CHAPITRE 22: RÊVES ÉTRANGES

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 22 : RÊVES ÉTRANGES.

**LUCIA MANGA MFOULA**

J’arrive quelques minutes après devant la maison de Viclaire, enfin notre future maison à tous les deux et je klaxonne pour que le gardien m’ouvre. On était ici lundi après avoir acheté les sims vite fait avant qu’il n’aille me laisser chez ya Reine. J’entre et je gare juste à côté de sa voiture qui est déjà sur place. Je descends et je récupère mon sac sur le siège passager avant de verrouiller le véhicule. Je me tourne vers la maison et je le vois debout devant la porte qui me regarde avec un énorme sourire sur le visage, je me mets à sourire automatiquement comme à chaque fois qu’il me regarde ainsi.

Moi : (Souriante) Je t’ai déjà dit d’arrêter de me regarder ainsi.

Viclaire : (Souriant davantage en mettant ses deux mains en poche) Est-ce de ma faute si je suis amoureux de la plus belle femme qui soit et que sa simple vue me remplit de joie ?

Moi : (À son niveau, souriante) Oui c’est de ta faute. (Passant mes deux mains autour de son cou) Tu aimes trop faire dans la flatterie.

Je l’ai embrassé sur les lèvres pendant qu’il me tenait par la taille.

Viclaire : (Mettant fin au baisé en souriant) Tu ne veux pas aider ton frère en Christ à se préserver du mal hein ?

J’éclate automatiquement de rire en lui mettant une tape sur l’épaule.

Moi : (Riant)Va là-bas Missiemou, tu comprends non ?

Viclaire : Je vais te trahir à papa Arnaud (notre pasteur en Belgique) et je vais lui dire que la sœur m’embrasse fort sur la bouche.

Je le gifle une fois de plus sur la poitrine en riant et il m’attrape les deux mains avant de me tirer à lui pour m’embrasser avec la même intensité que j’ai mise quand je l’ai fait. J’ai senti mon bas ventre commencer à s’enclencher et j’y ai mis un terme.

Viclaire : (Souriant à mon oreille) Tu comprends maintenant de quoi je parle non ?

Je le regarde sans lui répondre.

Viclaire : Restons sage.

Il m’a fait un autre bisou près de l’oreille avant de m’attraper par la main et me faire rentrer dans la maison.

Viclaire : (Souriant) Sinon ma sœur en Christ, comment c’était avec la rivale de Lucrèce ?

Moi : (Souriant) Si Lucrèce t’écoute hein, elle va seulement bavarder jusqu’à demain.

Viclaire : (Riant) Je sais. Elle dira même si elle fait quoi, jamais elle ne pourra prendre sa place. Je n’ai jamais vu deux vieilles filles qui discutent une petite mère comme ça.

Je ris.

Viclaire : Après le mariage, je vais te kidnapper et t’emmener loin de toutes les deux.

Moi : (Riant) Et elles vont te traquer pour mettre fin à ce mariage après t’avoir découpé en petit morceaux et s’associer pour faire disparaitre ton corps.

Viclaire : (Riant) Et elles sont bien capables de le faire.

On rit pendant un bon moment avant de prendre place sur le seul fauteuil qui est dans cette maison.

Moi : Ça s’est bien passé.

Je lui raconte ma journée avec Erine sans mentionner le fait que Bhernie et sa mère ont débarqué, je ne trouve pas cela important ni nécessaire. Il m’explique également sa journée avec ses parents chez son oncle, il me dit qu’ils se sont concertés par rapport à la rencontre avec mes parents et qu’ils attendent maintenant la date pour venir. Je lui dis que j’en parlerai avec mes parents demain et lui reviendrai sur le sujet avant le week-end. On continue de parler en abordant aussi le mariage et les visites des sites que l’on a choisi pour revoir si c’est toujours ce que l’on veut maintenant que nous sommes nous-mêmes sur le terrain et que nous pouvons visiter. On fait le tour de la question, on parle du coutumier, du civil et du religieux. Contrairement à moi qui n’ai pas encore décidé de l’endroit où fréquenter, Vic lui va à l’église avec ses parents car il vient d’une famille chrétienne depuis des années même si ce n’est que les 5 dernières années qu’il a véritablement pris sa vie en Christ au sérieux. Quoiqu’il en soit, le pasteur de cette église qui le connait bien a accepté de bénir notre union et c’est donc là-bas que ça se fera. Nous avons parlé jusqu’à près de 22h.

