Chapitre 24 : Se battre ou mourir

Write by dude

Je suis perdu dans le brouillard, le sol est froid et humide. Je marche sans savoir où je me trouve et où je vais. Plus le brouillard se disciple plus le paysage se dessine devant moi, je ne comprends pas comment je suis arrivée dans cette foret tropicale. J’entends les oiseaux, les cris des singes les grillons et pleins d’autres animaux. Je regarde tout au tour de moi que des grands arbres au feuillage…

« y a-t-il quelqu’un ? Maman ? Maman où es tu ? »

Seul le silence me répond. Je continue de marcher regard à la recherche de quelque chose pour expliquer cette situation je me sens perdue.

« Maman !!! Mamaaaaan sniif sniff maman réponds moi. Tu m’as laissé seule maman…. Pourquoi moi ? Qu’est ce que j’ai bien pu faire ....» criais-je en pleurant  ne comprenant pas ce qui m‘arrive. Je me suis repliée sur moi-même accroupie les yeux pleins de larme.

«  Qui es-tu et que fais tu ici ? Cette foret ne t’appartient pas »

Je lève ma tête brusquement croyant avoir mal entendu. «  C’est pas possible ! C’est blague ? y a quelqu’un ? » Seul le silence me répondit   je retourne dans mes pensées quand la voix se remet à parler.

«  Tu n’es pas chez toi ici qui es-tu ? » cria la voix

« Je… je… ne sais pas comment je suis arrivée ici, ni où je suis pouvez vous m’aidez s’il vous plait ? » répondis-je tristement. »

« Ici personne ne peut t’aider hormis les tiens, sinon tu devras alors rester ici car tu ne peux continuer à errer entre les deux monde. Choisit, et VITE !! »

« Je ne veux pas rester ici j’ai encore beaucoup de chose à partager avec mes parents, je eux être heureuse avec mon époux  s’il voulait par pitié snifff par pitié »

« Tu es perdu en foret qui peut t’aider ? »

Cette phrase avait raisonné dans ma tête comme une illumination.

«  Si un jour tu te retrouves seule mon bébé que tu es perdue, garde en tête ceci. Tu es une Bayengui et à cause de cela personne ne peut te toucher sans autorisation des personnes qui sont également de cette tribu. Je suis Bayengui et comme tu es ma fille et que ton père et moi ne sommes pas mariés de ce fait tu es alors de ma tribu. Donc si tu te perds un jour voila se que tu devras crier sans peur. « Je SUIS BOUKANDOU FILLE DE BOUKANDOU ET PETITE FILLE DE MOUNGUENGUI J’APPARTIEN AUX BAYENGUI !!  JE DEMANDE A MES SEMBLABLES DE VENIR A MON SECOURS. BAYENGUI BAYENGUI BAYENGUI JE SUIS PAR MA MERE ! » Je veux que tu gardes cela en toi mon amour ne l’oublie pas »

Ces paroles de ma mère sont revenues à moi systématiquement c’était comme une évidence alors je me suis mise plus calmement à répéter ce que ma mère m’avait appris quelque année  plus tôt.

 « Je SUIS BOUKANDOU FILLE DE BOUKANDOU ET PETITE FILLE DE MOUNGUENGUI J’APPARTIEN AUX BAYENGUI !!  JE DEMANDE A MES SEMBLABLES DE VENIR A MON SECOURS. BAYENGUI BAYENGUI BAYENGUI JE SUIS PAR MA MERE ! »  J’avais balancé cette phrase qui auparavant me semblait tellement invraisemblable avec beaucoup de calme comme si je savais qu’a partir de ce moment les choses iraient mieux pour moi. Un calme plat se faisait ressentir toutes les petites bêtes qui faisaient des bruits avaient cessé. Le vent se leva d’un coup, les arbres bougeaient et d’un coup des oiseaux partout sur toute les branches. Une plume tomba sur mon épaule, cette plume je la reconnaissais ces oiseaux se sont des perroquets  ils avaient répondu à mon appel.

