Chapitre 23 : La belle-fille.

Write by Les Histoires de Laya

***Cloé***

Moi : Mamoune

Maman : Quand tu commences comme ça, je sens que tu veux me demander quelque chose ! Je t’écoute !

Moi : Je te confie quelque chose mais tu ne dis pas à Ya Eden, je ne veux pas me disputer avec lui.

Maman : À propos de sa copine ?

Moi : Oui.

Maman : Attends d’abord je m’assoie bien.

Vu qu’elle était allongée, elle s’assoit dans le lit et je vais prendre place en face d’elle.

Moi : Je ne l’aime pas mais là ce n’est pas un caprice maman je te promets ! C’est vrai que d’habitude je fais les choses pour emmerder le monde, je fais des crises à mes frères mais là, je te promets que c’est tout sauf ça. Au début, c’est vrai je voulais juste lui lancer des piques mais actuellement et après l’avoir revu tant de fois, je te confirme que je ne supporte pas sa présence, je me sens mal à l’aise à côté d’elle, elle m’irrite Mamoune. Je n’arrive pas à savoir pourquoi mais je ne la sens pas en fait, je la trouve tellement fausse avec ses sourires forcés. S’il te plait, fais-en sorte que ya Eden la quitte, je ne peux pas accepter que mon frère se marie à elle, jamais.

Maman : Je suis tellement d’accord avec toi chérie, cette fille ne m’inspire rien de bon, j’ai parlé à Eden mais il semble dans une bulle que je ne comprends pas moi-même. Je ne sais pas à quel moment mon enfant a commencé à ne plus m’écouter. C’est vrai que je vous ai toujours dit de ne jamais laisser les gens, ni même vos parents vous séparer des gens surtout si vous êtes surs de les aimer, mais là, je reviens sur ma parole. Si ta mère ne sent pas ton partenaire, c’est que ce n’est pas bon, surtout quand c’est moi ta mère, parce que je le dis pour ton bien. Moi je ne suis pas le genre qui veut empêcher à son fils d’être en couple sans raisons, non ! Moi je veux juste protéger mon fils de cette fille que mon esprit n’arrive pas à accepter. (Soufflant) Je suis totalement d’avis et tu n’avais même pas besoin de me le dire, je sais que ce n’est pas un caprice.

Mon téléphone sonne et c’est la moitié de mon cœur qui m’appelle

Moi : Oui ma poule

Maëly : Bonsoir mon cœur, ça va ?

Moi : Oui et toi ?

Elle : Super ! Tu me manques

Moi : Toi aussi mon amour

Maman : Là tu parles forcément avec Maëly !

Moi (rigolant) : Bien sûr

Maman : Donc y’a qu’elle qui fait ressortir ta douceur hein ? Ehhhh ma fille, faut changer ton caractère dur là.

Je mets Maëly en hautparleur

Maëly : Mais tu as dit qu’elle tient ça de toi non maman ? Dans ton avant avant !

Maman : Donc moi je vous raconte mes choses et vous utilisez ça contre moi ?

Maëly : Non chef, on retire oh, oublie ! Au fait, tu ne m’as pas dit finalement, c’est quoi le problème avec ta belle-fille ?

Maman : Belle-fille de qui ? Moi Tia ?

Maëly: Roh ! Mais c’est la chérie de Ya Eden non ? Ou bien tu confirmes la perception de Cloé ?

Maman : Oui, pour une fois je la suis et elle n’est pas en train de faire un de ses nombreux caprices.

Maëly : Maman, tu sais que Ya Eden l’aime, laissez-lui une chance ! Il sera vraiment triste si on se ligue tous contre lui sans apprendre à connaitre réellement sa partenaire. De plus, il semble si heureux maman.

Le retour de « Maman bon cœur » j’ai cité Rose Maëly !

Maman : Non Maëly, là je refuse de laisser le bénéfice du doute. Bref, je vais de ce pas appeler Eden.

Je poursuis ma conversation avec mon Ying en lui disant tout ce qui se passe ici, en lui rappelant à quel point elle me manque et combien je l’aime. C’est bien elle ma plus grosse faiblesse, la partie la plus douce de mon cœur, elle la fait ressortir. Après tout, on dit bien que les jumeaux ont un lien particulier.

 

Maman (me regardant): Nala est déjà rentrée ?

Moi : Je vais voir chef.

Je vais vérifier et c’est bel et bien le cas. Je fais un retour à maman et maman la rejoint au salon.

