Rêve a volé la vie de ma mère et je suis sûre que l’accident qu’elles ont eu n’est pas normale »
-« ….. »
-« Vous avez des preuves de tout ce que vous dîtes ? » demanda Maman Lyne
-« Oui maman »
-« Oh Mon Dieu…Mais c’est grave ça »
-« Je commence à comprendre les choses. J’ai toujours pensé que c’était Lenni et quand elle est rentrée du Nigéria avec les filles, elle était tellement différente. Comment je n’ai rien pu voir ? C’est pas vrai bon sang »
-«Papa tu ne pouvais pas savoir.Ne te reproche pas ça je t’en prie. Je suis vraiment désolée de vous apprendre ça ainsi. Nos grands-parents arrivent demain à Abidjan»
-« Ok » dit papa en se levant
-Papa, MAira a raison : ne te rends pas responsable d’une chose que tu ne pouvais même pas soupçonner

Je le regardais s’en aller et maman qui se leva à sa suite. Jason me prit dans ses bras et là je ne sais pas ce qui s’est passé car tout s’est passé tellement rapidement : je vis papa qui s’effondra au niveau des escaliers.

-« Papa »
-« André »

On a tous crié pendant que Jason m’ordonna de démarrer la voiture. Je pleurais. C’est quoi ça même ? La femme là après avoir tué ma mère veut aussi en finir avec mon père ou quoi ? Non je ne le permettrai pas. Maman Lyne pleurait et appelait son mari. Mon cœur était déchiré. Jason prit ma place côté chauffeur et démarra en vitesse : direction la PISAM (polyclinique).

On arriva rapidement et papa fut pris rapidement en charge. Je n’arrêtais pas de pleurer et Jason n’arrivait pas à nous calmer maman et moi. L’attente était longue . J’avais besoin de quelqu’un. Jason s’était éclipsé un moment et maman était inconsolable. Elle avait tellement peur de perdre papa. On essayait de se soutenir toutes les deux mais c’était difficile. Jason revint quelques instants plus tard suivis de Tricia, Ross et Karl. Mais c’est quoi ce bordel ? Il joue à quoi mon frère. J’étais toujours dans mes pensées quand je sentis quelqu’un se rapprocher de moi et me serrer dans ses bras. Je n’avais même pas besoin de voir la personne car je savais à qui appartenait ce parfum, cette odeur, je la reconnaîtrais entre mille : Ross. Je regardais Karl au-dessus l’épaule de Ross et il me regarda droit dans les yeux aussi.
-« Comment ça va ? » demanda Ross
-« Je ne sais pas. Je ne veux pas perdre mon papa »
-« Tu ne le perdras pas. Il ira mieux »
-« Tout est de ma faute… »

Je fus interrompue par le bruit de la porte qui s’ouvrit

-« Qui est de la famille de Mr Kouassi ? »
-« Nous »
-« Comment va-t-il demanda maman
-« Votre mari a eu une crise cardiaque….. »