Chapitre 24 : Missé Aaron Steve
Write by Jojo D
Steve
***
Quelques mois plus tôt ***
Le retour au bled ce fait avec un peu
de difficulté mais c’est nécessaire pour les affaires et être un peu plus
proche de la famille, surtout pour maman parce que cette décision l’a tellement
fait plaisir alors que j’ai bien dit que c’est temporaire, ça va dépendre de la
tournure que prendra mes affaires. Maman a insisté pour que je vienne passer
tout mon séjour a la maison en famille, mais j’ai refusé, trop peu pour moi, on
verra un vieux gars de 35ans vivant chez ces parents ? Où est l’intimité
dedans surtout avec mon père qui toujours derrière mon dos. A la place j’ai
pris un appartement meublé en plein centre-ville ici à Yaoundé et je m’y plais
bien.
J’ai pris contact avec deux potes du
lycée avec lesquels j’ai garder contact pour qu’on se fasse un week-end dans un
endroit sympa histoire de décompressé et de me ré-familiariser un peu avec le
pays, c’est comme ça qu’il y’a un mois de cela nous avons mis le cap pour
Kribi, vendredi nous avons passé la nuit en boite et le samedi matin pendants
qu’on prenait le petit déjeuné pour dessoulé un peu je suis tombé sur une
« sirène de Kribi » comme le dise mes frères Camerounais tellement la
fille était belle. Je vais à sa table histoire de faire le charmeur et de voir
si je peux avoir une touche avec elle mais la go était tellement fermé que j’ai
dû m’en aller, en fin de compte elle était juste belle mais sacrement impolie…
De retour de Kribi il fallait que je
fasse ce pour quoi je suis revenu ici au pays ; faire connaitre mes
produits. Me faire un nom dans le monde du vin n’a pas été facile, commençant
dans ma famille, surtout mon père. Etant l’ainée d’une famille aussi
conservatrice que la mienne mon père n’a pas du tout digérer que je fasse des études
d’œnologie, pour lui ça n’avait aucun sens de laisser des métiers noble et
classiques comme Banquier, etc., bref que des métiers ennuyeux pour aller faire
des études sur le vin allant même jusqu’à qualifier l’œnologie comme un « métier
de soulard », mais voyant mon instance il a fini par céder surtout avec l’aide
de maman en me mettant en garde ; une seul faute et il s’en lavait les
mains de mes études d’œnologue pour des études plus conventionnelle. Ça n’a
vraiment pas été facile d’arriver là, mais je me suis accroché, j’ai tenu bon
et je suis fière de moi, toute ma famille aussi surtout papa même s’il ne me le
dira jamais.
Grace à l’aide de mes potes avec qui je
suis allé sur Kribi j’ai eu les coordonnées de cette boite spécialiser dans le
Marketing avec une bonne réputation, je l’ai es contacté afin de leur faire
savoir ce que j’attends d’eux ; qu’ils me fassent une bonne publicité
enfin de faire connaitre mes vins et m’aider dans la distribution de ceux-ci en
leur faisant clairement comprendre que l’argent n’es pas un problème si et
seulement si ils me font du bon travail. Mais sincèrement parlant de vous à moi,
qu’elle était le pourcentage pour que je tombe sur la belle impolie de Kribi comme
étant la conceptrice-design de mon projet, une très agréable surprise, a sa façon
de parler ça se voit qu’elle en a dans la tête mais j’attends de voir ces idées
pour savoir ou me situé avec elle.
Suzy
***
Un mois plus tard ***
C’est
aujourd’hui la présentation de mon projet et je suis très fière de moi, je
trouve que j’ai bien bossé et qu’ils vont adorée les idées que j’ai eu. Je ne
me souvenais même plus de l’homme de Kribi, d’abord que je ne suis pas
physionomiste mais de tomber sur lui ici au boulot c’est trop gros, coïncidence
ou coup du destin je ne sais pas mais je dois l’avouer le gars est très beau à
regarder surtout quand on prend la peine de le faire, d’un teint noir très
propre qui me fascine. Sachant que je devais tomber sur lui aujourd’hui j’ai
pris un soin plus particulier à choisir mes vêtements, ma coiffure, bref la
totale quoi. C’est perché sur mes hauts talons que j’entre dans la salle de réunion
ou il est déjà présent avec ces 2 mêmes collaborateur de la dernière fois et
mon boss, je salue, installe mes affaires et entame ma présentation. A la fin
de la présentation je vois qu’ils sont tous conquis alors je me permets d’imposer
mon point de vue dans ces affaires…
Moi :
avoir une bonne publicité c’est un bon atout pour chaque produit mais de vous à
moi combien de personne irons vraiment dans les caves à vins pour acheter vos
vins surtout que les prix ne sont pas données ?
