Chapitre 24

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 24



_ Cinq jours plus tard _



>>> Dehan



J'en ai marre d'être là, j'en ai marre.

Entre Linus qui ne se montre pas et les autres avec qui je ne peux discuter, je suis au point mort et je ne sais pas quoi faire présentement.


Barlin : Dehan, vous m'écoutez ? Dehan ?


Moi : Que me dites vous qui puisse réellement m'aider ?


Barlin : Il faut qu'on s'apprête pour le procès, ce que vous allez dire… comment vous vous comporterez etc…


Moi : J'en ai marre… Créez des arguments, sortez moi d'ici parce que je commence à étouffer et le manque commence à se faire ressentir. 


Barlin : A cet effet, je vous ai apporté ce qu'il faut.


Moi : Vraiment ? 


Barlin : Oui mais je vous donnerai ça plus tard.


Moi : Que me voulez-vous ? Vous ne faites rien d'intéressant.


Barlin : Depuis longtemps je défends des personnes véreuses et vous savez ce qui m'aide à mieux travailler et à gagner ? C'est le laisser aller de mes clients. Il faut que vous puissiez tout me dire, tout pour que je sache quoi faire.


Moi : D'accord, que voulez-vous savoir ?


C'est parti pour un long moment à répondre à ses incessantes questions.

C'est pénible de devoir parler de sa vie à quelqu'un dautre et devoir faire confiance à cette personne d'ailleurs tout ca parce que tu as besoin d'aide.  La seule personne en qui j'ai rééllement confiance c'est Kafu et je ne lui en veux vraiment de ne pas se montrer parce qu'il faut bien qu'il se mette en sécurité. Linus certes on travaille ensemble mais rien de plus, je n'ai pas autant confiance en lui voici la preuve d'ailleurs.


Franchement ce que Kimberley a fait je ne pourrai pas pardonner.

Je reconnais l'avoir maltraité mais je voulais vraiment qu'on reparte, c'est pourtant ce qu'elle voulait et qu'elle n'a jamais cessé de répéter alors je ne comprends pas pourquoi elle a fait ca. Il n'y a qu'une seule raison, je suis sûr qu'il y'a quelque chose entre l'inspecteur et elle et qu'elle voulait juste se débarasser de moi. 


Moi : Elle se drogue au même titre que moi et ne peut s'en passer, on ne pourrait pas utiliser ca contre elle.


J'ai tellement la rage que ce soit de sa faute que je me retrouve là que cette colère que je ressens j'ai juste envie de déverser toute cette colère que je ressens sur elle.


Barlin : Comment ?


Moi : Je ne sais pas, c'est vous l'avocat que je sache.


Barlin : Je vous ai entendu… J'avoue que c'est complexe, très complexe.


Moi : Pourquoi ?


Barlin : Il s'agit de votre femme qui porte des accusations contre vous, pas quelqu'un d'étranger à vos habitudes. C'est votre femme et elle connaît tout de vous.


Moi : Je n'ai aucune chance alors ?


Barlin : Je ferai ce que je peux, je glisserai des pots de vin par ci et là pour vous faire sortir.


Moi : Je compte sur…


Je n'ai pas eu le temps de terminer ma phrase que l'inspecteur en question est arrivé.


Inspecteur : L'avocat le plus véreux du monde, on se rencontre à nouveau.


Barlin : Attention, je pourrai porter plainte pour cela.


Inspecteur : Allez-y donc, vous savez très bien que j'assume tout ce que je dis et fais.


Barlin : Que faites vous ici ? C'est un moment privé avec mon client qui…


Inspecteur : Qui se termine dans très peu juste le temps que vous assistiez votre client pour les quelques questions que j'ai à lui poser.


Moi : Suis obligé de répondre ?


Inspecteur : A votre avocat de voir mais à sa place je vous laisserai répondre car celui qui clame son innocence ne dcvrait rien avoir à cacher.


Moi : Barlin ?


Barlin : Allez-y.


Inspecteur : Alors monsieur JANSE, j'aurais quelques questions à vous poser au sujet de votre ami et complice Linus.


Barlin : Pourquoi affirmez vous qu'ils sont complices ?


