Chapitre 21 : Ne jamais fléchir
Write by Fleurie
°°° Bastath °°°
J’ai cru entendre un bruit. Je suis sortie de la cuisine toute inquiète. J’ai constaté que le vase de fleurs posé dans le couloir s’est renversé. Suivie de Ronan, nous avons courus vers l’extérieur. C’était cette peste d’Ayanda. Il ne manquait plus que ça. Elle a tout entendu, merde. Ce qui n’est pas bien pour nous. Elle s’est arrêtée pendant un instant, le visage que j’ai affiché devrait l’effrayer. C’est toute terrifiée qu’elle a démarré. Je prie pour qu’elle n’ouvre pas sa grande gueule. Je ne veux même pas y penser.
Moi ( furieuse ) : Ronan elle a tout entendu, en plus elle nous a vu nous embrasser. Nous sommes dans la merde. En plus votre divorce n’est pas encore prononcé. Que faire ?
Lui ( réfléchissant ) : Calme toi.
Il m’a entraîné à l’intérieur, en prenant soin de fermer le portail derrière nous.
Moi : Nous avons été imprudents. En venant tout à l’heure, j’ai oublié de fermer le portail. Et de plus le gardien n’était pas là.
Lui : Il y a toujours une solution.
Moi : Elle constitue à présent un danger pour nous. Elle connaît nos plans. Nous devons agir au plus vite, sans plus perdre du temps. Ayanda est une fille très bavarde.
Il s’est écroulé sur le tapis gris de la salle de séjour. Après avoir déboutonné sa chemise, il a pris sa tête entre ses mains. La vue de son torse sexy et poilu a fait tout mon être parcourir de frissons. Je lui parle depuis un bon moment. C’est à peine qu’il m’écoutait.
Moi ( claquant mes doigts ) : Eh oh mars ici la terre Ronan, tu m’écoutes ? Mais que t’arrive t-il ? Je cherche une solution et tu t’évades, c’est comment ?
Lui ( levant enfin la tête ) : Il y a un gros problème.
Moi ( Reculant ) : Ah non pas encore, dis moi lequel ?
Lui : Je n’ai aucune idée de la location de ma femme, elle est injoignable. Depuis plus d’un mois, elle est introuvable. J’ai reçu l’ordre de ne pas m’approcher de son lieu de travail.
Moi : C’est le comble. Ne t’avise plus jamais de l’appeler ainsi. C’est moi qui suis désormais ta femme. Tsuiiip.
Lui : Ce n’est pas le moment de faire une crise de jalousie Basta. Je t’arrête déjà dans ton délire. Je t’informe que nous sommes toujours mariés. Le divorce est en cours selon elle.
Moi : Mais tu n’y avais pas réfléchir. On peut la suivre à sa sortie du bureau. De cette manière on saura où elle vit.
Lui ( se tapant le front ) : Je n’y avais pas du tout pensé, trop de problèmes ces temps ci.
Moi : Hum
Comment pouvait il y penser, lorsqu’il passe son temps à sauter Ayanda et qui encore tsuiiip.
Moi : Je n’ai pas envie de jouer au détective privée, en plus ça paraîtrait un peu louche de ma part. Alors je te laisse ce travail. Dès qu’on saura sa localisation, je te dirai quoi faire par la suite.
Lui ( le regard étincelant de désir ) : Tu m’es indispensable chérie. J’ai envie de toi. Viens tout près de moi. Viens que je te fasse ce que moi seul sais si bien faire.
Moi ( me mordant la lèvre ) : Ah oui montre moi bébé.
Il s’est levé en se débarrassant de sa chemise. Je porte une robe noire qui moule parfaitement mon corps de rêve.
Lui ( me serrant dans ses bras ) : J’adore quand tu mets ces décolletés. Ils te vont à merveille.
Il a dégraffé ma robe. J’ai senti ses lèvres fraîches me parcourir de baisers dans mon cou et dans mon dos. Mon soutien gorge a subi le même coup.
Je me suis tournée pour lui faire face, lui dévoilant ainsi ma poitrine nue. Le désir brûle davantage dans son regard à la vue de mes seins dressés. Ma robe n’a pas tardé à se retrouvée au sol.
