Chapitre 24

Write by Annabelle Sara


Léon avait eu une nuit horrible, il n’avait pas réussi à dormir plus de 2 heures. Il n’avait pas dormi dans la chambre. Il ne pouvait se résoudre à rester proche de Solène. Elle le dégoûtait! 

Surtout il avait peur de réagir avec violence en restant près d’elle. Ou pire.

Il avait passé la nuit dans le canapé, à se tourner dans tous les sens toute la nuit. Mais rien n’y a fait.

Au petit matin, il prit son téléphone, se souvenant que Rose lui avait envoyé plein de messages pendant qu’ils étaient tous chez les Messanga. Il décida de les lire.

Il y avait un voice plus des messages qui suivaient. Apparemment elle se rendait chez-lui. Mais elle avait apparemment changé d’avis parce qu'à 20 heure ils étaient déjà revenu de chez les Messanga?
Alors il lu le voice.

“ Bonjour Léon, comment vas- tu ? Apparemment tu es pas dispo, bref! Je voulais te dire que j’ai avancé dans nos recherches! Virginie m’a fait une liste des lieux où on organisait les soirées et autres. Et devine quoi? J’ai pu rattacher chacun des membres du club des 5 à un lieu ou une activité en particulier. Les gars étaient super bien organisés et pour ne pas se faire repérer, ils n’utilisaient que des bâtiments en construction pour tenir leur rencontre! Des restaurants qui appartenaient à l’un d’eux des auberges rachetées et revendues par la suite! Bon j’ai essayé de creuser et j’ai découvert le nom d’une entreprise qui revient tout le temps! M&H, c’est elle qui avait déclaré la plupart de ses biens dans ses actifs mais je ne connais pas le proprio de la boîte! En tout cas je suis en route pour chez toi! J'espère que tu as avancé avec la vidéo! Il faut qu'on mette des noms sur ces gens!”

Il avait regardé la vidéo, mais il ne voulait surtout pas utiliser ce qu’il avait vu. 

D’ailleurs il avait demandé à Jack pourquoi lui avoir envoyé cette vidéo là précisément. Après les événements d’hier soir, il comprenait que son ami avait un message voilé à lui délivrer.

Il composa le numéro de Rose, tomba directement sur le répondeur. Il essaya une nouvelle fois et ce fut pareil. Mais que lui arrivait-il ? Rose n’éteignait jamais son téléphone. Il n’avait pas le temps de penser à cela, il avait une journée compliquée d’abord faire un tour au Ministère pour la préparation de son évènement ensuite il devait rejoindre Sylviane avec qui il avait un plan d’action, pour un projet de viabilisation d’une forêt communautaire, à mettre en place.

Il quitta le canapé et alla directement dans la chambre où Solène était couchée. Elle sursauta en l’entendant entrer.

- Ce n’est que moi!

- Bonjour Léon!

Sa voix était enrouée, elle avait pleuré toute la nuit, il l'avait entendue.

- Bonjour! Je vais prendre une douche… je dois foncer au boulot! J’ai rendez-vous avec les exposants ce matin!

- Tu sais que tu n’es pas… Plus obligé de me donner les détails de ta journée…

Il s'arrêta devant la porte et se tourna vers elle.

- Nous n’avons pas encore décidé que nous n’étions plus un couple Solène! En tout cas moi je n’ai encore rien décidé!

- S’il te plait…

- Oui tu m’as trompé et oui je ne vais pas oublié ça du jour au lendemain, mais je ne suis pas encore séparé de toi sinon je n’aurais eu aucun mal à dormir dans ce lit cette nuit, dit-il avant de disparaître dans la salle de bain.

- Est-ce que ça veut dire que je ne rentre pas chez mes parents aujourd’hui?

- Je t’ai dit de laisser ces valises dans le placard, répondit-il.

Vingt minutes plus tard, il sortit de la salle de bain, pour s’habiller et quitter la maison. Il y avait une odeur d'omelette et de café venant de la cuisine. La situation n'était pas normale, mais Léon ne sentait pas de haine ou de rage plus qu’hier. Ce qui lui paraissait aberrant puisqu’il devait avoir des envies de meutre en ce moment! Mais non! Il avait un goût amer dans la bouche mais rien de plus. Est-ce peut-être parce qu’avec le temps Solène l’avait implicitement préparé à ce qu’elle le trompe et donc l’effet s’estompait plus rapidement?

