Chapitre 23 : Adieux sous haute tension

Non pas encore, on ne fuis pas le gars ci ?

-          Mefire….

Je me suis arête en plein milieu le temps qu’il me rejoigne.

-          Qu’est-ce que tu veux

-          Plus de bonjour ?

-          Arête tes conneries, tu veux quoi Djakwa ?

-          Toi

-          ….(sorcellerie en plein jour, le gars ci est simple ?) hein ?? (j’ai la bouche ouverte tellement sa réponse me choque)

-          Oui, j’e n’ai jamais arête de t’aime,

-          …(j’ai croisé les mains et je le regarde faire son speech)

-          Je ne te demande pas de me croire (il se sert de ses mains pour s’explique) mais de me donner une opportunité de te prouve ma sincérité

-          ….(J’hallucine, je soupire tout à coup j’ai la chair de poule et des picotements tout au long des bras.)

-          Mefire, je t’aime je ne sais pas le nombre de fois où je vais devoir te le dire. Je sais que je t’ai laissé tomber, que je t’ai menti et trahi mais je n’avais pas le choix. Quand ta mère m’a demandé, non m’as supplié de te laisser je me suis senti acculé. Et la distance entre nous n’as rien arrangé. Mais toi aussi tu m’as trompé….

-          …. Heinnnnnnn (je suis estomaqué par son audace)

-          Toi et moi, on est fait l’un pour l’autre (et il continue)

-          (il a fumé quoi ?) Attends un peu (croyez-moi mon ton est monté d’un cran) donc je t’ai trompé donc c’est ma faute (j’ai presque crié)

-          …..

-          Donc quand tu as pris la décision de me mentir sur ton supposé (je fais des guillemets avec mes mains) voyage en Europe,c’était ma faute

quand tu es parti sans dire aurevoir comme un voleur c’était aussi ma faute, quand tu n’as pas eu les COUILLES de me dire que c’était finir entre nous et que tu avais tourné la page c’était ma faute,

quand tu as décidé de baisé une autre et sans CAPOTE au point de lui faire un bébé c’était aussi ma faute, c’est toujours la faute d’une tierce personne JAMAIS LA TIENNE !

-          (il prend l’air choqué et en colère) je t’ai demandé de m’épouser, et tu as dit NON (il a haussé la voix)

-           Non tu ne m’as pas demande de t’épouser, tu m’as demande de choisir entre ma famille et toi et pourquoi ?? (là je crie) Pour aller vivre chez ta mère, joué à la belle fille parfaite pendant que tu allais en aventure, tu m’as demande d’hypothèque mon avenir le temps pour toi de trouver une COUGAR pour entretenir le GIGOLO que tu est

-          …. (il a l’air affolé) arête de te donne en spectacle, tout le monde nous regarde

-          Krrrrrr (j’éclate franchement de rire) je me donne ne spectacle ?? c’est ça où tu as peur que l’une de ses personnes ici présente te reconnaisse et aille en parle à ta FEMME. JE NE ME DONNE PAS EN SPECTACLE C’EST TOI QUI LE FAIT ‘’SOMBRE IDIOT’’

-          …. Je suis désole mais STP arête

-          Petit conseil et totalement gratuit :si tu n’es plus amoureux de ta femme si tu l’as jamais été d’ailleurs divorce mais fait le correctement et occupe-toi de tes enfants. Toi mieux que personne sait ce que ça fait de grandir ballote de foyer en foyer avec un seul parent

-          ….

-          Quant à moi je ne veux plus jamais avoir à faire à toi JAMAIS. Tu n’as plus rien de l’homme que j’avais choisi d’aime si jamais tu l’as été et mon ami que tu étais est mort alors rend toi service et ne m’approche plus. Et pour une p*** de fois règle tes problèmes en adulte. GRANDIS UN PEU Kevin.

Au moment où je lui dis ça, ce n’est plus la colère qu m’anime mais de la pitié comment lui si fière a pu se ressoudre à dépendre de quelqu’un d’autre une femme qui plus est. Je me lasse, j’ai envie d’un pot de glace au caramel avec des spéculos, d’un bain et de mon lit.

Je le regarde s’en allez sans me sentir coupable de rien. Il est la toute première personne à qui j’ai osé me dévoile, faire confiance, parle et je l’aimais. Mais quand il est partis du jour au lendemain sans dire aurevoir  ce qui m’as le plus manqué c’est notre amitié mais tout ça me semble bien loin maintenant. Après lui j’ai eu du mal à faire confiance, aujourd’hui j’ai un groupe d’amis assez restreint rencontre à différent stade de ma vie et ça peut sembler étrange mais certains ne se connaissent même pas. Je vous les présenterai au fur et à mesure de l’histoire.

Depuis tout à l’heure je me sens observe mais avec la « prestation » que je viens de donner pas étonnant alors pourquoi mon cœur bat plus vite, j’ai les mains moites. Ash est là, ne me demandé pas comment je le sais. Je suis en train de regarde partout autour de moi quand je croise son regard, malgré son air fatigué son ensemble jellaba noir il est juste magnifique.

Je fais deux pas dans sa direction, j’ai envie de lui parler de faire une blague folle juste pour l’entendre rire. Je fais un autre pas et un autre et un autre mais quand mon champ de vision s’élargi je vois sa famille à quelques mètres de lui et tout me reviens : Je lui ai dit ‘’NON’’ à lui aussi. Son regard ne m’as pas quitté, il semble attendre mais je n’ai pas le droit de faire ça, j’ai dit non il faut que je l’assume maintenant.

Je ne sais pas comment mais je trouve la force de me retourne d’attrape mon bagage à main et de marche droit vers la porte d’embarquement, il marche derrière moi il ne cherche pas à me rattraper on dirait juste qu’il m’accompagne en me laissant la possibilité, la chance de me retourne mais je continue d’avance.

J’ai des sentiments pour lui, c’est la seule pensée cohérente que j’ai une fois adossé sur mon siège, j’ai des sentiments pour lui, le genre de sentiment à vous tenir éveiller toute une nuit, le genre à vous donner des frissons, des papillons dans le ventre, le genre à vous faire oublie de respirer, le genre à vous motive, à vous faire sourire comme une idiote, le genre qui rend accro, le genre qui vous donne des ailes et qui peut détruire le faible équilibre que j’ai réussi à construire.

Ne me demandé pas comment c’est possible. Ash Naser Khan est un total étranger pour moi pourtant j’ai des sentiments pour lui des sentiments que je dois tuer dans l’œuf car si ils s’épanouissent en moi et que je me trompe jamais je ne pourrais survivre à ça.