Viclaire : (Grimaçant)Une fois de plus on n’a pas vu le temps passé bébé. Il faut que l’on rentre.

Moi : Et si je veux rester ici ?

Viclaire : (Souriant) Je te dirai que ce n’est pas moi que tu mettras en conflit avec mes beaux parents pour avoir gardé leur enfant chez moi sans leur accord. (Se levant) Allez, levez vous madame.

Moi : (M’allongeant sur le fauteuil en souriant) Non non. Il faudra me soulever et

Je n’ai pas terminé ma phrase qu’il l’a fait en me portant dans ses bras comme un bébé.

Viclaire : (Marchant avec moi pour sortir de la maison) C’est comme ça que je vais te porter de l’église jusqu’à la chambre dans laquelle nous allons passer notre nuit de noce.

Moi : (Riant) Donc même pour le tour de ville et la soirée je serai ainsi dans tes bras ?

Viclaire : On va zapper tout ça en même temps pour les autres et on va directement filer en lune de miel. Tes deux filles vont rester à gérer la fête.

Nous rions tous les deux et il part me poser hors de la maison pour arrêter les lumières et fermer les portes

 Nous marchons ensuite main dans la main jusqu’à nos voitures, je déverrouille la mienne et il m’ouvre la portière. Il me tire à lui en me tenant par la taille avant de me faire un câlin.

Viclaire : (À mon oreille) J’ai tellement hâte de finir avec les cérémonies afin de t’avoir près de moi de façon permanente et ne plus avoir à te laisser filer (Soupirant) Je prends mon mal en patience, plus que 3 mois, d’accord ?

Moi : (Nouant ma main à la sienne) D’accord.

Il a posé sa main sur mon visage pour me le caresser avant de m’embrasser sur la bouche.

Viclaire : (S’arrêtant en collant son front contre le mien) Je prie que notre trajet, nos véhicules et nous-mêmes soyons recouverts par le précieux sang de Jésus, que les anges assignés à notre protection se mettent en mouvement et que le Saint Esprit dirige toute chose au nom de Jésus. Amen !

Moi : Amen.

Viclaire : Soit prudente au volant d’accord ?

Moi : D’accord et toi aussi fait attention.

Viclaire : Promis.

Il me fait un chaste baisé sur les lèvres puis au front avant que je monte dans le véhicule.

Viclaire : Pense au repas chez le grand, tu es toujours attendue.

Moi : Vendredi sans faute.

Viclaire : Ok. Allez, fille bébé. Je t’aime.

Moi : Moi aussi je t’aime. Je te fais signe.

J’ai démarré et je suis partie pour la maison. Lorsque je suis arrivée les parents s’apprêtaient à aller au lit. On a juste eu le temps de se saluer et prendre quelques nouvelles pour nous mettre au lit. J’ai appelé mon homme pour lui dire que je suis bien arrivée. Ensuite j’ai appelé mon bébé avec qui j’ai parlé de tout et rien jusqu’à minuit puis on a prié. Quand je me suis mise au lit, j’ai remarqué le message d’Erine qui me demandait si j’étais bien rentrée et me demandais pardon encore pour l’arrivée de son frère et sa mère qui a gâché nos retrouvailles et surtout des propos de sa mère à mon endroit. Je la rassure une fois de plus en répondant à son message.

