Chapitre 24 : Le chantage

Write by Fleurie

°°° Naima °°°

Mon cœur danse la salsa dans ma poitrine, j’adore le spectacle que m’offre Mourad.

Il est si vulnérable. Il va avaler sa fierté aujourd’hui ( lol ). Je l’ai regardé pendant des minutes, il me fait pitié mais je me suis promis de lui apprendre une leçon qu’il ne va jamais oublier. Et je compte bien tenir ma promesse.

J’ai constaté que vous vous demandez qui est cette fille. Laissez moi me présenter, je m’appelle Naima DOREGO, je suis issue d’une famille riche, et je suis l’enfant unique de mes parents. Ma mère avait déjà perdu trois grossesses car elle ne faisait que des fausses couches. Elle avait donc refusé d’essayer encore. Pour elle il n’y avait plus d’espoir. Mais comme le bon Dieu est si miséricordieux, par miracle elle m’a mise au monde sans que sa grossesse n’aie eu de complications. Je ne suis pas si mauvaise comme vous le pensez loin de là. Je prend du plaisir à faire payer tous ceux qui m’ont fait mal. J’aime quand ils ressentent la même douleur qu’ils m’ont infligée. Je suis pour le concept œil pour œil et dent pour dent.

J’ai trop attendu ce moment pour la gâcher. Kadi est une fille que j’apprécie énormément. Je l’ai rencontré au cours secondaire et depuis ce temps, nous ne nous sommes plus séparées. Elle n’a jamais été amoureuse de Mourad, son intention était juste de le piquer à sa sœur pour la blesser. C’est elle qui avait envoyé la fille de la boîte de nuit à Mourad. Il avait résisté mais n’avait plus continué. C’est ainsi que je lui ai tendu un piège à mon tour. Et comme la chair est faible, et que l’homme reste toujours l’homme, il a mordu à l’hameçon. J’aime Mourad et je compte bien le récupérer.

Je suis âgée de 20 ans, pour moi l’âge n’a jamais été un problème quand on aime. Cela ne m’a pas empêché d’entamer une relation avec Mourad. Au début de notre relation, tout allait bien. Je savais pertinemment qu’il ne m’aimait pas. Il n’était question que de parties de plaisir. Au fil du temps, il m’avait donné tant d’espoir. J’avais cru que mes efforts n’étaient pas vains, que peut être il commençait à m’aimer réellement. Malgré que j’ai quitté le quartier après mon bac, on se voyait toujours. Tout avait basculé le jour où j’ai reçu ce maudit coup de fil.

~~~ Flash-back un an et demie plutôt ~~~

Je revenais de la cantine lorsque mes yeux s’étaient posés sur un beau gosse très craquant. Ça été le coup de foudre de mon côté. J’ai su plus tard grâce à mes contacts tout le concernant. Je m’étais alors rapprochée de lui, mais il m’avait clairement fait comprendre que je ne l’intéressais pas. J’avais alors insisté, et par finir il avait accepté. Je lui avais montré que mon amour était suffisant pour nous deux, qu’il n’avait pas à s’en faire. C’est fou je le sais. Nous avions par la suite, entretenus une relation pendant six mois. Les deux mois qui ont suivis, Mourad avait complètement changé de comportements envers moi. Même ma présence l’indisposait chaque fois qu’on se voyait.

Je n’ai pas eu la chance l’année qui a suivie car mes parents avaient déménagé. Je faisais tout mon possible pour le satisfaire malgré la distance. J’avais appris par la suite, qu’il fréquentait une certaine Louna. Je m’étais rendu chez lui et je l’avais affronté.

Lui : Naima j’en ai ma claque avec toi, sors de chez moi. J’ai été assez clair au téléphone.

Moi ( en pleures ) : Tu ne peux pas me faire ça Mourad, je t’aime bébé. Ce n’est qu’une mauvaise passe je sais que tu me reviendras.

Lui ( rire moqueur ) : Je ne t’ai jamais aimé, tu es libre de partir. Tu as toute ta vie devant toi. ( Se rapprochant de moi ) tu mérites mieux que moi ma belle. Celui qui te sauras reconnaître ta valeur.

Moi ( le dévisagea nt ) : C’est tout ce que tu trouves à me dire ? Que me reproches tu à la fin ?

Lui : Je ne veux plus sortir avec une fille âgée plus que moi.

Moi ( ahurie ) : Lorsque tu me grimpais tu ne tenais pas ce genre de propos. Mais laisse moi te dire que tu ne seras jamais heureux avec n’importe qu’elle fille que tu choisiras.

Lui : Nous avons assez perdu notre temps. Il est temps qu’on se reprenne.

Moi ( le suppliant ) : C’est comme ça que tu veux effacer tous ces moments qu’on a passé ?

Lui ( s’en allant ) : Je n’ai pas le temps pour continuer cette discussion débile. Bon vent Naima.

Moi ( lui lançant ma chaussure ) : Tu vas le regretter sale con. Je t’ai tout donné, et c’est comme ça que tu me remercies. Tu me jettes comme une moins que rien. Tu n’es qu’un chien. Je serai toujours au travers de ton chemin, marque mes paroles sniff….sniffff.

Il était revenu et m’avait foutu à la porte comme une malpropre. Pour ne pas perdre ma dignité j’ai quitté sa maison sans plus faire d’histoires.

Malgré tout ce temps je n’ai pas pu l’oublier. Il a été et reste l’amour de ma vie. Il m’avait blessé au plus profond de moi. Il y a longtemps que je l’ai pardonné. J’aurais essayé plusieurs fois de construire une relation durable avec d’autres hommes, mais c’est impossible. Mourad est gravé dans ma mémoire.

