Chapitre 23: Bien choisir

Write by Plume Inspirée

Chapitre 23: Bien choisir ! 


Le lendemain dimanche après le culte Je ne trainai pas trop, il fallait que je rentre à la maison d'abord avant de partir à l'extension de l'OCH pour mon intervention au séminaire. 


Une fois à la maison je me mis à prier encore afin que le Saint Esprit me communique sa pensée pour ce peuple que j'allais instruire cet après midi. Aux environ de 15h j'étais déjà arrivée à l'eglise de l'OCH, c'était le moment de la louange. Le protocole m'installa puis au bout de quelques minutes, les chantres avaient arrêté la louange  et la modératrice prit la parole:


- Bien aimés, la bible déclare qu' il y a un temps pour toute chose. C'est pourquoi nous allons passer à un autre service, celui de l'écoute de la parole de Dieu. Cet après midi, notre Dieu s'est choisi un instrument, certains la connaisse d'autres vont la découvrir, j'ai moi même eu l'occasion plus d'une fois de l'écouter et je sais que Dieu l'utilise puissamment, la soeur Johanna est responsable de la jeunesse de notre église principale. Nous allons nous lever pour le respect de la parole de Dieu et sous vos acclamations je vais appeler la soeur Johanna.


Je me levai et m'approchai de la modératrice. Ici j'étais un peu chez moi, j'avais l'habitude de communier ici quand j'étais au lycée du fait que mon école n'était pas loin de là, donc il m'arrivait de faire les cultes de semaine ici les jeudi. Prenant le micro :


- Est ce qu'on peut acclamer pour le Dieu fort, puissant que nous servons, est ce qu'on peut pousser des cris de joie à l'honneur de celui dont la bible déclare que son règne s'étend d'age en âges que son règne n'a point de fin ! 


- Cla cla cla , houloulou ( l'assemblée s'exclamait et poussaient des cris de joie) 


- Je suis restée en prière pendant quelques jours pour et après midi, j'ai demandé à Dieu de parler non pas seulement pour vous mais aussi et surtout pour moi car je suis à un âge et je dirais une saison où il me faut être attentive et concentrée sur des choix qui détermineront la suite et le Saint Esprit m'a promis être là,  quand je rentrais j'ai sentie qu'il était déjà en action et cher Saint Esprit je veux te dire que je t'ai vu ! 


- Amen  - Amen Ouh Ouh Ouh ( Des amen s'élevaient dans l'assemblée ainsi que des cris) 

- Père c'est à tes pieds que nous venons nous poser cet après midi,  la bible déclare qu'un jour dans tes parvis Seigneur vaut mieux que mille ailleurs c'est pourquoi je crois qu' une heure ou 2 dans tes parvis valent mieux que mille ailleurs et nous croyons, oui Seigneur moi Johanna ta fille et ta servante je crois que tu vas parler à ce peuple que nous constituons Cet après midi, un peuple constitué de tes enfants et de tes serviteurs.  Tu nous connais bien parce que nous sommes ton oeuvre alors parle nous comme il convient au nom de Jésus christ j'ai ainsi demandé et le peuple m'aide à dire:


- Amen ( dans l'ensemble) 


- C'est une joie pour moi car ici je suis chez moi.  Je me souviens encore de mes années lycée surtout quand je préparais mon bac, faire le culte du jeudi là bas chez nous à l'église mère était impossible vu l'heure à laquelle je finissais les cours et l'heure à laquelle commençait le culte.  Mon école était juste là à deux ruelles de l'église, alors j'étais là tous les jeudi.


Puis me tournant du côté du pasteur et de sa femme :


- Merci pasteur Makosso d'avoir cru en moi aujourd'hui et merci maman Mireille pour vos précieux conseils car vous faites partie des femmes qui m'ont entouré et qui m'entourent et m'inspirent jusqu'à ce jour 

 

Maman Mireille la femme du pasteur me rendit un sourire qui m'encourageai dans la suite.  Et entre temps je continuais de parler:


- Nous avons pour thème: "les choix à faire pendant la jeunesse" et nous allons ouvrir nos bibles dans le livre de Deutéronome 30 à partir du verset 19 jusqu'au verset 20 je vais lire pour vous et moi:

"J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob."