-Moi : Désolée pour le silence mon bébé, ce n’est que maintenant que je vois ton message. Oui je suis bien arrivée chez Viclaire et là je suis déjà à la maison sur mon lit. Ne t’inquiète pas pour eux, ma journée avec toi était très belle, ce n’est pas leurs présences qui va gâcher ça. Je reviendrai très certainement encore pour une autre semblable. Et comme je t’ai dit, les paroles de maman ne me touchent pas donc ne te prends pas la tête. Passe une excellente nuit et que le Seigneur vous protège. Bisous à vous et à moi que tu gardes.

J’ai posé mon téléphone en le mettant en charge. Je me suis ensuite allongée et les souvenirs de cette altercation sont remontés dans mon esprit. J’ai essayé de comprendre pourquoi Bhernie a réagi ainsi à l’arrivée de sa mère et surtout la portée de ses paroles. Je me suis demandée si c’était possible que sa mère fasse vraiment la sorcellerie. Après le coup de Jérôme et Stella et ce qui s’est passé ce soir, je commence à croire que cette femme ne doit pas être simple. Je repense à la chair de poule que j’ai ressentie et à l’envie soudaine que j’ai eue de prier en prenant mon homonyme dans mes bras. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je suis sûre qu’il y avait un truc bizarre, j’ai même encore le frisson en y repensant. Partant de là, je repense à la conversation de Bhernie et sa sœur quand il est venu déposer l’enfant et du fait qu’une fois de plus j’ai revu cette grande tristesse dans ses yeux quand je le regardais. Son apparence comme la dernière fois était très négligée, bien loin, trop loin du Bhernie que je connais et une fois de plus je ressens cette tristesse dans ma poitrine. ‘’C’est justement ce qui m’énerve avec toi ya Bhernie, tu n’as jamais le choix et tu te retrouves à chaque fois en train de faire des choses qui détruisent ta vie un peu plus chaque jour. Tu crois que c’est normal ?’’ cette phrase d’Erine me frappe avec violence à l’esprit et cela fait écho à plusieurs choses que j’ai trouvées pas normal les deux fois que je l’ai vu.

Moi : (Me levant du lit en me passant la main sur le visage) Seigneur je ne veux pas penser à la vie de cet homme. Je t’en supplie ôte ces souvenirs de mes pensées et garde les très loin de moi.

J’ai soupiré avant d’aller prendre ma douche et me brosser puis je suis revenue me coucher, je n’ai pas tardé à m’endormir (…)

 Je regarde Ciel qui se tient au milieu de la pièce avec une grosse membrane autour des yeux qui l’empêche de voir et il se débat pour essayer de la retirer mais c’est visiblement impossible étant donné que c’est une énorme couche de peau qui a poussé sur sa tête comme un bandeau autour de ses yeux.

Maman Aubierge : (Me regardant avec les yeux rouges et les veines sortant de son visage) Si cet enfant est né de mes entrailles (frappant sur son sexe) Et que c’est par mon con là qu’il est sorti, je te jure que jamais tu ne rentreras dans cette famille et ne seras à ses côtés.

Moi : (Silence)

Voix : (Dans mon cœur) Annule moi tout de suite ces paroles. Ouvre la bouche et parle.

Moi : (Silence)

Voix : Lumière ouvre la bouche et parle.

J’ai senti une forte pression allant du bas de mon ventre et remonter jusqu’à ma bouche qui s’est ouverte presque toute seule.

Moi : (Posant la main sur mon ventre) Cet enfant est sorti de ton con mais cet Homme est rentré dans le mien (Relevant la tête pour la fixer dans les yeux) Et si cet Homme est rentré dans mon sexe pour se connecter à mes entrailles. Ce cordon qui vous liait sera brisé et il sortira de ton emprise. (Frappant sur ma poitrine) Moi MANGA, je te le garantis. ELLO Obiang reviens…

Je me lève en sursaut sur mon lit et je suis en sueur. Je regarde la montre et il est 3h du matin.

