Chapitre 24: Le début de la fin.

Write by Dalyanabil

Chapitre 24: Le début de la fin.


‘’Tariq’’


«Ok, je prepare ton extraction.»


«NON.» Son ton est ferme et assurée.


«Comment ça non? Tu viens de me dire que Majid allait avoir tout le nécessaire pour boucler cette enquête.»


«Alors pourquoi précipité les choses?» Elle ne me donne pas la possibilité de protester, «si je disparais sans laissé de trace je vais le mettre en danger et il en ai hors de question.»


«Samia il faut que tu comprennes qu’il est entrainé pour ça.»


«S’il bossait seul, oui mais là on est une équipe alors au lieu d’essayé de m’exfiltrer seule commence à considéré l’équipe dont je fais partis. Je t’ai transmis tout ce que je sais.»


«Un ensemble de suppositions et rien d’autres.» Je prend vraiment sur moi pour ne pas crie de frustration.


«De suppositions. Non. De déductions en fonction de ce qu’on a vu et analysé. Est-ce qu’il y’a des chances qu’on se trompe? Oui mais ni mon mari, ni moi ne sommes des amateurs.»


«Ton mari?»


«… »


«Et depuis quand est-ce que c’est ton mari?»


«’’T’’.»


«Est-ce que cette mission mérite le prix d’une vie? La tienne? La sienne?»


«Lui comme moi étions au courant des risques.»


«Tu en ai sure?»


«Si dans 24heures je n’ai pas de ces nouvelles, alors oui on procéderas en suivant le protocole mis en place et je n’objecterais pas.»


«Hum! Ok tiens toi prête.» Je raccroche énervé, je n’aime absolument pas la tournure que prend cette affaire.


‘’Samia’’


Je suis forcée après avoir raccroché avec ‘’T’’ à dormir encore quelques heures. De toute façon il n’y a rien d’autres à faire à part attendre, et de plus je dois être en forme si je veux être d’une quelconque utilité à quoique ce soit. Ceci dit il m’a fallu encore deux bonnes heures pour que finalement je tombe de sommeil, je suis finalement sortie de mon état comateux par des cris et un vacarme sans nom. Je me tire du lit, jette un coup d’oeil à ma montre 10h08 du matin, comment ont-il pu me laissé dormir jusqu’a cet heure? Dans dix heures exactement Majid et les autres seront sur le lieu de l’opération.


«Elle est ou?» Est-ce la voix de Nenni? Et pourquoi crie t-il? «Samia Ndaiyé sort toute suite, sinon je vais venir te chercher et crois moi tu ne vas pas aimé ça.»


Je m’habille en un tour de main, m’assure que mon téléphone satellite est bien caché, vérifie que mon sac est bien en bas du lit et sors. Nenni à réuni la totalité du camp et distribue des ordres que je ne comprends pas.


«Enfin!» S’exclame t-il quand il m’aperçoit, «sa majesté nous fait enfin l’honneur de sa présence.» Son ironie me laisse de marbre tout en ne provoquant aucune réaction chez les autres. «Dispersez-vous,» il ne m’as pas quitté des yeux, «toi, suis moi.»


Majid a été très clair là dessus, je ne devais me retrouvé avec lui seule sous aucun prétexte alors malgré son ordre je reste sur place. incapable de faire le moindre le pas tandis qu’il avance sous mon regard perplexe. «…»


Il finit par ce rendre compte que je n’ai pas bougé, il s’arrête brusquement «t’es sourde aussi?» Son ton venimeux me fait l’effet d’une claque, il y’a tellement de haine en cet homme que ça suinte de tous ces pores. Quand je ne bouge toujours pas il se dirige vers moi, m’attrape brutalement pas la main et me trainer avec lui. Je devrais résisté, traine des pieds, crier, mordre, bref faire quelque chose que de docilement le suivre comme une chiffe molle. C’est d’ailleurs ce que me crient chaque fibres de mon corps mais je ne peux pas. Je dois être plus rusée que lui, ravalé mon dégoût de lui et essayé de le battre sur un terrain autre que le physique, un terrain où il s’attend à ce que mon statut de femme me desservit.


Une fois dans ce qui lui sert de salon, il me jette brutalement  sur le seul canapé de la pièce, ma tête cogne brutalement contre le manche et s’ouvre. L’odeur du sang cuivré  m’emplit les narines, la douleur me cisaille langoureusement crâne, ma vue se brouille et je suis prise d’un haut le coeur. Je ferme brièvement les yeux, respire profondément, ce que je voudrais c’est pourvoir rendre coup pour coup mais c’est impossible, alors j’attend de voir jusqu’ou je suis capable de le laissé aller avant de réagir.


