Chapitre 22: Un cadeau embarrassant
Write by Plume Inspirée
Tein Tein Tein ( c'était la sonnerie de ma messagerie)
D'un geste boudeur j'attira mon téléphone vers moi pour voir qui c'était:
<<Ne vous inquiétez de rien mais en toute chose faites connaître vos désirs à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce et le Dieu qui connaît toute chose vous donnera sa paix en Jésus Christ >>
Hein ? Je me releva direct du lit, je n'avais plus sommeil, ce message venait bien de Martial ? Je pris le soin de bien voir le numéro et la photo de profil et toute la conversation d'avant Poir être sûre que là c'était bien le Martial que je connaissais. Eh c'était lui oh ! Martial me lancer un verset de la bible ? Je me mis à taper un texte pour répondre, j'étais parti pour lui faire un long texte du genre " Eh toi aussi tu lis la bible et tout " mais je l'échangeai contre un:
<<Amen>>
Son profil indiquait qu'il était encore entrain de taper un texte, moi souriante, j'avais vraiment eu un bon réveil ce matin, nous étions samedi et il était à peine 7h 30 entre paresser au lit et avoir un tel réveil je préférerais de loin ce réveil. Puis un nouveau message arriva:
<< C'est à propos de tes larmes du jour de ton anniversaire, peu importe ce qui te fait pleurer, laisse tes soucis au pied du maître, les soucis empoisonnent nos actions de grâce, un coeur qui se soucie ne saura pas faire la dernière partie de ce texte que je t'ai envoyé car si tu es soucieuse tu auras beau faire des supplications tu ne pourra pas rendre des actions de grâce sincères or, ce texte nous dit faites connaître vos désirs par des supplications mais aussi avec des actions de grâce. Si cette condition n'est pas réunie la suite n'est pas possible. Et cette suite c'est l'Eternel qui connaît toute chose nous donnera sa paix. Tant que tu laisse tes soucis pourrir ton humeur c'est difficile que tu ressentes la paix que le Saint Esprit dépose dans ton coeur. Et il n y a pas de gloire dans les soucis ma chère amie>>
<<Merci beaucoup mon ami, en tout cas mon précieux ami. Tu m'as nourri ce matin>>
<< De rien, bonne journée>>
Je n'avais pas envie que cette conversation finisse, je pouvais tout imaginer mais que Martial m'exhorte, je n'avais pas vu cela venir, c'est vrai comme aimait souvent dire Yasmine les gens pouvaient être plein de surprises. Pendant que j'étais entrain de taper mon texte en retour mon téléphone sonna c'était ma belle soeur, pour une fois je n'avais pas envie de son appel je décrocha l'appel en criant :
- Iméeeeeeeeee Pourquoi tu m'appelles aaaaah ?
- Kiékiékiékié ( elle se mit à rire fort ) mais attends c'est qu'elle façon de décrocher ça Tchuiiiiiip Jo toi vraiment !
- Mais oui, jetais dans une conversation sérieuse puis c'est toi qui appelle
- Eh, laisse ton bruit là, tu n'avais qu'à ne pas décrocher tchuiiiiiip
Imelda était la grande soeur que je n'avais pas eue, elle n'était pas qu'une simple belle soeur à mes yeux, elle était une vraie grande soeur. Je pouvaise confier sans crainte et même à mon frère elle ne répétait pas ce que je lui disais.
- Cette conversation c'était déjà avec qui ?
- Un ami à moi
- Huuuuum tata Jo, bon ça tombe bien comme on se voit ce matin, tu m'accompagnes toujours chez mon couturier non ?
- Oui oui
- Donc à la même occasion tu va me parler de cet ami
- Ah laisse ton bruit Imelda quel te parler de cet ami, il n y a rien à dire. Au fait ça ne sert à rien de me fatiguer avec tes courses chez le couturier et tout, je sais déjà que maman me fait une surprise et que toi tu es sensée me divertir
- T'ai je déjà dis combien tu m'ennervais ?
- kiékiékiékié (je me mis à rire) plus d'une fois tu me le répète tout le temps
- Bon je vais quand même accomplir ma mission, donc on se voit au grand marché à 9h, apprête toi déjà.
- OK. Allez va ! Je vais continuer ma conversation avec mon ami
- Hum hum tata Jo ! Je ne préfère rien dire. Bisous à tout à l'heure.
