CHAPITRE 23: NOUVELLE COLLABORATION.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 23: NOUVELLE COLLABORATION***


**LINDA NDOMBI**


Je suis assise dans un restaurant avec mon cousin Roland qui m'a invité à déjeuner aujourd'hui parce qu'il voulait me parler d'une opportunité d'affaires qu'il avait eu avec un des invités du COGE et il voulait avoir mon avis dessus. Je lui ai dit ce que je pensais et surtout ce que cela impliquait pour sa société car c'était un gros contrat qu'il allait signer si jamais il s'engageait. Le genre si tu le fais bien, tu es propulsé dans les hautes sphères mais si tu échoues, tu n'as qu'à fermer boutique car plus personne ne voudra faire affaire avec toi. Parce qu'il était conscient des enjeux , c'est pour ça qu'il voulait mon avis et je lui ai donné.


Roland : (Me touchant la joue en souriant) Tu es véritablement une mine d'or sœurette. Attention, je reviendrai de temps en temps voler quelques conseils chez toi.


Moi: (Souriante) Oui, mais ce ne sera pas gratuit. Ça te coûtera un déjeuner ou un dîner au restaurant.


Roland : Tu es dure en affaires, mais j'accepte. Je préparerai bien ma carte de crédit. 


Nous avons continué à parler et rire jusqu'à ce que mon téléphone qui est dans mon porte monnaie sur une chaise à côté se mette à sonner.


Moi: (À Roland) Excuse-moi une minute, j'attends un appel important.


J'attends normalement l'appel de monsieur Ali qui doit me confirmer mon voyage dans deux jours pour aller faire l'installation définitive et concrète dans son hôtel, il m'a dit que les appareils étaient déjà arrivés et qu'il attendait une confirmation ou une signature, je ne sais même plus trop. Je récupère mon téléphone dans le porte monnaie et regarde l'identité de l'appelant.  Je constate que ce n'est pas l'appel que j'attendais mais plutôt celui de monsieur NGUEMA. Je ne cherche pas à savoir pourquoi il m'appelle et je rejette l'appel automatiquement. 


Moi: Ce n'est pas l'appel que j'attendais. 


Je veux déposer le téléphone mais il se remet à sonner.


Roland : Il faut décrocher, c'est peut être une urgence.


Moi: (Rejetant l'appel) Le propriétaire même de ce numéro est sans importance. Il n'est digne d'aucun intérêt pour que je coupe ma conversation avec toi pour lui répondre.


Roland : Ah ça. Est-ce un soupirant agaçant ?


Moi: Non, je dirais plutôt une cellule inconsciente dépourvue de cerveau.


Roland : (Riant) Carrément ? Ce n'est même pas un homme mais une cellule ?


Moi: Oui une cellule, il n'a pas eu le temps de se développer pour atteindre le grade d'homme, c'est une cellule.


Roland : (Riant en portant son verre à la bouche) Tu es dure cous.


Moi: Au contraire, j'ai été trop faible sinon cette espèce en voie de disparition n'aurait pas pu même avoir mon numéro de téléphone, alors même m'appeler ? Elle n'aurait pas pu le faire.


Je parlais encore quand le bon monsieur a envoyé un message sur lequel j'ai cliqué pour lire le genre d'absurdité qu'il aurait pu écrire.


-M. NGUEMA : Vous ne prenez pas mes appels parce que vous êtes occupée à vous faire tripoter le visage par votre amant n'est-ce-pas ?


