Les chroniques de Saint Daniel

 

Titre : SECRET du CŒUR

 

Auteur : Saint Daniel

 

Chapitre 24

 

Après qu'Ulrich soit parti, se tournant vers Lucas avec colère

 

 

 

Amélie : Qu'est-ce qui te prend, Lucas ? Pourquoi tu te comportes ainsi ?

 

Lucas : (criant sans colère, mais avec frustration) Ce n'est pas de ma faute, Amélie ! Ulrich devrait se concentrer sur ce qui le concerne et non sur ce qui concerne toi, moi et Sandra !

 

Amélie : (répliquant vivement) Si ma relation avec Ulrich ne te plaît pas, tu n'as qu'à rester chez toi ! Je n'ai pas besoin de toi dans ma vie, Lucas !

 

Lucas : (calmant son ton mais restant ferme) C'est mon nom que les enfants portent, Amélie. Devant la loi, je suis leur père. J'ai plus de droits qu'Ulrich, et ça, il doit l'accepter. Suis leur père adoptif !

 

Amélie : (ne comprenant pas la colère de Lucas, se calme) Lucas tu as toujours été là pour moi ! Je sais ! Et tu beaucoup fais pour moi et les enfants, mais… Lucas, tu n'as pas le droit de me parler sur ce ton. Calme-toi. Ok !?

 

Lucas : (s'écroulant dans le canapé, baissant le regard) Je viens d'apprendre que mon père est mort. Une crise cardiaque. Et je... je m'en veux. Je suis en colère contre moi-même.

 

 

Amélie reste un moment silencieuse, les mots de Lucas résonnent dans sa tête. Elle ne savait pas quoi dire.

 

 

Amélie : Je suis désolée, Lucas. Je ne savais pas. C'est normal d'être en colère et de se sentir perdu après une telle nouvelle.

 

Lucas : (les yeux remplis de larmes) Je n'ai jamais eu l'occasion de régler les choses avec lui. Je me suis concentré sur ma carrière, sur tout le reste, et maintenant... c'est trop tard.

 

Amélie : (s'asseyant à côté de lui) Il n'est jamais trop tard pour apprendre de nos erreurs, Lucas. Tu as toujours l'opportunité de faire mieux, pour toi, pour les enfants, et même pour nous, si tu le veux vraiment.

 

Lucas : Merci, Amélie. Je suis désolé pour tout ça. Pour la colère, pour Ulrich. Je ne voulais pas te compliquer la vie davantage.

 

Amélie : On traversera ça ensemble. Mais tu dois comprendre que les décisions que je prends pour mes enfants, je les prends avec leur bien-être à cœur. Ulrich fait partie de nos vies maintenant, et tu dois respecter ça.

 

Lucas : Je comprends. Je vais essayer de faire mieux. Pour toi, pour les enfants. Et je vais m'occuper de mes propres démons.

 

 

 

Amélie et Lucas sont assis en silence, main dans la main, lorsqu'ils entendent frapper à la porte, suivi d'un cri : « Amélie, c'est moi, Mina. » Lucas essuie rapidement son visage, et Amélie se lève pour ouvrir.

     

Amélie : (ouvrant la porte) Mina ! Entre.

 

Mina : Je voulais juste te remercier pour hier soir. Ah Lucas t’es aussi là ? Ça tombe bien. Euh en fait, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, pour vous montrer ma gratitude.

 

Amélie : C'est gentil, Mina. D'accord, on viendra.

     

Plus tard, au restaurant, Amélie, Lucas, et Mina pendant qu’ils attendent leurs plats. Mina se lance.

   

Mina : (les regardant avec un sourire malicieux) Vous savez, vous formez vraiment un beau couple. Le genre de couple idéal. Vous devriez envisager de former une relation.

 

Amélie : (répondant rapidement) Mina, je suis avec Ulrich.

 

Lucas : Et moi, j'aime déjà une femme qui ignore toujours qu'elle occupe mon cœur.