Moi : (Touchant ma poitrine) Seigneur Jésus, ça c’est quel genre de rêve que je fais comme ça ? Je n’ai plus rien à voir avec cet homme.

Mon cœur continue de cogner fortement dans ma poitrine. C’est quel genre de rêve comme ça.

Moi : (Touchant ma poitrine) Nul et sans aucun effet. Je coupe ce lien qu’il y a entre nous et je déclare que nos chemins sont séparés comme le ciel l’est de la terre.  Je refuse que d’une manière ou d’une autre, il se retrouve encore dans mes pensées, dans mon entourage ou même dans mes rêves au nom de Jésus.

Je m’arrête et je me recouche. Je regarde le plafond pendant plusieurs minutes avant de sombrer dans un nouveau sommeil (…)

Voix d’homme : Lucia ?

Je me retourne mais ne vois personne.

Voix : Lucia ?

Moi : Qui m’appelle ? Je ne vois personne.

Voix : Lucia ?

Je ne réagis pas et reste immobile. Après un moment, je vois des traces de pas blancs qui se mettent à frayer un chemin devant moi. J’hésite pendant un moment avant de me décider à les suivre. Nous marchons pendant quelques minutes jusqu’à ce que nous arrivons devant une porte fermée et les pas s’arrêtent. Je me mets à regarder autour de moi et je ne vois rien, tout est noir même le chemin par lequel je suis venue a disparu dans l’obscurité.

Moi : Je fais quoi ici ?

Silence

Moi : (Après un moment,  parlant à haute voix) Que suis-je censée faire ici ?

Voix : Entre.

J’ai mis ma main sur la poignée pour ouvrir la porte mais elle était fermée, j’ai insisté en essayant d’ouvrir ça et je suis même allée jusqu’à pousser sans que cela ne s’œuvre.

Moi : C’est fermé à clé.

Voix : Utilise la clé que tu as reçue.

Moi : Hein ?

Voix : Cette petite clé que tu as reçue utilise la car ce qui t’appartient se trouve derrière cette porte.

Moi : Je n’ai reçu aucune clé.

Voix : Utilise la clé que tu as reçu.

Moi : Mais je vous dis que je n’ai pas de clé. Je ne sais pas de quoi vous parlez.

Voix : Utilise la clé que tu as reçu.

Moi : (Soupirant) C’est vraiment une perte de temps.

J’ai fini par m’asseoir devant la porte en attendant que la personne qui me parle se décide à m’en dire plus. Je ne sais même pas où je suis ni comment j’ai fait pour me retrouver dans cet endroit sombre. Je reste là pendant plusieurs minutes puis je ressens la présence d’une personne à mes cotés.

Moi : Qui est là ?

Silence

Moi : (Me levant du sol)Qui est là ? Répondez, je sais que vous êtes là et je, je n’ai pas peur de vous. 

La personne s’est davantage rapprochée et quand j’ai vu son visage, j’ai écarquillé les yeux et la bouche de surprise…

Je me lève une fois de plus en sursaut et je m’assois sur le lit.

Maman : (Cognant à ma porte) Lucia je peux entrer ?

Moi : (Silence)

Maman : (Insistant) Lucia ?

Moi : Maman ?

Maman : Je peux rentrer ?

Moi : Oui.

Elle le fait et s’approche du lit.

Maman : Qu’est-ce qui se passe ?

Moi : (Perdue) Hein ?

Maman : Pourquoi depuis le matin tu ne sors pas de ta chambre ?

Moi : (Fronçant les sourcils) Depuis le matin ? Je viens de me réveiller.

Maman : Comment ça tu viens de te réveiller ?

Moi : Oui, je viens de le faire. Il est quelle heure ?

Maman : Il est midi.

Moi : (Écarquillant les yeux) Hein ?

