Chapitre 24 : Protège la

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 24 : Protège la






**Laïka 





La journée est particulièrement belle aujourd'hui. 

Je suis tellement en joie que j'ai organisé un repas en invitant quelques uns de mes beaux-parents, surtout ceux qui me disent que je suis sauvage... Ou plutôt que j'étais sauvage. 


Menu du jour... 

Sauce gombo... 

Nwiembe... 

Chocolat à l'étouffé... 

J'ai fait mes courses hier donc là, je suis juste en train de nettoyer. 

J'ai pris le soin de nettoyer en mettant toute la saleté et toutes les eaux sales dans le seau de cuisine que j'ai rangé dans un coin.  J'ai mis mes marmites au feu en chantonnant, j'ai trop la joie aujourd'hui. 

En parallèle, j'ai fait les entrées et les desserts. 


Lucas : Humm,  ça sent bon ici. 


Moi  : Comme toujours. 


Lucas  : J'ai hâte de manger, je peux bouger  ( approchant sa main de mes plats )  ?


Moi  ( tapant sur sa main )  : Éloigne ta main de mes plats monsieur. 


Lucas  : Je veux juste avoir un avant goût. 


Moi : Tu en veux vraiment  ?


Lucas  : Oui. 


Je me suis approché de lui pour l'embrasser. 


Lucas : Le meilleur des avant goûts ( souriant ). 


Moi  : Maintenant,  tu vas prendre une douche. 


Lucas  : A vos ordres. 


Il est allé dans la chambre. 

Je suis allé vérifier qu'il était à la douche. 

J'ai pris mon téléphone, mon deuxième Whatsapp que j'ai ouvert. 

La technologie est bien, elle a tellement avancée que désormais tu peux espionner le Whatsapp de quelqu'un sans prendre le téléphone de la personne. 

J'ai deux Whatsapp dans mon téléphone, le mien et le sien. Comment c'est possible alors qu'il utilise lui-même son Whatsapp  ? Bha la technologie est formidable. Je lis tous  ses messages et je peux même y répondre





**Chancia 





Lucas  : Je veux te voir. 


Moi : Quand ?


Lucas  : Aujourd'hui. 


Moi  : Tu pourras sortir aujourd'hui  ? Ta femme ?


Lucas  : Pas besoin de sortir, je veux que tu vienne me trouver. 


Moi  : On se retrouve où  ?


Lucas  : Je veux que tu  vienne chez moi. 


Moi  : Quoi ? Chez toi ? Tu es malade ou  quoi  ?


Lucas  : Ma femme a voyagé, tu peux venir. 


Moi  : Non, merci. 


Lucas : Je te dis qu'elle n'est pas là, pourquoi tu t'inquiète  ? 


Moi : Et si elle vient comme par hasard ?


Lucas : Je me suis arrangé afin qu'on soit seuls... J'ai préparé une petite surprise pour toi et j'ai envie qu'on parle de  nous. 


Moi  : Nous  ?


Lucas  : Bien sûr... J'ai brisé ta relation, je veux me faire pardonner. 


Moi  : En faisant quoi  ?


Lucas  : Tu viens et tu verras, tu auras  des réponses. 


Moi : Ok. Quand je serai au portail je fais quoi ? Tu sais que je ne connais que le portail  


Lucas  : Tu entre simplement et tu me écris avant de rentrer. 


Moi : Pourquoi ?


Lucas : La surprise commence dès le portail. 


J'ai dit okay avant de raccrocher. 


Carmela : Tu parle avec qui et puis tu souris ainsi ?


Moi  : Lucas. 


Carmela  ; Hummm...  Vous planifiez quoi ?


Moi : Il veut me voir, il m'a fait une surprise. 


Carmela : Laquelle  ? 


Moi : C'est bien ce que je vais aller voir. 


Carmela : Eeeeeh, c'est vous oh. 


Moi : Bha ouais. 


Carmela  ( se levant )  : Je te laisse. 


Moi  : Tu vas où  ?


Carmela : Me chercher. 


Moi  : Rhooo,  tu me laisse  ?


Carmela  : Tu vas retrouver Lucas,  je vais rester là pour te regarder t'apprêter  ? Non merci  !