Il engloutit son omelette et quitta son appartement en trombe. Une fois au bureau, Falonne l’accueillit avec la foultitude de documents qu’il devait revoir avec ses exposants, lui détaillant son emploi du temps puisqu’il devait aller en périphérie pour visiter deux plantations.

Il observa la jeune femme qui semblait épanouie dans son r$ole d’asssistante. Il fallait reconnaître qu’elle lui avait été d’un grand secours.

- Merci Falonne, tu as fait un travail remarquable! Lui dit-il.

- C’est vrai? Merci c’est la première fois qu’en 5 ans on me félicite pour quelque chose…

Il lui jeta un regard blasé.

- Tu veux vraiment que je réponde?

- Non ne dis rien! Je préfère rester sur le travail remarquable, dit-elle en riant.

Elle avait le sens de l’humour en plus.

- Je crois qu’un de tes clients est là…

- Ce sont des exposants…

- Oui c’est ce que j’ai dit, insista-t-elle en tournant les talons.

Léon était habitué à ce que Falone lui tourne autour, il l’avait remarqué et c’était amusant de souvent jouer au chat et à la souris avec elle! Surtout au chat belliqueux; ça la poussait à se cacher dès qu’elle le voyait.

Mais dernièrement elle avait gagné en confiance.

Toute cette matinée les exposants défilaient devant lui. Son travail lui permettait de mettre de côté tout ce qui se passait autour de lui. Solène et Adolph, Rose dont le téléphone ne passait toujours pas. Falone et ses “clients” le distraient une bonne partie de la journée. Jusqu’à ce qu’il se retrouve dans les locaux de l’entreprise de DD.

On leur avait assigné un bureau, Sylviane et lui, elle était arrivée avant lui. Quand il traversa la porte du bureau, la bulle dans laquelle Falone et son travail au Ministère l’avait plongé, explosa.

Même s’il sentait qu’elle en avait gros sur le cœur, elle resta très professionnelle. Ne faisant pas allusion aux événements de la veille et encore moins à sa réaction dans son appartement.

Ils examinèrent le dossier préliminaire dans le calme, jusqu’à ce qu’un détail attirent l’attention de Léon.

- J’ai l’impression qu’il manque un document… 

- L’étude d’impact sur l’environnement!, répondit Sylviane en retournant les chemises mises à leur dispositions. Il n’y en a pas! 

- Le projet ne passera pas la porte des marchés publics sans!

- Attends je me renseigne! C’est une erreur de débutant cette histoire, fit-elle en composant un numéro sur le téléphone de bureau. Oui Mme Tchoua, s’il vous plaît dans les documents que vous nous avez remis il n’y a pas l’étude d’impact sur l’environnement… Or c’est crucial… Il a été fait… Mr Essimi? Encore lui? Il a une étude de topologie… Donc lui il a mille casquette si je comprends bien! D’accord appelez ses bureau nous avons besoin de ce document pour travailler… D’accord Merci!

- Tu n’as pas l'air de porter très à coeur ce Essimi…

- Jean Essimi, le soldat noir de Papa… C’est lui qui passe son temps à soudoyer et lécher les botte des politiciens à la place de mon père, répondit Sylviane avec le regard noir. C’est à cause de lui que je suis obligée de me taper ce travail…

- Avec moi! Dit Léon pour finir la phrase de la jeune femme.

- Si je devais choisir je ne serais pas ici…

- Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça? Demanda léon en la regardant droit dans les yeux. Pourquoi tu n’es pas juste venu me voir!

- Tu m’aurais cru?

- Oui! Je t’aurais cru et surtout j’aurais préservé la dignité d’une jeune femme! Mais toi tu as préféré la violence! Tu as fait du mal à Baptiste, à Solène, à ma sœur…

- Je ne savais pas qu’Alice ferait… Elle m’avait pourtant assuré qu’elle ne pensait plus à toi! Je n’avais pas réalisé à quel point elle était jalouse et rancunière… Je croyais qu’elle allait juste exposer sa sœur…

- c’est ce qu’elle a fait!

- J’avais dit à Solène de t’en parler…

- Tu l’as menacé! Avoues que tu l’as menacé!

- D’accord je l’ai menacé!; s’écria Sylviane se sentant acculée. D’accord!