 

Mina : (persuasive) Écoutez, vous deux. Vous êtes faits l'un pour l'autre, même si vous ne le voyez pas. Lucas, quel homme accepterait de donner son nom à un enfant dont il n'est pas le père, s'il n'était pas profondément amoureux ?

 

Amélie : (mal à l'aise) Mina, ce n'est pas si simple. Lucas a fait beaucoup pour moi et les enfants, et je lui en suis reconnaissante. Très reconnaissante, Mais...

 

Lucas : (regardant Amélie) Mina a raison sur une chose, Amélie. Je t'ai toujours aimée, même si je n'ai jamais eu le courage de te le dire clairement.

 

Amélie : (jetant un coup d'œil à l'horloge) Je suis désolée, mais je dois partir. Je ne veux pas être en retard au travail.

     

Amélie se lève, un mélange d'émotions dans son regard. Lucas reste assis, le cœur lourd, tandis que Mina soupire, frustrée par leur incapacité à voir ce qui est évident pour elle.

     

Mina : (à Lucas) Ne lâche pas, Lucas. Elle finira par comprendre.

 

Lucas : Merci, Mina. Mais parfois, je me demande si je ne devrais pas simplement la laisser être heureuse, même si ce n'est pas avec moi.

     

Amélie quitte le restaurant, se dirigeant vers son travail, l'esprit tourmenté par les révélations de la soirée. Les mots de Mina résonnent dans sa tête, tandis que les sentiments de Lucas laissent une empreinte indélébile sur son cœur.

 

En chemin, elle appelle Sandra pour lui demander de rester avec les enfants jusqu'à son retour à l'aube.

 

 

 

Amélie : Sandra, est-ce que tu peux rester avec les enfants jusqu'à ce que je ne rentre ? Je finirai tard mais j’essayerai de vite rentrer.

 

Sandra : Bien sûr, Amélie. Tout va bien ? Tu as l'air préoccupée.

 

Amélie : Oui, ça va. Juste une longue journée. Merci beaucoup Sandra.

 

 

 

La nuit au bar est tapageuse. Amélie fait face à des clients ivres et agressifs, certains essayant de flirter de manière déplacée. Ce n’est pas la première fois, c’est comme ça chaque nuit, mais elle n’est pas encore habitué. Elle garde son calme, essayant de ne pas laisser la frustration transparaître. Cependant, les mots de Mina et l’air que Lucas avait tournent en boucle dans sa tête, la rendant encore plus vulnérable aux provocations.

 

 

 

Client : Hé, beauté, pourquoi tu fais cette tête ? Viens, je te paie un verre.

 

Amélie : Non, merci. Je suis là pour travailler.

 

Client : Allez, juste un sourire pour nous. Ça ne te coûte rien.

 

Amélie : (se retournant) Je suis désolée, je dois servir d'autres clients.

 

 

 

À l'aube, après son service, Amélie décide de se rendre chez Ulrich au lieu de rentrer directement à la maison. Elle toque à la porte pendant plus de dix minutes avant qu'Ulrich ne se réveille pour venir ouvrir.

 

 

 

Ulrich : (baillant) Amélie, qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ?

 

Amélie : Je devais te parler. C'est important.

 

 

Ils s'installent dans le salon, et Ulrich demande à savoir ce qu’il y a ou si elle a besoin de lui, ce à quoi Amélie répond par un « non ». Et Ulrich continu en disant, vu qu’il lit bien dans ce regard l’inquiétude.

 

 

 

Ulrich : Amélie, je n'aime pas Sandra. Et Lucas, je ne l'apprécie pas non plus. Il y a quelque chose dans sa manière d'agir qui me déplaît profondément.

 

Amélie : Qu'est-ce que tu veux dire ?

 

Ulrich : Lucas est amoureux de toi, Amélie. Ça se voit à des kilomètre et dans chaque chose qu'il fait. Et ça me rend fou.

 

Amélie : (énervée) Pourquoi est-ce que tout le monde dit que Lucas et moi sommes amoureux l'un de l'autre ? C'est ridicule !

 

Ulrich : Parce que c'est la vérité. Tu ne vois pas ce qui est évident pour tous les autres.