Elle s'est bien changée même avant de quitter la maison,  je vais aller faire de  même. 





**Laïka  





Je suis allée m'apprêter à mon tour.

L'heure venu,  je suis allée accueillir mes invités avec un très gros sourire. 


Belle-maman ( s'asseyant )   : Tu es enceinte  ?


Lucas , son père,  ses soeurs et ses frères m'ont regardé. 


Moi ( souriant )  : Non,  pourquoi ?


Lucas : Oui, pourquoi  ?


Belle-maman  : Tu m'as l'air différente. 


Moi  : On se voit rarement, c'est certainement cela. 


Belle-maman : Hummm,  si tu le dis. 


Bien sûr que je ne suis pas enceinte. 

Tant que je n'ai pas réglé l'histoire de cette fille,  je ne vais pas me coltiner une grossesse quoique je le veuille. 


On a discuté avant de passer à table et c'est seulement là que j'ai reçu le message de Chancia. 

Il l'a reçu aussi et j'ai vu le regard qu'il m'a lancé. 


Lucas  : Où vas-tu  ?


Moi  : Au  petit coin. 


Rita  ( Aînée de Lucas )  : Tu es sûre que tu n'es pas enceinte  ?


Moi  ( amusée )  : Mais non. Veuillez m'excuser. 


Elle n'était pas encore rentrée donc j'ai immédiatement fait le tour en récupérant mon seau de cuisine puis je suis allée me planquer derrière une des voitures. 





**Lucas  





Que fait-elle ici ?

Ce n'est pas possible  !

Elle ne peut pas se pointer chez moi sans mon autorisation et aujourd'hui en plus, elle est folle ?

Heureusement que Laïka s'est déplacée, je vais en profiter. 


J'ai entendu le portail s'ouvrir, je me suis levé. 


Moi  : Excusez moi. 


Je suis sorti et moi qui croyais encore que c'était une blague, je viens de prendre le coup en pleine face. 

Elle est bien là, je en crois pas mes yeux. Elle est folle !


Moi  ( chuchotant )  : Tu es folle d'être là. Que fais-tu ici ( la tirant vers le portail ) ?


Chancia : Comment qu'est-ce que je fais ici  ? Toi-même tu m'as écris me demandant de...  Aaaaaaaaaaaaaaaaaah  !!!!!


J'ai juste eu le réflexe de me mettre sur le côté afin d'éviter ce qu'elle venait de recevoir.

Quand j'ai pu voir qui a fait ça mon regard est tombé sur celui de ma femme. 


Moi  : Laïka !!


Laïka  : Oui,  tu en veux aussi  ?


Je n'ai même pas eu le temps de répondre que ce qui restait dans le seau s'est retrouvé sur moi... Ce que je porte actuellement m'a coûté très cher,  elle est folle ?

Elle sait que j'ai horreur de ça 


Si je n'avais pas vu ma famille qui est sorti de la maison,  je les vois très bien maintenant. 


Chancia : Tu es folle!


Laïka  : Tu ne le savais ? Il ne te l'avait pas dit ? Oh mais maintenant je sais que tu est très bien servi et que tu sais que je suis folle. 


Chancia ( à Lucas )  : Tu m'as appelé ici pour m'humilier. 


Laïka : Ce n'est pas lui mais plutôt moi et comme la conne que tu es tu es tombée pile dans le piège. En plus d'être la salope du dehors tu es bête, il faut choisir quand même. Aies du respect pour toi,  tu connais ce mot ?


Papa  : Qu'est-ce qui se passe ici ?


Laïka  : Il faut poser la question à ton fils afin qu'il te dise et te raconte à quel point il est incapable de garder sa braguette fermée. 


Chancia  : Si à la maison il n'a pas le quart de ce que je lui donne que veux-tu qu'il fasse ?


Je ne sais pas comment elle a fait pour aller aussi rapidement vers elle mais Chancia a reçu une de ses gifles là... Franchement, elle a retentit. 


