Chapitre 23 : mauvaise impression.

Write by Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 23 : mauvaise impression.

Ça fait un mois que j’ai pris service dans les locaux du Groupe HAMZA en tant que DRH. Nous avons au total 35 départements dans ce building. J'ai une assistante et un stagiaire qui me seconde. Monsieur HOUNSOU Didier est le directeur du département immobilier.

On n’a pas encore rencontré le célèbre et unique JAMAL HAMZA, selon les bruits de couloir il est en voyage d’affaires au pays du soleil levant. C’est le directeur général qui assure son intérim depuis que j’ai pris fonction.

Il y a tellement de boulot ici que chaque jour quand je m'y mets je ne vois pas l'heure passée. Souvent c’est quand mes collaborateurs viennent me demander la permission de rentrer chez eux que je me rends compte qu’on est au soir. Rien à avoir avec mon ancien boulot. Chaque jours que Dieu fait je donne le meilleur de moi pour qu’on ait pas à redire sur mon travail parce que apparemment le PDG aime le travail bien fait. Chez lui il n’y a pas la place à l’imperfection.

Je suis concentré sur un dossier important que je dois rendre avant 15 heure quand j’entends quelqu’un toqué à ma porte. Je déteste qu'on vienne me déranger en plein travail.

Moi : (le nez plonger dans le dossier) oui.

Annah : il est l’heure de déjeuner.

Moi : désolé pupuce j’ai un travail à rendre dans (regardant la montre à mon poignet) deux heure maxi alors que je suis loin d’avoir terminé.

Annah : (disposant deux emportés sur la table base qui est dans un coin du bureau) le restaurant est venu à toi ma toute belle.

Sans me faire prier je me lève et vais prendre place auprès d’elle sur l’un des canapés. Je déballe l’emporté et commence par savourer mon déjeuner.

Annah : ton bureau est plus spacieux que l’ancien. J’adore la déco.

Moi : (la bouche pleine) merci.

Annah : et mon beau frère ? Il n’est pas encore revenu de son voyage ?

Moi : je ne vais même pas perdre mon temps pour te répondre.

J’entends quelqu'un toqué à la porte.

Moi : oui.

M. HOUNSOU Didier : bonsoir belles créatures.

Nous : (bonsoir).

Lui : (me faisant une bise) le boss est de retour et veux faire une réunion avec tout le staff demain matin à 7h. Envoi un mail à tout le monde pour les tenir informés. Et soit à l’heure demain. La ponctualité est l’une des choses sur laquelle il met un point d’honneur. Dit-il avant de sortir comme il est venu.

Moi : (m’adressant à Annah) Porteuse de mauvaise nouvelle. Il a fallut que tu prononces son nom pour qu’on vienne m’annoncer qu’il est de retour.

Annah : (riant) avoue que sa te fait plaisir.

Moi : même pas un peu.

Annah : jure que ton cœur n’est pas emballé là actuellement.

J’ai ignoré sa question en plongeant ma tête dans mon emporté. Elle a pouffée de rire et nous avons continuer à manger en parlant d’autres choses. Après le déjeuner j’ai envoyé un mail pour informé les autres collègue comme me la demander Didier puis je me suis remis au boulot.

J'ai réglé mon réveil à 5h du matin et elle vient de sonner. J'envoie ma main l’éteindre et sort ma tête de la couverture. J’ai eu une nuit vraiment agité. J’ai un nœud au ventre depuis hier quand j’ai appris que mon patron est de retour. La dernière fois qu'il m'a abordé je n'ai pas été du  tout courtoise donc je ne sais pas comment cette première rencontre dans le domaine professionnel va se passer.

Je me débarrasse de ma robe de nuit et rentre dans la salle de bain. Je vois mon reflet dans le miroir et me reconnais à peine. On dirait une zombie. J'ai des cernes, mes yeux sont gonflés et tout rouge. On dirait celle qui n'a pas fermer l'œil de la nuit.

Je soulage ma vessie et retourne prier dans la chambre avant de commencer à me préparer pour le boulot.