- Pourquoi? Tu avais oublié le Roi Lion… Tu m'as effacé de ton système pourquoi subitement tu replonge! C’est ça que je n’ai pas compris!

Elle prit une profonde respiration.

-Je ne t'ai jamais oublié! Tu es toujours dans mon système mais… C’est vrai qu’une partie de moi sait que tu ne me donneras jamais ma chance!Que tu ne voudras jamais de moi comme je veux de toi! Alors oui je me suis faite à l’idée et je suis passé à autre chose… Jusqu’à ce que le vieux me monte la tête!

- Pardon?

- Je suis désolée! Je suis sensée être une femme forte capable de prendre ses propres décisions, Mais mon p-re a toujours trouvé le moyen de nous faire faire ce qu’il veut! Dit-elle en attirant son attention sur le fait qu’ils étaient tous les deux là à travailler alors qu’ils avaient tous les deux juré de rester à distance des activités de DD.

Cette réalité frappa Léon, Il se carra dans son siège. DD était le chef de la manipulation, et son calme lorsque Alice avait parlé de sa sœur ne surprit pas. Il attendait lui aussi à voir son couple voler en éclat.

-J’ai compris quelque chose c’est qu’avec mon père, il faut juste faire ce que tu as à faire et tirer le maximum de lui car tu ne sais pas lorsqu’il n’aura plus besoin de toi!

Léon décida qu’il était peut-être temps de faire apparaître toutes les cartes du vieux. Parce que s’il avait un neveu lié à ce club, il était impossible qu’il ne soit pas au courant. Mais il ne pouvait pas se présenter devant lui pour lui balancer des accusations sans preuve. 

Il devait parler avec Rose.

Thérèse observait son petit frère, elle avait perdu le fil de sa pensée. Elle ne savait plus si elle l’avait fait venir pour le réprimander ou pour lui arracher carrément la tête.

Après sa discussion avec DD et la révélation qu’il lui avait faite, elle s’était perdue sur les 15 années passées à pleurer, suppliant le ciel de lui donner un enfant. Alors que la raison pour laquelle elle ne tombait pas enceinte se couchait tous les soirs avec elle.

- Mami Thé je jure que je ne voulais pas faire ça! Déclara Adolph qui attendait qu’elle parle.

Thérèse se contenta de découper les oignons qu’elle avait ramassés dans son panier à légumes. Elle n’avait rien à cuisiner, elle découpait juste les oignons.

- Thérèse?

- Quoi?

- Tu vas bien?

Elle l’observa un moment. Puis arrêta la découpe de ses oignons, posa le couteau et quitta la cuisine d’un pas décidé, elle remonta dans la chambre où DD était couché dans le lit. Il était sur son téléphone et apparemment en grande conversation avec une personne.
 Elle se mit sur le côté du lit et l’observa une minute avant de parler, en disant:

- Selon la loi, tout enfant né dans les liens sacrés du mariage sont les enfants légitimes du mari! Je ne connais pas l’article exact ni comment il est libellé, mais ce bébé que je porte est de toi! Nous l’avons conçu à ton retour de ton escapade à Dubaï. Tu t’es fait faire une vasectomie il y a plus de Vingt ans? Ce n’est pas mon problème tu n'auras qu’à voir avec ton médecin ce qui n’as pas marché! Par contre je suis stupéfaite quand tu viens me balancer ta supercherie aujourd’hui! Tu t'imagines que ta faute est moins grave?

- Thérèse je ne suis pas d’humeur…

- Moi je le suis! Et j’aimerais comprendre pourquoi tu m’as menti pendant toutes ces années! Pourquoi tu n’as rien dit? Apparemment ça te faisait plaisir de me voir me morfondre depuis tout ce temps… c’était tellement amusant de me regarder me tuer à petit feu…

- Ce n’est pas ce qui s’est passé!

- Alors quoi? Qu'est-ce qui justifie que tu as un enfant dont personne ne sait rien?

- Tu me demandes des comptes sur un enfant que j’ai eu avant de te connaître alors que c’est toi qui me trompe? Demanda-t-il en sortant de ses gongs. Alors que tu es allé baiser avec je ne sais qui…

- Je n’ai trompé personne ici! Dit-elle avec force. J’ai fait l’amour avec mon mari et le ciel a répondu à mes prières…

- Je crois que tu délires Madame! Cette chose dans ton ventre n’est pas de moi!