~~~ Fin du flash-back ~~~

Lorsque j’ai appris par une amie qui fréquente la même université que Louna, qu’elle était à Libreville, j’ai su que c’était une aubaine pour moi de le récupérer. Alors je suis revenue à Cotonou, pour mettre mes plans en exécution. Avec l’aide de Kadi je l’ai eu.

Mon regard toujours rivé sur lui, je réfléchis à la manière dont j’allais complètement l’avoir.

Moi : Mourad je me suis emporté tout à l’heure mais tu ne m’as pas laissé le choix.

Il a levé la tête et m’a longuement fixé sans piper mots.

Moi : C’est de ta faute si nous en sommes arrivés à ce niveau. Si tu ne m’avais pas largué, rien de tout ceci ne serait…

°°° Mourad °°°

Moi ( la coupant ) : Cesse de remuer le couteau dans la plaie. C’est du passé, l’eau a coulé sous les ponts. J’ai été si naïf pour ne pas t’avoir reconnu cette nuit, en plus tu avais caché ton visage. Quel con ai-je été ? Je regrette de t’avoir connu Naima, si tu savais combien.

Elle : Tu avais pris du plaisir, ce n’est pas ce que tu disais lorsque tu gémissais.

Moi : Quelque soit ce qui est arrivé, tout a été sous l’effet de la drogue. Tu m’avais drogué, avoue le.

Elle : Personne ne croira ce que tu racontes. La preuve se trouve sur les photos, et n’oublie pas que j’ai également la vidéo.

Moi : ...

Elle ( rire nerveux ) : Tu as perdu ta langue . Voici ce qu’on va faire. Tu vas mettre fin à ta relation avec Louna, et tu seras à moi. Ou je vais tout lui dire. Et tu sais que j’en suis capable. Bientôt nous aurons un bébé.

Moi : Pourquoi tous ce harcèlement, je ne suis pas le seul homme sur terre bon sang, lâche moi les basquettes.

Elle : Il peut en avoir des milliers, le cœur ne peut choisir qu’un. Et le mien t’a choisi.

