Chapitre 23

Write by St Daniel

Les chroniques de Saint Daniel

 

Titre : SECRET du CŒUR

 

Auteur : Saint Daniel

 

Chapitre 23

 

Ils conduisent Mina chez elle et s’assurent qu’elle est en sécurité avant de rentrer à leur propre domicile.

 

Amélie : (fatiguée mais soulagée) Quelle nuit…

 

Lucas : Oui, mais on a fait ce qu’il fallait. Repose-toi, Amélie. Tu en as bien besoin. Je t’aime.

     

Le lendemain, Lucas retourne voir Mina pour s'assurer qu'elle va bien. En arrivant chez elle, il la retrouve en train de se saouler avec une bouteille de Jack Daniel's.

   

Lucas : (prenant la bouteille de force) Mina, qu'est-ce que tu fais ? Ce n'est pas toi, ça. Tu n'es pas ce genre de femme qui se laisse aller.

 

Mina : (en larmes) Gérard m'a quittée, Lucas. C'est à cause de moi, de mes erreurs. Je n'ai pas su voir le bien en lui assez tôt... Et maintenant, je suis seule. L'alcool, c'est le seul moyen pour moi d'éviter la réalité.

 

Lucas : Écoute, Mina. Tu as fait des erreurs, c'est vrai, mais te noyer dans l'alcool ne résoudra rien. Gerard t'a aimée et tu n’as su voir cet amour. Tu es une personne incroyable. Il faut que tu te relèves et que tu montres à tout le monde, surtout à toi-même, que tu es plus forte que ça.

 

Mina : Je ne sais pas si je peux, Lucas. J'ai perdu confiance en moi. Gérard est tout pour moi… Toute ma vie c’est lui. Il est mon premier amour, Lucas.

 

Lucas : Tu n'es pas seule. Tu as des amis qui tiennent à toi, et à qui tu fais plus de mal en te comportant ainsi sans le savoir.

 

Mina : Tu as peut être raison. Je dois arrêter de fuir. Je vais essayer de faire mieux.

 

Lucas : C'est tout ce que je te demande. Maintenant, repose-toi. Je reviendrai te voir dès que je suis libre.

   

Lucas quitte l'appartement de Mina après s'être assuré qu'elle va bien et retourne chez Amélie. Il sonnait 6h comme ça.

   

Lucas : Amélie, j'ai parlé à Mina. Elle va essayer de se reprendre.

 

Amélie : Je suis contente de l'entendre. C'est important qu'on se soutienne les uns les autres.

 

Lucas : Wep. Elle traverse un moment difficile. Le goumin que Gérard lui a donné est lourd pour elle.

     

Un temps après Lucas retourne chez lui pour s’apprêter à affronter sa journée avec un programme chargé. Alors qu'Amélie se prépare pour le travail, elle entend frapper à la porte. En l'ouvrant, elle découvre Ulrich. Ulrich s’installe quand on toque à la porte à nouveau, c’est  Sandra.

     

Sandra : Bonjour, Amélie. Je suis venue pour amener les filles à l'école et te saluer avant que tu partes.

     

Ulrich serre la mine en voyant Sandra entrer.

     

Amélie : Merci, Sandra, mais je vais m'en occuper. Je suis déjà en retard pour le travail.

 

Sandra : J’insiste.

 

Amélie : Ok !

 

Ulrich : Amélie, on doit discuter.

 

Amélie : (agacée mais gardant son calme) Ulrich, on peut parler ce soir. Je suis vraiment pressée.

 

 

 

Amélie embrasse ses bébés et les confie à Sandra avant d’aller chercher son sac à main pour se lancer sur la route.

     

Amélie : Merci encore, Sandra. Je vous revois ce soir.

 

 

 

En rentrant chez elle le soir, Amélie trouve Ulrich assis à la table, visiblement préoccupé.

     

Amélie : D'accord, Ulrich. Parlons. Qu'est-ce qui ne va pas ?

 

Ulrich : C'est au sujet de Sandra. Je sais que tu essaies de faire ce qui est mieux pour Léa, mais je ne peux pas oublier tout ce qu'elle t’a fait.

 

Amélie : Je comprends, Ulrich. Mais elle essaie vraiment de réparer ses erreurs. C'est difficile pour moi aussi, mais Léa mérite de connaître sa mère.

 

Ulrich : Et nous ? Nous méritons aussi d'avoir un peu de paix. Ça fait des années que nous essayons de nous reconstruire. Et maintenant que tu y es, que tu as un peu de bonheur elle revient ?