- Cette chose? Un être vivant qui grandi dans les entrailles de la femme que tu dis aimé et tu l’appelle chose? 

L’insistance avec laquelle Thérèse s’exprimait n’avait qu’un seul but. Elle espérait qu’il ne lise pas clairement dans son jeu. Parce qu’elle voulait revoir le visage sombre de cet homme. Celui qui se cachait derrière la façade avec laquelle elle avait vécu des années durant.

- Il n’est pas de moi!

- C’est la femme qui connait le père de son enfant! Je ne suis pas comme toi, je ne joue pas un jeu malsain pour te piéger! Contrairement à toi je n’use pas de supercherie pour arriver à mes fins!

-Alors dis la vérité et dis de qui est ce bébé que tu portes! Tu as fricoté avec qui?

-Je ne suis pas comme toi! Ce n’est pas parce que tu fais que moi aussi je fais pareil, je sais que tu as une maîtresse qui ces derniers jours te donne du fil à retordre; mais si tu t'imagine que je vais me rouler en boule et pleurer alors que tu me mens depuis 15 ans. Que quand tu me vois effondrée devant un échec, perdant de jour en jour confiance en moi et en ma féminité tu a le culot de me dire que tu ne m’as pas épousé pour des enfants sans m’avouer qu’en fait c’est TOI le problème… Alors là mon cher tu te trompes! 

- Thérèse!

- Je suis ta femme… tu es mon mari donc cet enfant est le tien! Nous pouvons soit annoncer cet événement heureux à tes enfants soit nous déshabiller et mettre toutes les cartes sur la table! Parce que je ne vais pas me laisser intimider par un homme qui n’est pas capable de faire la seule chose pour laquelle il est entré dans ma vie c’est à dire me donner des enfants!, s'écria-t-elle. Ou alors tu crois que je t’ai épousé pour finir seule, isolée… avec en prime une pierre dans la main une fois dans ma tombe?

- Qu'est-ce que tu racontes?

- La vérité! Tu m’as choisi pour justifier que tu coupes les ponts avec ta famille et celle de ta défunte épouse! Tu voulais te mettre tout le monde à dos pour que moi je n’ai nulle part où aller personne vers qui me tourner lorsque j’en aurais besoin… Mais tu t’es trompé mon cher! Mes frères sont là! Ils ne sont pas parfaits mais je peux compter sur eux! Calixthe est là…

Il éclata de rire au moment où elle prononça le nom de son amie.

- Tu parles d’une amie, se moqua-t-il.

Elle vit la façade tomber une fois de plus et ses entrailles se nouèrent. L’image qui traversa son esprit lui fit mal. Il n’y avait qu’une raison pourqu’un homme soit autant sensible à l’évocation du nom d’une amie à sa femme. Soit cette amie cache quelque chose sur lui, soit elle est la chose qu’il cache.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle se retint de pleurer, pas devant celui à cause de qui elle avait vécu dans le désarroi toute sa vie.

- Une vraie! C’est grace à elle si je suis une femme, épouse et futur maman comblée, dit-elle avant de sortir de la pièce, Laissant DD réfléchir à la situation.

Ce soir-là Léon se décida à aller chez Rose! Il se souvenait de la maison parce qu’il l’avait raccompagnée le jour de l’an avec ses amis. C’est Jack qui avait pris le volant, mais il avait bien vu quelle rue de Santa Barbara à Etoudi ils avaient pris. 

En descendant du taxi à l’entrée principale, il se demanda comment il allait décrire la direction au moto-taximan. Mais il se rappela qu’il y avait un beignetariat à un carrefour après la maison de son amie.

- Boss on va ou! Cria un jeune sur une grande moto.

Léon aimait ce type d’engin car confortable.

- Il y a une maison blanche juste avant le carrefour comme ça… il y a un beignetariat là-bas!

- Ah là où il y a le deuil là?

Le Deuil? Donc le téléphone de Rose ne passait pas parce qu’elle avait perdu quelqu’un?

- En tout cas si c’est avant le begneitariat emmène moi seulement!

En montant sur la moto, Léon n’avait aucun scénario dans la tête. Il aurait dû. Car en arrivant à la maison qu’il avait indiqué lui même au chauffeur, il se demanda s’il n’avait pas fait d’erreur.