Maman : Il est midi et c’est pourquoi j’ai décidé de venir voir ce qui se passait.  Je pensais que tu avais un soucis.

Moi : (Dépassée) Je ne comprends pas.  Je dormais et je viens à peine de me réveiller.

Maman : Tu as eu du mal à dormir cette nuit ?

Moi : Je me suis endormie autour d’une heure du matin et c’est vrai que je me suis réveillée autour de 3h du matin pour prier.

Maman : Ah, je comprends mieux. Va prendre ta douche et tu vas manger,  après nous allons parler par rapport à la venue des parents de ton ami.

Moi : D’accord.

Elle est sortie de ma chambre et j’ai soupiré en prenant mon téléphone pour voir si j’avais des messages. J’en avais de Lucrèce, d’Erine, de Viclaire et de Mel. J’ai écrit à cette dernière le jour que nous avons acheté les sims et nous sommes censées passer chez elle ce week-end Lucrèce et moi, elle nous y a invitées. C’est la seule du groupe avec qui j’ai gardé le contact, je parle avec Josué parce que c’est son mari mais plus avec la même dynamique qu’avant.  Je réponds à leurs messages puis je vais prendre ma douche. Quelques minutes après je descends au salon où je salue le boss qui s’y trouve.

Papa : Ta mère m’a dit que depuis là tu étais en train de dormir.

Moi : C’est le cas.

Papa : Depuis quand tu dors jusqu’à pareille heure ?

Moi : Je suis la première surprise. Mais j’ai quand même dormi relativement tard hier et je me suis réveillée dans la nuit.

Papa : Hum. Tu nous as inquiétés, on a cru que tu étais souffrante.

Moi : Je suis désolée.

Papa : En tout, ta mère est à la cuisine là-bas en train de préparer.

Moi : Ok.

Je suis allée rejoindre maman et c’est là-bas que j’ai pris mon repas en discutant avec elle. À la fin,  nous sommes ressorties toutes les deux et sommes allées trouver Papa.

Papa : Hier tu nous disais quoi sur ton ami ?

Moi : Qu’il a parlé avec ses parents par rapport au fait de venir d’abord vous rencontrer officiellement ici avant les cérémonies pour récupérer également de façon symbolique la liste de la dot.

Oui Viclaire a la liste de ma dot que Papa avait envoyée par téléphone pour nous faciliter la tâche mais ses parents ont également évoqué cela lors de leur réunion et je pense que c’est une bonne chose.

Maman : Et que disent-ils ?

Moi : Ils disent qu’ils sont prêts à venir vous rencontrer et qu’ils veulent une date.

Papa : Ok. Dans le souci de terminer avec cela au plus vite pour nous concentrer sur le mariage à venir, dis leur de venir le week-end de la semaine prochaine.

Moi : D’accord.

Papa : Et pense toi-même à informer tes frères.

Moi : Je le ferai.

Papa : Ok.

Nous avons continué à parler puis ils sont sortis tous les deux. J’ai appelé Vic pour lui donner l’info avant d’appeler ya Reine et ya Arsène pour le leur dire, ils m’ont dit qu’ils ont pris note et qu’ils seront présents. Je suis ensuite allée me poser à la terrasse sur le canapé et j’ai mis de la musique, très vite mon esprit est retourné dans les rêves que j’ai fait la nuit. Pourquoi j’ai vu Bhernie dans cette condition ? Et puis cette clé c’est quoi ? Et ce qui se trouve derrière la porte qui était fermée ? Et puis l’homme qui s’est approché de moi dans mon rêve, c’était papa Euloge, le père de Bhernie qui est décédé ça fait plus de 8 ans maintenant. Je ne l’avais jamais vu dans mes rêves même quand j’étais avec son fils, alors pourquoi est-il venu dans mon rêve cette nuit ? J’espère que ce n’est pas un esprit de mort qui veut me coller oh.

Moi : Je brise cela au nom de Jésus…

 

 

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...