Moi : Tu vas m’arrêter tout ce cirque, sinon je vais porter une plainte contre toi pour harcèlement sexuel.

Elle : Fais comme tu veux. Je verrai comment tu agitas lorsque je leur montrerai le résultat de mon test de grossesse en leur disant que tu fuis tes responsabilités paternelles tchip.

Moi : J’exige un test de paternité à la naissance du bébé Naima

Elle : On fera comme tu veux mon bébé. La balle est dans ton camp.

Lui : Nous n’entretenons pas de relation, alors évite de m’appeler ainsi. Si tu penses me récupérer en inventant une grossesse tu vas le regretter amèrement.

Elle ( souriant ) Ça ne saurait tarder mon cher.

Moi ( insistant sur chaque mot ) : J’AIME TROP LOUNA POUR LA LAISSER TOMBER POUR TOI.

Elle : Si tu as été capable de le faire avec moi, je n’en doute pas.

Je l’ai laissé car cette discussion n’aboutira à rien. Je suis allé dans ma chambre. Il faut que je réfléchisse à comment procéder pour savoir si je suis le géniteur de cette grossesse ou pas mais il va falloir que j’attende des mois, voire plus. En plus, nous ne disposons pas de cette facilité chez nous au Bénin. Il faudra prendre les prélèvements et les envoyer à l’extérieur et attendre pour un à deux mois.

Je n’ai aucune confiance en cette fille. Si elle a été si mesquine et manipulatrice pour me piéger, je crois qu’elle serait capable de faire pire que ça, voire m’attribuer une grossesse. Les filles de nos jours sont juste incroyables.

Cette folle m’avait dit qu’elle était dans sa période de fécondité cette nuit. Les femmes excusez moi mais vous êtes trop intelligentes et vous savez comment vous y prendre. Elle m’a fait comprendre qu’elle était chez cette folle chez Kadi. En plus elle n’habite pas loin de nous. J’ai cru mal entendre quand elle me l’a dit. Où sa mère a-t-elle déniché tout cet argent pour vivre dans un luxe pareil. Elle qui n’avait rien il y a peu de temps, bref ce ne sont pas mes oignons. Toute cette histoire me rendra fou.

°°° Said °°°

J’ai vu Mourad monté à grands pas les escaliers. Il a l’air si tendu. En voulant monter vérifier ce qui n’allait pas avec lui, mon attention fut attirée par cette dame Maïna. Elle s’est isolée des autres et sirote tranquillement sa coupe de champagne. Je me suis approché d’elle. Elle a paru surprise en me voyant.

Elle : Oh monsieur BELLO toutes mes félicitations. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.

Moi : Merci, ma femme a tellement fait votre éloge que je m’impatientais de vous rencontrer. Vous avez fait un beau travail.

Elle ( souriant ) : Merci je n’ai fait que mon travail.

Mon intuition me trompe rarement. Mais mon petit doigt me dit qu’elle fait partie de notre club. Je lui ai chuchoté notre code secret à l’oreille. Elle a spontanément répondu et j’ai souri.