C'est exactement ce que je disais, une cellule inconsciente dépourvue de cerveau. Regardez un peu le genre de bêtises qu'il m'envoie comme message. Moi je peux me rabaisser à ça et répondre ? Je supprime immédiatement le message pour ne pas que cela m'encombre la mémoire inutilement. Je vais ensuite dans mes paramètres et bloque son numéro avant de ranger mon téléphone. S'il m'écrit ce genre de message, ça veut dire qu'il est certainement assis quelque part dans cette salle. Est-ce que je vais me mettre à le chercher du regard dans la pièce ? Certainement pas, je vais le multiplier par le chiffre qui lui correspond, c'est-à -dire 0 et continuer ma conversation. C'est ce que j'ai fait et j'ai repris à parler avec Roland jusqu'à ce que lui et moi nous sortions du restaurant et qu'il aille me déposer au bureau où j'ai travaillé un moment avant de rentrer à la maison. J'ai pris un bain et je suis venue me poser au salon après m'être servie mon cocktail au sirop de menthe et au gingembre. J'ai également pris quelques raisins pour grignoter. J'étais assise là et mes pensées se sont envolées vers les enfants de cet homme et au-delà, toute sa famille. Je ne vais pas mentir et dire que je n'ai pas apprécié me retrouver dans cette famille, j'ai aimé ses parents qui ont été très gentils et accueillants envers moi. Je n'avais jamais autant été entourée de la sorte par des gens, il y avait une telle entente et harmonie que tu te sentais forcément emporter. 


Tout ce que j'ai vécu là-bas était nouveau pour moi, j'ai vraiment réalisé c'était quoi avoir une vie de famille qui donne envie. J'ai aimé les rires, les blagues, les échanges, la créativité et la spontanéité des gens autour. J'ai aimé m'occuper de ses trois petits enfants qui me manquent terriblement et dont l'absence me fait l'effet d'avoir été amputée d'un bras ou d'une jambe. J'aimais ces temps où Raph venait me coller pour que je le soulève et le serre dans mes bras pour qu'il s'endorme sur ma poitrine, j'aimais ces temps où Daphnée était près de moi et me posait des questions pour apprendre des choses sur la cuisine et les vêtements et j'aimais aussi les conversations hautement intellectuelles que j'avais avec Darnell, son sourire et son regard mystérieux me manquent tellement. Aussi fous que cela puisse être, j'ai également apprécié les temps d'intimité que j'ai passé avec cet homme. Je les ai tellement aimés que j'avais même pensé à les continuer une fois ici, j'avais espéré qu'il continue à me toucher comme il l'avait fait, qu'il me fasse expérimenté encore de nouvelles sensations toujours plus intenses que les précédentes, j'étais même prête à ce qu'il me fasse complètement l'amour sans aucune réserve. Oui j'étais prête à me livrer entièrement à lui pour lui offrir ma virginité. 


 Je m'étais laissée aller à ses baisers, à ses regards, aux petits noms affectueux par lesquels il m'appelait, à ses caresses et aux réveils dans ses bras avec lui me caressant les seins. J'avais aimé et j'avais cru que toutes ces choses étaient réelles. En tout cas mon cœur et mon corps avaient déjà été impliqués. C'est pour cela que ça m'a fait un grand coup quand j'ai reçu ce message il y a trois semaines, quand je me suis rendu compte que tout ça n'avait été qu'un jeu pour lui et qu'il avait bien pris soin de me le rappeler. 


Je n'avais pas pu fermer les yeux cette nuit et j'avais passé tout mon temps à fixer ce message assise et recroquevillée sur mon canapé. J'avais eu la même impression que ce jour où mon père m'avait arraché de force cette peluche et l'avait découpée devant mes yeux. J'avais eu la sensation que j'avais accepté un objet interdit destiné à m'attendrir et qu'on me l'avait aussi brusquement arraché des bras. Mes yeux m'avaient fortement piqué mais je m'étais efforcée de ne pas pleurer. J'avais alors décidé de continuer ma vie. Aussi bien que lorsque j'ai vu Jennifer le lendemain et qu'elle m'a demandé comment s'était passé mon week-end, je lui avais répondu de façon neutre.


Moi: (sans expression) Sans grand intérêt. Je n'ai pas d'ailleurs aimé que tu complotes dans mon dos pour me jouer ce genre de tours, à l'avenir évite de le faire car je risque d'être très désagréable.


Jennifer : (L'air triste) D'accord.