- C’est ici non boss… la maison du deuil! La go ci… Tchaii! Zéro la vie! La terre ne mange que les bonnes choses massa…

- Qu’est-ce qui s’est passé…

- On dit qu’elle a brûlé dans sa voiture!

Léon resta stupéfait! En apercevant la photo exposée à la porte d’entrée de la maison. 

Oui c’était la maison de Rose. Oui il y avait deuil. Mais le décédé n'était personne d’autre que son amie.

Voir la photo de Rose ainsi exposée lui coupa le souffle direct. Subitement un petit garçon passa en courant dans la cour, il le reconnut tout de suite. C’était le fils de Rose.

- Boss c’est ici non?

Voir le fils de Rose courir devant le programme des obsèques de sa mère écrit à la craie sur un tableau noir retourna le boyaux de Léon. Il ne pouvait pas rester là. 

- Non!

- Ekieu voici le carrefour…

- ramène moi en route! C’est pas ici… fit il en se rasseyant sur la moto.

Ils firent demi tour, pour une course de 300 francs cfa Aller-retour il donna 1000 francs au chauffeur, prit un dépôt pour quitter rapidement les lieux.

Rose était injoignable, parce qu’elle était morte. Apparemment brûlée vive. Il n’arrivait pas à réaliser tellement c’était surréaliste.

Il était seul dans le taxi qui stagnait dans les embouteillages pendant que lui cogitait sur ce qui venait de se passer.

Un message arriva sur son compte whatsapp.

Il ouvrit, c’était une vidéo d’un numéro inconnu.
Il lança le chargement de la vidéo même si sa tête n’était pas vraiment sur le moment.

Mais les questions qu’il se posait quelques minutes seulement plus tôt allaient trouver réponse.

La vidéo démarra sur une voiture en feu. Au début, il ne sembla pas comprendre ce qu’il voyait avant de se rappeler des paroles du chauffeur de moto.

C’était la mort de Rose qu’il avait sous les yeux; Un malade avait filmé Rose en train de brûler vive dans sa voiture. Soudain, sans aucune transition, la vidéo montre la scène de crime de Marianne. La jeune femme était allongée sur un lit de chirurgie avec une machine qui lui prélevait son sang de ses veines. Elle semblait inconsciente en tout cas Léon ne pouvait pas dire si elle était vivante ou pas. Ensuite ce fut le corps de Mme bah visiblement sans vie exposé. Léon détourna le regard une seconde, pour revenir sur l’image de Jazmine cette fois. Sauf qu' elle était vivante pendant qu’on lui prélevait son sang. Il lu la peur dans son regard. Son écran devin subitement noir.

Il crut que c’était fini, mais non.

Son cœur s’arrêta de battre lorsqu’il vit apparaître Thérèse à l’écran. Ses mains se mirent instinctivement à trembler. Elle avait apparemment été suivie, elle prit sa voiture et la voir s’éloigner de la personne qui la filmait lui procura un sentiment de soulagement indescriptible.

Puis une photo est apparue sur l’écran. Celle de ses parents. Il n’en revenait pas. 

On venait de lui envoyer une vidéo explicite de menace! Toutes les personnes sur la vidéo étaient mortes. Toutes sauf sa sœur! Son cœur se mit à battre tellement vite qu'il composa le numéro de Thérèse, alors que le téléphone sonnait, il s’impatientait.

Mais si elle répondait qu’allait-il lui dire?

- Allo? Léon?

- Bonsoir Mami Thé… Tu vas bien?

- Oui chéri… Ça va? Ta voix est bizarre!

La chaleur habituelle dans la voix de sa sœur lui provoqua des larmes aux yeux.

- Je vais bien! Je suis juste… fatigué! Dit-il en laissant les larmes couler sur son visage avec la tension qui l’avait envahi.

- Il faut te reposer alors! Moi même je ne suis pas très en forme en ce moment… mais je vais rester debout!

- tu sais que si tu as besoin de moi! Si tu sens que ça ne va pas ou que quelqu’un te menace tu… Tu m'appelles! Fit léon conscient que le chauffeur de taxi le voyait pleurer en parlant à sa sœur au téléphone.

- Bien sûr! Merci frangin! Je t’aime…

????❤️

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