Chapitre 24 :

Write by Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre  24 :

Nous sommes dans la salle de conférence  pour une séance  de travail. J’ai une petite présentation à faire en présence du PDG avant qu’il voyage tout à l’heure. J’ai à peine commencé quand mon ordinateur s’est planté et apparemment ce n'est pas le mien seul. Selon les informaticiens, nous faisons face à un piratage informatique. Ils ont exigés que nous déconnectons tous nos ordinateur de bureau ou ceux portatifs du serveur. Ce qui fut fait.
En attendant que l’informaticien qui s’occupe  de mon lap top finisse, je relis ma présentation  sur mon téléphone.

Jamal : madame  BOLADJI, vous avez tous les détails concernant la présentation sur votre téléphone ?

Moi : oui Monsieur.

Jamal : bien. Veuillez le connecté au vidéo  projecteur pour qu'on y aille plus vite. Je dois partir dans une heure maxi.

Je m’exécute en se faisant aidé par un  collègue. J’ai n’ai pas terminé  la première phrase quand je reçois l’appel de ma mère. Mince ! je n’ai pas mis le téléphone  en mode avion.  Au lieu de rejeter l’appel et de rectifier  mon erreur, je décroche par mégarde.

Maman (à l’autre bout du fil) : grand-sœur le beurre de karité que tu as passé ce matin est où dans ta chambre ? Je cherche ça  en vain.

Seigneur ! C’est quoi ces choses de la honte ? Dis-je intérieurement.

A l’entente de la question de ma mère Jamal arc un sourcil et mes deux pimbêches de collègues qui nous seconde éclatent carrément de rire.

L’une d’entre elle : (riant) dit donc, ton salaire ne te suffit pas pour te prendre un lait de corps digne de ce nom ?

Sa seconde : je vois ce qui dégageait  cette odeur depuis qu’on est dans cette salle.

Un regard de Jamal a fait disparaître leur sourire.

Avec toute la honte du monde je vais mettre mon téléphone sur mode avion et continue ma présentation.
J’ai du mal à croire que c’est ma propre mère  qui vient de me mettre la honte devant mes collègues et l’homme dont je suis tombé amoureuse sans le vouloir. La voix autoritaire  et d’assurance que j’avais pris au début s’est envolé. Je ne sais même pas comment j’ai fini la présentation. Ce que j’ai retenu c’est que Jamal a approuvé mon travail sans aucune correction cette fois-ci. Peut-être qu'il a trouvé  que j’avais déjà assez honte ou que je faisais déjà  assez pitié comme ça.

Je n’ai osé croiser le regard  de quiconque avant de quitter la salle de réunion quand on a fini. C’est quand les autres collègues lui souhaitaient un bon voyage que je me suis éclipsé. Il n’a sûrement  rien à foutre de ce que je lui souhaite un bon voyage ou pas. À  chaque fois que j’essaie de remonter dans son estime et de gagner sa confiance et son respect un élément perturbateur vient tout chambouler.

J’en veux tellement à ma mère en ce moment  précis mais qu’à-t-elle fait de mal ? Elle croyait  parler seule à seule à sa fille. Ce qui me fait mal c’est qu’elle n’a pas précisé que c’est seulement au front que j’ai passé le beurre de karité pour pouvoir soulager ma douleur au front après ma tresse d’hier.

Je suis allé me tresser  dans un nouveau  salon de coiffure et la fille a tellement tiré mes cheveux du devant que j’avais du mal à dormir hier nuit. Donc pour soulager ma douleur elle m’a fait passer du beurre de karité hier nuit et ce matin.

Dieu seul sait ce qu’il pense de moi actuellement. Il serait sûrement entrain de se moquer de moi à l’heure actuelle dans sa voiture qui l’amène déjà sûrement à l’aéroport.

Ah ! Les choses de la honte que je déteste.  Vraiment madame BOLADJI a fait fort.