Elle n'avait pas insisté plus que ça et n'avait plus jamais abordé le sujet jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes passés à autre chose. J'ai repris ma vie comme avant, j'évite ma mère comme la peste car elle n'arrête pas de me demander des nouvelles de son "beau-fils", mon père que je continue de voir tous les trois ou quatre jours est moins intrusif, il m'a demandé une fois de ses nouvelles et j'ai dit qu'il allait bien, le sujet s'est arrêté là. Je laisse encore passer un mois et je dirai à mes parents que finalement, ça n'a pas marché et qu'on a préféré prendre chacun sa route parce que nos modes de vies n'allaient pas ensemble. La seule chose qui me peine dans cette histoire, ce sont ses enfants qui me manquent comme personne auparavant, j'espère que cela me passera aussi vite.


 J'ai fini par prendre mon ordinateur pour me mettre à travailler jusqu'à ce que je reçoive l'appel de monsieur Ali qui me confirme mon voyage dans deux jours, après quoi je suis allée me mettre au lit une fois mes dents brossées.


*DEUX JOURS PLUS TARD*


Je sors d'une société d'une de mes connaissances, je suis venue vérifier le travail effectué par mon équipe. Ce n'est pas toujours ainsi et je fais pleinement confiance à mes employés mais il y a certains partenaires, notamment ceux qui travaillaient depuis longtemps avec mon père qui veulent toujours que je passe derrière pour une vérification et c'est le cas avec celui-ci. Je m'apprêtais donc à monter dans mon véhicule pour aller rapidement récupérer un dossier que j'ai laissé au boulot avant de rentrer à la maison et me changer pour aller à l'aéroport, quand j'entends derrière moi.


Voix: Tata Linda ?


Je me retourne rapidement et je vois Raphaël qui traverse la chaussée en courant pour venir se jeter dans mes bras. Il sortait d'une école primaire qui était de l'autre côté de la route. Heureusement, il y avait un homme qui régulait la circulation et qui avait arrêté les véhicules au moment de sa traversée sinon on aurait pu penser au pire. Je le réceptionne d'abord, le soulève et le serre fortement dans mes bras, je me sens tellement bien que je ne saurais expliquer cela avec des mots.


Moi: (Me détachant légèrement de lui pour le regarder la mine sévère) Raph, on ne traverse pas la route de la sorte c'est dangereux.


Raphaël : (Baissant les yeux) Je suis désolé.


Moi: Tu ne vas plus recommencer ça n'est-ce pas ?


Raphaël : (Petite voix) Non, je ne vais plus le faire.


Moi: D'accord, je te pardonne pour aujourd'hui ( Lui faisant un bisou sur le front qui le fait sourire) Tu vas bien ?


Raphaël : Oui. 


Moi: Où sont tes frères et vous êtes avec qui? 


Raphaël : Avec tantine Kelly, elle parlait avec la maîtresse de D. 


Moi: (Écarquillant les yeux) Et tu es sorti tout seul ?


Raphaël : Oui. Je t'ai vu sortir de l'immeuble et puis j'ai couru pour venir te voir


J'ai regardé la distance qu'il y a entre l'immeuble et ma voiture, entre ma voiture et la route, entre la route et le portail de l'école et enfin entre le portail et les bâtiments qu'il abrite et je me suis posée la question de savoir quel genre d'yeux il a pour me voir d'aussi loin et me reconnaître jusqu'à se faufiler pour arriver jusqu'à moi. Ces enfants ne cesseront jamais de m'étonner.


Moi: Donc Tata Kelly ne sait pas que tu es sorti tout seul ?


Raphaël : Non.


Moi: Je vois.


J'ai marché avec lui dans mes bras et je suis rentrée dans l'établissement où j'ai trouvé que Kelly était en train de le chercher.


Daphnée : (Me voyant arriver avec son petit frère dans mes bras) Tata Linda ? 


Elle a couru pour se jeter dans mes bras. Kelly qui était près d'une femme très claire à la limite pâle s'est retournée pour me regarder avant d'écarquiller les yeux. Beaucoup de gens se sont arrêtés pour me regarder pendant que j'avançais avec les enfants. Quand Darnell m'a vu, il a couru pour venir me faire un câlin. Une fois les trois à mes côtés, je me suis sentie apaisée et….. complète. Je ne sais pas le lien que j'ai avec ces enfants, mais je ne peux pas l'expliquer avec les mots, ça dépasse complètement mon entendement et toute ma logique. 