Elle parle de leurs choses comme deux vieilles copines et elles me racontent encore plus de détails sur leur « vie commune » c’est ainsi qu’elles parlent (rire).

Maman Nala : Eden vient à quelle heure ?

Maman : Quand il sort du boulot.

Maman Nala : Je l’attends ici.

Si au sortir de là Ya Eden est toujours avec cette fille, je n’aurais aucun mal à dire qu’elle le maraboute.

 

***Eden***

Je gare mon véhicule chez maman Nala, maman a demandé à me voir après notre repas de la fois passée, je suppose que c’est au sujet d’Emi.

À peine je descends que Cloé vient se jeter dans mes bras.

Moi : Technique d’amadouement ou câlin sincère ?

Cloé : Zut, tu me connais si bien ! Bon j’y vais ! Je vais manger avec des amis.

Moi : Donc je dois te donner combien ?

Cloé (large sourire) : Ce que tu as !

Moi : Si j’ai 100 Fr je donne aussi ?

Cloé : Rohhh Ya Eden, arrête !

Moi : Fouille dans la voiture, après tu fermes et tu viens me déposer la clé.

Elle (ravie) : Ok merci au meilleur grand frère du monde.

Moi : Bien sûr !

Je marche vers la maison imaginant déjà dans ma tête le scénario classique où mes deux mères me regardent fixement en espérant que je change mes décisions.

 

Moi : Bonsoir mes mamans.

Je fais des bises aux deux et elles ont toutes deux des visages fermés.

Je vais d’abord me servir un bon verre d’eau parce que je sens que ma salive va finir ce soir.

Maman Nala : Faut même prendre toute la bouteille papa, j’ai tout mon temps.

Eh père éternel, les femmes de ma vie, ce n’est pas facile.

 

Je finis par prendre place en prenant une mine très sérieuse car la situation l’est.

Maman : Bien, si je t’ai appelé ici c’est pour qu’on règle cette histoire une bonne fois pour toute.

Maman Nala : Effectivement, une bonne fois pour toute.

Maman : Moi vivante, je n’accepterai jamais que tu épouses cette fille Eden, tu me comprends ? Je ne sais pas ce qu’elle t’a fait pour que tu sois obnubilé par elle mais je ne pense pas que ce soit claire. Et crois moi Eden, je ne vais jamais laisser mon enfant côtoyer une fille douteuse comme ça. Tu fais exprès ou tu ne vois pas que cette fille est fausse ? Comment ton esprit peut accepter une femme comme ça ? Tu crois qu’on fait exprès ? Tu penses qu’on veut juste t’empêcher d’être heureux ? Que DIEU me pardonne parce que je suis entrain de juger mais cette fille ressemble aux femmes qui maraboutent les hommes pour les mettre à leur pied. Tu as eu une fille dans ta vie, je ne t’ai jamais vu à ses pieds comme ça et pourtant DIEU sait ô combien tu l’as aimé. Alors, dis-moi, tu trouves que tes agissements sont normaux Eden ? Au point où tu me manques de respect à moi ta mère en rejetant ma pensée ? En me raccrochant au nez quand je t’ai appelé après ce fameux repas où j’ai rencontré cette fille qui ressemble juste à une profiteuse et une boule de destruction pour ta vie ?

Moi (choqué) : Maman ! Tu pries, comment tu peux avancer de tels propos juste en voyant cette femme pour la première fois ? Et pourtant la bible te dit de ne pas juger, mais là tu es dans le jugement, tu la condamnes, tu la mets dans une case sans apprendre à la connaitre. Je ne t’ai pas manqué de respect maman, jamais (fâché). J’ai juste mis fin à un appel qui partait en disputes, je ne voulais pas me disputer avec toi et tu le sais que je déteste être en conflit avec toi car tu es ma mère. C’est ce que tu appelles manque de respect maman ? Vouloir éviter le conflit ?

Maman Nala : Eden, tu m’arrêtes ça, tu arrêtes. Tu trouves que ce que tu as fait est normal ? Ta mère t’appelle pour te parler sérieusement parce qu’elle trouve que tu fais fausse route et tu coupes pour éviter le conflit ? Toi-même quand on te raccroche au nez c’est un problème d’Etat, tu détestes le manque de respect mais tu crois vraiment que là tu as respecté Tia ? Tu crois vraiment ça ? Moi je te dis bien que non. Et si tu es trop fâché parce qu’on te dit la vérité, je m’en fiche Eden. Tu crois qu’on va te parler dans le vide ? Toute ta famille ne sent pas une femme, toi tu jures mordicus que c’est elle la femme de ta vie, mais quelle vie mon fils ? Quelle vie que tu vas construire avec une fille qui a de grands yeux comme ça (Façon de parler) ? Une fille qui ressemble à une arriviste accomplie ?

