Chapitre 25 : Réveil

Write by dude

     Depuis mon arrivée j’ai pu assister moi-même aux crises de Duda plusieurs fois. C’est traumatisant d’assisté à cette scène, les médecins à chaque crise ont réussi à la stabiliser et l’idée de la débrancher apparait de plus en plus comme la solution la plus raisonnable. Depuis que cette option s’impose à moi au fur et à mesure qu’elle convulse je ne dors plus. J’ai élu domicile dans sa chambre d’hospitalisation je ne la quitte presque plus de peur de recevoir un appel du docteur pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. Je préfère rester là, si elle décide de me lâcher je veux être là jusqu’à la dernière minute.

     J’ai vraiment mal à l’intérieur, je passe la plus part de mon temps à lui parler depuis mon arrivée. Je me console en me disant qu’elle m’entend et donc je lui ouvre mon cœur. C’est peut être idiot de ma part mais je l’imagine réagissant à ma confidence en caressant ma main, cette pensée me fait sourire tristement mon regard poser sur elle. C’est fou comme je l’aime cette femme, la voir coucher avec toutes ces machines reliées à elle est difficile, je me perds dans mes pensées en lui parlant...

« Duda… Chérie, ouvre les yeux s’il te plait donne moi un signe pour me dire que tu es toujours là. Bb j’ai besoin de toi, je suis perdu sans toi ne me laisse pas seul. Je veux encore pleins de disputes avec toi, pleins de compromis, pleins de négociations, nos embrouilles pour rien. Ta mine boudeuse du matin me manque mon amour te prendre dans mes bras, sentir ta tête sur mon torse pour écouter mon cœur battre. Tu te souviens ? Quand je te demandais pourquoi tu aimais mettre ta tête sur mon torse tu répondais que c’était parce que les battements de mon cœur avaient un effet apaisant sur toi et tu aimais entre cette musique. Je me moquais de toi, aujourd’hui je ferai n’importe quoi pour sentir ta chaleur bb et sentir ton souffle sur mon torse. En plus je suis en manque pardon, arrêtes tes grooves et reviens t’occuper de ton homme, on a un gros retard à rattraper boo. Je veux te faire l’amour, me sentir venir en toi, te faire les choses impolies bien bien comme il faut. On aura de beaux enfants avec ton caractère et ma taille de titan, j’imagine ton ventre tout rond avec mon petit champion qui donne des coups de pieds. Je sais que le mariage n’est pas facile mais je sais que nous deux ensemble on s’en sortira toujours je dis bien à deux hein !! Pas moi tout seul donc je t’attends… »

Mon téléphone sonne, je jette un coup d’œil  c’est le papa de Du…

Desch : « Hallo, bonsoir papa… »

Papa : « Bonsoir mon fils, alors comment ca se passe ? »

Desch : « Les médecins attendent toujours une réaction de sa part, mais pour le moment c’est le calme plat. Par contre ses blessures se sont toutes refermées il reste encore le plâtre du bras et son genou qu’on ne pourra examiner qu’a son réveil pour voir dans quel sens orienter les rééducations et le reste. Elle a meilleur mine  qu’à son arrivée… »

Papa : « Ok, je vois. Bon je ne vais pas te déranger plus longtemps, prends soin de toi aussi, elle ne doit pas te retrouver dans un mauvais état à son réveil. »

Desch : « Merci papa, j’ai compris. A plus tard »

  Vous l’avez compris, il arrive que les parents appellent, je discute avec eux sans leur dire qu’elle continue à convulser et que son réveil est de plus en plus compromis. Je préfère gérer cette histoire de cette façon. C’est plus simple pour moi, je ne veux pas de stresse donc je la joue comme ca pour un temps.

Mon téléphone sonne à nouveau et cette fois-ci c’est mon pote et collègue Jared.

Jared : « Salut bro, comment tu survis là-bas ? Notre femme revient quand ? »

Desch : «  hmmm, le frère … elle convulse encore et chaque fois son cœur lâche, les médecins arrivent chaque fois à la réanimer. Mais imagine… Si…. »

Jared : «  Non ne pense pas aux choses négative. Sois fort s’il te plait, je crois que de son coté elle se bat pour ne pas partir alors toi tu dois aussi y croire même si c’est compliqué pour toi. »

Desch : «  Tu es le seul à qui j’en parle. J’évite avec les parents c’est trop dur de sentir l’inquiétude dans leur voix et la tristesse en plus le stresse occasionné par cette mauvaise nouvelle ne m’en chante pas donc je ne dis rien pour le moment »

Jared : «  Je comprends djo, tu dois tenir, elle va revenir »

Nous avons encore discuté quelques minutes et rigoler un peu. J’avoue si mon pote n’était pas là pour moi j’aurai craqué depuis tellement c’est difficile. Mais cet idiot a toujours les mots pour m’aider à tenir la tête hors de l’eau.