Kelly : (Une fois à leur niveau) Linda? Mais comment est-ce possible ? 


Moi: (Souriante) Ne cherche pas à comprendre, moi-même je ne me l'explique pas. Tout ce que je sais, c'est qu'il m'a aperçu et il a couru pour venir se jeter dans mes bras. Il m'a ensuite dit que tu étais venue les récupérer donc j'ai décidé de le ramener.


Kelly : On le cherchait ici.


Moi: Je m'en doutais bien.


Kelly : Tu es venue les récupérer ?


Moi: Non, la vérité est que j'étais dans l'immeuble en face, j'avais une affaire à régler.


Kelly :  je vois.


La femme : (À Kelly) C'est une de vos parentes? Nous ne l'avons jamais vu ici.


Kelly : Oui. C'est la fiancée de mon frère.


Cette femme a écarquillé les yeux avant de me regarder des pieds à la tête et inversement, la bouche ouverte qu'elle a ensuite fermé avant d'attacher sa mine. C'est quoi son problème ??


Kelly : (Poursuivant) Il se peut qu'à l'avenir elle vienne ici récupérer les enfants, il faudra la laisser faire car elle est autorisée.


La femme : Nous n'avons reçu aucune information de la part de monsieur NGUEMA, c'est lui seul qui détermine qui est autorisé à venir chercher ses enfants ou non. 


Kelly : (Fronçant la mine) Dernièrement entre monsieur NGUEMA et moi, qui vient chercher ces enfants ? N'est-ce pas moi? De toute les façons, j'irai directement parler avec votre supérieure pour l'informer et vous vous l'êtes déjà. 


Moi: Kelly laisse tomber, la dame fait juste son travail.


Kelly : Je ne refuse pas mais je vais quand même aller donner l'information là-bas. Si davantage tu veux venir récupérer les enfants, on va te bloquer ici pour rien alors que Benjamin nous a déjà présenté ici Dorcas et moi et leur a dit qu'on pouvait donner les directives comme s'il s'agissait de lui-même. 


Elle s'est retournée et est partie vers la direction. Je n'ai pas voulu lui dire de ne pas se prendre la tête avec cette histoire car jamais je ne viendrai récupérer les enfants ici et encore moins demander qui était Dorcas. Elle est partie et est revenue quelques minutes plus tard avec une femme d'un certain âge pour faire des présentations. Dès qu'elle a fini, nous sommes partis de là avec les enfants. Nous sommes montés en voiture, les enfants avec moi et elle toute seule, nous sommes allés dans un petit restaurant et nous nous sommes assis. Nous avons passé notre commande avant de reprendre la conversation.


Kelly : (Après avoir commandé) Alors ma belle ça fait longtemps, depuis le week-end on n'a plus de tes nouvelles. Tu es rentrée quand de voyage ?


J'ai voulu lui demander de quel voyage elle était en train de me parler mais je me suis retenue en pensant que c'était certainement ce que Benjamin leur avait donné comme explication à mon absence et silence.


Moi: Il y a quelques jours. Et je repars même ce soir pour quelques jours encore.


Kelly : Ah ça, tu bouges beaucoup hein.


Moi: Plus autant qu'avant. Dernièrement, j'essaie au maximum de limiter mes déplacements, je ne bouge que si nécessaire mais généralement, je laisse le soin à mon équipe d'aller sur le terrain.


Kelly : D'accord. Mais on t'a vraiment demandé et les enfants encore plus que tout le monde. Ils le faisaient tous les jours. J'ai demandé ton numéro à Benji mais depuis là il me fait tourner, à chaque fois il oublie (Sortant son téléphone) Donne même çoh. 


Je le lui ai donné avant de prendre les nouvelles des autres de façon subtile avant de me concentrer sur les enfants. J'ai remarqué que Daphnée avait à nouveau un chignon sur la tête et j'ai demandé à savoir la raison.