À 6h tapante je suis prête. Je vais me placer devant la glace et le reflet que celle-ci me renvoi me ravie sauf un détaille. Mes tétons sont trop visible. Oui je porte très rarement de soutien gorge par ce que mes seins sont debouts comme celui d’une adolescente de 18 ans donc je ne vois pas l’utilité d’en porter. De plus mes seins me font horriblement mal à l’approche de mes menstrues ce qui est le cas actuellement. j’enlève le haut et met les caches tétons avant de me rhabiller. Je fais encore une petite prière et sort de ma chambre.
Je vais toquer à la porte d’Annah pour récupérer la clé de la moto.

Annah : attend 10 minutes le temps que je m’habille. J’ai presque fini.

Moi : dépêche toi alors. Je ne veux pas être en retard. Tu sais qu'il y a le trafic à cette heure.

Annah : pourquoi j'ai l’impression que tu trembles ? C'est l'effet de…

Moi : termine ta phrase et je part sans toi.

Elle rigole et s'active à s'habiller. Au fond elle n'a pas tord. Bon sang ! Pourquoi il me fait cet effet ? Je risque de faire un AVC si mon cœur continue de battre aussi vite. Mais qu'est ce qui m'arrive comme ça ? C’est la première fois qu'un homme me fait autant d’effet. J'espère que ce n'est pas ce que je pense ?

En moins de 10 minutes elle finit et nous nous mettons en route après être passer saluer maman et prendre sa bénédiction pour la journée. Depuis que nous avons commencé à travailler Annah et moi, chaque matin, elle demande à ce qu’on passe prendre sa bénédiction avant d’aller au boulot et cela est devenu un rituel pour nous, tous les matins.

Dix minutes après avoir quitter la maison, une pluie de malheur commence. Celle-ci rend la conduite pénible. Sous la pluie nous avons rouler jusqu’à mon boulot et Annah à continuer. Je suis toute trempée. Si seulement je savait qu'il allait pleuvoir j’allais prendre un imperméable. Je n’ai pas d’habits de rechange au boulot et là il est 7h moins 10 minutes et il n’y a pas de prêt à porter à proximité non plus. Je déteste être dans ce genre de situation. C’est en rouspétant que je prend la direction du hall. Avec ma mauvaise humeur et oubliant que la terrasse devant le hall est glissante, je n’ai pas fait attention à ma démarche et je glisse. Je me voyais déjà face contre terre quand deux bras musclé me retiennent par derrière. La personne m’aide a me relever. Je me retourne pour remercier mon spider-man quand je croise le regard perçant de Jamal. Mon merci est resté bloqué dans ma gorge. C’est JAMAL lui-même en chair et en os qui vient de me secourir. Avec tous les gardes du corps qui l’accompagne aucun d’eux ne pouvait me secourir ? Son raclement de gorge me fait revenir à moi. Je me dégage de ses bras en balbutiant un merci inaudible puis je presse les pas vers la porte d’entrée du hall. À peine je fais quelques pas que je glisse encore et le même scénario s’est reproduit. Il m’a encore retenu m'empêchant de casser une dent pour la deuxième fois. Qu’elle honte !

Lui : (m’aidant à me stabiliser) faite attention MADAME. (dit-il en appuyant sur ce dernier mot) marché doucement ou enlever vos chaussures par ce que tout est glissant et vous êtes toute mouillé. Vous risquez encore de glisser (dit-il en fixant ma poitrine) et je ne pourrai vous secourir à chaque fois.

Moi : (Morte de honte) merci Monsieur. Je ferai attention. Dis-je en évitant son regard.

Je constate qu’il continue de fixer ma poitrine. Je ramène mon sac à mains sur ma poitrine.
Au même moment un de ses garde du corps s’approche de lui pour lui souffler je ne sais quoi dans l’oreille. J’en profite pour fuir vers mon bureau. Dans le couloir qui mène à mon bureau je rencontre l'assistante comptable.

Elle : ah !  Ma chérie tu es toute trempée là. La pluie t'a pas fait cadeau hein.

Moi : je ne te le fais pas dire miss.

Elle : il faut penser à prendre une voiture hein. Tu es là DRH après tout et tu ne vas pas me dire que c'est les moyens qui manquent pour.

Moi : j'y penserai.

Elle : viens je te prête un tailleur nous avons presque la même corpulence. Tu ne peux pas aller en salle de réunion comme ça.

Je ne me suis pas fait prier. Je l’ai suivie dans son bureau où j’ai troqué mes vêtements trempé contre un tailleur rouge qui me va comme un gang. Je remarque l’étiquette

Moi : tu ne l’as jamais porté apparemment.