Depuis l’histoire de ma perruque “multicolores”, son attitude et son regard ont changés envers moi. Cette étincelle, ce quelque chose qui était dans son regard et qui faisait battre mon cœur quand nos regards se croissaientt n’y sont plus. Il me parle mal et trouve toujours à redire sur mon travail. Combien de fois ne m’a-t-il pas rabaissé et insulté indirectement ? Malgré tout j’ai gardé la tête haute et travaillé dure pendant ces trois dernières semaines pour regagner son respect.

Je croyais être tout prêt du but puis-que depuis quelques jours sa manière de s’adresser à moi a changée et voilà, boom ma mère vient de faire volé en éclats tout ce que j’ai pris tous ces jours à bâti.

Durant ces trois semaines où il a exigé exprès que je travaille avec lui au quotidien juste pour me torturer, puisque je pouvais faire le travail seule, j’ai appris à le connaître et j’en suis tombé amoureuse. Oui je l’avoue je suis amoureuse de lui. Je ne sais pas comment c’est arrivé. Plus il me traitait mal plus je m’attachais à lui contre mon gré. Il est tellement stricte et rigoureux dans le travail que tu vas le prendre pour un égoïste sans cœur mais au fond, moi je sais que c’est une bonne personne.

Je croyais que je lui faisais de l’effet mais non. Les filles défilent tellement dans son bureau et ce n’est pas n’importe qu’elle fille. Les filles de sa classe sociale bien sûr. Il n’y pas photo entre elles et moi comme on le dit. Il ne pourra jamais laisser ces miss, ces filles de président ou d’homme d’affaires de sa trempe pour s’intéresser à la fille d’une restauratrice comme moi. C’est claire et net dans ma tête  pourtant une partie de moi espère que ça soit le contraire. Je me suis résigné à l’idée que cela n’arrive pas et me suis promis de gagner au moins sont respect et sa considération et voilà qu’il vient d’apprendre que je me pommade avec du beurre de karité. Façon cette histoire m’énerve ! Dieu seul sait. J’ai envie de casser quelque chose ou d’hurler sur quelqu’un mais je garde mon calme.

Depuis que je suis revenu dans mon bureau, je suis resté assise, la tête rejetée en arrière et les yeux fermés. Je n’ai même plus envie de travailler de la journée. Je joue la fille forte devant les gens mais au fond je suis plus fragile et sensible que tout.

J’entends quelqu’un toqué à ma porte. Sans me redresser ni ouvrir les yeux j’invite la personne à entrer. J’entends la porte s'ouvrir et quelqu’un rentré mais là personne ne parle.

Moi : (Croyant que c’est mon assistante) Nadège parle je ne dors pas...

Jamal : (avec une voix douce et calme) je le sais.

J’ai relevé vivement la tête et écarquillés les yeux. On dirait que ces derniers vont sortir de leur orbites. Je le croyais déjà partit.

Moi : (me levant) désolé Monsieur je voulais récupérer un peu avant de reprendre avec le travail.

Sans détourné son regard du mien il contourne mon bureau et vient s’arrêter à quelque centimètre de moi. Incapable de soutenir son regard je baisse les yeux et recule d’un pas puisqu’il est trop proche de moi. Il avance aussi d’un pas. Mon rythme cardiaque bat à  tout rompre. Mais qu’est-ce qu’il fait ? A quoi il joue ?  Me demande-je intérieurement. Après avoir fait trois pas en arrière et lui trois en avant pour être plus proche de moi, je constate que j’ai presque le dos au mur.

Moi : (relevant la tête et essayant de soutenir son regard en bégayant presque) que faites-vous ?

Jamal : je te fais peur ?

Moi : (la voix presqu’inaudible) non Monsieur.

Il sourit en faisant fondre mon cœur. Merde ! Je vais faire un AVC s’il n’arrête pas son manège tout de suite. Il aura ma mort sur sa conscience. Cause du décès torture émotionnelle.