Une semaine plus tard…

Je me suis endormi sur le fauteuil juste à coté du lit de ma femme. Ma tête adossée à coté de sa main gauche sur le lit. Cette position n’était vraiment pas confortable mais c’était la seule position que j’avais trouvé pour être en contacte avec elle. La fatigue m’ayant prise par surprise je dormais là. Il devait être 6h quand je sentis une main caresser fébrile ma tête. Dans mon sommeil inconfortable je me suis dit que je devais rêve mais je la senti à nouveau comme un reflex je lève brusquement la tête et mon cœur n’en revenait pas.

Elle avait ouvert les yeux, oui enfin une réaction positive, les plissant un peu déranger par la lumière du jour. Je la regarde avec les yeux pleins de larme, elle ne disait rien mais elle caressait désormais ma main. J’étais comme hypnotisé par elle ca semblait tellement irréelle enfin une réaction.  Le temps avait suspendu son envol, le sens des réalités n’existaient plus c’est quand les médecins et infirmières ont fait leur entrée dans la chambre que je suis revenu en moi.

Desch : «  Docteur…. Comment … je…je... Elle m’a caressé la tête …sniff….Elle… »

Doc : «  C’est justement parce que nous avons reçu des indications sur nos moniteurs de contrôle  que nous sommes là »

….

Doc : «  Calmez-vous, nous allons procéder à quelques contrôles pour vérifier que tout va bien. Et après vous pourrez lui parler »

Une infirmière : «  Mr je vais vous demandez de quitter la pièce un moment s’il vous plait … »

Desch : «  D’accord, je vais me mettre juste à coté dans le couloir, appeler moi en cas de besoin. Je ne suis pas loin hein, vous lui dites que je suis à coté si elle me cherche. »

  Je suis sorti de la chambre à contre cœur mais il le fallait aussi, je voulais appeler tout le monde tellement j’étais  heureux. Après réflexion, je me suis ravisé préférant attendre l’avis du médecin c’est plus prudent.

Les contrôles semblaient durer une éternité. Je marche dans le couloir depuis 15 minutes à attendre qu’ils finissent. Je ne tiens plus en place perdu entre stresse et surexcitation je tourne en rond essayant tant bien que mal de garder tout mon calme. C’est 30 minutes plus tard que le médecin sort enfin de la chambre.

Doc : «  Mr nous assistons là à un véritable miracle. Alors, elle va bien néanmoins nous avons des examens pour approfondissement. Elle ne voit pas bien avoir son œil gauche, pour son bras cassé et le genou les rééducations commenceront dès que nous aurons les résultats. La crainte que nous avions pour la colonne vertébrale ne son plus d’actualité elle pourra remarcher. Elle n’a pas encore bien retrouver l’usage de la parole c’est normal e vous en inquiété pas  c’est temporaire. Il en est de même pour la mémoir..  »  

Desch : «  Ne me dites pas qu’elle ne se rappelle plus de rien, de moi, de sa famille ce n’est pas possible Docteur s’il vous plait. »

Doc : «  Calmez-vous, elle se rappelle avoir été percutée par une voiture, elle se souvient être mariée. Quand je lui ai posé la question : Madame êtes vous mariée elle a répondu oui de la tête en ajoutant ‘ma montagne’ j’ai bien compris qu’elle sait très bien à qui elle est mariée. Mais elle n’aura pas tous ses souvenirs maintenant ils reviendront progressivement avec le temps ne soyez pas inquiet. »

Desch : «  Merci doc, donc elle pourra remarcher sans problème, mais elle ne voit pas de son œil gauche et elle doit également suivre des rééducations »

Doc : «  Vous avez tout compris, nous allons donc observer comment elle se comporte cette nuit mais déjà laissez moi vous félicitez votre femme est une woirrior »

Desch : «  C’est drole que vous le disiez car elle est fan de basket et son équipe favorite est justement celle des woirriors. Merci beaucoup docteur je peux maintenant aller la voir ? S’il vous plait »

Docteur en souriant : «  Bien sur que vous pouvez, ce n’est pas moi qui vous l’interdirai. Je vois bien que vous l’aimez votre épouse, il faudra maintenant veiller sur elle et lui donner beaucoup d’amour. »

Desch : «  Comptez sur moi doc et merci encore. »

C’est tout nerveux que je rentre dans la chambre. Elle est assise sur son lit adossée contre la tête de lit. Nos regards se sont croisés et ne se sont lâchés que 5 minutes plus tard. Le silence dans la pièce parlait pour nous, la pièce était chargée d’émotions. Assis à coté d’elle je prends sa main dans la mienne, elle serra ma main cette sensation m’avait manqué.