«Comme ça tu a cru que ton petit mari serait toujours là pour te protéger? Que j’allais tout simplement me taire et me faire humilier?»


«Je. ne. vois. pas. de. quoi. vous. parlé.» Je bégaye en essayant de gagner du temps. Il ne semble pas du tout impressionné car il tire mon voile avec une telle force qu’il craque et lui reste entre les mains. Il se jette sur moi me donnant tellement de gifles que je m’étourdie sous la force des coups, la seule chose qui m’empêche de passé en mode ‘’panique’’ c’est la voix de Majid dans ma tête.


«tu as été imprudente, tu as éteint ton micro…»


«C’est pour ça que tu t’es laissé tripoté par ce gros porc.»


«Pour ça il faudrait que j’ai envie de toi.»


Je cligne des yeux, en essayant de faire abstraction des ces mains sur moi. Si j’écoutais mon instinct il serait déjà mort en ce moment mais la voix de Majid continue de me revenir.


«Ce que je déteste c’est les autres mains sur toi. Ce que je déteste c’est que tu puisse aussi facilement les accepter. Ce que je déteste c’est que même pour ce métier, même pour ces femmes tu sois prête à faire quelque chose d’aussi sale que côtoyer quelqu’un comme Mbia. Par dessus tout ce que je déteste c’est m’imaginer que tu puisse aimer ça et encore tout plein de choses mais je ne te déteste pas toi.»


«je veux commencé à vivre avec toi, j’en ai marre de survivre et avec toi c’est enfin possible.»


Il est en train de vouloir remonté mon pagne quand un téléphone vibre sur la table, ce qui à pour effet de le stoppé net dans son élan. Il est froid, complètement détaché, posé, rien dans son attitude n’est fou ou disproportionné. «Allô.»


Il écoute en silence puis réponds en Allemand complètement convaincu que je ne comprends pas ce qu’il dit. «Tu es sûr de ça?» Silence «bien. Il est temps de lui rappelé à ce larbin qui est le vrai chef.» 


Et il raccroche encore plus énervé que jamais, il s’approche de moi prêt à recommencer où il s’était arrêté et cette fois-ci rien ne pourras m’empêché d’en venir aux mains avec lui. «Qu’est-ce qui est plus important?» Je suis encore un peu sonné par ses coups mais ma voix est assez ferme pour attiré son attention.


«QOUI?»


J’ai maintenant toute son attention, «j’ai dit qu’est-ce qui est plus important? Me violé ou découvrir où sont allez Bafana et mon mari?»


Il a l’air encore plus mauvais quand il parle «crois moi quand j’en aurais finis avec toi tu me chanteras tout ce que je veux savoir.»


J’éclate de rire sous ces menaces, «je n’en doute pas mais la question est de savoir si ces informations vous servirai alors à quelque chose quand vous auriez l’arme de mon mari pointé sur vous.»


Il me regarde légèrement décontenancé sans rien dire «…»


«À peine auriez-vous terminé qu’il vous faudra leur donné des explications et tout le monde à peut-être peur de vous quand Bafana n’est pas là, mais on sait tout les deux que dés qu’il sera de retour vous seriez de nouveau relégué au rang de larbin.»


Ma dernière diatribe le met dans une colère tel que les coups pleuvent, je tombe au sol, me recroquevillée sur moi et encaisse en gémissant. Quelqu’un donne le salam et il me laisse pour allez voir, il revint avec une femme que ma vue brouillé m’empêche d’identifié. 


Les bribes d’images qui me parviennent sont flous mais ils me permettent de voir qu’elle marche avec beaucoup de difficulté. Plus elle se rapproche, plus l’image se fait plus clair cette femme n’est autre que… «Bintou?» Je me force pour me mettre debout. «Tu devrais être à l’hôpital, tu as perdu beaucoup trop de sang.»


«C’est vrai mais je l’ai fait ramené et si tu ne te tiens pas tranquille, elle meurt.» Il se rapproche de moi, «est-ce que c’est clair?» 

Comme je tarde il me donne un coup de poing dans l’estomac, «o-u-iiii.»


«Tu as quinze minutes pour être dans la cour prête à partir.»