Moi : Je crois que je vais rentrer chez moi ! Merci beaucoup pour le manque d’efforts vis-à-vis de ma partenaire, ma partenaire qui me rend heureuse. Je pensais vraiment que vous vouliez me voir heureux mais en fait non, vous voulez me voir heureux avec les personnes que vous choisissez. Et ça, ce n’est pas possible car je fais mes propres choix et je les assume surtout quand ces derniers me font me sentir bien dans ma vie.

Maman : Eden tu pars où ? Attends mais je rêve Nala ! Eden c’est à nous que tu parles ainsi ?

Moi : Vous allez m’excuser, bonne soirée.

Je me suis levé et je suis sorti de la maison en claquant la porte.

Je suis arrivé chez moi 30 minutes après et j’y ai trouvé la femme de ma vie.

Emi : Bébé, tu me sembles énervé.

Moi (m’asseyant) : J’étais chez maman Nala, une fois de plus, ton nom était au centre, j’en ai eu marre et je suis rentré.

Emi : Je remercie DIEU de m’avoir envoyé un homme qui me défende devant sa famille (émue) je t’aime trésor, je t’aime tellement et je me sens si bien avec toi.

Moi : Je t’aime aussi Emi, tellement et je suis prêt à tout pour qu’on vive notre amour, que ça leur plaise ou non. Je suis heureux et ça, ça n’a pas de prix.

J’ai fini par retrouver le sourire grâce à ma chérie et toutes ses tentatives pour m’arracher un sourire.

Et c’est cette femme que je dois laisser ? Jamais !

 

Le week-end d’après, maman Liyanah organisait un grand repas chez elle. Il y avait tout le monde.

Lorsque je me suis retrouvé face à maman, maman Nala, Maman Alia, Maman Liyanah, tata Dalena & mamie Néïla

Moi : Je vous présente votre belle-fille Emi !

Emi : Enchantée mes mamans que je ne connaissais pas encore (à maman & maman Nala) Bonjour mes mamans d’amour ! Je suis votre belle-fille Emi ! (Montrant sa bague)

Les réactions étaient partagées mais ce n’était pas mon problème. Je voulais que ma future femme s’intègre au sein de ma famille.

Oui, au courant de cette semaine je l’ai emmenée à la baie des tortues et c’est là-bas que j’ai fait ma demande en mariage à cette femme qui comble mon cœur.

Je vais me marier dans moins d’un an et c’est non discutable.

Il y’a une parole de mon père que je ne vais jamais oublier et pourtant j’étais jeune lorsqu’il s’en est allé : « Un homme c’est la parole, ensuite l’action. Tu fais ce que tu dis, tu dis ce que tu fais. Et surtout, ne laisse jamais quiconque s’opposer à tes décisions quand tu es sûr qu’elles sont les meilleures pour toi ».

Je suis amoureux, heureux et j’ai trouvé ma moitié.

 

***Kylian***

Marianne : Je stresse un peu bébé.

Moi : Mais non, ma maman est tranquille, t’inquiète !

Elle : Je suis bien habillée tu trouves ?

Moi : Très bien même. Allons-y !

Mon taxi vient nous chercher chez moi et nous dépose chez maman.

Moi (la regardant): Marianne ! Tu trembles sérieusement ?

Elle : Bah oui, c’est ta maman quand-même, genre ta reine sur terre.

Moi : Je sais, mais du calme. Sois simplement toi !

Elle : Ok d’accord.

Quand on rentre dans la maison, ma mère ne me calcule même pas.

Maman : Enfin je vois celle qui rend mon fils heureux, ma fille, prends place.

Marianne : Bonjour maman, merci.

Oui j’ai parlé de Marianne à ma mère, très rapidement d’ailleurs car cette femme m’a convaincu totalement.

Je la regarde fièrement discuter avec cette dernière comme si elles se connaissaient depuis la nuit des temps.

Mes petites sœurs ne lâchent pas la grappe non plus, elles assomment Marianne avec des questions de tout genre et cette dernière répond toujours avec ce même sourire si franc. Qu’est-ce-qu’elle est magnifique !