Lui :
(sérieux) qu’es ce que vous proposez donc ?
Moi :
nous savons tous que nos frères et sœurs Camerounais aussi riche sont-ils
aiment le « Njoh » (gratuit), alors pourquoi ne pas organiser des dégustations
de vins gratuits dans certaines caves, des restaurants et des hôtels de luxe étant
donné que vos vins tombe dans cette catégorie et par la même occasion faire des
promotions pour ceux présent l’ors de ces dégustations ; genre après avoir
consommé s’ils apprécient le produit, ils pourraient l’avoir à un prix réduit
que le prix normal. Avec cette approche ceux qui ont aimé vos vins reviendront à
coup sûr même si le prix est élevé. Qu’en dites-vous ?
Je vois ces deux collaborateurs sourire
et se tourner vers lui pour se concerter mais lui reste stoïque, mon boss lui m’adresse
un petit sourire. Il finit par briser le silence et se tourne vers moi…
Lui :
j’aime bien votre idée mais qu’es ce qui me garantit qu’elle sera une réussite ?
En Europe ce genre d’évènements sont un succès pour les affaires parce que le
vins un l’un des produit très consommé a l’instar du Cameroun ou l’on compte
sur le bout des doigts ceux qui sont amateurs de bon vins et qui sont prêt a débourser
une certaines sommes pour ce genre de plaisir. Si après cette dégustions j’ai
un certain dégrée d’écoulement de mes produits vous en aurez tous les mérites
mais dans le cas contraire cette dégustions aurait été une perte pour moi… (dit-il
sérieux)
Moi :
(confiante) c’est un risque que vous devez prendre, comme on dit chez nous, « qui
ne risque rien n’a rien ». Prenez votre temps pour murir l’idée et si vous
êtes d’accord vous serez dirigé vers ma collègue spécialiste dans ce genre d’évènement
et d’aller dans des endroits de renom pour organiser vos dégustions…
Lui :
(après quelques minutes de réflexion) je suis d’accord, c’est un risque je j’accepte
de prendre mais a une condition… (dit-il en me scrutant)
Moi :
(sceptique) oui, laquelle ?
Lui :
je ne veux pas d’une autre collaboratrice pour m’aider à organiser ces dégustions,
je veux que ce soit vous qui le fassiez avec moi comme partenaire parce que je
veux être au courant de tout… (dit-il en me fixant d’une drôle de façon)
J’étais sur le point de répondre pour lui
faire comprendre que ce n’est pas mon domaine de compétences quand mon boss ma
devancer…
Mon
boss : (souriant) c’est avec plaisir Mr. Missé qu’elle sera à votre
disposition pour tout, vous êtes sa priorité en ce moment…
Steve :
(se levant) si tout est clair je pense que nous pouvons mettre un terme à cette
réunion (se tournant vers moi) et quand a vous Mademoiselle Obah je vous
attends en bas parce que c’est maintenant qu’on va se mettre au travail… (dit-il
en sortant suivi de ces collaborateurs)
Il a de la chance que je respecte
beaucoup le slogan disant « le client est roi » si non il y’a bien longtemps
je lui aurais donné une réponse bien salé pour qu’il ne pense pas qu’il puisse
prendre des décisions à ma place. Histoire de le faire chier je décide de
prendre tout mon temps afin de dresser une liste des endroits potentiels ou
pourrait se tenir ces dégustations avant de le rejoindre dehors, je le trouve
adossé à sa voiture à m’attendre, je m’avance pour déverrouillé ma voiture qui
est garée près de la sienne…
Lui :
(derrière moi) qu’es ce que vous faites ?