Inspecteur : Oh, laissez moi rectifier.. J'aurais des questions au sujet de votre présumé ami et complice.


Moi : En quoi cela me concerne ?


Inspecteur : Votre épouse soutient et assure qu'il a toujours été là dans tout ce qui vous concerne et qu'il a toujours été votre aide.


Moi : Vous écoutez les paroles d'une droguée ?


Inspecteur : Ah donc vous savez qu'elle se drogue ? 


Barlin : Inspecteur allez droit au but et Dehan, répondez juste par oui ou non.


Inspecteur : Très bien !


Inspecteur : Il se trouve que Linus a disparu ou du moins qu'il est introuvable depuis votre arrestation. Pouvez-vous nous dire où il se trouve ?


Moi : Non.


Inspecteur : Parce que vous le protégez ?


Moi : Non.


Inspecteur : Donc vous confirmez ne pas savoir où il se trouve ?


Moi : Oui.


Inspecteur : Vous n'avez aucun lien avec lui ?


Moi : Non.


Inspecteur : Attention à ce que vous dites parce que s'il est prouvé le contraire vous en paierez tellement que vous regretterez ne pas avoir dit la vérité et il sera trop tard.


Moi : Je vous réponds comme il le faut.


Inspecteur : C'est tout ce que j'avais comme questions. Ecoutez maître, je vous conseille de discuter avec votre avocat pour que l'on parte sur un compromis car croyez moi qu'à cette allure il ne s'en sortira pas du tout et je crains que sa vie il ne la termine en prison assisyé de personnes spécialisées en troubles mentaux. Je sais et vous savez ce qu'il a eu à faire subir à sa femme pour qu'elle décide de le livrer à la police, vous savez que toutes les charges qui pèsent sur lui sont avérées alors partez sur un compromis qui allègera sa peine. Si vous ne voulez pas, c'est à vous de voir de toute facon. Assurez vous d'une chose toutefois, il ne sortira de cette cellule que pour être transféré parce que je veillerai à ce qu'il croupisse derrière les barreaux. Sur ce, on s'en va maître votre entrevue est terminée.




>>> Inspecteur Léo




Je m'assure qu'on le raccompagne dans sa cellule avant de sortir avec l'avocat.

Maître Barlin je le connais, c'est un très bon avocat mais il exerce du mauvais côté. S'il mettait ses compétences au profit des personnes réellement innocentes ce serait mieux mais ce n'est malheureusement pas le cas. Il a choisit d'être un avocat véreux, c'est son choix mais qu'il sache que Dehan ne sortira pas d'ici pour une quelconque liberté… Il ira directement en prison, qu'il compte sur moi pour cela.


Me Barlin : Pourquoi êtes vous si sûr de vous ?


Moi : Si je faisais erreur vous ne me demanderez pas pourquoi je suis sûr de la culpabilité de votre client. Me tromperai-je ?


Me Barlin : Vous répondez à une question par une autre maintenant ?


Moi ( souriant ) : Je suis sûr parce que je sais qu'il est coupable.


Me Barlin : Seulement sur la parole de sa femme ?


Moi : Et vous savez que sa parole pèsera tellement contre Dehan. Maître Barlin ne vous fourvoyez pas tellement avec cet homme. Vous défendez des fommes qui sont en tort mais je vous conseillerai de laisser cet homme aller en prison pour tout le mal qu'il a eu à faire subir à cette femme et ses soeurs. Vous a-t-il réellement dit ce qu'il lui a fait ? Parlez et allez en profondeur avant d'envisager de magouiller pour lui, il ne vaut pas la peine pour que vous vous mouillez à ce point.


Me Barlin : Merci pour vos conseils inspecteur, à la revoyure. 


Il s'en va, je retourne dans mon bureau.

J'ai attendu quelques heures avant de finalement sortir de mon bureau, de prendre quelques hommes et de me diriger vers le domicile de Linus. C'est sa femme qui ouvre.


Elle : Ah inspecteur Léo, c'est bien cela ?


Moi : Oui, c'est cela. 


Elle : Vous venez sans doute voir mon époux mais ce ne sera pas possible parce qu'il n'est pas là.