J’ai vu son supposé mari venir vers nous. Je me suis excusé avant de retourner auprès de ma femme. Je crois que j’ai un travail à faire. M’assurer qu’elle n’entraîne pas Nourath dans le club.

~~~ Le lendemain ~~~

°°° Nourath °°°

Je sens des doigts me chatouiller. J’ai souri et j’ai bougé dans tous les sens avant d’ouvrir mes yeux.

Moi ( le sourire aux lèvres ) : Bonjour mon cœur.

Lui ( posant un plateau à mon chevet ) : Comment va la plus belle femme de toute la planète ? ( me faisant un bisou sur la tempe ).

Moi : Après cette nuit torride, je me sens épuisée. Tu m’as trop fatigué hier Said. ( Touchant mon corps ) je sens des douleurs partout.

Lui ( mettant du sucre dans la tasse de café ) : J’ai prévu une séance de massage pour ma femme et une surprise que tu sauras plus tard.

Moi ( écarquillant les yeux ) : Si c’est ce à quoi je pense, tu peux oublier Said, tu aimes trop ça.

Lui : Non ma belle, pas du tout.

Moi ( la suppliant du regard ) : J’aimerais que tu passes l’après midi à la maison, s’il te plaît. Promet moi que tu n’iras pas au bureau aujourd’hui.

Lui : Une autre fois chérie, j’ai une réunion très importante à laquelle je dois assister dans l’après midi. Je l’avais déjà reporté hier à cause de notre fête.

Moi ( déçue ) : Okay.

Lui ( prenant mon menton ) : Ne fais pas cette tête. J’aimerais te remercier pour avoir organisé cette réception. Tout était juste parfait. Je t’aime chérie et merci de toujours me combler.

Moi : Je t’aime aussi.

Il s’est approché de moi et m’a langoureusement embrassé. Il m’a aidé à prendre le petit déjeuner et s’en est suivi d’un massage très relaxant. Nous avons passé un bon moment avant qu’il ne s’en aille.

~~~ Dans la soirée à Libreville ~~~

°°° Louna °°°

Aujourd’hui dimanche, tout est si calme par ici. J’adore cette belle ville. Tout est si beau et j’aime les belles rues ensoleillées de Libreville. Ce soir Bryan nous a tous invité aux fiançailles de Ronald, un de ses collègues de travail. L’année tend petit à petit vers sa fin. J’ai mis une robe bustier ovale de couleur orange qui moule parfaitement mon corps. J’ai choisi des talons noirs avec une sacoche assortis. J’ai laissé mes cheveux tombés sur mes épaules. Je met rarement de collier car je n’aime pas les bijoux.

Quelques heures après

La maison est très belle et spacieuse. Les éclairs des lumières se reflètent sur la piscine, ce qui lui donne un joli aspect. C’est trop beau à voir. J’aime le décor surtout l’harmonie des couleurs des meubles et de la peinture, c’est u œuvre d’art.

La majorité des invités sont tous accompagnés, sauf moi. Un joli couple se dirige vers nous. Je suppose que ce sont les heureux du jour Bryan nous a fait signe de le suivre.

Bryan : Salut mon pote ( lui secouant la main ). Toutes mes félicitations, bienvenue dans la famille belle sœur.

Ronald ( souriant ) : Soyez les bienvenus ( se tournant vers sa fiancée ) , Lyne voici Lilly celle qui fait perdre la tête à mon frère krkrkrkrkr.

Bryan : Je te présente Lilly ma princesse et Louna sa petite sœur.

Moi : Enchantée de faire votre connaissance.

Lyne ( nous faisant la bise ) : Le plaisir est partagé ( faisant signe au serveur qui vient vers nous ), je vous en prie faites comme chez vous ( nous aidant à prendre chacun une coupe de champagne ).

Bryan ( se tournant vers nous ) : Je reviens nous avons des choses à se dire entre hommes. Amusez vous bien.

Ils se sont éloignés et nous sommes restées Lilly, Lyne et moi à discuter entre femmes. Lyne est une femme vraiment ravissante et très aimable.

C’est la première fois que j’assiste à une telle soirée. Le morceau que vient de mettre le Dj est l’un des mes favoris. ‘’ Apprends moi par cœur ‘’ de Slai, chaque parole me touche au plus profond de mon âme. J’ai fermé les yeux pour me laisser aller lorsqu’une belle voix m’a tiré de mes pensées.

Lui ( se raclant la gorge ) : Je vois que je ne suis pas le seul fan de cette chanson. Que fais tu si seule ( regardant autour de lui ) es tu accompagnée ?

Moi : Qui es tu ?

Lui : Ce n’est pas très poli de répondre à une question par une autre ma belle.

