Chapitre 22 : scandale 2

Write by Nifêmi

Chapitre 22 : scandale 2

 

Je suis en bas, et le spectacle qui s’offre à moi est juste inimaginable. Un monsieur âgé donnait l’ordre à un autre jeune homme de faire rentrer la dame Eva dans sa voiture à lui. Cette dernière avait les cheveux ébouriffés. Ses chaussures trainaient sur le trottoir et son sac s’est renversé par terre. Je fais marche arrière. La dame suppliait.

Le monsieur âgé : salle pute, je t’ai sorti de la rue et c’est comme ça tu me remercies ? Tu vas te coucher dans le lit d’un enfant, tu pensais que je ne saurais rien de tes galipettes ? Femme indigne. Et toi, Lucas mets la dans ma voiture, j’irai régler son compte. Toi ramasse ses effets mets les dans sa voiture et tu me suis avec sa voiture. Aujourd’hui, Eva ! Tu sauras que l’homme patient que je suis peut s’avérer impitoyable.

Eva : Michel, ne fais pas ça, ce n’est pas ce que tu crois… non Michel arrête !

Le monsieur âgé s’adressant à jersey : toi, je n’ai juste que pitié de toi. Espèce de gigolo. Mais rassure-toi qu’elle paiera pour vous deux.

Jersey fait un pas en arrière, et viens près de moi me toucher. Je le repousse. A chacun ses colis. Les deux voitures démarrent. Celle du vieux monsieur âgé devant et l’autre derrière. On regarde les voitures disparaitre au coin de la rue et devinez qui on voit ? Les yeux de jersey et moi se croisent !

 

Quelques minutes plutôt

------Foumi----

J’ai reçu l’appel de mon chéri qui a avancé notre rendez à 18h30, au lieu de 20h. Il voulait qu’on passe plus de temps  ensemble sur la terrasse du restaurant avant de diner. Cette fois je ne serai pas en retard. Je me suis pressée pour mettre une robe fleurie ovale avec sandales à cordes. J’étais super excitée de le revoir. Depuis le dernier diner avec lui, on s’écrit, on s’appelle régulièrement. Je suis en train de découvrir un autre homme. Il n’est pas ce ténébreux qu’on pensait toutes, c’est juste mon prince charmant. Il est attentionné, doux, gentil. Ses messages me réveillent les matins, sa voix me berce la nuit avant de dormir.  Je vis aux anges.

Je suis sur la moto qui me conduit à la sortie de cendrillon où le chauffeur envoyé m’attend. Quand je pense je suis en train de finir mes deux mois, j’ai le cœur qui serre. Il faut vraiment que je trouve une idée pour continuer à vivre ici. Je m’y plais dans ce quartier, je vis bien sans contrainte. Je n’ai aucun engament vis-à-vis de mes parents quand je suis ici……non ! Ce n’est pas vrai ce que je vois.

Je demande au conducteur de moto, de me déposer au de la rue après l’immeuble. Je reste dans le coin de la rue pour observer la scène. Mais c’est bien mon père qui vient de gifler cette dame. J’entends tout ce qui se dit ! Ce n’est pas croyable. Mon père fait quoi ici ? Je ne l’ai jamais vu porter main à quelqu’un auparavant. Je ne comprends rien dutout. Qu’est-ce qui se passe ? À les entendre, cette dame Eva est sa femme ou sa maitresse. J’ai l’impression de rêver.

Ils démarrent, et je me cache discrètement derrière le kiosque de vente de cartes de recharges GSM. Les voitures passent à côté de moi en soulevant de la poussière. Je regarde à travers la vitre et c’est bel et bien mon père avec la dame en pleure. Mes parents ont-ils divorcé ? Je reste debout un moment et je regarde l’immeuble d’où le scandale s’est produit. J’avais les larmes qui menaçaient de couler. Subitement je reconnais Sersey et jersey qui me regardaient. Qu’ont-ils à avoir avec tout ceci ?

Je cours, je prends la direction de la sortie. Je vais chercher une autre moto pour refaire le tour et retourner à la maison. J’entends jersey m’appeler. Il me poursuivait. Je cours aussi vite que je peux. Dommage il m’a rattrapé.