Moi : Et vous savez où il est ?


Elle : Il m'a juste dit qu'il allait en voyage d'affaires. 


Moi : Alors madame, je tiens à m'excuser de venir chez vous sans invitation mais je n'ai pas tellement le choix tout comme je n'ai pas le choix de faire ce que je m'apprête à faire.


Elle : Qu'est-ce qui se passe ? Vous me faites peur.


Moi : Je vais devoir vous tenir enfermée ici, aucun déplacement possible.


Elle : Que se passe-t-il ? 


Moi : Il se passe que votre époux est complice dans une histoire de drogue, de maltraitance et c'est un policier véreux. Son complice a été arrêté et il a fuit le même jour , nul ne sait où il se trouve actuellement. Comme il ne veut pas se montrer, on va vous utiliser comme appât.


Elle me regarde sans trop comprendre et franchement, peu m'importe parce que je n'ai pas tellement de temps à perdre. 


Moi : Vous ne sortirez point d'ici donc je vous conseille de contacter votre époux et de lui demander de se montrer parce que au cas contraire , si dans deux jours ce n'est pas le cas je vous emmènerai avec moi au poste et vous y enfermerai.


Elle : Vous n'avez pas le droit de faire cela.


Moi : Je vais me gêner.


Elle : Je ne sais pas où il se trouve, je n'en ai aucune idée. Je vous l'ai dit, il m'a simplement dit qu'il est en voyage pour le boulot.


Moi : Tout comme vous m'avez dit qu'il vous appelle donc je suis certain que si vous l'appelez maintenant il répondre.


Elle : Il est impossible de contacter un numéro masqué.


Moi : Dans ce cas, priez pour qu'il appelle.


Je n'attends aucune réaction de sa part que je la laisse  et vais trouver ceux avec qui je suis venu pour laisser quelques instructions avant de m'en aller.

Linus veut se cacher ? Il ne le pourra pas pendant très longtemps. 

Quand on a une famille on évite de faire certaines  choses à effet boomerang parce que la famille devient notre talon d'Achille. Il n'a pas compris cela, c'est bien dommage pour lui et gratifiant pour moi car c'est par là que je le tiens.

On va tous attendre qu'il appelle et si ce n'est pas fait dans deux jours, je suis navré pour sa femme mais ça deviendra drastique.


Après avoir laissé les consignes je prends congés d'eux et rentre chez moi.

Une bonne douche vaut bien une petite sieste puis j'irai voir Kimberley. 


Depuis la discussion qu'on avait eu elle est enfermée dans ce centre pour son bien. On va la voir tant que peu et quand je ne peux le faire ne prends des nouvelles de par la personne qui la suit. 

Ça fait à peine cinq jours mais à en croire Kimberley elle a l'impression d'y être depuis très longtemps et je peux comprendre son état surtout qu'il en ressort d'un manque.


Je n'ai même pas eu le plaisir de bien siester que j'ai entendu la sonnette de la maison retentir.

Je me lève en boudant pour aller ouvrir, c'est Daphné.


Daphné : Il a quoi ton téléphone ?


Moi : Comment ça ?


Daphné : Tu es indisponible.


Moi : Il est certainement éteint.


Daphné : Tu n'arrête pas avec ça… Je t'ai déjà dit de …


Moi : Toujours garder mon téléphone allumé parce qu'il peut y avoir des urgences,  désolé Madame.


Daphné : Humm.


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?


Daphné : C'est Kim, j'étais allée la voir et apparemment aujourd'hui elle a fait une sacrée crise comme celle qu'elle avait faite ici avec des convulsions et autre.


Moi : Ça veut donc dire qu'ils ont enclenché le sevrage.


Daphné : Oui mais ce n'est pas un peu drastique de la couper de toi aussi brusquement ?


Moi : Tu aurais préféré qu'ils diminuent les doses jusqu'à ce qu'elle arrête ?


Daphné : Oui.


Moi : Le problème est qu'elle n'est pas une petite droguée, il faut couper depuis la racine pour espérer qu'elle arrête ça. OK ils auraient pu diminuer les doses mais j'aurais mis ma main à couper qu'elle n'aurait pas laissé tomber donc je préfère qu'ils fassent comme ils font maintenant quitte à ce qu'elle en souffre mais c'est pour son bien.


