Suzy

 

       Il se gare dans le parking de l’hôtel et nous descendons. Il me passe les clés de la voiture et s’en va, rendez-vous Dimanche pour me ramener à la maison, une chance qu’il a de la famille ici, ça m’évitera des tracasseries par rapport à son logement. J’entre et je vais à la réception pour confirmer ma réservation et prendre les clés de ma chambre, je demande à la réceptionniste ou se trouve la boutique de l’hôtel et je m’y rends, une fois mes achats fait je monte dans ma chambre, tout simplement magnifique ; elle est peinte en blanc et or, le salon est composé de deux sofa en cuir noir et une chaise style oriental et au milieu une table en verre noir et blanc, un bar à l’angle du salon et une porte coulissante qui une fois dehors donne vue sur le restaurant de l’hôtel et  la plage, la chambre et la douche sont tout aussi magnifique toujours dans des tons de blanc et or ce qui rend l’ensemble à la fois simple et classe, bref tout ce que j’adore. Une fois ma douche prise je vais me coucher non sans avoir appelé mbom-mbo et Isabelle pour leurs prévenir de mon arrivée.

 

        C’est sur un coup de tête que j’ai décidé de changer de destination, après tout ci je veux commencer à vivre je dois aussi changer ma routine donc après mes au revoir avec papa j’ai appelé mon chauffeur pour lui demander s’il maitrisait bien la route pour aller à la Kribi et sa réponse fut positif. Le FramHotel pour moi est l’un des plus beaux hôtels de Kribi, Isabelle et moi étions déjà venu ci et on avait adoré le cadre, ayant toujours leur carte en ma possession j’ai appelé pour réserver une chambre jusqu’à dimanche. En ce qui me concerne Kribi est le meilleur endroit pour décompresser, changer d’air et pourquoi pas dans mon cas recommencer à vivre…  

 

      C’est bien reposé et de bonne humeur que le lendemain je vais prendre le petit déjeuner au restaurant de l’hôtel enfin de profité une peu de la fraicheur de la plage. Je choisi une table un peu en retrait et je passe commande, je suis en train de mangé tout en manipulant mon téléphone quand j’entends une conversation a une table de la mienne composé de 3 jeune filles qui attire l’attention de la curieuse que je suis ;

 

Fille 1 : tu es sérieuse ? Comment s’était ? Allez dis-nous tout !

 

Fille 2 : comme le trou est bien plus petit et étroit quand il m’a pénétré j’ai ressenti ca jusqu’à dans mes tripes mais aidé par le lubrifiant au fur et à mesure qu’il faisait ces vas et viens en moi j’ai ressenti un certain gout, diffèrent de la pénétration vaginal et pour tout vous dire j’ai adoré les filles (dit-elle en riant)

 

Fille 1 : (la voix rêveuse) façon tu parles la ça me donne envie de gouter a ca surtout si le gout est vraiment come tu le décris là. Tu es sure que ça ne fait pas mal ?

 

Fille 2 : ça fait un peu mal mais quand il est bien lubrifier ça passe comme une lettre à la poste…

 

Fille 3 : vous vous entendez parler ? Toi tu es sérieuse que la sodomisation c’est maintenant ton kiff au point ou l’autre veux goûter pour savoir qu’elle goût ca a comme si c’était de la nourriture…

 

Fille 2 : Rabat joie que tu sois ! Tu devrais essayer ca histoire de te décoincé un peu et tu verras tu vas adorer…

 

Fille 3 : merci, mais non merci. Quand je suis constipé j’ai d’abord du mal à faire sortir les cacas de mes fesses, ce n’est pas le pénis qui va pouvoir y rentré. Pour moi la pénétration vaginale reste la meilleure donc je me contente de ca…

 

Fille 1 : et si c’est le délire de ton homme tu fais comment ? Toi-même tu sais a quel points les hommes âgées que l’on fréquente ont souvent ce genre de penchant et il faut tout faire pour leur faire plaisir si tu veux continuer à recevoir ton enveloppe…

 

Fille 3 : le mot « NON » n’existe pas dans votre vocabulaire ? En tout cas en ce qui me concerne enveloppe ou pas rien n’entre dans mon petit trou…

 

Fille 2 : tu ne sais pas ce que tu rates...

 

      Elles ont régler leurs notes et sont parties. Vraiment la jeunesse d’aujourd’hui me dépasse. Le suivisme et les gens sans personnalité, tout ce que je déteste. Je ne sais même pas qui a emmener cette histoire de sodomisation la ici au pays mais c’est déjà devenu une pratique tellement normal au point ou si tu ne pratique pas ça c’est que tu es derrière comme les fesses. Je ne juge personne hein, chacun ces pratiques mais pour moi la sodomisation c’est juste impossible, j’aime trop mon petit trou pour laisser n’importe quoi y entré…

 

       Je suis en train de savourer mon repas tout en profitant de la fraicheur quand je vois une ombre devant moi, je lève la tête de mon plat et je vois qu’il s’agit d’un homme, j’enlève mes lunettes et je lui lance un regard interrogateur…

 

Moi : je peux vous aider ? (je demande agacé avec la mine bien attaché)

 

Lui : (souriant en me tendant la main) moi c’est Steve…

 

Moi : (passant mon regard de sa main à son visage, à croire que je lui ai demandé comment il s’appelle)

 

Lui : (fini par baisser sa main) OK…  Je peux me joindre à vous histoire de vous tenir compagnie ?  (dit-il en me montrant toute ces dents blanches en souriant)

 

Moi : j’ai l’air d’avoir besoin de compagnie ?