Lui essoufflé : pourquoi…pourquoi tu fuis ?

Moi essoufflée : tu… tu me poursuivais ! Va-t’en !

Lui : calme-toi, il y a longtemps ! Donc tu vis dans les parages ?

Moi : mêle-tout de tes affaires

Lui : garde ce conseil à deux balles pour toi

Moi, tiquant : quoi ?

Lui sûr : oui !! Tu t’es arrêtée pour suivre le scandale de tout à l’heure non ? C’étaient tes oignons ? À moins que tu …ou bien tu connais les intéressés ?

Moi perturbée : je m’en vais, je n’ai rien à te dire…

Lui : toi tu n’es pas claire

Pour tout couronner, je vois Sersey venir aussi ! Elle criait de loin en pointant ses chaussures sur moi

Sersey : toi aussi, tu es dedans ou bien ? Tu es sa cliente aussi non ? Je t’ai vu venir depuis le premier jour. Je t’informe, jersey est mon fiancé. Dégage avant que ce qui est arrivé à sa cliente ne t’arrive. Dégage ou sinon ton mari viendra te battre comme ce monsieur l’a fait à sa femme.

Jersey : ferme-la ooooh !

Je marche à reculons, des fous ces deux-là ! Et je me mets à courir de plus belle jusqu'à ce que une moto s’arrête pour me conduire à la maison.

 

Pendant ce temps….

 

------ Dean/Shark------

Franchement trop coriace cette vieille. Elle pense que j’ai besoin de son argent ! J’en ai à foison. Juste que je fais ceci pour le fun. J’ai de la compassion pour elle, c’est pour ça j’ai accepté venir la rencontrer dans ce lieu. Apparemment c’est un nouveau coin. Mes activités dans cendrillon et à DEANS TEXTILLES m’occupent tellement que je manque d’informations sur les nouvelles inaugurations.

Elle est en face de moi en train de prendre son thé. Mon visage est grave. Elle m’énerve.

Moi : Brigitte dis-moi ! Qu’est-ce que je fous ici ?

Elle : sois gentil, c’est juste pour discuter et te faire une proposition.

Moi : je t’écoute 

Elle : je vaux être actionnaire dans…

Moi : Brigitte comporte toi en grande dame s’il te plait… de te façon c’est non ! Et je m’en vais résilier ton compte. Car j’en ai marre de tes manigances.

Elle se lève et vient vers moi. Heureusement qu’à cette heure, il y avait pratiquement personne dans le restaurant. Cette dame est sans honte et est capable de tout. Elle me caresse le menton en souriant. Elle se pense pour poser ses lèvres sur mes lèvres. Je détourne la tête en la repoussant.

J’entends quelqu’un applaudir et je reconnais la voix de Valdo qui dit :

Valdo : bravo maman ! Voilà à quoi sert mon argent ! Payer des gigolos. Tu n’as pas honte ? En plus tu viens t’afficher en public.

Je me lève et Brigitte tombe sur les couverts de la table.

Moi : quoi ! Brigitte est ta mère ?

Valdo : Dean ! Seigneur ! C’est toi ? Qui est Brigitte ? Que fais-tu avec ma mère ?

Moi : ta mère ? Comment est-ce possible ? Tu m’as dit qu’elle était morte ! Et Brigitte est une cliente des Minnies à Dis…..

Valdo : Brigitte Exes ! Et c’est toi qui ….. !

Il pointait son doigt sur moi et maintenant je reçois un coup de poing sur la gueule et un autre dans l’abdomen. Je me plie. Putain ! Fais chier ! Je couche sa mère, il y a de quoi me casser la gueule.

Valdo à sa mère : tu es pitoyable…

Il sort du restaurant. On est devenu le spectacle des employés du restaurant. Je me lève à mon tour pour rattraper Valdo. Brigitte me retiens, je lui assène une bonne gifle. Elle s’écroule et je sors à la recherche de mon ami. Merde !