Elle : en effet. Je te la donne. Il te va à ravir.

Moi : merci mais je te rembourse.

Elle : ce ne sera pas de refus par ce que cela m’a coûter une belle fortune. (dit-elle en souriant) mais dit donc tu n’as pas porter de soutien gorge ?

Moi : (remettant mes chaussures après les avoir nettoyer) non.

Elle : waouh ! Tu as les seins bien…..

Moi : (l’interrompant) nous sommes déjà en retard. On y va (dis-je en sortant de son bureau) on se retrouve en salle de réunion. Je vais prendre mon ordinateur dans mon bureau.

Je hâte le pas dans mon bureau puis ressors quelque minutes avec pour me rendre à la réunion. Quand je rentre dans la salle tous les regards sont braqués sur moi. Tu pouvais entendre les mouches volés. Je prends place sur une chaise de libre à côté de Marthe (l'assistante comptable).

Marthe : (à mon oreille) c’est toi on attendais pour commencer. Le patron a insisté la-dessus.

Moi : oh !

Jamal : (prenant la parole) Rebonjour à tous….

Je vous épargne son long discours. Après les civilités et le rappel de certaines règles de l'entreprise, il remercie tout le monde et demande à ce que le directeur de chaque département, le comptable, et la DRH attendent.

Pendant sept heures d’affilé s’en est suivie une séance de travail de compte rendu et de mise au point. C’est fou comment il maîtrise tout dans les moindres détails dans chaque secteur. Il est intelligent et sa beauté, son élégance peuvent faire renoncer à une nonne les vœux de chasteté. Comment il peut être aussi beau et intelligent ? J’ai déjà rencontré plusieurs beau gosse mais lui, c’est un autre level. Le genre d’homme qu’on voit dans les films nollywoodiens ou qui sont décrit dans les comptes de fées. Mes autres collègues aussi ont fait la même remarque que moi apparemment par ce qu’elles bavent sur lui sans gêne.

Parmi les 35 chefs de départements présent, il n’y à que 20 homme donc vous imaginez un peu l'ambiance. Malgré moi je n'ai fait que le maté durant toute la séance de travail. Quand il m'a donné la parole j'ai évité son regard durant tout mon speech.

Nous sommes sorti de la salle de réunion tous éreinté. Je rentre dans mon bureau et s’affale dans le canapé. Il faut que je récupère quelque minutes avant de me mettre au boulot.

J’entends toqué à ma porte.

Moi : oui entré.

Marthe : tu déjeunes pas ?

Moi : non je ne peux pas sortir mangé il s’en va être l’heure de la reprise.

Marthe : je vois pourquoi tu es toute chétive tu ne te nourrir pas assez. En 5 minutes  on est déjà au restaurant de la boîte.

Moi : ah j’oubliais même qu’on à un restaurant propre à nous. Dis-je en me levant pour la suivre.

Marthe est la seule collègue avec qui je cause ici. On n’est pas copine mais on s’entend bien. Avec les autres je m’arrête aux civilités. Je ne suis pas du genre à faire ami avec tout le monde.

La journée se termine bien et je ferme mon bureau à 18h 15. Je fais des cent pats devant le building en attendant qu’Annah vienne me chercher quand une Toyota rave 4 viens garer devant moi. Je ne prête pas attention par ce que je n’attends pas quelqu’un qui est véhiculé. Je récupère mon téléphone et commence par le manipuler quand j’entends une voix que je reconnaîtrait par mille.

-Puis-je vous déposer mademoiselle ?

Je saute sur elle en criant.

Moi : depuis quand tu es là Ivana ?

Ivana : il y a environ trois heures. J’ai voulu te faire la surprise.

Moi : (la serrant  encore dans mes bras en lui faisant deux gros bisous) ça c'est une vraie surprise.

Ivana : doucement jeune fille je ne suis pas ton mari.

Moi : tu es mon mari number one. On est collé cimenté.

Nous éclatons de rire en s'enlaçant une fois de plus.

Annah : moi j’ai pas droit à un câlin.

Ivana : (l’invitant par signe de la main à se joindre à nous) vient là petite peste.

Annah : vous allez m'étouffer. Dit-elle en se détachent.

Moi : (riant) ce n’est pas toi qui voulait un câlin ?

Annah : on met le cape sur où ?

Moi : à la maison puis on ressort.