Bien aimés frères et soeurs, nous savons tous que tous les jours de notre vie sont faits de choix. Et ici dans ce passage du livre de Deutéronome la bible fait mention d'un point capital concernant le choix ou les choix, c'est qu' en ce qui concerne le choix soit il conduit à la vie soit il conduit à la mort. Le juste milieu n'existe pas en matière de choix. Et j'aime beaucoup le thème du jour car il nous situe dans une tranche d'âge donnée , s'adressant à la jeunesse, le choix est un élément déterminant tout notre futur. Il peut nous conduire vers la bénédiction mais lorsqu'il ne nous conduit pas vers la bénédiction ça veut dire qu'il nous conduit droit vers la malédiction. Dans le passage que nous venons de lire l'Eternel nous prévient qu'un choix a même le pouvoir d'écourter nos jours sur terre ou de les allonger. Bien aimés jeunes, sachons que les choix que nous prenons aujourd'hui ont des répercussions sur toute une génération. Je vous vois tous me regarder fixement entrain certainement de vous dire mais tout ça c'est bien alors comment faire pour faire un bon choix ? 


Je me suis posée cette question toute la semaine, et le Saint Esprit m'a rappelé que celui qui maîtrise toute chose c'est notre Dieu alors tout bon choix doit prendre source en lui. Pour ceux qui me connaissent, je suis vue comme une fille intelligente qui craint Dieu mais même avec cette étiquette j'ai fais beaucoup de mauvais choix mes bien aimés, en partant de mon propre exemple j'ai compris la première erreur dans le choix c'est de penser que nous sommes sages, suffisament sage pour choisir. C'est pourquoi, la bible déclare dans le livre des proverbes au chapitre 3  verset 5 à 6:

"Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse;  Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers."


Bien aimés dès le moment où nous laissons notre sagesse conduire nos choix, nous nous engageons sur la voie de la mort. Laissons la sagesse de Dieu nous guider. Mais c'est quoi la sagesse de Dieu ? 

La sagesse de Dieu se trouve dans sa parole, si tu ne médites pas ta bible tu risquerais de faire des choses contraires à la volonté de Dieu en croyant choisir la vie. 


- Amen ! 


S'ecria quelques personnes dans l'assemblée, puis je continuais:


- La parole de Dieu doit constituer la base de tous nos choix, laissons nous guider par elle. Que ce soit le choix d'un conjoint, le choix d'une carrière, le choix des amis, le choix d'une église, le choix d'un projet laissons nous guider par la parole de Dieu. Si ce qui est en face de toi n'est pas conforme à la parole de Dieu ne le choisit pas. C'es bien de projeter une carrière de rêve, un mariage de rêve, une vie de rêve surtout lorsque nous sommes jeunes, nous voulons le meilleur pour notre vie. Le problème est que dans la quête de ce meilleur, nous faisons parfois des choix qui nous écarte du chemin de notre destinée. Chaque fois que tu dois choisir, rappelle toi cette parole de colossiens 1: 16 qui dit que tout a été créé par lui et pour lui. Lui qui ?  Lui notre Dieu. Alors chaque fois que tu choisis, est ce que ton choix c'est pour Dieu demande toi toujours. Bien aimés, choisissons bien,  mais surtout choisissons pour Dieu. 


- Amen ( s'ecria des gens dans l'assemblée) 


Puis je continuais:


- Bien aimés je suis une grande lectrice, j'aime beaucoup lire et ce que j'ai remarqué dans les livres que j'ai lu sur le choix, c'est que tous abordaient le sujet d'un point de vue psychologique, j'ai même lu des livres de Foi sur le choix mais tous abordait d'un point de vue psychologique. Ce soir je ne suis pas venu vous dire qu'avant de choisir il faut analyser les informations que nous avons, il faut peser le pour et le contre, bla bla bla... Non ! ce soir je suis venue dire avant de choisir, consultons le Saint Esprit. 