 

‘’Tariq’’


Je viens de sortir du bloc après près de huit heures, je n’ai qu’une hâte rentré chez moi. Retrouvé ma famille mais quand j’entre dans mon bureau et y trouve Hamed et Yaya, j’oublie très vite cette idée. «Qu’est-ce qui ce passe?»


«On enquête sur toi.»


«Comment?» Cette information n’est pas vraiment quelque chose d’exceptionnel, encore moins quelque chose qu’ils ne peuvent pas gérer tous seuls. 


«On enquête sur toi pas association, la principale concerné c’est Jamila.»


«Quoi?» J’ai presque crié, «comment est-ce possible?»


«Il y’a quelque jours elle a reçu un appel satellite du camp.» C’est Yaya qui parle, «venant surement de Samia.»


Hamed reprend, «cet appel a été traqué et la personne derrière cette recherche est remonte jusqu’a elle, ensuite d’étendre sa recherche à tout son entourage. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne découvre la vrai identité de Samia et Majid.»


«Alors on doit les exfiltré.» Je suis déjà debout quand je prononce cette phrase.

Mais je suis stoppé dans mon élan par Yaya, «ce n’est pas tout.»


«Je ne suis pas aussi bon que Majid mais j’ai pu remonté jusqu’a celui qui lancé la recherche, il s’avère qu’il rendait juste service alors j’ai fouillé sa liste de contact et ces ressent appels surtout ceux passés dans la région où est situé le camp. J’ai recoupé tous les appels satellite passé de cette région, j’ai procédé par élimination et je suis tombé sur un nom: ‘’Ife Seck’’.»


«Et?» Parce que je sens que ce n’est pas tout.


«D’après les informations qu’ils vous ont fournis je l’ai identifie comme Bafana seulement jusqu’a il y’a quinze ans.»


«Seulement?»


«d’après ce qu’on sait son existence remonte à beaucoup plus loin que ça.»


«Oui et là je suis revenu à l’idée que peut-être Bafana n’était qu’un titre qui passait d’une personne à une autre sauf qu’il y’avait une autre hypothèse beaucoup plus plausible.»


«Celle d’un sous-fifre.» Je murmure de manière assez audible pour être entendu d’eux.


«Exactement. Jusqu’a il y’a quinze ans Bafana n’était qu’un nom et tout ce qu’il à fait quand il est devenu on vas dire réel n’est qu’une continuité hors Ife Seck ne peut pas être Bafana.» Il marque une pause avant de continué «parce que quand Bafana à fait son apparition il n’était qu’un soldat sans aucune accréditation, ni relation pour avoir l’accès aux types d’informations qui faisaient la réussite de toutes les  opérations de Bafana.»


«Alors qui?»


«J’ai poussé ma recherche un peu plus loin, à tout ceux présent sur le camp et un nom est ressorti: ‘’Nenni’’.»


«Nenni comment?»


«C’est ça le problème, c’est tout simplement Nenni, il n’a aucune existence légale dans aucun pays et devine quand il est apparu?»


«Il y’a quinze ans.»


«Bingo. Mais ce n’est pas tout Nenni est en fait le capitaine en second d’une équipe de marine qui s’est fait décimé il y’a quinze ans par supposément l’état du Nigeria pour couvrir une bavure du gouvernement. Et les seuls survivants sont lui et Ife Seck. Son vrai nom est Jeffrey Omotolani, Nenni est le résultat d’un anagramme pour Bafana.»


«Nenni est le cerveau derrière Bafana.» Je termine.


Ils se contentent d’hoche la tête mais pas besoin d’être un génie pour savoir ce à quoi il pense.


«Est-ce que Ife connait la vrai identité de son bras droit?»


«Tout laisse à pense que non. Mais l’opération qu’il vas mené dans moins d’une cinquantaine d’heures vas lui permettre de comprendre.»


Je n’ai pas besoin de plus pour l’instant pour me conforté dans ma décision, «ok on vas les chercher.»


Nous sommes tous dans le couloir quand mon bipeur sonne, je sors mon téléphone de l’agence que j’ai tout le temps sur moi depuis l’infiltration de ma soeur. Sur l’écran on peut y lire un seul mot, trois lettre: ‘’S.O.S’’ Je commence à courir et sans posé de questions les autres m’emboîte le pas. 


Note de l’auteur: Salam les gens,

Comme promis il est là. C’est surement le chapitre le plus long de cette histoire et je vous le devait bien alors bonne lecture.
On se retrouve vendredi pour le chapitre final et dimanche pour l’épilogue.

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XoXo,

Al.

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