Jamal : je sais que ce que ta mère a dit tout à l’heure est un mal entendu. Tu utilises le même lait de corps que ma sœur. J’ai reconnu l’odeur le jour où je t’ai empêché de tombé devant le hall. Donc ne te met pas dans cet état pour ça. Je sais que tu peux te payer une pommade. Dit-il en souriant.

Moi : (menttant) quoi ? Non non ce n’est pas à  cause de ça  que je suis dans cet état. J'étais je suis j'avais fatigué et…

Il éclate de rire carrément en m’interrompant. Est-ce que ce sorcier sait qu’il est entrain de me torturer ?

Jamal :  il n’est que 10h du matin et la Miracle BOLADJI que j’ai appris à connaître ces deux dernières semaines ne se fatigue pas après seulement deux heures de travail. Sache que je ne t’en veux pas et que je n’ai rien contre toi. Si j’ai été dure envers toi durant les deux premières semaines de notre travail en équipe, c’était juste pour jauger ton niveau et savoir jusqu’où tu peux tenir. En mon absence tu es l’une des personnes qui pourra assurer mon intérim ou prendre certaines décisions à ma place et je ne m’amuse pas avec mon business donc je m’assure de l’intégrité et de la capacité de mes collaborateurs à prendre soin de mon gagne pain en mon absence.

Moi : d’accord. Merci pour la confiance Monsieur.

Jamal : il en faut plus pour gagner ma confiance MADAME BOLADJI.

Moi : je ne...

Sans que je ne m’y attends, il se rapproche de moi en un enjamber et pose sa main gauche dans le bas de mon dos en rapprochant son visage dans mon cou. Son souffle chaud dans mon cou me fait perdre pied. Je cherche d’appuie en voulant m’adosser au mur quand il m’en empêche en me ramenant contre son torse musclé. Sans pouvoir me contrôler je pousse un gémissement. Tout doucement Il ramène son visage vers le mien. Quand je croise son regard je revois ce étincelle que je croyais ne plus jamais revoir. On se fixe pendant quelques secondes puis il me lâche brusquement et recule.

Jamal : (passant sa main droite sur la bouche) désolé,  je suis désolé. Dit-il en sortant de mon bureau en pressant le pas, sa main droite sur la nuque.

Je suis resté debout là comme une statuette en me demandant ce qui venait de se passer. Je suis encore sous le choc et incapable de faire un geste. je m'adosse au mur et tiens fermement mon bureau. Pourquoi m’a-t-il lâché aussi brusquement ? A-t-il sentie une odeur désagréable sur moi ? Qu’est-ce qui l’a repoussé ? Je croyais qu’il voulais m’embrasser. Mais je n’ai pas rêver de ce moment.

Peu à peu j’essaie de calmer mon rythme cardiaque. Je fais quelques pas pour m’asseoir quand je sens que ma petite culotte est mouillé. Attendez je me suis fait pipi dessus ? Mais ça n’a aucun sens ? Qu’est-ce que c’est ? Mes menstrues ne peuvent quand même pas venir maintenant ? Me demande-je quand la porte s’ouvre sur Ivana et Annah.

Annah : tu fais quoi debout ?

Ivana : c’est punition ?

Moi : (essayant de dissimuler mon trouble) bonjour vous deux. Dans mon pays quand on vient voir quelqu'un le matin on le salut.

Ivana : bonjour Madame HAMZA.

Moi : arrêtez avec ça les filles. Je suis au boulot et les murs ont des oreilles.

Annah : toi toujours entrain de penser à ce que les gens vont dire de toi. Bref passe moi la clef de ta voiture.

Moi : je ne peux pas. Ce n’est pas ma voiture. C’est une voiture de fonction. Si on m’envoie pour un travail après ton départ je me débrouille comment ?

Annah : pourquoi c’est toujours toi qui veux toujours faire les choses droites ? As-tu une idée de ce que les autres font avec leur voiture de fonction ?

Moi : les autres ne sont pas moi et moi je ne suis pas eux. Tu veux aller où même ? Si tu veux je t’accompagne.

Annah : donc je ne vais jamais profiter de la voiture de mon beau-frère ?