°°° Ronan °°°
Cette créature de Dieu est juste parfaitement conçue. Sa beauté est à vous couper le souffle. Elle est magnifique avec ses courbes bien dessinées. Sa peau est si lisse et douce au toucher. Je ne me suis jamais lasser de la contempler.
Moi ( lui donnant une tape sur la fesse ) : Tu te permets de te balader sans mettre un dessous ?
Elle ( sursautant ) : Je savais que je venais chez toi, alors ce n’était pas si nécessairede, enfin tu sais ce que je veux dire.
Je l’ai soulevée pour la poser sur le canapé. Je me suis mis en tenue d’Adam. Je me suis penché pour savourer langoureusement les délices de ses lèvres sensuelles et envoûtantes. Elle a fiévreusement répondu à mon baiser. Elle a intensifié le baiser en me tenant par la nuque. Mes mains libres, je me suis mis à caresser et titiller ses mamelons qui se sont durcis. Ne la lâchant pas du regard, je me suis baissé pour les sucer et tirer dessus un à un. Elle cambre de gauche à droite, en se mordant la lèvre. Son regard m’excite davantage. Ce qui n’a pas empêché antonin de se mettre au garde à vous. Toujours en lui procurant ce plaisir, je suis descendu au niveau de sa chatte.
J’ai introduit mon doigt en faisant de très lents vas et viens. Puis s’en est suivi du second. Elle est loin de la fin, me répétais – je. J’ai ôté le second le doigt, pour le remplacer par ma langue. Je lèche sa chatte avec plaisir.
Elle ( tapant sur le canapé ) : Ronan Hummmm je n’en peux plus…je
Elle a à peine fini sa phrase, que j’ai reçu sa semence dans ma bouche. Je l’ai léché, puis je l’ai embrassé. Il lui a fallu quelques secondes pour s’en remettre. Je ne lui ai pas laissé le temps. J’ai enfoncé antonin d’un coup en elle.
Elle : Ahhhhhh ! !!!!
[ … ]
Je viens de déposer Basta devant son appartement.
Moi ( coupant le contact ) : On se dit à ce soir.
Elle : Sans faute, et surtout évite de te faire remarquer.
Moi : Okay.
Elle m’a fait la bise avant de descendre.
Il n’est que 15h à ma montre. Je vais passer voir les enfants. Il y a longtemps que j’ai passé du temps avec eux. Ils me manquent énormément.
Une semaine plus tard
°°° Enora °°°
J’ai finalement dit à Ariana où je me trouve. Il fallait bien que je parle et que je vois quelqu’un. Je l’ai appelé pour qu’on discute un peu. Je l’ai vue il y a un moment.
Je lui ai ouvert et nous nous sommes fait la bise. Elle m’a manqué cette dame.
Elle : Alors c’est ici que tu te caches madame Da Silva ( clin d’oeil ).
Moi : Tu vas pas t’y mettre aussi. J’ai horreur de ce nom. Fais moi plaisir et ne le redis plus par pitié.
Elle : C’est pour te taquiner soeurette, alors ça va ?
Moi : Je tiens le coup, comme tu peux le voir.
Moi ( l’invitant à s’asseoir ) : Fais comme chez toi chérie.
Elle : Merci.
Moi : Alors dis moi quelles sont les nouvelles ?
Elle ( faussement fâchée ) : Tu m’as abandonné depuis tout ce temps et tu ne m’as rien dit. Nora t’es pas sérieuse.
Moi ( prenant place à ses côtés ) : Ne m’en veux pas. Je te l’avais pourtant expliqué.
Elle : Tu sais je dois te dire une chose. Je ne sais pas si je me fais des idées mais Basta est de plus en plus fréquente dans votre maison.
Moi : Tu penses qu’elle entretient une relation avec Ronan ?
Elle : Je n’ai pas de preuve concrète. Mais sache que mon intuition me trompe rarement. Et à les voir, hum on peut en dire quelque chose.