Laïka  : Mais bien sûr que non. Ce que tu lui offre est tellement merdique par rapport à ce qu'il  a ici... Tu es simplement bête et très stupide de penser que c'est cela le problème. Bref,  je ne vais pas m'attarder sur toi parce que je n'ai pas le temps pour les pouilleuses ...  Regarde à  ta droite, tu as de quoi nettoyer ce bazar. 


Chancia  : Pfff !!


Laïka  : Laisse moi venir trouver ma cour ainsi et sois sûre que c'est la morgue qui va t'acceuillir.  Si tu pense que je blague,  teste moi. Merci d'avoir dégourdi ma main... 


Elle a fermé le portail avant de retourner dans la maison.

Je l'ai suivi dans la maison en l'attrapant par le bras. 


Moi  : Tu es malade ou quoi  ?


Laïka  : Lâche moi. 


Moi : Tu te rends compte de ce que tu viens de me faire  ?


Laïka  :Évidemment que je me rends compte de ça et ce n'est que le début  de la merde dans laquelle tu vivras tant que tu ne vas pas changer ta façon de vivre. Je t'ai averti tu n'as compris  ? Tu as préféré que j'agisse n'est-ce pas ? Tu pensais que je n'avais pas d'yeux sur toi  ? Alors tu te trompe.  Je vais vous régler votre compte un à un et pour commencer saches que tous tes comptes sont bloqués et que certainement une rumeur sera lancée dans ton service... Je sais à quel  point tu tiens à ta réputation...  Je vais te détruire si tu ne te reprends pas,  crois moi.  


Moi  ( serrant son bras )  : Tu n'as pas fait ça  ( serrant les mâchoires )  ?


Laïka  : Je me suis gênée comme tu t'es gêné de la revoir après mes avertissements. Elle,  je vais même la laisser après ce que j'ai prévu lui faire. Toi, tu vas me supplier YENO... Crois-moi... 


Moi  : Ne me pousse pas à bout. 


Laïka  : Sinon  quoi ? Tu vas me frapper  ? ( se collant à moi )  Frappe !! Frappe l'enfant NDONG, frappe.  


Papa : Laisse la tranquille Lucas. 


Moi  ( en colère )  : ... 


Papa : Si tu ne la laisse pas c'est moi qui vais te verser les marmites sur le corps. 


Je l'ai lâché. 


Maman : Tu t'attendais à quoi ?  Qu'elle applaudisse ?Tu es marié mais c'est toi qui veux vagabonder ? Tu fais souffrir l'enfant d'autrui pourquoi ? Quand elle t'a supporté elles étaient où ces filles que tu suis aujourd'hui ? Ces filles pour qui tu veux briser ton mariage...  Tu as les fesses chez toi, disponible à volonté... Que vas-tu chercher dehors ? Les maladies ? Tu veux prouver que tu es un homme ? Que tu peux faire tomber des femmes ? Un homme ce n'est pas ça, tu fais erreur . 


Rita : Les hommes.  Tu es rigolo Lucas. Fâche toi, je le répète...  Tu es un vrai rigolo... Ce qui est bien c'est que tu as aussi trouvé une femme folle. Je ne vais pas gaspiller ma salive dans ça... Pardon, j'ai faim ooh Laïka ( allant vers la table ). 


Laïka : Tu as intérêt à ce que ta maitresse nettoie ma cour. C'est ça aussi, elle doit faire le ménage chez toi. Je vais me laver les mains et j'arrive Rita,  j'ai touché la merde je dois me des infecter  ( allant en cuisine ). 





**Lilian 





Rien ne va ici. 

C'est le chaos et Personne n'a le moral. 

On est tous affecté mais Anne-Lily encore plus et c'est normal, c'est son fils. Elle n'est plus que l'ombre d'elle même, elle ne mange ni ne boit d'elle-même. Elle ne parle pas, elle délire simplement et c'est normal vu le choc qu'elle a reçu. 

Nous, on est à plat émotionnellement aussi mais on essaie d'être forts pour elle, elle a besoin de personne fortes autour d'elle pour l'aider à surmonter cela. Cynthia, Jeanne, Dylan, Carl et même Jérémie que je ne connaissais pas sont là pour elle... Moi aussi bien sûr mais c'est trop dur. Il m'arrive de pleurer sans qu'elle ne me voit, c'est difficile... C'était mon petit fils, je l'ai tellement aimé et même là, je l'aime encore. 