«  Ici dans cette foret se trouve un membre de notre tribu, nous venons la chercher car elle n’a pas fini de l’autre coté et nous la cherchions  partout. Tu nous as appelé alors tu nous connais nous te guiderons jusqu’à ta destination. Tu n’es pas prête pour ce monde alors tu dois rejoindre les tiens »

Je suis restée pantoise  devant cette scène à s’arracher les cheveux tellement s’est sur réaliste. Si ma mère m’avait dit que quand elle parlait de cette histoire de Bayengui j’allais assister à des scènes dignes des fils d’Hollywood. C’était magnifique et magique  comme quoi avoir sa culture en tête se révèle être une véritable richesse.

C’est guidé par mes les perroquets qui volaient devant moi que je me suis remise à marcher pour une destination inconnue. J’étais sereine je ne saurai l’expliquer mais c’était comme une évidence de le suivre. Je marche depuis un moment pourtant je ne ressens aucune fatigue, je pensais uniquement  ceux qui me rendent heureuse pour me donner encore plus de courage. je marchais simplement en les suivant.

Dans la chambre d’hospitalisation à Paris….

Les appareils s’étaient mis à signaler, elle convulsait brutalement  quand je suis arrivé avec les infirmières. Cette femme est arrivée dans un sal état et depuis nous en avons pris soin malgré la guérison de ses blessures elle ne réagissait pas en plus il y un nombre important de rééducation à faire. J’ai conseillé à son époux de la débrancher car plus elle demeurait dans cet état plus son réveil serait compromis, risqué avec de gros séquelles. Il y croyait formellement sa femme allait se réveiller il en était certain, mais là, après plus de 5 mois maintenant elle réagissait enfin mais pas de la bonne façon. Je crains que les espoirs de son époux virent au désespoir malheureusement.  Néanmoins je vais d’abord observer la progression avant de lui dire quoi que se soit cet homme souffre déjà assez….

Maintenant elle son cœur s’est arrêté de battre d’un coup je demande qu’on apporte le chariot de réanimation elle ne doit pas mourir surtout pas de cette façon…

«  Je vais envoyer une première décharge dégager et charger à 50…. »

«  Aucune réaction charger à 100 et préparez moi une injection pour l’adrénaline à 70cc chargez… Dégagez… »

« Duda restez avec nous tenez pour votre mari… Chargez à 150…. Dégagez… » Et la comme une victoire j’entends sur le moniteur bibip !! bibip bibip…. Merci mon Dieu pas aujourd’hui. Nous l’avons stabilisé à nouveau il est préférable qu’elle soit dans le coma qu’elle convulse cela pourrait causer d’autres complications. Cette femme se bat pour vivre c’est un miracle.

A Port-Gentil….

J’ai perdu énormément de poids ces dernier mois. Je passe plus temps au boulot je rentre tard et part tôt quand je ne suis pas sur site je suis dans un avion. Je mange sans grand appétit  je ressemble à un zombi un géant avec des cerne, un visage pale et des yeux rouges une barbe de plus d’un mois mal coupé hummm je l’imagine  m’égueulant « Binga tu as vu ta tête ? Le mari de qui ? je ne  suis pas dans tes foutaises. Si tu ne changes pas ton hygiène là tu vas me sentir  je ne blague même pas un peu avec toi sinon je vais te montrer ce que le chien avait vu à Nzeng » je l’imagine avec sa petite taille là me menassent malgré ma grande taille et mon physique imposant. Cette femme ne se laissait même pas un peu intimider par moi et j’aimais sa façon de me tenir tête une des rares personnes à pouvoir le faire d’ailleurs. Bref elle ne serait pas contente, je dois me reprendre en main avant qu’elle son retour sinon je vais passer un sal quart d’heure. Sa famille me soutien, maman m’appelle tous les jours elle m’exhorte à la prière ce que je fais chaque matin, chaque soir et chaque fois dans la journée que j’en ressens le besoin. Son père également est présent aussi surprenant que se soit  pour moi et ses copines également. Parlant de cette bande de folles, elles m’ont appelé il y a trois semaines pour me dire qu’elles ont commencé à bastonné la femme de Kim là quand elles m’ont raconté la scène j’étais plié de rire. Si je ne réagis pas jusque là c’est simplement parce que j’attends que ma petite femme se réveille et une fois qu’elle sera remise sur pied là maintenant on pourra régler cette affaire. Mais vu comment les filles ont décidé de venger leur sœur je ne suis pas certain que la white là tienne longtemps donc ce n’est pas plus mal. Mais il faut avouer que les filles là sont grave comment elles vont promettre la casse à la nga de l’autre comme ça krkrkrkr elle va marcher avec la peur dans Libreville si la police ne est incompétente baaaah on ne peut plus compter que sur nous même hein !!! Je rigole mais sa me fait du bien de savoir qu’elles gèrent. Je me sens bien entourer mes patrons mes collègues, ma famille la sienne et l’entourage je me sens soutenu et c’est grâce à elle que tout ceci est possible. Mais elle n’est pas là….