   

--------Foumi---------

 

Mon père avec cette femme ! Les parents nous tiennent éloigner de cette zone, je comprends la raison. Ma mère qui a grandi ici, et mon père avec ses maitresses qui vivent ici. Les conséquences du fait d’être seule dans mon coin sans réellement savoir ce qui se passe dans ma famille. Je me rends compte que je suis pourrie gâtée. Je n’ai rien manqué de ma vie, j’ai été gâtée, dorlotée et tout. J’ai été méchante aussi. Je n’ai jamais cherché à m’intéresser aux autres dans la famille. Je suis ingrate, seule ma petite personne me préoccupe. Je me mets à pleurer. Heureusement personne n’est à la maison pour me poser les questions. En deux mois, j’ai vécu l’histoire d’une vie.

Mon téléphone sonne. Un appel vidéo ! Fichtre ! C’est Valdo ! J’ai complètement oublié que je devrais le voir. Je nettoie mes yeux. Je souris légèrement et je décroche :

Moi : hey ! Salut chéri

Lui visage grave : ma belle, ça va ? Tout va bien ? Tu ne m’as plus appelé

Moi cherchant à improviser : euh ! Désolée, j’ai eu un léger souci. J’ai été occupée à nettoyer, le robinet d’arrêt de la cuisine s’est gâté et tout est inondé. J’ai passé le temps à nettoyer et j’attendais le plombier. Et le rendez-vous m’a échappé

Lui : ma belle, fallait m’appeler j’allais venir t’aider ou envoyer des agents d’entretien

Moi gênée: tu es chou ! Je me suis débrouillée. Et toi ! Tu y es toujours ? Je peux revenir rapidement tu sais ?

Lui : non chérie ! Je viens de rentrer…

Moi fautive : c’est ma faute, j’aurais dû…

Lui : chérie ne te culpabilise pas, moi aussi, je suis rentrée plus vite que prévue pour gérer des affaires en urgence. Actuellement je suis à la maison, il est à peine 20 heures, si tu veux toujours me voir, je suis chez moi. Tu peux venir si tu veux.

Moi  sans réfléchir: oui, j’aimerais bien. Indique-moi chez toi par sms.

 

---------Valdo---------

Depuis environ une heure, je rejette les appels de Joyce. Je ne suis pas d’humeur à faire semblant aujourd’hui. Je suis rentrée en colère. Comment mon ami peut-être celui qui couche ma mère ? Malgré le nombre mecs qu’on a pour faire ce travail. C’est vrai qu’il est libre de coucher qui il veut mais pas à mère. Je ne pouvais imaginer qu’il s’occupait lui aussi des minnies au lit. Quand je réfléchis bien, je me rappelle lui avoir dit que ma mère est morte. Il faudrait que je sois rationnelle. Il ne pouvait pas savoir ! Mais  bon sang ! Je lui en veux de coucher avec ma mère quand-même. Donc c’est pour ça elle me fatigue avec les appels pour me demander les sous. Ca tourne dans ma tête, ma mère s’appelle Brigitte de DRAVO son EXES viens d’où… ! Bingo !! EXES…SEXE…ma mère cette nymphomane ! Et cette Milady Joy, je dois découvrir qui est-elle. Je veux éviter les surprises dans cette affaire dans lequel j’ai aussi investi. Fini les plaisanteries. Il faut je sois responsable. Mon père ne serait pas fier de moi s’il était vivant.

J’étais calme quelques minutes plutôt grâce à l’échange que j’ai eu avec Foumi tout à l’heure. Cette fille a le pouvoir de me rendre humain et calme. Je dois forcément changer de vie et reprendre à zéro avec Foumi. Je tiens à elle. Joyce va devoir m’excuser. Je vais lui briser le cœur je sais. JE VEUX LA STABILITE DANS MA VIE !!

Mon téléphone sonne, c’est le chauffeur qui est proche de la maison. Je mets un short de plage et un Lacoste. Je descends du duplex pour aller l’accueillir à l’entrée. La reine de mon cœur !c’est précipité, je le reconnais et je m’en fiche. Cette fille je la veux pour toujours avec moi. 

L’agent de sécurité ouvre le portail pour laisser la voiture rentrée. Je sors carrément pour ouvrir la portière du véhicule à ma reine. Elle descend et me pose des baisers chauds sur les deux jours. Je la retiens serrer dans mes bras et je ferme les yeux. Le monde autour de nous disparait. Elle est la seule qui me fait vivre. Tout d’un coup, ma tension descend, mon pouls redevient normal. Sa voix me ramène à la réalité.