 

Le pasteur Makosso s'était levé il battait des mains, voir un homme qui avait la valeur d'un père pour moi m'encourager ainsi me donnait envie de continuer mais ce qui réjouissait mon coeur, ce n'était pas que le pasteur se soit levé, ou que le pasteur reconnaisse quelque chose de particulier en moi,  mais ce qui me donnait encore plus de zèle, c'était cette sensation que j'avais là en ce moment de savoir que je ne parlais pas de Dieu seulement, mais je parlais de sa part, je sentais sa présence là. Et lorsque je disais choisir pour Dieu je ne le disais pas seulement à ceux qui étaient là  mais à moi même aussi.  J'avais décidé depuis ma rupture avec Alexis de prendre des décisions pour Dieu. Mes choix n'étaient pas centrés sur moi mais sur la gloire de Dieu. La question que je me posais chaque fois que j'allais céder à une certaine faiblesse, c'était: si mariée je suis loin de la volonté de Dieu à quoi me servirait ce mariage ?  Ce soir là sur cette chaire je faisais cette prière au fond de moi en silence: " Seigneur je veux choisir mon conjoint en le choisissant pour toi, c'est certes une folie de le dire comme ça mais je veux que ce soit un choix qui te convient, je le veux comme tu le veux, la solitude, la pression ne me feront point changer d'avis sur ça."


Je continuais ma prédication encore 20 minutes de plus avant de la clôturer. En descendant de la chaire, pendant que la modératrice s'approchait pour rejoindre la chaire, je voyais le pasteur Makosso aussi se diriger vers la chaire. Ils se retrouvèrent tous les deux sur l'estrade au même moment, le pasteur prit le micro:


- Je suis fière d'être le père de ces jeunes que vous êtes, je suis fière de voir un produit de l'école du dimanche de notre communauté être utilisé de cette façon, j'ai été béni tout autant que vous. Et je veux prier pour ces jeunes ici réunis, vous ois qui êtes dans cet intervalle d'age fait essentiellement de choix, du choix des études à faire, au choix d'une carrière, en passant par le choix du conjoint, de ses amis,... Tellement de choix mais je veux prier afin que peu importe le choix, que vous choisissez pour Dieu. J'aime beaucoup cette phrase de la soeur Johanna choisissons bien,  mais surtout choisissons pour Dieu. En choisissant ne pensant pas seulement à nos propres désirs mais choisissons pour Dieu.


Le pasteur fit une chaîne de prière avec des appels, il appela tour à tour ceux qui étaient sur le point de faire un choix quelquonque: des études à suivre, d'une carrière, d'un conjoint,... 


Lorsqu'il appela ceux qui étaient concernés par le choix du conjoint je me levai. D'abord quelque chose au fond de moi me disait est ce que je suis devant une urgence de choix ?  Mais je sentais qu'il fallait que je me confie à cette prière de l'homme de Dieu.  Car personnellement,  je n'aimais pas cette attirance que je commençais à avoir pour Martial. Choisir pour Dieu c'était de ne pas se laisser envahir par ses propres émotions. Martial pouvait bien me lancer un verset biblique cela ne disait pas quelque chose de particulier sur sa relation avec Dieu. Je me tenais là devant, dans le lot de ceux pour qui le pasteur priait...


Le lendemain lundi au boulot, jusqu'à 16h,  je n'avais pas vu Martial. On avait une réunion d'ensemble dans 10 minutes. Ça me semblait quand même bizare, que Martial ne n'avait même pas fait signe de vie. Pourtant il avait lu mes derniers messages sur son whatsapp le samedi matin mais il ne m'avait pas répondu. 


Après la réunion aux environs de 17h 45 , pendant qu'on vidait tous la salle de réunion, je m'approchai de Martial:


- Tu vas bien j'espère ? 


- Ça va merci 


Son "ça va merci" ne ressemblait pas à une conversation amicale, on aurait dit qu'il n'avait pas envie de parler, on aurait dit qu'il se disait au fond de lui que c'était un dérangement. Comme je m'étais déjà approchée de lui, je pris courage et je continuai la conversation:


- Hum, ok. T'avais pas vu mes messages sur whatsapp ? 


- Si, j'avais vu. 


Mais pourquoi il semblait autant sec ?  On aurait vraiment dit qu'il ne voulait pas me parler. Puis un autre collègue s'approcha de nous, après une brève conversation, Martial quitta la salle de réunion.