Du coté des filles ….

 

Flo : «  Bon baaah elle a eu le temps de récupérer on la choppe ou aujourd’hui ? J’ai envie de me défoulé s tête m’énerve quand je pense à elle »

Maria : «  Je suis dispo dès que vous décidez de l’endroit ou on la choppe »  

Rachelle : «  à coté de chez elle il ya un lampadaire qui a lâché juste avant leur maison »

Leyla : «  J’ai raté une fois pas deux on y va en taxi et on attend, Kim lui rentre tard donc c’est bon. »

Rachelle : «  Le gardien, j’en fais mon affaire on y va alors »

10 min plus tard….

Nous sommes là, dans l’obscurité normalement on a étudié notre sujet comme il faut le gardien n’est pas encore là donc elle va descendre ouvrir le portail et bah là elle va se faire chopper. D’ailleurs c’est le moment. Tout se passe comme prévu et comme on dit chez nous l’erreur l’erreur l’erreur . Flo avait envie de se lâcher alooors on l’a laissé la chopper comme un chien qui avait faim.

Flo en tirant Bénédicte par les cheveux : «  cries surtout pas tes cheveux sont résistants donc pleure pas, tu savais qu’on passerait donc voilà »

Bénédicte dépassée : « lâchez-moi lach.. BAM !! » et voila s’était repartie celle là ne m’a pas raté non seulement elle m’a tiré au sol dans la poussière les cailloux pour faire simple elle m’a bastonné je me suis débattue mais rien ni faisait une vraie brute. Elle m’engageait avec des coups de poing et des coups de pied à quelle vitesse je les ai encaissé je ne serai le dire avec exactitude mais c’était rapide. Les autres regardaient et chacune avait son commentaire à la fin elles m’ont craché dessus à la fin

Maria : «  tu vois bien, celle la est plus dure que moi non ? J’espère que tu apprécie l’attention salope ! On te laisse MA DA ME  tchiiiiiip»

Flo : « Bon, on te laisse hein !! Bouffonne » nous sommes partie la laissant tousser dans poussière…

Bénédicte ….

Je suis dans la salle de bain mon corps est couvert de poussière les cheveux emmêlés des égratignures aux bras et sur les jambes mon Dieu je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme c’est impossible de tenir avec des panthères pareilles à mes trousses. Je peux aussi reconnaître ma faute pour qu’elles me collent la paix mais c’est juste impossible je ne peux pas prendre le risque de perdre mon mari non. Je vais rentrer en France c’est mieux pour ma sécurité elles sont folles ces femmes. Je ne vais pas me laisser faire   pfff même si je dois me salir les mains je suis prête à le faire. Après tout, je suis une reine donc je ne devrais pas avoir peur pour si peu. Mon père pourra toujours intervenir si les choses se compliquent pour moi, pays de merde.