Moi : Hum Ari tu crois pas que tu exagères un peu là ?
Elle : C’est ce que tu dis souvent et j’ai envie de te gifler Nora. Je t’avais prévenu ici concernant ton mari, mais tu ne m’as pas écouté. Où en sommes nous aujourd’hui ?
Moi : Que désires tu boire ?
Je lui ai posé cette question pour essayer de fuir le sujet. Ce serait inutile avec cette Ariana, ce n’est pas la peine.
Elle : Ne m’énerve pas Nora, je ne veux rien boire. Tout ce que je veux, c’est que tu ouvres les yeux. Arrête de voir tout ton entourage comme des saints. La vie n’est pas rose comme tu le penses. Personne n’est parfait ici bas. Les gens te montrent leur plus beau sourire. Mais dès que tu as le dos tourner, ils n’hésiteront pas à te faire crouler. Penses y.
Moi : C’est trop dur sniffff tu comprends ? Je sors à peine de cette trahison. Ce sera difficile de recevoir un autre coup dur de plus.
Elle : Je suis consciente de cela ma chérie. Je n’ai pas eu la chance d’avoir une petite ou une grande soeur avec qui partager tout ceci. Il n’y avait que ma mère. Je peux te dire qu’il n’y a pas ce jour où on ne s’appelle pas. Regarde l’âge que j’ai. Et c’est à cet âge que je t’ai rencontré. Je ne peux que te dire ce qui est mieux.
Moi : Je ne sais pas Ari. Je vais y réfléchir. De toutes les manières, le processus de divorce est entamé. Bientôt je n’aurai plus affaire à ce gigolo.
Elle : Il n’y a pas que ça.
Moi : Où est ta mère ?
Elle : En voyage.
°°° Ayanda °°°
Moi ( hors de moi ) : Mais puisque je te dis la vérité, tu dois me croire maman.
Mom : Vas raconter tes conneries à un sourd. Tu m’as déjà trop bernée dans ce pays, alors tes paroles n’ont plus de valeur à mes yeux.
Moi : Maman, mais crois tu que je serais entrain de te déranger si ce n’était pas important.
Elle : Si tu es encore dans cette maison, sache que c’est à cause de l’enfant que tu portes. Il y a longtemps que je t’aurais chasser d’ici. Tu me fais honte Ayanda.
Moi : Mais maman.
Elle : Tais toi je ne veux plus t’entendre. Si Enora ne nous donne plus signe de vie, c’est de ta faute. Je souffre en tant que mère de vous voir divisées. Ça me ronge le coeur tu comprends alors n’en rajoute pas. Snifff….
Moi : Calme toi s’il te plaît. Ce n’est pas le moment maman.
Mom : …
Je réalise combien mes actes ont affectés ma mère. Je demande juste qu’elle me comprenne.
Moi : J’aimerais juste que tu me crois cette fois ci.
Mom : Oh Étienne oh, où es tu Seigneur, tout serait différent si tu étais ici, parmi nous. Je ne sais pas quoi faire. Je n’en peux plus. Snifff.
Moi : Je pensais que tu pouvais m’aider à la joindre. Je dois absolument la mettre en garde contre ces deux criminels.
Elle ( me mettant au dehors ) : J’en ai assez entendu pour aujourd’hui. Je ne crois pas à ton histoire de meurtre, ni à quoi que ce soit. Personne ne voudrait autant du mal à ma fille. J’ai des choses plus importantes à faire.
Moi ( désespéré ) : Le jour où tu sauras que je te disais la vérité, j’espère que ce ne serait pas trop tard.
Elle : Hum
Elle m’a carrément mise à la porte. Depuis ce fameux jour, où j’ai surpris Basta et Ronan dans leur conversation, je n’arrive plus à fermer l’oeil de la nuit. Je suis mauvaise comme vous le dites, j’ai couché avec mon beau frère oui mais je ne suis pas la première ni la dernière à le faire. Je ne souhaite avoir la mort de personne sur ma conscience. Plus d’une semaine que je cherche à joindre Nora.