 

Amélie : (posant une main sur son bras) Je sais. Et c'est pourquoi je te demande de me faire confiance.

 

Ulrich : D'accord. Mais promets-moi que tu seras prudente.

 

Amélie : Je te le promets. Nous traverserons cela ensemble.

     

Ils partagent un moment ensemble, avant qu'Amélie ne se prépare pour la nuit au bar. Alors qu'elle se dirige vers la porte, Ulrich l'arrête une dernière fois.

     

Ulrich : Bonne chance pour ce soir. Fais attention à toi.

Amélie : Merci, Ulrich. Je ferai de mon mieux.

     

Le lendemain encore Sandra conduit les enfants à l'école, laissant Amélie se reposer un peu avant sa routine. En route, elle s'arrête pour leur acheter des glaces, les promettant de les emmener au parc après l'école. Maël et Léa sont ravis et sautent de joie.

   

 

Sandra : Vous allez adorer le parc aujourd'hui. On va s'amuser, je vous le promets !

 

Maël et Léa : (en chœur) Merci, maman !

 

 

 

Pendant que Sandra passe du temps avec les enfants, Ulrich se tient à distance, les observant de loin. Sandra remarque sa présence et, bien qu’elle essaie de ne pas le montrer, elle est bien agacé et se sent gêner. Plus tard dans la journée, Sandra se rend au travail d'Amélie. Elle la trouve occupée à servir des clients et l'attend patiemment pour lui parler.

     

Sandra : Amélie, puis-je te parler un moment ? Je voudrais discuter de l'avenir des enfants.

 

Amélie : (prenant une pause, les mains sur les hanches) Sandra, Maël est mon enfant. Son avenir me concerne uniquement. Léa est comme ma fille mais c’est ta fille biologique, et son avenir te concerne. Je ne vois pas vraiment de raison pour laquelle nous devrions discuter de son avenir.

 

Sandra : (visiblement déçue mais essayant de rester calme) Je comprends ta position, mais je pense qu'il est important que nous coordonnions nos efforts pour le bien des enfants. Je veux juste m'assurer que nous faisons ce qu'il y a de mieux pour elles.

 

Amélie : Sandra, je comprends ton désir de t'impliquer, mais il est crucial que tu respectes nos frontières. Nous avons déjà beaucoup à gérer. Si tu veux passer du temps avec Léa, c'est bien, mais je préfère que tu me laisses en dehors de son avenir.

 

Sandra : D'accord. Je respecterai tes limites. Je voulais simplement m'assurer que nous travaillons ensemble pour leur bien-être. Mais bon…

Amélie : Je te remercie de le comprendre. Si tu veux vraiment discuter de quelque chose, tu peux voir Lucas. Après c’est son nom que Léa porte. Mais pour l'instant, concentre-toi sur ta relation avec Léa.

 

Sandra acquiesce et se retire, laissant Amélie reprendre son travail. Le soir, après une longue journée, Amélie retourne chez elle, épuisée mais satisfaite. Elle retrouve Ulrich, qui semble préoccupé.

     

Ulrich : Alors, comment ça s'est passé avec Sandra aujourd'hui ?

 

Amélie : On a eu une discussion, mais je lui ai fait comprendre où je me tenais. Je pense que ça va aller.

 

Ulrich : Je suis sûr que tu as bien géré. Et comment se passe le travail ?

 

Amélie : Comme toujours, fatigant mais nécessaire. Je suis contente de rentrer et de pouvoir passer un peu de temps avec toi.

 

Ulrich : Amélie, j’ai cogité et je ne cesse de penser que… Amélie, je pense vraiment que tu devrais interdire à Sandra de venir ici et de voir les enfants. Je n’ai toujours pas confiance en elle. Je sens quelque chose de pas bon du tout.

 

Amélie : Ulrich, je comprends tes inquiétudes, mais Léa est sa fille. Elle a le droit de la voir et de passer du temps avec elle.

 

Ulrich : Peut-être, mais tu te souviens de tout ce qu’elle t’a fait subir ? Elle a brisé ta confiance et a causé tant de douleur. Comment peux-tu lui permettre de revenir si facilement dans ta vie, et dans celle des enfants ?

 

Amélie : Ce n’est pas facile pour moi non plus. Mais Léa mérite de connaître sa mère. Peu importe ce que Sandra m’a fait, elle reste sa mère et Léa a besoin d’elle.

 

Ulrich : Et si elle recommence ? Si elle fait quelque chose qui blesse encore plus les enfants ou toi ? On ne peut pas prendre ce risque.