A Port-gentil…

Je suis sur site cette semaine le boulot agit comme une thérapie pour moi. J’ai beaucoup bossé ces dernier temps mais c’est parce que je dois compenser mes absences même si je bosse toujours quand je suis à l’hôpital. Dans le milieu du pétrole la compétition est rude  la moindre erreur peut conduire à un licenciement. Je suis certes apprécié dans mon domaine mais je garde en tête que c’est un monde ingrat donc je ne me relâche pas de mon coté peut importe l’endroit je bosse. Je vois mon téléphone qui sonne c’est le docteur qui s’occupe de Duda. Je décroche donc…

Desch : «  hallo !! Bonsoir docteur…. Je vous écoute »

Doc : «  Bonsoir Mr Binga. Les nouvelles ne sont pas très bonnes, vous devez être fort… »

Desch : «  … S’il vous plait docteur…Venez aux faits.. »

Doc : «  Son état se dégrade de plus en plus elle a convulsé au moins cinq fois. On attendait une réaction elle a effectivement réagit mais pas de la bonne façon actuellement elle est stable mais je ne peux pas vous dire pour combien de temps. Nous avons du la réanimé plusieurs fois… Il faut vous préparez au pire je suis désolé. Nous continuons à faire tout notre possible pour la maintenir en vie  et je dois reconnaître que j’ai rarement vu une personne se battre autant pour rester en vie. Elle est solide  mais je vous préviens quand même… »

Desch : «  Donc si j’ai bien compris, elle a quand même réagit même si cette réaction complique tout c’est bien ca ? »

Doc : «  en gros oui, vous avez bien résumé. »

Desch : «  .. Ok . Merci doc je vais arriver dans pas très longtemps d’ici la veiller sur elle s’il vous plait »

Doc : «  Je fais mon job. Bon je vais vous laisser du courage. »

Je raccroche le cœur lourd. Les nouvelles ne sont pas bonnes du tout, je n’ai ni la force ni le courage de l’annoncer aux patents. Je préfère encore garder cette nouvelle pour moi, je refuse d’infliger ca à sa mère c’est déjà assez difficile. J’essaie de garder la tête hors de l’eau mais là je risque de craquer j’en ai marre d’être fort tout le temps. Vu que c’est mon assurance qui couvre tout ils vont faire un rapport à mes supérieurs sur l’état de santé de Duda si sa se trouve, ma permission est déjà sur mon bureau et tout est prêt pour mon départ. Vu comment je me casse le cul au boulot ils me doivent bien ca.

Je rejoins mon bureau et c’est sans surprise que je trouve ma permission de trois semaines avec le soutien des patrons. Je rassemble mes affaires sans demander mon reste. L’hélicoptère arrive dans les temps comme prévu, je débarque à Libreville pour prendre un vol et monter sur Paris. 

Duda mon amour… Ne me lâche pas. J’ai besoin de toi, Seigneur, cette femme c’est toi qui me l’a donné je n’en ai pas d’autre sauve la je t’en supplie ne m’abandonne pas. Tu ne me l’a pas donner pour me reprendre aussi vite agit c’est la plus belle chose qui me soit arrivée ma rencontre avec cette femme a changé ma vie. J’étais assis dans l’avion et je priais je priais pour qu’il m’aide pour qu’il la sauve maintenant que sais ce que c’est que d’être aimer je ne veux plus vivre sans ce sentiment. C’est perdu dans mes réflexions que je m’endors car oui, je suis vraiment crevé j’ai accumulé la fatigue. Je profite du vol pour reprendre des forces, le séjour risque de ne pas être de tout repos pour moi. Je n’ai pas eu le temps de prévenir ma grand-mère ou qui se soit je le ferais à mon arrivée et c’est aussi une façon d’éviter de me rajouter du stresse pour rien.

J’ai peur pour la suite je peux bien vous l’avouez… Ce voyage peut être le dernier au vu des dernières nouvelles mais je ne veux pas la perdre, je ne peux pas m’y résoudre c’est trop difficile. Je n’imagine tout simplement pas ma vie sans elle…

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