 

Lui : (s’asseyant en face de moi) oui vous enviez l’air d’en avoir besoin… Kribi n’est pas un endroit où l’on vient seul, soit on y vient en amoureux ou avec des ami(e)s… (dit-il en me regardant en souriant)

 

Moi : et vous alors ? Vous êtes bien seul vu que vous venez chercher la compagnie auprès de quelqu’un qui n’en a pas besoin…

 

Lui : je ne suis pas seul, je suis là avec des amis. Je voulais juste vous aider à vous sentir moins seul…

 

Moi : eh bien vous vous êtes trompé…  (Dis-je avec humeur)

 

      Vraiment les hommes ! Dès qu’ils voient une belle femme seul il faut toujours qu’ils essayent de joué les chevaliers servant. Je suis venu ici pour me reposer et profité un peu du cadre, je peux bien le faire seul ou bien ? En plus il est tombé sur la mauvaise personne, je ne suis pas d’abord de nature sociable, ajouté à ça les évènements qui ont marqué ma vie imaginé un peu ce que ça peut donner…

 

       Il s’est mise à parler tout seul, es ce que j’avais même son temps ? Je n’ai demandé la compagnie de personne alors je ne suis pas forcer de faire la causette juste pour faire plaisir, quand il sera fatigué il va partir…

 

Lui : (se levant pour s’en aller) je croyais que si j’insistais un peu on pourrait  faire connaissance mais je me suis tromper. En fin de compte vous êtes juste belle mais impolie…

 

Moi : (vexée) de quoi je me mêle ?

 

Lui : (s’en allant en souriant) qu’es ce que je disais ? Belle mais impolie… J’espère qu’on se reverra…

 

Moi : (réglant ma note et m’en allant vers la plage) je n’espère pas… 

 

 Deux mois plus tard

 

        Tout le monde au boulot trouve que je suis un peu de meilleure humeur et que je souris un peu plus qu’avant et je suis d’accord avec eux. Mbom-mbo avait raison quand elle disait que je devais recommencer à vivre, à penser à moi et mon bonheur, personnellement je trouve que quand tu fais un peu abstraction de ce sentiment de culpabilité la vie n’en devient que meilleur. Pour moi qui n’a jamais été une vrai viveuse hormis mon passer de « Tchiza » je prends du plaisir à sortir et je trouve même agréable le fait de se faire draguer par des hommes de ma génération. Personnellement je ne pense pas être prête pour une relation amoureuse donc je me contente de flirt et je dois avouer que j’aime bien…

 

        Mon boss vient d’ajouter un nouveau client a mon portefeuille qui selon lui est un client très important. Il s’agit d’un œnologue qui possède des vignes en France, en Espagne et en Italie. Il possède des entreprises de fabrications et est en partenariat avec certaines entreprises de distribution de vins dans ces pays. Sa renommée est déjà tout installé en Europe mais aimerais faire connaitre ces produits dans son pays natal, il a donc besoin d’une publicité d’enfer et c’est là où j’entre en scène. Vue l’importance du client je vais laisser libre cours à ma créativité…   

 

        Je me dirige vers la salle de conférence ou j’ai rendez-vous avec notre client et deux de ces employés selon les dires de mon boss. Ce premier contact c’est juste pour me faire une idée de ce qu’ils veulent exactement et savoir ce qu’ils attendent de moi, c’est l’ors du prochain rendez-vous que je leurs montrerais ce dont je suis capable. Je suis la dernière a arrivé à la réunion, je salue les deux hommes et la femme présente et je m’installe en face d’eux. Et c’est partie pour deux heures de discussion dans laquelle je note toute leurs attentes dans mon bloc-notes. La réunion fini nous nous donnons rendez-vous dans 1 mois pour avoir un œil sur ce que j’ai fait et apporté des modifications si voulu ou tout simplement changé d’idée. On se sert les mains et je me rassois afin de ranger mes affaires quand je vois une ombre devant moi, je lève la tête et bizarrement ce visage m’est familier ;

 

Moi : un problème monsieur ?

 

Lui : (souriant) du tout, j’aimerais juste vous inviter à déjeuner…

 

       Ce sourire, c’est comme une impression de déjà-vu mais je ne sais plus ou…

 

Moi : (sceptique) pour quelle raison ?

 

Moi : disons un déjeuner d’affaires, j’ai quelques modifications à apporter sur ce qui a été dit…

 

Moi : faite le la, essayez-vous dites-moi ce que vous voulez modifier (me levant mes affaires en mains voyant qu’il ne bouge pas)  si vous n’êtes pas d’accord j’en déduis que ce n’est rien d’important et qu’il peut attendre le mois prochain pour en parler. Sur ce passer une bonne journée monsieur…

 

Lui : qu’es ce que je disais, belle mais impolie… (dit-il en soupirant)