Moi : quand tu auras fini de rêver dit moi quand tu es prête. Je n’ai que deux heures de poses.

Ivana : pourquoi j’ai l’impression que tu es troublé ? Tu es bizarre façon.

Moi : moi ? Non même pas je vais bien.

Ivana et Annah : (ensemble) hum !

Moi : hum quoi ?

Elles : rien oh. Lève toi on ira déjeuner.

Pour qu’elle ne remarque pas d’avantage mon trouble,  je prends mon sac et les suis pour le déjeuner.

On est samedi et nous sommes tous au salon. On cause on se taquine en suivant un documentaire à la télé.

Ivana : les filles, j’ai trouvé  une villa que je voudrai prendre en début de semaine.

Annah : pourquoi tu veux aller vivre seule ? Tu es mal à l’aise ici ?

Ivana : non, c’est juste qu’il le faut. Je vais commencer le boulot dans deux semaines et j’ai besoin de mon espace à moi et de deux mes parents aussi viendront au pays dans quelques mois donc je dois préparer leurs venues. Vous êtes d’accord avec moi qu’ils ne pourront pas séjourné ici ?

Moi : tu as raison. Je te comprends. Tu vas nous manquer. J’espère que tu viendras nous voir de temps en temps et que nous aussi pourrons te rendre visite ?

Ivana : bien sûr. Toi aussi.

Annah : et si on essayait de réconcilier nos parents ?

Ivana : je ne serai pas de la partie.

Moi : pourquoi ?

Ivana : c’est impardonnable ce que mes parents ont fait à ta mère. Surtout mon père. Si quelqu’un me faisait ça je ne le pardonnerai jamais donc je ne pourrai pas aller me présenter devant ta mère en lui demandant de leur pardonner alors que je ne ferai pas ça à sa place. Ce sont mes parents mais je suis réaliste et je me mets à la place de ta mère. Depuis que j’ai appris l’histoire rien n’est plus pareil entre mes parents et moi. Ta mère est tellement généreuse et à bon cœur. Malgré ce que mes parents lui ont fait elle m’héberge et me nourrit depuis que je suis rentré au pays. Elle me bénie au même titre que vous ses enfants chaque matin. Jamais elle n’a fait ou dit quelque chose en faisant allusion à ce que mes parents lui avais fait. Tu crois que c’est tout le monde qui est capable de faire ça ? Je ne peux même pas miser sur ma propre famille.

Moi : tu as tords.  Que la déception que tu as eu en apprenant la vérité  sur tes parents ne te fasse pas oublier les merveilleux parents qu’ils sont. Ta mère ne savait même pas qui j’étais  pourtant rappelle-toi comment elle me protégeait et me secourait quand mes sorciers de parents me maltraitaient. S’ils ne t’avaient pas dit la vérité sur cette histoire,  allais-tu tenir ses propos aujourd’hui ? Non,  ils étaient un Dieu pour toi. Quoi quand soit les erreurs de nos parents nous ne devons pas les jugés  aussi durement et les rejetés. Depuis que tu es rentré, je t’ai observé. Jusqu’à aujourd’hui tu ne les a jamais appelé.  C’est eux qui t’appellent et vous parlez à peine. Ça  fait plus de 10 ans déjà Ivana. Pardonne les et réconciliez-vous.

Ivana : (refoulant ses larmes qui coulent pourtant malgré elle) c’est facile de tenir ce genre de discours quand on ne vit pas la chose. Toute la richesse qu’on avait, c’était dû au dure fruit de labeur de quelqu’un d’autre. Ce que mon père a fait est plus que du vole. Tu sais ce que ça fait de croire depuis ta naissance que tes parents sont des saints et les personnes les plus honnête du monde et puis un beau matin tu apprends que tout ça n’était que du leurre, qu’ils sont la pire inverse de la version qu’ils présentent depuis des années. Ce sont mes parents je ne les rejettes pas juste que les choses ne vont plus devenir comme avant. C’est plus fort que moi. Si mon père a  pu faire une telle chose, il était alors capable de tuer ta mère pour s’accaparer de son argent si elle l’avait  surpris et s’était opposé à lui.