Jeanne est allée chercher un pasteur pour prier pour Anne parce que ce qu'elle voit l'emmène à agir de façon trop étrange, il faut  qu'elle coupe me lien. 

En attendant qu'elle revienne,  je veille sur Lily parce qu'elle est capable de sortir sans qu'on ne sache. 

Elle est assise au sol vêtue de noir avec les jouets de Luc. Elle parle et sourit disant qu'il est juste à côté d'elle... C'est horrible comme situation, ça ne l'aide pas. 


Elle est simplement comme un zombie... Elle ne dort plus et reste éveillée dans son lit, assise. 

Ce qu'elle vit C'est le genre de situation qui pourrait rendre fou. 


Quand Jeanne et le pasteur sont arrivés, je me suis approché de Lily. 


Moi  : Chérie, il y'a quelqu'un pour toi. 


Anne-Lily : Je suis occupée là, tu ne vois pas. 


J'ai regardé le pasteur. 


Pasteur : Lily  ? Lily ?


Elle ne répond pas. 


Pasteur : Faites comme si vous parliez à Luc,  dites lui de sortir. 


Moi : Euh... Mon grand tu laisse maman avec les grands s'il te plait ?


Elle a levé les yeux vers nous. 


Anne-Lily : Vas dans ma chambre ( se levant ).  


Pasteur : Bonjour Lily. 


Anne-Lily ( le regardant )  : ... 


Pasteur : Je suis le pasteur Bertrand. 


Anne-Lily  : ... 


Pasteur : Je suis là parce que tes parents m'ont appelé. 


Anne-Lily : Je ne suis pas folle. 


Pasteur  : Bien sûr que non et c'est pour cela que je suis là... Je suis là pour te dire tout ça,  ce que tu vois,  est simplement dans ta tête. C'est le choc qui fait cela. Je suis venu t'aider. 


Anne-Lily  : Je n'ai pas besoin d'aide. 


Pasteur : Si,je suis là pour t'aider à chaque couper le lien. Ça va t'aider à faire ton deuil et surtout à ne plus voir ce que tu vois. 


Jeanne  : Il faut le laisser partir maintenant. 


Anne-Lily : Qu'il sorte d'ici. 


Moi  : Lily. 


Anne-Lily  : Qu'il sorte d'ici. 


Pasteur  : Jésus est là pour toi Lily, il va  t'aider mais il faut le laisser t'aider. 


Elle a éclaté de rire, un rire strident. 


Anne-Lily : SORTEZ DE CHEZ MOI  TOUT DE SUITE. Votre Jésus a été incapable de sauver mon enfant alors que peut-il me faire là  ? Quel aide veut-il m'apporter  ? Il m'a arracher mon enfant une fois et maintenant que je peux le revoir il veut me l'arracher à nouveau  ?/? Dégagez de ma maison immédiatement. 


Jeanne  : Chérie s'il te plaît...  Laisse le t'aider. 


Elle a pris la bouteille cassable qui était à côté, l'a cassé et a approché un morceau de son cou. 


Anne-Lily : Soit il sort, soit je sors d'ici sans vie. 


Il n'y avait plus à  discuter, il est sorti dans l'immédiat même. 


Anne-Lily : Vous êtes de mèche avec lui, c'est  ça ?


Moi : Non,  bien sûr que non chérie.  Donne moi ça s'il te plaît...  S'il te plaît. 


Elle m'a regardé longuement avant de laisser tomber le tesson. Je l'ai emmené sur le côté le temps que Jeanne nettoie. 






**Anne-Lily 






Je ne dors plus. 

Je n'ai même plus le goût à la vie. 

Je reste assise dans mon lit à regarder Luc assis devant moi aussi sans bouger ni parler. 


Il me regarde puis soudainement se lève et monte jusqu'à la fenêtre,  cette fameuse fenêtre,  puis me regarde. Quand je comprends ce qu'il veut, je me lève et L'ouvre  sans trop faire de bruit. A peine je l'ouvre je le vois à l'extérieur, je me débrouille comme je peux et je parviens à me retrouver dehors. 