Je repris mon texte là où je l'avais laissé, je le terminai puis l'envoyai
<< Tu m'as non seulement exhorté mais surtout tu m'as surprise, tu es très énigmatique>>
Pas de réponse, le message était parti mais il ne l'avait pas lu. 10 minutes plus tard je fis un autre message:
<< Hellooooo Martial tu es là ? >>
Pas de réponse.
Hum le mystère derrière Martial commençait sévèrement à me rendre impatiente, en même temps il fallait que j'arrête de m'imaginer quoi que ce soit et d'avancer trop près de la limite peut être. Je ne devais pas oublier mon identité, pas à cause de la solitude en tout cas. Je descendis papoter un peu avec maman avant de sortir rejoindre imelda. Tout le long de ma conversation avec maman et tantine (la ménagère) je faisais semblant de me douter de rien. Donc après notre conversation je rejoignis Imelda au marché. Au bout d'une heure et demi on avait fini sa course, elle avait pu récupérer sa tenue chez le couturier. Maintenant qu'elle était au courant que je savais pour la surprise elle ne faisait plus semblant. Une fois dans la voiture avant de démarrer la voiture, elle se tourna vers moi avec son si tendre sourire:
- Là je ne pense que ce soit raisonnable de débarquer là bas, dans le projet je suis censée te tenir loin de la maison jusqu'à ce que Ornella me fasse signe
- Quoi Ornella ? Ne me dis pas qu'elle sera là ? Tchuiiiiiip maman aussi c'est qu'elle affaire ça !
- Kiékiékiékié (elle se mit à rire) mais attends tu connais bien maman non, un repas de famille c'est vraiment un repas de famille hein. En plus il y aura tantine Sabine
Rien qu'à l'idée de savoir que tantine Sabine et sa file Ornella seraient là me donnaient déjà plus envie de rejoindre la maison. Tantine Sabine c'était la petite soeur de papa, l'unique fille chez les papa... Elle n'était pas facile à supporter. Après avoir traîné un peu, Imelda et moi étions rentrées à la maison. À notre arrivée tout le monde s'ecria surprise, il y avait une petite déco au salon. Tantine Sabine s'approcha de moi la première de tout le monde en m'embrassant:
- Joyeux anniversaire ma Anne !
La mère de mon père que je n'avais pas eu l'occasion de connaître s'appellait Anne mais ce n'était pas en sa mémoire que papa m'avait appelé Johanna. N'empêche que tantine Sabine m'appellait comme ça depuis que j'étais toute petite.
- Merci tantine Sabine !
- Je t'ai fait un cadeau non emballé, tu ne vas pas tarder de le découvrir et je sais que ce cadeau te plaira.
- Ah non maman, il faut préciser que nous l'avons fait un cadeau. N'oublie pas que j'ai contribué en plus grande partie hein. ( rajouta ma cousine Ornella)
Cette fois ci ce fut au tour de maman Elodie, ma petite maman, la benjamine des mamans, elle s'approcha de moi avec un petit sac en main qu'elle me tendit en me prenant dans ses bras:
- Joyeux anniversaire Johanna, ma fille tu es tellement une fierté que je bénis Dieu pour ta vie et pour le beau modèle que tu donne à tes petites soeurs Maya et Angela
Maman Elodie était une jeune femme très douce, elle avait perdu son mari il y a deux ans et élevait seule ses deux filles Maya et Angela. Il m'arrivait de passer du temps chez elles, j'aimais beaucoup l'entendre parler et ces conseils n'avaient jamais cessé de me booster. J'étais clairement plus proche des soeurs de ma maman que je ne l'étais de tantine Sabine, parce que tantine Sabine n'était pas très facile à gérer je l'avoue et Ornella sa fille aussi me me facilitait pas souvent la tâche. Mais en même temps je ne pouvais pas dire que c'était une guerre entre nous, n'empêche que ce n'était pas aussi la grande amitié.
- Merci maman chérie
Mes deux cousines Maya et Angela sapprochérent à leur tour, Maya 15 ans et Angela 17 ans, elles avaient aussi fait chacune un cadeau que je pris en les serrant dans mes bras. Puis Maya avec son sourire timide me dit:
- Tu es mon modèle je veux être intelligente et je veux craindre Dieu tout comme toi ya Johanna
- Ne prends que les deux là oh ma petite Maya mais surtout évite le célibat prolongé de Johanna là !