Alan : (rentrant en trombe dans le salon nous interrompant) il y a un monsieur qui vient d’arriver. Il s’est présenter comme notre oncle maternel. Je lui ai dit d’attendre au portail.

Annah : et maman ? Elle est où ?

Alan : à la cuisine du restaurant.

Moi : Elle sais qu’il est là.

Alan : non. Après qu’il ait décliné son identité j’ai jugé bon de venir vous en parler en premier.

Annah : parfait.

Elle bondit du divan et sort du salon. Nous la suivons au portail où on retrouve notre oncle. J’avoue que si Alan ne l’avais pas pointer du doigt, je n’allais pas le reconnaître. Il n’est plus du tout cet homme physiquement imposant que j’ai connu. Il a complètement fondu. On dirait même un mendiant avec le haillon qu’il porte.

Lui : (souriant) bonsoir mes enfants. Qu’est-ce que vous avez grandit !

Voulant touché Annah, celle-ci recule.

Annah : (sur la défensive) que pouvons nous faire pour vous Monsieur ?

Lui : vous ne me reconnaissez plus les enfants ? (Dit-il en sortant toutes ses 32 dents). Je suis votre oncle. Le grand-frère de votre mère.

Annah : désolé Monsieur vous vous êtes trompé de maison. Notre mère n’a plus de famille. Allez frapper au portail suivant.

Moi : (m’adressant à Annah) doucement chérie. (me tournant vers notre oncle) bonsoir Oncle. Rentrons.

Annah : pardon ? Est-ce que j’ai bien entendu là ? Désolé mais il ne rentrera pas dans cette maison tant que je serai là. (s’adressant à notre visiteur) je ne sais pas ce que vous êtes venu chercher ici mais vous n’êtes pas la bienvenue. Merci de nous libérer de votre présence.

Lui : je ne suis pas venu vous causer de problème. Je veux juste parler à votre mère.

Annah : elle n’est pas là.

Moi : ça suffit Annah. Un peu de retenu. (m’adressant à notre Oncle) suivez moi.

Annah : Mira pour une dernière fois je te le dis il ne rentrera pas dans cette maison. Tu as oublié ce qu’il nous avait fait subir ? Je te l'ai raconté n'est-ce pas ? Tu sais comment il nous a traité le jour où nous sommes allé chez lui avec maman par rapport à l’enterrement de grand-mère ?

Maman : (venant vers nous) c’est quoi tout ce bruit. (Elle bloque dans son élan quand elle voit son frère. Elle se reprend après quelques minutes et se tourne vers nous). Allez tout le monde a l’intérieur. Je vous entendais depuis la cuisine.

Annah : promets-moi qu’il ne franchira pas ce portail maman.

Maman : tu veux que je me répète ?

Nous rentrons tous à l’intérieur comme nous l'a ordonné maman. J’avoue que voir notre Oncle ne m’a pas fait plaisir mais la moindre des choses c’est de le laisser entré.

Annah a exagérée dans ses propos et son attitude. Actuellement elle est sur les nerfs. Elle est partie s’enfermée dans sa chambre. Je vais la laisser se calmer avant d’aller lui parler. Ce n’est pas que j’ai oublié tout le mal que lui et ses sœurs nous ont fait mais j’ai laissé tout ça derrière moi.

Mais sincèrement d’une part, je comprends Annah. C’est elle qui a vécu dans sa maman et a subi au quotidien toutes les choses qu’elle m’avait racontée. Vivre une situation et imaginer ce que la personne a pu vivre, est deux choses vraiment différentes. Le fait de le revoir l'a sûrement fait revivre tous les moments douloureux qu’elle essaie d’oublier depuis toutes ses années. On arrive jamais à  tout oublier. On vie et on fait avec.

#nikê #chro

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Bonne fête à tous. ????????????

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