Moi : ...

Lui ( souriant ) : Bonsoir mademoiselle je suis Keegan, et toi ?

Moi : Je ne suis pas obligée de te dire mon nom à ce que je sache.

Lui : Ce n’est pas la peine d’être sur la défensive. ( Me tendant la main ) aimerais tu m’accorder cette danse ?

Moi : …

Lui : Allez ne fais pas la dure.

Il m’a eu , je fais semblant d’être dure mais au fond j’ai envie de danser avec lui ( rires ). J’ai hôché la tête et il m’a entraîné sur la piste de danse. Il m’a pris par la taille et nous avons commencé par bouger au rythme de la musique. Il fredonnait par moment les paroles de la chanson. Il a une belle voix. Je ne sais pourquoi j’ai souvent un faible pour les beaux gosses.

Lui ( au creux de l’oreille ) : Tu es très ravissante.

Moi : Merci.

Le mec danse vachement bien. J’ai essayé de ne pas trop me coller à lui jusqu’à la fin du morceau. J’ai entendu des applaudissements, je me suis retournée pour croiser les regards de tout le monde en particulier ceux de Bryan et de Ronald.

Ronald : Vous dansez vraiment bien.

Moi ( gênée ) :Merci Ronald.

Ronald : Je vois que vous avez déjà fait connaissance Keegan.

Keegan : Tu la connais frérot ?

Ronald : C’est la belle sœur de Bryan.

Keegan : Oh

Bryan : Louna je te cherchais, Lilly a besoin de toi.

Keegan : Alors comme ça tu t’appelles Louna joli comme prénom.

Moi : Merci, excusez moi j’y vais.

Je les ai laissé entre hommes et j’ai rejoint Lilly. Deux heures plus tard, les invités s’en allèrent un à un et il ne restait que nous. Votre parent ne cessait de me fixer pendant toute la soirée, mais je ne lui faisais pas attention. Nous sommes aussi rentrés plus tard.

~~~ Pendant ce temps à Cotonou ~~~

°°° Tom °°°

Cela fait plus de deux mois que je n’arrive plus à bien dormir. Je passe la majorité de la nuit à tourner dans tous les sens à la recherche du sommeil. Cette affaire sur laquelle je suis est un peu dangereuse et m’empêche de dormir. Il s’agit d’un groupe de malfrats qui sèment la terreur un peu partout chez nous depuis un bon moment, par les braquages... Mon équipe et moi travaillions depuis des mois pour pouvoir mettre la main sur eux. Mais à chaque fois nous revenons à la case départ. J’espère que nous trouverons bientôt de quoi éclairer notre lanterne et les arrêter à temps avant qu’ils ne causent plus de dégâts dans la ville.

Maïna dort à poings fermés à mes côtés. Elle n’a toujours pas répondu à ma demande en mariage. De toute les façons, je l’attendrai tout le temps qu’il faudra. Je l’aime trop pour laisser juste une demande gâcher notre relation.

Je sens ma gorge se sécher. La carafe d’eau se trouvant au chevet du lit est vide. Je me suis levé d’un bond pour assouvir ma soif à la cuisine.

Du retour de la cuisine, je passe dans le couloir quand soudain un bruit provenant de l’extérieur a attiré mon attention.

Dehors il fait nuit, tout est noir. J’ai vérifié les alentours pour m’assurer qu’il n’y avait rien d’étrange. Tout était calme. Je me suis retourné pour entrer quand une chambre située au plus profond de la maison a attiré mon attention. Je n’avais jamais auparavant fait attention à cette dernière. Je me suis déplacé à pas de loup. Une fois devant la porte, j’ai essayé de l’ouvrir mais elle est hermétiquement fermée. Je jette un coup d’œil pour chercher de quoi l’ouvrir lorsque je me suis retourné pour me retrouver nez à nez avec Maïna. L’expression de son visage m’a foutue une peur bleue.

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