 

Amélie : Je ne dis pas que je lui fais aveuglément confiance, mais je crois en la possibilité de changement. Sandra, je crois qu’elle veut sincèrement rattraper ses erreurs. Léa est heureuse de la voir, et je ne peux pas lui enlever ça.

 

Ulrich : Amélie, pense à Maël aussi. Elle pourrait être influencée par Sandra de manière négative. Nous avons travaillé si dur pour créer un foyer stable pour les enfants. Ne mets pas cela en danger.

 

Amélie : Je pense à Maël et à Léa. Maël sait que je suis sa mère et elle est en sécurité avec moi. Sandra n’a pas de droits sur elle, et je suis vigilante à tout moment.

 

Ulrich : (frustré) Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas convaincu. Sandra a déjà prouvé qu’elle n’était pas fiable. Comment peux-tu être sûre qu’elle ne va pas encore tout gâcher ?

 

Amélie : Je ne peux jamais être totalement sûre, Ulrich. Mais je crois en donner une chance à ceux qui veulent se racheter. C’est une leçon que je veux enseigner à mes enfants, la possibilité de pardon et de changement. Si Sandra échoue, alors nous réagirons en conséquence. Mais pour l’instant, je veux essayer.

 

Ulrich : Je comprends ta volonté de donner une seconde chance, mais je veux juste que tu sois prudente…

 

Amélie : Je te le promets, Ulrich. Je resterai vigilante. Je ne permettrai jamais à Sandra de causer du tort à nos enfants ou à nous.

     

Amélie s’exprime quand on toque à la porte et Lucas fait son entré vu que la porte n’était pas fermer à clé.

       

Ulrich : (plus énervé en voyant Lucas) Tu n’écoutes jamais ce que je dis, Amélie ! Tout ça, c’est de sa faute à lui ! (il pointe Lucas du doigt)

 

Lucas : (calmement, mais avec une lueur de colère dans les yeux) De ma faute ? Ulrich, tu ne sais même pas de quoi tu parles. Je suis là pour aider, contrairement à toi qui ne fais que râler.

 

Ulrich : (haussant le ton) Tu penses que tu es mieux que moi parce que tu as de l’argent et de la notoriété ? Tu n’as aucune idée de ce que nous avons traversé !

 

Lucas : (perdant son calme) Aucune idée ? Tu te moques de moi ? J’ai été là pour Amélie et les enfants quand toi, tu n’étais pas là ! Et quand toi tu es trop occupé à être jaloux et méfiant !

 

Ulrich : (s’approchant agressivement de Lucas) Oh vraiment ? Et tu crois que tu peux tout acheter avec ton argent ? Tu crois que ça te donne le droit de dicter ce qui se passe dans nos vies ?

 

Lucas : (le repoussant) Je n’essaie pas d’acheter quoi que ce soit ! Je fais ce que je peux pour réparer mes erreurs et aider Amélie ! Toi, tu fais quoi ? Tu te plains et tu l’accuses de ne pas t’écouter.

 

Ulrich : (les poings serrés) Au moins, je suis là, moi ! Tu n’as pas vécu nos galères, nos luttes quotidiennes ! Tu viens de temps en temps avec tes grands airs et tu crois tout savoir !

 

Lucas : (les yeux flamboyants) Je sais ce que j’ai fait, et je sais ce que je dois faire pour arranger les choses. Toi, tu ne fais que compliquer la situation avec ta méfiance et ta colère.

 

Ulrich : (criant) Et toi, tu crois que tout se résout avec de l’argent et des promesses vides ? Amélie mérite mieux que ça !

 

Lucas : Amélie mérite quelqu’un qui la soutient, pas quelqu’un qui la juge constamment. Tu n’as rien fait de grandiose pour nous aider.

 

Amélie : (tentant d’intervenir) Arrêtez, vous deux ! Ce n’est pas la solution !

 

Ulrich : (regardant Amélie avec dégoût) Tu prends son parti, Amélie ? Après tout ce qu’on a traversé ensemble ?

 

Lucas : (en colère) C’est fini, Ulrich. Tu n’as pas le droit de la traiter comme ça. Si tu ne peux pas voir ce qu’elle traverse et la soutenir, alors peut-être que tu ne devrais pas être ici.

 

Ulrich : C’est ça, Lucas. Prends la grande pose du héros. Mais je te dis une chose, Amélie ! C’est fini entre nous. J’en ai assez.

     

Il s’en va, claquant la porte derrière lui, laissant Amélie et Lucas dans un silence tendu.

 

À suivre…

 

Chapitre 24

            

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Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel.

 

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