Moi :
(sans le regarder) ça se voit norh ? Je veux faire démarrer ma voiture
pour que vous puissiez me suivre jusqu’aux endroits que j’ai choisi pour aujourd’hui…
Lui :
vous serez tout aussi à l’aise dans ma voiture pour le faire, pas besoin de dépenser
votre carburant pour ça… (Voyant que je ne réagis pas) allez venez, mieux vaut
s’y mettre maintenant…
C’est à contre cœur que j’accepte de le
suivre et faire le reste du trajet avec lui, une fois dans la voiture je lui
donne l’adresse d’une des plus grandes caves à vins de la ville et il démarre. Concentré
sur mon téléphone je ne remarque pas qu’il a changé d’itinéraire et s’est garer
ailleurs que l’endroit indiqué, c’est quand il coupe le moteur, je lève la tête
de mon téléphone et je constate qu’il s’est garé devant un restaurant…
Moi :
(perdu) je peux avoir ce qu’on fait ici ? Ce n’est pas l’adresse que je
vous ai donné…
Lui :
(ouvrant sa portière) je sais, mais il est déjà midi et j’ai faim, vous avez le
choix soit vous me suivez soit vous rester m’attendre dans la voiture… (dit-il
en fermant la portière derrière lui)
J’ai aussi faim et plus important pas
question de faire ma folie avec lui, il reste avant tout un client donc c’est
sans faire de chis-chis que je descends de la voiture à mon tour en claquant la
portière bien forte derrière moi, il se tourne, me fixe et se contente de
verrouillé sa voiture.
Lui :
(déposant son verre de vin sur la table) ça vous arrive de sourire ?
Moi :
(le regardant à peine) ça dépend…
Lui :
de quoi ?
Moi :
de la personne que j’ai en face de moi… (Dis-je cassante)
Lui :
(pas atteint du tout) vous devriez sourire plus souvent, ça vous rendra moins
vilaine…
Moi :
de quoi je me mêle ? Tchipsss…. ! (Ce qui le fait rire)
***
Quelques mois plus tard ***
Je
sors de l’hôtel Hilton au bras d’Aaron plus qu’épuiser. En effet aujourd’hui
avait lieu la dernière dégustation de ces vins qui fut un grand succès comme tous
les autres d’ailleurs. La chance qu’il a eu c’est qu’il a déjà une réputions en
Europe et certains des gens présent l’ors de ces dégustions sont ceux qui
avaient déjà eu a gouté à ces vins donc ils étaient juste content de pouvoir
avoir accès a ces produit même étant au pays. Il a proposé que nous allions au
restaurant pour fêter ce succès mais je suis trop fatigué alors il a décidé qu’on
aille chez lui à la place.
Je ne sais pas comment je qualifierais
notre « relation » si relation il y’a. Je ne sais même pas si nous
sommes en couple parce que honnêtement je suis nul en ce qui concerne les
affaires de cœur, ça lui arrivais de m’embrasser, être attentionné avec moi et tous
ces trucs niais qui ont réussi malgré
tout à m’émouvoir un peu (rire) bon beaucoup je dois l’avouer. C’est un homme
doux, attentionné, très romantique et qui possèdent beaucoup de charme. Si je ressens
de l’amour pour lui ? Je ne serais vous répondre parce que ce ne m’es
jamais arrivé, tout ce que je sais c’est que j’aime être en sa présence, le
touché, être près de lui, rire de ces blagues et tous ces choses qui ont réussi
à me faire fondre.
Une fois chez lui, je lui demande de me servir un verre de jus de fruits, je pense que mon quota de vins a été atteint et surtout j’aime rester lucide en tout temps. Nous sommes en train de nous toucher tout en nous embrassant et les baisers ce font de plus en plus urgent libérant cette tension sexuelle qu’on a passé notre temps a refoulé, il met un terme au baiser, m’aide à me lever et me porte jusqu’à sa chambre. Vu l’urgence du désir qui nous anime, nos vêtements ne mettent pas long feu sur nous et nous nous retrouvons très rapidement à poils. Il me pose délicatement sur le lit et parsème mon corps de doux baisé fiévreux. Vous-même vous savez, c’est la première fois pour moi que la passion entre en ligne de compte dans le sexe, c’est diffèrent je j’aime ça. Il insère ces doigts dans ma cave déjà tout mouillé et me prodigue des caresses que mon corps avait longtemps oublié pendant que je caresse son membre déjà bien dressé, il se redresse, enfile un préservatif a la vas vite et trouve son chemin en moi, c’est comme une libération surtout pour une personne qui était aussi sexuellement actif comme moi de rester 3ans sans sexe. Je commence à peine à prendre mon pieds sous ces assauts qu’il se libère déjà, bonjour la frustration. ! Il se retire de moi, va au toilette enlever le préservatif et il revient s’assoir sur le lit silencieux pendant que moi je gère ma frustration ne sachant pas comment réagir …