Daphné : J'espère.


Moi : Ne t'inquiète pas… J'irai la voir tout à l'heure.


Daphné : C'est pour quand le procès finalement ?


Moi : Le dossier reste apparemment incomplet tant qu'on a n'a pas mis la main sur Linus.


Daphné : Tu avance là dessus ?


Moi : Oui, pour ça aussi ne t'inquiète pas. 


On est resté là à discuter encore un peu puis on s'est séparé. Elle voulait m'accompagner mais j'ai insisté pour qu'elle rentre chez elle.

Elle n'est pas seule dans sa vie et son compagnon ne m'aime pas du tout parce qu'elle passe trop de temps avec moi, il me l'a déjà dit et c'est normal qu'il soit jaloux donc je préfère lui éviter des querelles domestiques.


Quand suis arrivé j'ai discuté quelques minutes avec le médecin qui se charge de Kimberley avant d'aller la retrouver dans sa chambre. 

Quand elle m'a vu elle n'a pas manqué d'exprimer sa joie.


Kimberley : Tu m'emmène hors d'ici , c'est bon ?


Moi : Assieds-toi.


Kimberley ( s'asseyant ) : Je n'en peux plus d'être ici.


Moi : Ça ne fait même pas un mois que tu es là Kimberley, pourquoi veux-tu aussi vite sortir ? On m'a dit que tu as fait une crise aujourd'hui.


Kimberley : C'est la torture ici, ne me laisse pas ici quand tu partiras s'il te plaît ( se levant ). 


Moi : Comment tu te sens ?


Kimberley : Pas bien, je suis malade je pense. J'ai l'impression de perdre la tête… Être allongée, être assise… être ici… tout m'énerve ! Je passe mon temps à marcher dans toute cette pièce qui chaque jour rétrécit… je vais mourir, j'en suis sûre.


Moi : C'est normal tout ça. Le médecin a dit que c'est le manque qui fait ça et que ça pourrait faire plus.


Kimberley : Il ne peut pas me mette dans cet état et espérer que je n'en demande pas, c'est impossible que je reste de marbre face à ce qui se passe intérieurement. J'ai envie de vomir.


Elle s'est dirigée vers le bidet qui est au coin de la chambre et s'est mise à vomir, j'ai dû me lever pour tenir ses cheveux.


Moi : Il faut que tu te calme Kimberley.


Elle rince sa bouche puis se redresse.


Kimberley : Je dois rester ici jusqu'à quand ?


Moi : Tu veux vraiment une réponse à cela ?


Kimberley : …


Moi : Tu peux m'en vouloir si tu veux mais c'est pour ton bien que je fais ça. Tu sais quoi ? Je parle avec tes sœurs quasiment tout le temps et elles pensent que c'est une bonne chose que tu sois dans ce centre.


Kimberley : Elles  vont bien ?


Moi : Leur état dépend littéralement du tien. Si tu vas bien, elles vont bien donc à toi de répondre à cette question.


Kimberley : …


Moi : Tu dois sortir d'ici débarrassée de tout ce parasite pour tes sœurs.


Kimberley : D'accord.


Moi : Je peux te poser une question ?


Kimberley : Vas-y.


Moi : Tu connais la femme de Linus ? 


Kimberley : On ne s'est jamais fréquenté, je ne sais rien sur elle. Pourquoi ?


Moi : Je n'ai jusque là pas mis la main sur Linus. Quoique ça se fera dans peu je voulais quand même savoir si tu la connaissais.


Kimberley : Non… Et euh ...


Moi : Dehan ?


Kimberley : Oui.


Moi : Toujours en cellule, sois sans crainte.


Kimberley : Et le procès ?


Moi : Il faut que je mette la main sur Linus avant que le procès ne se tienne.


Kimberley : Et si tu ne le trouve pas ?


Moi : Je vais me trouver, crois moi.


Kimberley : Et Kafu ?


Moi : Aucune nouvelle de lui et je ne sais par où commencer à chercher exactement , je préfère donc m'appuyer sur Linus pour le moment.


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