Kelly : Ah ta fille ne veut plus que quelqu'un touche ses cheveux, elle dit qu'elle t'attend. 


Moi: Ah bon? 


Kelly : Oui.


J'ai regardé ma montre et j'ai vu que j'avais à peu près 4 heures avant mon voyage. 


Moi: On va faire quelque chose, les enfants finissent de manger et on va tous partir chez moi pour que je m'occupe rapidement de ses cheveux avant mon départ. Ce sera vraiment un truc rapide juste pour protéger ses cheveux, à mon retour de voyage, je lui ferai un soin complet. Mais ils ne peuvent pas rester dans cet état.


Kelly : D'accord.


45 minutes plus tard, on est arrivé chez moi.


Moi: Entrez.


Kelly : (Enlevant ses chaussures à l'entrée) C'est très beau chez toi.


Daphnée : (Après s'être débarrassée de ses chaussures, tenant la main de sa tante) Viens je vais te faire visiter.


Kelly : Eh ben, dis donc.


Elle l'a suivie et nous sommes partis à leur suite avec les autres. Je suis allée me changer avant d'apprêter les choses pour Daphnée, je lui ai fait quelques soins tout en parlant avec Darnell qui me parlait d'un livre sur les ordinateurs qu'il a vu sur un de mes meubles pendant que Kelly aidait Raph avec ses devoirs pour gagner en temps. J'ai fait les tresses de Daphnée, j'en ai profité pour les laver car j'en avais envie et eux aussi. Je me suis également apprêtée pour mon voyage, Kelly m'a dit que les enfants allaient chez elle vu que son frère voyageait ce soir. 


Nous sommes partis de la maison ensemble, elle a emporté un de mes sacs Chanel, une paire d'escarpins et un parfum car d'après elle, j'en avais trop. Nous avons la même pointure donc c'est sa chance, elle n'a qu'à venir prendre car j'en ai tellement.  Nous nous sommes fait la bise en bas en se promettant de s'appeler à mon retour. J'ai serré les enfants dans mes bras pour un long câlin et je leur ai dit que j'allais les revoir dès mon retour. Ils ont pris la route et sont partis au moment où Roland venait me chercher pour me déposer à l'aéroport. En chemin, j'ai envoyé un mail à ma secrétaire pour lui dire de récupérer le dossier que j'ai laissée au boulot, de le scanner et de me l'envoyer demain matin.


Nous sommes arrivés à l'aéroport et après les formalités d'enregistrement, je me suis assise avec Roland pour attendre l'heure tout en prenant un verre. Un peu plus tard, l'autre là s'est pointé et est resté à une bonne distance de nous en train de nous regarder la mine serrée. À l'heure du départ, j'ai pris Roland dans mes bras pour un câlin et il m'a fait un bisou sur le front en me caressant les épaules.


Roland : Fais un bon voyage ma petite fofolle et taf bien.


Moi: (Souriante) D'accord.


Roland : Et appelle moi quand tu arrives. (Me relâchant) Vas y.


Moi: Sans faute.


Je me suis éloignée de lui et dirigée vers la salle d'embarquement. J'ai entendu derrière moi.


Benjamin : Vous n'avez donc aucune gêne à vous balader ainsi entre les mains des hommes. Et là vous irez aussi fricoter avec Ali Jr.


Je me suis retournée et l'ai toisé sans lui répondre, cette cellule ne mérite pas que je gaspille ma salive sur lui. Je me suis à nouveau tournée pour regarder devant moi.


Benjamin : (Dans mon dos) Vous aurez beau tourner, jamais vous ne ressentirez avec un autre homme, ce que vous avez ressenti avec moi.


Moi: (Me retournant) Je suis tout à fait d'accord vu que jamais de ma vie auparavant, je n'avais eu à simuler lorsque je me retrouvais dans les bras d'un homme. Sachez que vous êtes le piètre de tous les hommes qui ont pu partager ma couche.


Après cela, je me suis retournée et je n'ai plus entendu sa voix. Bon débarras, imbé-cile…

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