Ça m'aurait étonné que jusqu'ici Ornella ou tantine Sabine ne fasse rien pour gâcher la fête, voila que Ornella venait de confirmer mes craintes mais bizarrement sa remarque nien que déplacée ne surpris personne de la famille. Les seules personnes choquées étaient Jemima et Marina que maman avait aussi invité. Gamaliel etait egalement present mais lui n'était pas surpris Gamaliel était comme un membre de cette famille alors il connaissait bien ma cousine Ornella qui avait même vécu à la maison avant de tomber enceinte. Ornella avait un garçon de 6 ans. Elle s'était installée avec le père se son enfant qui l'avait plus tard doté deux ans après.
Jusqu'ici je ne savais pas de quel cadeau parlait tantine Sabine et Ornella. Les sarcasmes de ma cousine Ornella continuait tout le long du repas. La plupart du temps c'était à propos de mariage, la mine de papa se serrait chaque fois qu'elle me sortait un de ces sarcasmes.
Vers 19 h après avoir passé un bon moment ensemble, Jemima Et Marina se décidèrent de prendre congé. Les deux ne se connaissaient pas, Marina était ma copine du quartier, ses parents vivaient non loin de chez nous et maintenant elle vivait avec son mari. Quant à Jemima elle, c'était ma copine du lycée.
Je les raccompagnai et en chemin on cosait toutes les trois comme si les deux s'étaient connues depuis... Marina commença la première à parler de Ornalla:
- Hum pardon ta soeur Ornella là, j'avais seulement envie de l'étrangler, elle est insupportable oh !
- Mamoooooh laisse ma chérie, moi même je me retenais seulement, j'avais envie de répondre à ses provocations. Je me demande même c'est quel cadeau non emballé qu'elles te réservent avec la tante.
- Kiékiékiékié Ah les filles laissez tomber je suis habituée, de toute les façons je vous en tiendrais un mot de ce fameux cadeau oh.
Il y avait un taxi qui passait, je l'arretai en disant:
- Jemima tu vas prendre ce taxi, toi avec ton gros ventre là il ne faut pas trop te fatiguer, Marina pourra prendre le prochain.
- Bah de toute les façons je vais faire un tour chez les parents avant de partir donc pas de probleme Jemima peut prendre ce taxi.
Après les embrassades Jemima monta dans le taxi puis j'accompagnai Marina chez ses parents dans la ruelle d'après. Je me restai pas longtemps parce qu'il fallait que je rejoigne les autres à la maison. À mon retour ce fut au tour de Gamaliel de prendre congé. Après avoir accompagné Gamaliel jusqu'à sa voiture, je revins dans la maison. Pendant qu'on parlait par groupe , il y avait dans un coin ma belle soeur Imelda qui cosait avec maman Elodie. Mes deux cousines Maya et Angela ainsi que mes deux neveux dans la cuisine avec maman et tantine, papa, la sentinelle et mon grand frère aîné devant la télé. Moi installé sur une chaise vers l'entrée de la cuisine, tantine Sabine s'approcha de moi puis Ornella fit de même. À leur geste Imelda posa un regard inquiet vers moi et je lui rendis un regard du genre t'inquiète ça ira je gère.
- Johanna je t'assure que ta situation commemce à m'inquiéter et Ornella et moi avions trouvé une solution
- Quelle situation tantine Sabine ?
- Ah maman toi aussi tu ne sais même pas parler, écoute Johanna je t'ai trouvé un gars bien, il a tout oh et tout ce qui lui manque c'est une femme à toi de savoir t'y prendre
- Non mais attends c'est quelle affaire ça ?
Je commençais un peu à hausser ma voix car visiblement j'étais énervée, le regard de tous ceux qui étaient au salon se dirigea vers nous. Alors je fis semblant de sourire pour que ça n'attire l'attention de personne. Puis tantine Sabine comme d'habitude sans se gêner elle s'adressa aux autres:
- Ne faites pas attention à nous c'est une coserie mère - filles Oh !
Puis papa lui répondit:
- Mais dans ce cas allez y dehors sinon partagez cette coserie avec tout le monde hein
- Kiékiékiékié Mon grand frère se mit à rire
Puis tantine Sabine me traîna dehors en jouant les tata attentionnée et Ornella nous suivit:
- Écoute Johanna c'est un ami à Ornella, il vient de rentrer des USA il travaille chez airtel et il est célibataire
- Puis je peux t'assurer que tu es son genre de fille ne t'inquiète surtout pas ça ne ressemblera pas à un coup monté, je vais m'arranger pour qu'on se croise tous les trois comme par hasard. S'il ne sinteresse pas à toi pas de problème on laisse l'affaire mais je reste persuadée qu'il s'intéressera à toi.