Ma mère a sorti sa plus belle vaisselle, ça m’arrache un sourire, je ne savais pas qu’en lui parlant simplement de Marianne elle l’aurait apprécié autant sans l’avoir rencontrée !

Maman : Je te sers quoi ma fille ?

Marianne : Je veux gouter de tout, ça m’a l’air si délicieux.

Maman : ok ma fille.

Je vous ai dit que je suis au balango non ? (Être au Balango = être mis à l’écart, du genre on ne te calcule pas) Maman se sert, elle sert ses filles et moi, rien !

Marianne : Je te sers quoi trésor ?

Moi : Un peu de tout !

Elle se met à me servir et maman la regarde avec un sourire qui en dit long sur ce qu’elle pense !

Le repas se passe merveilleusement bien et à 16h Marianne part avec mes petites-sœurs chez maman Gâteaux en me laissant avec ma mère !

Maman : Kylian ? Si tu oses me dire que cette femme tu ne vas pas l’épouser, je vais dire que tu as un sacré problème.

Moi : Tes impressions ?

Maman : Elle est vraie ! Elle cadre avec tout ce que tu m’as dit sur elle et sur la facon dont elle te traite. Elle a de la discussion, elle a une belle vision de la vie de couple, du foyer, de la place de la femme. En fait, tu peux penser que j’abuse car je n’ai même pas encore fait plus de 24h avec elle, mais tu dois savoir que les mères sentent quand c’est bon et quand ce n’est pas bon. Et là, c’est très bon mon fils.

Moi : Je me sens si heureux avec elle. J’ai hâte que ma situation se stabilise pour avoir un engagement sérieux avec elle.

Maman : En tout cas, moi-même je vais t’emmener devant le maire avec un large sourire. Et ton père ?

Moi (soufflant) : Tu sais que nos relations sont tendues. Je suis fatigué de mener le même combat chaque jour. Il accepte Marianne, tant mieux, dans le cas contraire, tant pis.

Maman : Je vais l’appeler. Faut pas qu’il t’emmerde tout le temps, tu as suffisamment de problèmes à gérer. Il est toujours aussi chiant celui-là.

Moi : Ah, c’était ton gars à l’époque non !

Maman : J’étais jeune et naïve. Tu es ma seule réussite dans cette relation, sache-le !

Moi : Hum ! En tout cas, gérez-vous ! Comme tu es la seule personne qu’il écoute !

Maman : Ne t’inquiète même pas, moi je ne tolère pas ses conneries.

Marianne finit par rentrer avec les filles.

Elle met les gâteaux dans un plateau et on les mange tous en discutant joyeusement.

Ma mère n’hésite pas à lui raconter mes anecdotes d’enfance et elles rigolent comme deux bonnes copines.

Avant de partir, elles échangent de numéros et ce qui a suivi, moi-même j’ai cru que c’était maintenant Marianne l’enfant de ma mère.

Elles s’appelaient chaque deux jours maximum, elles s’échangeaient des recettes et astuces de cuisine, et surtout ma mère a fini par manger la nourriture de Marianne… au bout d’un mois !

Moi-même je n’y croyais pas, connaissant ma mère.

Elle accepte les gens mais elle ne leur fait pas confiance au point de manger leur nourriture.

Et là, tu as Marianne qui fait à manger à ma mère et celle-ci mange avec appétit, si j’attendais un signe, je l’ai eu.

Y’a des évidences dans la vie et Marianne en est une dans la mienne et surtout la belle-fille chérie de ma mère.

 

***Maurine***

Je colle mon oreille à la porte, je veux écouter ce qu’ils se disent.

Nous sommes chez la mère de Laurent, cette peste.

Après mon mariage, je n’ai absolument pas regretté, c’était tellement doux.

Laurent était attentionné, tellement adorable, je crois même que j’ai fini par en être amoureuse tellement c’était la belle vie. Une vie de mariés heureux, épanouis sexuellement, c’était tellement le kiff.

Mais je sens qu’il commence à changer, il me dit d’être prête car mon tour arrive, mais prête pourquoi ? Je ne sais pas.

Ces derniers temps, il fait des choses bizarres sur moi je n’en comprends pas vraiment le sens.

Il est bizarre, mais il me dit que ce n’est rien. Et moi, je n’ai aucune réaction, je n’arrive même pas à réagir. Je suis perdue !