Ivana : pas question. On fait le tour de la ville d’abord puis on verra.

Moi : non je ne peux pas faire la fête dans une tenue pareille. Il me faut aussi prendre une douche.

Annah : moi aussi j'ai besoin d'une bonne douche.

Ivana : on fait un tour à la maison alors. J'espère que maman va accepter que je passe cette nuit à la maison. Demain j'irai prendre une chambre d’hôtel en attendant de me prendre un appartement.

Moi : qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr qu'elle sera ravie de te recevoir à la maison.

Annah : sache qu'elle ne va jamais accepté que tu ailles prendre une chambre d’hôtel. Elle ne t'en veux pas tu sais? ni à ta mère d’ailleurs. Nous nous sommes déjà dit que les problèmes de nos parents ne vont pas déteindre sur notre amitié non ?

Ivana : oui mais …

Moi : mais rien.

Son téléphone sonne et elle décroche. Elle cause pendant quelques minutes et nous annonce qu'on est invité dans deux heures quelque part.

Moi : c’est qui celui qui nous invite ?

Ivana : un homme d'affaire que j'ai rencontré dans l’avion. Il est super beau.

Moi : tu acceptes les invitations d'un inconnu ?

Ivana (s'adressant à Annah) : ta sœur n'a pas encore trouvé un don Juan pour la décoincer ?

Annah : aaaah ! Je ne t’ai pas dit ma sœur chérie. Il y a affairage oh. Tu connais HAMZA Jamal ?

Moi : Annah arrête de dire du n'importe quoi. Ivana elle ment ne crois pas un mot de ce qu’elle te dit.

Est-ce qu'elles m’écoutaient même ? Annah se lance dans le récit de ma première rencontre avec Jamal et tout ce qui suit. Ivana gobe tout ce qu’elle dit en me taquinant. Mes oreilles vont souffrir dans les jours à venir. Avoir ses deux là au dos c'est comme devoir à l’état. Qui pour me défendre ici et dire à ces deux pimbêches que je ne ressens rien pour Jamal et qu'il ne me fait aucun effet ? ????????

Je suis profondément endormie quand je me sens secouer.

Moi : (émergeant difficilement de mon sommeil) bon sang qui me réveille à une heure pareille de la nuit ? Laissez-moi dormi j'ai boulot demain matin.

Ma mère : il est 7h 30 min du matin.

Je saute du lit comme un ressort. Le sommeil est partie d'un coup.

Moi : (les yeux écarquillés) quoi ?

Je commence à regarder dans tous les sens pour chercher l'horloge murale qui est pourtant devant moi.

Maman : au lieu de filer sous la douche tu fais quoi là debout à regarder dans tous les sens ?

C’est comme un ouragan que je suis rentré sous la douche et ressortir. En cinq minutes maxi je suis sortie de la douche. Le bain le plus rapide que j'ai pris de toute ma vie. En sept minutes maxi je me suis habillée. Comme si cela ne suffisait pas, la moto a refusée de démarrer. Le temps que Ivana se prépare pour aller déposé Annah et moi j’étais déjà sur un taxi moto. Je regarde l'heure sur mon téléphone il est déjà 8h du matin. Seigneur qu’est-ce que j’ai fait ? C’est hier seulement le patron a parlé de la ponctualité et le lendemain même je vais au boulot après 8h. Seigneur faites en sorte qu'il ne soit pas là avant moi. J'ai réglé le réveil quand on est rentré à 4h 30min pourtant.

Je descends de la moto et presse les pas pour se rendre dans mon bureau. Je remarque le regard persistant des collègues sur moi mais je ne fait pas attention à eux. À peine je salue mes collaborateurs puis rentre dans mon bureau. Je dépose à peine mon sac à main quand j'entends quelqu’un toqué à ma porte.

Moi : oui.

Nadège (mon assistante) : madame le PDG a demandé d'après vous il y a environ 40min. Il veut prendre connaissance du dossier sur les contrats.

Moi : pourquoi tu n'es pas aller lui remettre ?

Nadège : votre bureau était fermé. Il a exigé que vous lui apportez le dossier en main propre.

Au même moment l'interphone de mon bureau sonne.

Moi : oui

Jamal : (voix grave) dans mon bureau immédiatement.

J'ai eu chaud et froid en même temps. Je cherche le dossier des yeux et le récupère dès que je reconnais la chemise dossier. Je me dirige vers la sortie quand mon assistante m’appelle.