La réunion avait fait quitter tout le monde le bureau tard. Je sortais du bureau aux environ de 18h 15, en sortant je vis Martial monter dans sa voiture. On aurait dit qu'il ne me connaissait même pas. Nos regards se croisèrent mais il fit mine de ne m'avoir pas vu. En rentrant à la maison, je ne cessait de me poser des questions sur Martial.  Puis je pris la résolution intérieure de ne plus me soucier de Martial. Il n'était pas mon ami, il était juste un collègue et à force de faire attention à ses réactions je risquerai de finir par avoir des sentiments  pour Martial. J'avais décidé de vivre une vie modèle. Bien choisir et choisir pour Dieu était ma nouvelle attitude alors je ne voulais pas charger mon coeur de nouveaux problèmes. 


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Deux semaines, venaient de s'écouler, Martial avait gardé la même attitude envers moi, de mon coté j'avais opté pour la distance aussi. On se saluait lorsqu'on se croisait dans les couloirs et ça s'arrêtait là. Il était 13h,  je ne m'étais pas déplacée pour la pause, mon téléphone sonna:


- Allô, Ornella ! 


- Oui, Jo, je suis en bas


- En bas ? En bas où ? 


- Bah devant ton lieu de travail. T'es là j'espère ! 


- Ouais je suis là mais t'aurais pu me prévenir toi aussi 


- Ah descend on va manger quelque chose. 


- Ok j'arrive ! 


Au bout de 5 minutes j'étais en bas, je ne la voyais nulle part. Ornella était vraiment une casse tête mais n'empêche que je l'aimais. Je ne vais pas dire qu'on avait une relation de soeur copine mais n'empêche que c'était ma soeur et ça on ne pouvait pas le changer. Pendant que je promenais mon regard pour chercher Ornella, une voiture rouge se gara devant moi. Du côté du siège visiteur, la vitre se baissa:


- Monte ma petite ! 


- Toi franchement ! 


- Ah monte ! 


J'ouvris la portière du siège arrière puis montai. Le garçon qui conduisait était dans la même tranche d'âge que nous. Il était beau de figure puis il se retourna vers moi:


- Salut Johanna ! 


- Salut ! 


- Bon voilà, Harris je te présente ma soeur ou ma cousine comme disent les blancs hein ! 


- Johanna je te présente Harris, un ami à moi 


j'avais déjà compris qu'il s'agissait du cadeau non emballé dont m'avait parlé tantine Sabine à mon anniversaire. Il n'était pas mal j'avoue. Il était même très beau mais je n'étais pas désespérée à ce point !  Je fis un sourire puis je dis:


- Enchantée Harris 


- Moi de même, c'est vraiment un plaisir de te voir enfin, Ornella parle tellement de toi


- Hum je suis sûre que c'est en mal, connaissant ma soeur. 


- Kiékiékiékié ( il se mit à rire) 


Puis Ornella lança:


- C'est à peine croyable mais, c'est en bien que je parle de toi.  Même si je ne peux pas le faire devant toi je n'oserais pas le faire sinon tu auras une grosse tête.


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On avait passé un bon moment au restaurant, Ornella s'était arrangé pour nous faire échanger nos numéros de téléphone à Harris et à moi. Le soir une fois dans ma chambre je cosais par message avec Jemima, quand je reçu un message d'Ornella:


<< Avoue qu'il est mignon>>


<< Après quoi>>


<< Ton problème c'est que tu ne reconnaîs jamais mes bienfaits>>


<< Mdr>>


<< Maintenant c'est à toi de jouer, déjà tu as l'air de plaire à Harris,  bon de toute les façons maintenant qu'il a ton numéro on saura la suite>>


<< Tu sais déjà ce que je pense de tout ça, mais je ne vais pas m'embêter de te contredire, ça ne servira à rien tellement tu es une tête de mule>>


<< Allez Jo, je te laisse fais moi signe de l'avancement des choses avec Harris. Bisous >>


<< Bisous >>


Tout ça devenait trop dans ma tête. Je ne savais pas s'il fallait que je sois claire avec ce Harris une bonne fois pour toute ou bien il fallait que je laisse une marge de tolérance. Après tout je me disais que ce n'était pas mal de voir quelqu'un c'est d' ailleurs de cette façon seulement que je rencontrerai une bonne personne alors il fallait peut être que je laisse une marge de tolérance. Il y a des jours où je pouvais rester ferme sur mes principes mais aussi d'autres jours où j'avais peur d'être ratrappée par la réalité. Pensive là dans mon lit je ne cessais de me poser des questions.

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