Il marche devant moi,  je le  suis. 

Ce n'est pas comme d'habitude. 

Il m'emmène derrière la maison , on revient devant, on se cache , on guette puis on fini par quitter l'endroit. J'ai l'impression qu'il me fait vivre son enlèvement, je le suis en larmes. Je n'en ai même plus assez tellement je pleure tous les jours. 


On a quitté Putu depuis quelques minutes déjà. 

On ne fait que marcher, marcher, marcher... 

J'ai l'impression que ça fait quatre heures qu'on marche.  La nuit embrasse la route, je vois difficilement. Il s'est arrêté devant une maison inachevée, mais je suis encore loin derrière lui. 


J'avançais vers lui quand j'ai entendu des voix d'hommes. 


... 1 : Beauté ?


... 2  : La proie vient à nous. 


Je continue de marcher sans m'occuper d'eux mais ils m'encerlent,  je ne peux plus avancer. 


... 1 : Tu marche seule dans la nuit ? Tu n'as pas peur  ?


J'essaie de passer mais rien,  ils m'en empêchent. 


...  3 : Elle est muette on dirait. 


...  2 : On peut donc faire un truc sans risquer quelque chose. De toute façon, elle n'a rien d'autre à offrir. 


...  1 : Chacun son tour man. Qui commence ?


Plus je les écoute parler,  je comprends ce qu'ils veulent dire mais je n'ai pas la force de crier pourtant j'en ai envie. 


Je me laisse trainer sur le côté où ils m'allongent dans l'herbe. Même me débattre je n'ai pas de force. 

Mes larmes qui pourtant n'étaient plus se sont remises à  couler. 

Qu'ils fassent ce qu'ils  veulent... 

Je suis morte de  toute façon, je n'ai plus aucune raison de vivre  ou de me battre. 


Un des trois s'apprêtait à  baisser mon bas quand un autre l'a interpellé. 

Je parviens à savoir qui parle juste par leur voix. 


...  3 : Mano wait. 


...  2 ( râlant )  : Quoi  ?


...  3 : Éclaire la. 


Il a pris l'espèce de torche qu'il avait et m'a éclairé le visage, je l'ai simplement mis de côté vu l'éclat de la lumière. 


...  1 : Y'a quoi  ?


...  3 : Il faut la laisser. 


...  2 : Pourquoi  ?


...  3 : La grande qu'on a fait les crimes rituels à son  fils, c'est elle. 


... 1 : Jure  ?


...  3 : C'est  elle.  


Ils se sont éloignés me laissant là. 

Je suis restée tranquillement comme si j'étais dans ma chambre,  recroquevillée. 

Ils sont revenu plus tard, m'ont relevé et  m'ont porté pour m'emmener je ne sais où. 





**Jeanne 





Eeeeh elle est parti où. 

Je suis sorti me soulager et j'ai fait un tour dans sa chambre mais je ne l'ai pas vu. Elle est passée par la fenêtre,  Jésus elle est allée  où  ?

J'ai alerté tout le quartier pour m'aider à la chercher. 


Moi  ( en larmes )  : On  va la chercher par où maintenant  ? Eeeeh la nuit comme ça  ? 


Lilian  : Je vais vous accompagner. 


Jeanne : Non,  reste ici s'il te plaît. 


Il fait une hausse de tension à cause de ça, mieux il reste ici. 


Lilian : C'est ma fille Jeanne,  on va tous aller la chercher. 


Moi : Je m'en veux tellement. C'est à cause de moi que le malheur s'est abattu sur nous. Si j'avais veiller sur lui, si j'étais allée le voir il serait encore là et Anne-Lily serait actuellement en train de dormir avec son fils dans ses bras. C'est de ma faute ( éclatant en sanglots ). 


Henriette : Ne dis pas ça... On va le retrouver. 


Moi  : C'est ce qu'on lui a dit pour son fils mais regarde où nous en sommes. Elle peut être partout... Elle n'est pas bien dans sa tête en ce moment, mon Dieu on fait comment ? Aide nous, protège la pitié. 


Un début de conséque...