Madame : vous avez oublié de porter votre perruque.

Moi : quoi ? (Dis-je en allant me miré dans la glace). Seigneur ! Quelle journée ?

Moi : (M'adressant à Nadège) c’est une perruque tu as sur la tête là ?

Elle : oui.

Moi : pourquoi tu as une perruque de couleur rouge vif sur la tête ? (Lui arrachant la perruque des mains en rouspétant) ce n'est pas vrais ! aide moi à la mettre s'il te plaît. Elle m'aide et je file dans le bureau de Jamal.

Je monte dans l'ascenseur et arrive au 20éme  étage où est son bureau.

Sa secrétaire : ma fille qu'est-ce qui n'a pas marché aujourd’hui ? Demande-t-elle en regardant ma perruque et mon accoutrement).

Moi : une mauvaise journée maman NAJI. (l'appelais-je puisque c'est une dame de la cinquantaine mais qui ne fait pas son âge. Tellement elle prend soin de son corps que tu lui donnerais facilement 35 ans). Le patron est là ?

Madame NAJI : oui mais il n'est pas content de toi donc courage ma fille. Garde ton calme et écoute le. Ne l’interrompe pas quand il sera entrain de te gronder. C’est son totem.

Moi : merci Madame.

Je respire un grand coup avant d’entrer dans son bureau. C’est la première fois que j'y met les pieds. Quand je rentre dans le bureau il faisait dos à la porte et regarde je ne sais quoi par là fenêtre les mains dans la poche de son pantalon trois pièces qui lui va à ravir. Je n'ai même pas eu le temps de le saluer avant qu'il ne se retourne et me fait face avec un regard noir perçant. Mon rythme cardiaque est monté d’un coup.

Jamal : mon entreprise n'est pas un marché Madame Miracle BOLADJI. Pas plus tard qu'hier j’ai parlé de la ponctualité. Apparemment vous étiez distraite. Venez encore une fois en retard, une minute de retard et vous êtes viré. Nous ne sommes pas une entreprise de mode pour que vous venez au boulot avec les cheveux multicolores. Et votre look (en me regardant de haut en bas) ne venez plus habillée ainsi dans mon entreprise. si vous ne pouvez pas porté un soutien gorge porter des hauts qui vont cacher vos tétons et tout ce qui va avec. Les trottoirs sont faites pour séduire  pas mon entreprise. Déposer le dossier  et que je ne vous croise pas habillé  ainsi avant la fin de la journée. Dégagez de mon bureau.

Si seulement  la terre pouvait s’ouvrir et m’engloutir là actuellement ce ne serait pas mieux ? Je ne sais pas comment  j’ai fait pour sortir de son bureau.  Jamais on ne m'a rabaissé comme ça  depuis que j’ai rejoins  ma mère.  Il vient de me comparé  à une pute là ? Je ne sais pas si c’est ses injures ou le dégoût que j’ai vue dans son regard qui me fait autant mal. Je ne me suis même pas rendu compte que je pleurais.

Madame NAJI : ma fille ?  (je me retourne vers elle. Elle  me tend un mouchoir) essuie  tes larmes et retourne dans ton bureau la tête haute.  Montre lui par ton travail  que tu es digne d’être  à  ton poste.

Ces quelques mots me réconfortent. Je nettoie mon visage, la remercie  et vais dans mon bureau. Au passage je remets la perruque  à  mon assistante  en la sermonnant  correctement. A peine cinq minutes que je m’assois  dans bureau  et quelqu’un  frappe à  la porte.

Moi : (Sur un ton colérique) quoi ?  Dis-je la tête plongé sur mon ordinateur que j’essaie  d’allumer.

Jamal : de mieux en mieux. (je sursaute et me lève  comme une pic) c’est comme ça  vous recevez vos invités ?

Moi : je…

Jamal : (balançant  une clé  de voiture dans ma direction) votre voiture  de fonction  est garée dans le parking  du personnel.  Allez vous changez  et retrouvez-moi au ministère  du travail. Vous avez 40minutes. Dit-il en sortant  du bureau comme il est rentré.

Si ceci n’est pas ma pire journée c’est quoi ?

Famille, laissez-moi me rattraper auprès  de mon patron. La journée sera longue.

#nikê #chro

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