 

 

 

Furieuse, Amélie se lève, prend son sac à main, et s'en va.

 

 

Amélie : J'en ai assez de ces accusations !

 

 

 

Amélie marche rapidement, le cœur battant, essayant de calmer sa colère. Elle ne voudrait que rentrer chez elle, retrouver ses enfants et les prendre dans ses bras à sentir leur chaleur ou froid.

 

Amélie arrive au seuil de l'immeuble, épuisée et frustrée quand une BMW s'arrête devant l'entrée, et elle voit les enfants descendre, accompagnés de Sandra.

 

 

 

Amélie : (criant) Sandra, où étiez-vous ? Et pourquoi les enfants sont-ils encore debout à cette heure ?

 

Sandra : (calmement) Amélie, c'est samedi demain. Laisse-les un peu profiter.

 

Amélie : Désolée, la nuit a été agitée et bizarre pour moi.

 

Sandra : Lucas m'a appelé et a demandé comment tu allais. Je pensais que vous étiez… Il est où ?

 

Amélie : (avec colère) Lucas, Lucas ! Est-ce que c'est moi Lucas ? Ou est-ce que chez moi c'est chez Lucas maintenant ?

 

 

 

Sandra, surprise, se tait et porte Léa dans ses bras. À ce moment, une autre voiture se gare à proximité. C'est Mina, accompagnée de Lucas.

 

 

 

Sandra : Mina, tu voulais cogner ma voiture avec la tienne ?

 

Mina : Oh, Sandra, ne t'inquiète pas. Je fais attention.

 

Lucas : Amélie, je suis venu m'assurer que tu vas bien.

 

Amélie : Je vais bien, Lucas. Tu n'as pas besoin de te soucier de moi tout le temps.

 

Lucas : Je ne peux pas m'en empêcher, Amélie. Tu comptes beaucoup pour moi.

 

 

Sandra, sentant immédiatement la tension monter, essaie de détendre l'atmosphère.

 

 

Sandra : Les enfants ont passé un bon moment ce soir. Ils méritent un peu de détente.

 

Léa : Maman, on est allé manger une glace avec Ma maman !

 

Maël : Oui, c'était super !

 

 

 

Amélie sourit, malgré son agacement. Les enfants semblent heureux, et elle ne veut pas gâcher ce moment.

 

 

 

Amélie : D'accord, tout le monde à l'intérieur. Il est tard.

 

 

 

Ils montent tous ensemble, mais la tension entre Amélie, Lucas, est palpable. Une fois à l'intérieur, les enfants vont se coucher rapidement, épuisés par leur soirée. Sandra aide à mettre les enfants au lit pendant que Lucas et Amélie restent dans le salon.

 

 

 

Lucas : Amélie, je sais que tout est compliqué en ce moment, mais je veux vraiment être là pour toi et les enfants.

 

Amélie : (calmement) Lucas, je suis reconnaissante pour tout ce que tu fais. Mais tu dois comprendre que j'ai besoin de gérer certaines choses par moi-même.

 

Lucas : Je comprends, mais sache que je suis toujours là si tu as besoin de moi.

 

Sandra : (revenant dans le salon) Les enfants dorment enfin. Amélie, si tu veux qu'on parle de tout ça demain, je serai là.

 

Amélie : Merci, Sandra. On en parlera demain.

 

 

 

Sandra et Lucas s'échangent un regard, puis Sandra se prépare à partir.

 

 

 

Sandra : Bonne nuit, Amélie. Lucas, je te laisse prendre soin d’elle et diminuer son adrénaline de ce soir.

 

Lucas : Bien sûr.

 

 

 

Sandra sort de l'appartement, laissant Amélie et Lucas seuls. La tension est encore palpable, et Lucas ne tarde de la dire de bien dormir qu’il part aussi.

 

 

 

Lucas : Bonne nuit, Amélie. Essaye de te reposer.

 

Amélie : Bonne nuit.

 

À suivre…

 

Chapitre 25

            

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Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel.

 

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