samuel : Bonjour bébé ! Tu vas bien ?


Moi (esquissant une grimace) : Ah bébé, je me sens lourde depuis ce matin avec un mal de tête.


Samuel (sur un ton inquiet): Je viens te chercher pour qu’on aille à l’hôpital ?


Moi (fixant le plafond) : Ouh là là ! Par contre, je voudrais que tu m’emmènes prendre l’air quelque part ce soir !


Samuel : Tu sais que je n’aime pas trop les night-clubs.


Moi (roulant les yeux d’exaspération) : Qui te parle des nights ?


Je veux que tu m’emmènes manger dans un restau chic. Nouna ira dormir avec Martin ce soir ! Donc je vais me retrouver toute seule !


Samuel : Ok mais après, ne me fait pas tes scènes sordides là, où il faut qu’on aille passer la nuit dans un hôtel !


J’éclatais de rire, ça me rappelait mes débuts avec Sam !


Moi : Nannn ! Bébé j’ai changé, je me suis assagie han !


Même si j’aime trop ta queue au poind de ne pas m’en passer !


Samuel (riant) : Tu es grave Gazy ! En tout cas à toute !


Moi (amoureuse) : Ok bébé !


Je fixais mon l’écran de mon téléphone le sourire aux lèvres.


Quelqu’un donna un léger coup à la porte, je levais le menton  pour essayer de voir qui s’étais.


Lorsque je vis Freddy, mon visage se ferma, je me souvenais de la dernière fois où il était arrivé ici, bourré pour venir m’insulter.


Moi (me redressant) : J’ai pourtant été très claire lorsque je t’ai dit de ne plus jamais remettre les pied ici !


Freddy (me fixant dépité) : Désolé Grazy, je suis désolé et je viens en paix.


Moi (à présent assise les bras croisés) : Tu penses que tu vas te permettre de venir m’insulter à domicile et revenir en paix comme si moi ça m’amuse de recevoir quelqu’un qui n’a aucun respect pour moi ?


Je couche les hommes … et puis quoi ? questionnais-je hautaine.


Ça te regarde ? 


C’est avec ton c…l que je vais me faire enfiler ?


Tu es qui toi ?


Tu sais pourquoi je ne suis pas avec toi, malgré que ça fait cinq ans que tu me dragues ?


[Cynique]


Parce que tu n’es pas mon genre tu n’es rien, tu n’as rien !


Je me levais et dénouais le pagne que j’avais autour des reins exposant ainsi ma nudité !


Freddy détourna sa tête.


Je laissais tomber mon morceau de pagne allais fermer la porte à clef et revins sur mes pas !


Freddy (blêmissant) : Tu n’es pas obligé de faire ça, je suis venu faire la paix OKOME, calme tes pulsions.


Le désir était palpable, on était deux et, tout d’un coup, on ne pensait plus qu’à ça.


Je me rapprochais de lui, retirant mon tee-shirt pour libérer mes fabuleux seins.


Il commença à respirer bruyamment. Gêné du fait qu’il n’arrivait plus à se contrôler, il posa ses mains devant son visage, le sexe bien dur.


Nue, cependant, j’avançais vers lui, le poussais sur le canapé et  plaçais mes mains de part et d’autre.


Je savais qu’il mourrait d’envie de me prendre au moins une fois dans sa vie.


Ce qui me poussa à le titiller davantage. 


Bizarrement, je ne pensais pas à Sam car lui aussi couchait sa femme n’est-ce pas ?


Pourquoi devrais-je m’abstenir alors que lui aussi enjoyait (se divertissait) sa femme quand moi j'étais seule ?


En plus, un seule fois ne ferai pas de mal, Freddy a longtemps espéré, rêvé de cet instant, je pouvais le ressentir.


J’entrepris de retirer sa ceinture et déboutonner son jeans que je tirai vers le bas, jusqu’à la moitié des cuisses.


Il me regardait faire sans protester.


Je tins Freddy, qui frémit à mon touché, par le col de son polo pour l’attirer à moi avant de m’assoir à califourchon sur lui, son engin à l’entrée de ma vulve.


Je posais délicatement un baiser sur ses lèvres remarquant qu’elles étaient très douces. Mine de rien Freddy était un beau gosse, il sentait très bon, humm !


Il ne réagit pas à mon baiser, comme s’il luttait intérieurement contre ses désirs charnels, ce qui m’excita encore plus. Lool !


Je posais un deuxième baiser sur ses lèvres mais cette fois-ci, je décidais d’approfondir le baiser.


En même temps, je m’empalais lentement millimètre par millimètre descendant et remontant pour qu’il se fraie un chemin en moi.


J’en éprouvais une délicieuse torture.


Il commença à se laisser aller au désir, ouvrant les yeux puis, empoigna mes hanches, en me fixant.


Son regard avait changé, alimenté par le désir.


A suivre...

Le club de tchizas