Je tente de les écouter mais on dirait qu’ils parlent à voix très basse alors je rentre dans la pièce.

Belle-mère : Donc demain c’est bon ? (Me voyant) Oh ma belle-fille, ça va mieux ? Tu as pu te soulager ?

Moi (fake) : Oui ça va merci. Qu’est-ce-qu’il y’a demain ?

Laurent : Ne sois pas trop pressée, tu sauras demain.

 

Cette nuit là j’ai tourné en rond dans notre lit.

À 3h du matin, Marianne m’envoie un verset biblique à lire. Je lui réponds que je lirai mais je ne le fais pas. Je ne suis pas une grande croyante pardon, je ne vais pas faire l’hypocrite.

À 5h du matin, elle m’appelle en pleurs en me disant qu’elle a fait un cauchemar horrible sur moi et elle s’inquiète.

Laurent (m’arrachant le téléphone) : À 5h les gens dorment ! Merde à la fin.

Il coupe l’appel et il balance mon téléphone violemment contre le mur.

L’IPhone ne résistant pas aux chocs trop violents, l’écran est complètement brisé et je ne vois plus rien du tout.

Laurent : Tu reviens te recoucher et vite !

Je m’exécute et c’est à 13h que j’émerge d’un sommeil tumultueux.

Laurent (sms) : À 23h tu te fais belle, on va sortir.

Il ne m’a pas donné plus d’infos que ça.

 

À 23h30 je me suis retrouvée dans un endroit étrange, les mains ligotées.

J’ai cru avoir halluciné car je voyais des hommes ou plutôt des serpents ou plutôt, en fait je ne sais pas exactement.

Je criais et je pleurais, ils remplissaient tous mes orifices en même temps. Je ne sais pas combien sont passés sur moi mais à la fin, j’étais comme une morte.

Ils m’ont blessé légèrement au bras et mon sang a coulé sur un tissu ou peut-être pas, je ne sais même pas ce que c’était exactement.

 Je les entendais remercier « Frère Laurent » pour sa belle contribution et lui souhaiter la réussite par la suite.

On m’a détaché, je n’ai pas pu marcher, c’est l’homme de main qui m’a soulevé en me jetant toute nue dans la voiture.

Lui : Quand vous mangez l’argent, vous pensez que c’est gratuit ! J’espère que tu es bien prête pour ce qui t’attend dans ta fonction.

Arrivé à la maison, ça ne semblait pas surprendre la gouvernante.

Il m’a jeté dans mon lit et Laurent est entré dans la pièce derrière lui.

Moi (pleurant) : Snif j’ai mal !

Laurent : Donc tu croyais que l’argent-là était gratuit ? Tu me fais bien rire.

Moi : Fallait donc me dire ça depuis, regarde comment je saigne snif, regarde ce que tu m’as fait.

Laurent : Tu aimes te faire baiser non ? Alors !

Moi : Tu es vraiment un diable Laurent, un satané diable et je te hais.

Laurent : Tu me hais (rigolant) et tu penses que ça me fait quelque chose ? Tu as signé de ton sang ma chère, rétablis-toi bien de ta partouze’snakes, bienvenue dans le Game ma petite Maurine. Jusqu’au tombeau !

Sa mère (entrant) : Elle est où ?

Elle fait quoi ici ? Je ne l’ai pas laissé ici en partant.

Laurent : Allongée comme une mourante là-bas !

Sa mère : Tchiup, quand elle mangeait l’argent elle pensait que c’était gratuit ? (À moi) Lève-toi je vais te nettoyer !

Je n’ai pas pu me lever, elle est venue me tirer du lit et me trainer jusqu’à la douche où elle m’a lavé avec de l’eau tellement chaude que j’ai eu l’impression de me trouver directement en enfer.

Après ça, mon pyjama enfilé, j’ai rejoint mon lit difficilement.

J’ai voulu prendre un somnifère mais sa mère m’a rigolé au nez en disant « Non ma belle-fille, faut bien que tu t’endormes en pensant à ta douce nuit ».

Je n’ai pas pu fermer l’œil, je tremblais de tout mon être et de brefs instants de cette nuit me revenaient en tête. Ça a duré des jours et des jours !

Laurent (ouvrant grand les rideaux) : Faut déjà t’habituer à ta nouvelle vie ! Allez, on se lève on se fait belle et on part travailler !

Moi : Quel travail ?

Laurent : Tu verras !

 

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