Je n’arrive même pas à la voir à l’entreprise. Il est hors de question que je m’adresser à Ronan et à Basta. Ronan ne cesse de m’appeler depuis. Je ne réponds plus à ses appels. J’ai très peur de lui à present, et de Basta de surcroît. J’ai l’intention d’aller à la police. Ils me prendront pour une hystérique. Je n’ai aucune preuve de ce que j’avance. Je me suis allongée. Toute mon attention est convergée vers le mur. A ce dernier est accroché une photo de ma mère et nous. Nous étions encore petites à l’époque. Je me suis levée d’un bond. J’ai pris le cadre. Je l’ai caressé, qu’est ce qui s’est bien pu passer. Nous étions si heureuses et innocentes sur cette photo. Aujourd’hui nous avons grandies. Et rien n’est plus comme avant. Je donnerais tout pour aller en arrière, et réparer mes torts.
J’ai douloureusement serré le cadre de la photo contre ma poitrine. Des larmes se sont mises à couler. J’ai pleuré aussi longtemps que je pouvais avant de m’écrouler de fatigue. Je n’ai pas su à quel moment le sommeil m’a emporté.
[ … ]
Deux heures de temps plus tard
Je me réveille en sursaut. J’ai des sueurs qui ruissellent sur tout mon corps, malgré la climatisation qui est en marche. Je viens de faire un cauchemar, je dois voir Enora. J’ai une idée de comment le faire. Je me suis sentie un peu soulagée d’un coup.
Après une petite toilette, j’ai enfilé un jean slim et un t-shirt bleu nuit. Je n’ai pas le temps de mettre des basquettes. Alors j’ai opté pour des escarpins assortis à la couleur du t-shirt. J’ai pris les clés de la ma voiture et mon portable avant de sortir de la pièce. Dehors il faisait déjà nuit. Une expérience légère fraîcheur se fait sentir. Dans la ruelle, tout est si calme, comme s’il n’y avait aucune vie. J’aurai la chance si je me grouille.
[ … ]
Je joue avec mes doigts sur le volant. J’attends depuis une heure qu’elle se pointe. J’ai eu la brillante idée de la suivre à sa sortie. Ainsi je saurai où elle se refuge pour lui en parler plus tard. Pendant que je stressais à mort, j’ai vu Enora sortir et se diriger vers le parking de l’entreprise. J’ai poussé un soupir de soulagement.
Elle a démarré. J’ai attendu quelques secondes et je l’ai suivie prudemment. J’ai vérifié que personne n’est aux alentours. J’ai été surprise de la voir garer devant l’hôtel MAISON ROUGE du couple SOSSA peu de temps après.
Après qu’elle ait pénétrée à l’intérieur, j’ai démarré. Sur le chemin du retour, j’ai eu le presentiment que je suis suivie. Mais par qui je n’ai aucune idée. Je suis encore un peu loin de la maison. J’ai accéléré pour échapper à la personne. Je n’arrive pas à voir le visage de la personne. Il m’est impossible de dire s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Nous nous sommes mis à faire une course je dirai. J’ai roulé aussi vite que j’ai pu. Arrivée à un carrefour, j’ai longé une ruelle que je maîtrise parfaitement. Après quelques minutes j’ai enfin pu m’arrêter devant notre maison.
C’est avec un long soupir de soulagement que j’ai klaxonné. J’ai pu échapper à cette personne. Pendant un moment j’ai eu la trouille de toute ma vie.
J’ai caressé mon ventre. Ce simple geste me permet de me détendre. C’est comme si mon bébé me rassurait. Je suis montée après avoir salué ma mère. J’ai aussitôt pris une douche très rapide pour me calmer.
[ Bip message ]
Je me suis empressé de prendre mon téléphone
《 Tu penses m’avoir échappé gamine. Ce n’est que le début. Tu es allée connaître son refuge. Ouvre seulement ta bouche et ta mère y laissera sa peau. C’est un avertissement. Et je t’interdis d’en parler à la police. 》
Le numéro est un inconnu. Je sais très bien les personnes à la base de tout ceci. Je suis dans la merde jusqu’au cou. Mon pauvre bébé, viens à mon aide.