Elle : ça va ?

Moi relâchant mon étreinte : oui chérie, désolée…

Elle : okay !

Moi : je n’ai rien à manger chez moi je viens.

Je vais voir le chauffeur pour lui commander un plat de salade verte, jus de cidre, riz blanc… en tout cas tout ce qui est nourriture qu’on peut manger. Je compte sur lui il connait mes habitudes culinaires.je rejoins celle qui fait battre mon cœur. Elle était debout en face de la bâtisse. Elle regarde la maison. Elle ne paraissait pas émerveillée ou impressionnée. Quelle fille étrange ! D’autres sont souvent impressionnées. Ton comportement me confirme qu’elle n’est pas n’importe qui. Si seulement elle s’ouvrait à moi. J’aurais bien voulu mieux la connaitre.

Moi murmurant à son oreille : ça te plait ?

Elle sans bouger : tu es inquiétant !

Moi toujours derrière elle : ah oui ! Comment ?

Elle : un agent commercial qui vit seul dans une grande maison, c’est inquiétant

Moi : qu’est-ce qui te fait croire ça ?

Elle : une maison remplie de monde se voit, se sent. Arrête de me baratiner.

Lui me mettant en face d’elle : petite ! Tu as quel âge même ? Pour que tu me parles de la sorte

Elle : 19 ans ! Garde ta bouche fermée…

La vache ! C’est carrément une gamine ! Je ne suis pas son conseil, ma bouche est ouverte. Je la regarde traverser le gazon, la terrasse et s’introduire à l’intérieur…19 ans ! Putain !

 

-------Sersey------

Je suis en retard. Ce salaud de jersey m’a bien caché son jeu ! Un gigolo, un prostitué et puis quoi encore. Si le boss vient je vais lui en parler. Dieu merci qu’il n’est toujours pas là.je suis arrivée malgré moi au travail. Vénus m’avait devancé. Elle se change dans les vestiaires. Elle n’a vraiment pas l’air enceinte celle. Je m’approche d’elle. J’ai juste envie de lui dire ce qui s’est passé avec jersey. J’ai le cœur brisé. Je comprends un peu comment elle se sent quand l’auteur de sa grossesse l’a rejeté. Les hommes sont de salauds. Je ne pardonnerai jamais à jersey. JAMAIS !

Je la serre dans mes bras :

Moi : vénus, désolée, je sais que j’ai été méchante avec toi. Je te soutiens dans ta décision.

Elle surprise : merci beaucoup Sersey. Merci ! Ça me va droit au cœur.

Moi : bon dépêchons-nous avant que le boss ne vienne.

On se change rapidement pour commencer le service. Hier c’était la soirée orgie, je suis épuisée. Cette course pour retrouver Foumi et lui dire ma vérité a fragilisé mes jambes. J’ai été étonnée de la revoir après tout ce temps. Si j’en parle à Vénus, elle va vouloir en savoir plus. Vaut mieux que je me taise.

Déjà à 20heures il y avait quelques clients. Jersey et Chris sont au bar. Je n’adresse pas la parole à jersey, mais je souris de tous mes dents à Chris. Le service se déroulait jusqu’à ce que le boss vienne. Sans même faire son chocking, il se dirige dans son bureau directement. Je lui emboite.

Lui,  grommelant : tu veux quoi ? Pourquoi tu me suis ?

Moi : je veux vous parler d’un sujet important.

Lui : j’écoute.

Moi : on peut aller dans le bureau…

Lui : tu parles ici ou tu fous le camp.

Moi : ok boss ! J’ai surpris jersey chez lui avec une certaine Minnie Eva, soit disant que jersey est son prostitués préféré.

Lui : tu vas faire quoi chez jersey toi ?

Moi : euh…

Lui : appelle jersey et venez dans mon bureau

Je vais l’appeler. Je lui fais signe de loin, que le boss demande. Il me rejoint dans l’allée qui mène au bureau du patron. Je cogne.

Lui : entrez

On entre.

Lui : vous êtes tous les deux virés…

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