- Je ne veux pas de toute cette histoire et déjà le fait que vous vous permettez de me dire des choses pareilles veux vouloir dire quoi au juste ?
- Ah écoute hein Johanna je ne suis pas une étrangère je suis ta tante la soeur directe de ton père, je porte le même sang que toi et donc ne va pas t'imaginer que je peux vouloir ton malheur c'est pour ton bien. Moi même j'ai vu le garçon et tu peux me croire il est bien arrête moi tes caprices là depuis qu'on te laisse faire est ce que tu nous présente même un garçon. Depuis que tu es rentrée là on te voit on attend tu ne bouges pas. Tu veux quoi que ton père meurt sans boire ta boisson ? Regarde ta soeur Ornella ici est ce qu'elle a fait les longues études là mais regardes comment elle est heureuse
- Maman a raison Johanna, tu as vu hein tes copines, elles se casent toutes, même là Marina là que je n'ai même pas trouvé belle là, elle est chez un homme quoi pardon oh toi belle comme ça tu es là tu traînes.
- Vraiment Oh Ornella regarde comment elle était toute vilaine malgres le maquillage hein tiadi hein, c'est comme on dit que les vilaines filles là ont la chance oh
Je n'en pouvais plus d'entendre ma tante et ma cousine, tantine Sabine avait toujours été insupportable mais de là me chercher un gars et maintenant critiquer ma copine, je n'en pouvais juste plus au moment où j'allais ouvrir ma bouche pour parler, maman fit son apparition devant la porte:
- Johanna, maman Elodie s'apprête à partir, viens donner un pull à Angela qui dit qu'elle a froid, elle te le ramènera la prochaine fois.
Puis s'adressant cette fois ci à Ornella:
- Ornella j'espère que tu vois l'heure hein, tu es une femme mariée
- T'inquiète maman, je vais partir d'un moment à l'autre
- Ah oui hein faut déjà partir tu auras tout le temps de parler avec ta soeur Johanna la prochaine fois là il se fait tard.
On entra tous dans la maison, puis après avoir pris congé maman Elodie s'en alla. Au moment où Ornella prenait congé, elle me chuchota à l'oreille:
- Toi reste calme je me charge du reste
Puis à haute voix elle dit:
- Jo au téléphone je te tiens au courant
Je fis un sourire puis un:
- OK
Tout le monde avait pris congé il ne restait plus que mon grand frère ma belle soeur et mes deux neveux qui dormaient déjà. Imelda savait que la coserie avec tantine Sabine ne m'avait pas conforté, elle me prit par la main et m'attira dans la cuisine:
- Ça va toi ?
- Ah laisse Imé, tantine Sabine est une vrai folle avec sa fille quoi
- Eh raconte c'était quoi encore cette histoire de cadeau que personne n'a vu là
- Elle voulait m'arranger un rendez vous avec un ami à Ornella
- Oooooh mais la tante là ne va plus changer quoi, qui l'a même dit que tu cherchais un rendez vous
- Laisse oh, en fait elle m'a trop énervé quoi !
- Surtout ne joue pas à leur jeu, tu n'es pas autant desespéré en plus il y a cet ami dont tu ne me parles pas là ( elle le disait avec un air taquin)
- Kiékiékiékié (rire) quel ami même hein
Notre conversation fut coupé par la voix autoritaire de mon frère devant la porte de la cuisine:
- Eh Imelda n'oublie pas que demain tu dois te lever tôt pour appreter les enfants pour le culte hein, vous pouvez continuer votre coserie demain à l'église
- Hum mais pourquoi tu cries ?
- Je ne cries pas je parle !
Puis maman tapota mon grand frère à l'épaule en disant:
- Les amoureux ça ne sert pas de vous chamailler hein
Puis se fut au tour de papa de les taquiner. Après une quinzaine de minutes le temps de prendre les enfants, on se retrouva tous devant le portail pour se dire aurevoir. Ils prirent congé et ils s'en allèrent, on resta que papa, maman, la sentinelle et moi comme d'habitude. Le temps de parler un peu de la journée, puis je montai dans ma chambre
Avant de m'en dormir je consultai mon Whatsapp je pense que vous avez deviné ce que je cherchais dans mon whatsapp mais pas de réponse de Martial pourtant là ça signalait qu'il avait lu mes derniers messages. Hum, j'avais presque passé une belle journée mais le coup de tantine Sabine m'avait donné une forte envie de présenter enfin quelqun à ma famille.