Desch : «  Tu te souviens de moi mon amour ? Tu sais que je suis hein dis moi ? »

Duda en hochant la tête: «  … Des…chan….nel…  je… t’ai cherché partout… »

Cette phrase m’a  fait couler une larme, elle portait une force en elle qui m’a touché sans comprendre pourquoi. Le fait qu’elle me dise qu’elle me cherchait m’a rassuré, c’état comme un poids qu’on venait de me retirer. Le Seigneur venait d’exaucer mes prières et je lui suis reconnaissant.

Deschannel prenant Duda dans ses bras : «  Bb j’étais là à tes coté je ne t’ai jamais laissé, j’y ai cru jusqu’à maintenant je refusais de laisser le désespoir me gagner. Je savais que tu me reviendrais je le savais. Merci mon Dieu, j’ai tant prié pour que tu me reviennes snif, Duda je t’aime, je t’aime comme il ne m’a jamais été permis d’aimer. Ne me laisses plus seul s’il te plait »

Duda un peu fatigué : «  …Je…Je…T’aime…au…ssi… »

Deschannel la regardant : «  y a intérêt à ce que tu m’aimes, (sourire) sinon tu vas m’aimer forcer, après tout le tresse que tu m’as  fait traverser. Si tu n’es pas trop fatiguée on va appeler les parents pour les rassurer sur skype pour qu’ils puissent te voir. »

Duda hochant la tête : «  oui.. »

Je vais alors à la recherche de mon téléphone que j’ai laissé sur le fauteuil non loin du lit. D’abord j’envoie un message à son père, sa mère, ses copines et Jared qui est avec mamie en raison de mon déplacement. Il ne leur faut pas longtemps pour appeler sur skype.  Ensuite je me connecte, à peine je me connecte que nous recevons le première appel qui n’est autre que sa maman.

Maman : «  Mwane na miè, merci seigneur tu es merveilleux tu nous l’as rendu. Mon bébé ooh j’ai tant prié sans perdre la foi. Comment tu te sens ? Tu as mangé ? Les docteurs disent quoi ?Tu rentres quand ? Je veux te voir oh !!! Merci oh seigneur merci »

Desch : «  Maman, elle va bien par contre elle est beaucoup fatiguée et présente encore des difficultés à bien parler. »

Mama : « C’est vrai qu’elle est un peu pâle. Donner moi des nouvelles »

Duda faiblement : «  Mbolo Ma… Je suis contente… de te voir… »

Maman au bord des larmes : «  maman ca va ? Ah mwane tu m’as fait peur hein !! tu sais que tu es la seule fille que Dieu m’a donné kokolwè (pardon) rétablis toi vite oh maman. Dieu veille sur toi u ti hulwè (tu as compris)? Ton mari es même devenu maigre le pauvre tu l’as regardé ? »

Desch : «  Rho maman tu parle mal de ton fils hein !! Après elle va me faire les problèmes. Pardon tu la connais non ? Il ne faut pas gâter la quiétude du paisible citoyen que je suis »

Duda souriant faiblement : «  Encore vous deux là… je suis encore venue… ne me fatiguez pas le psychologique hein !! »

Maman riant de joie : «  mon bébé tu semble épuiser je vais te laisser te reposer, mais il faut quand même appeler ton père,  nous nous sommes beaucoup parler en ton absence il a même maigris Krkrkrk il t’aime même si il ne le dit pas. Et moi aussi je t’aime mon amour, je vous aime tous les deux, si je ne dis pas ca Deschannel peut pleurer avec la jalousie. Bisous les enfants »

Desch : «  maman toi-même tu me connais heureusement que tu as bien parlé. Portez vous bien là-bas »

Les appels se sont succédés à tour de rôle, son père, Jared, ses copines et mamie. Tout le monde était ravi. Maintenant nous devons nous concentrer sur sa convalescence. Apres avoir échangé avec tout le monde la fatigue se lisait sur son visage. Je suis monté la rejoindre sur son lit en m’adossant sur la tête de lit je l’ai couché confortablement en prenant soin de placer sa tête sur mon torse comme elle l’avait réclamé. Les machines n’étant plus reliées à elle, en plus de l’assistance respiratoire  les infirmières n’ont pas émise d’objection à ce que je monte sur le lit. Il faut l’avouer c’était plutôt risqué avec mes  1,99m  et mes 120kg de masse de me placer sur ce lit qui état trop petit pour moi mais pour ma femme je peux bien me permettre de prendre ce risque non ? En plus cette sensation m’avait énormément manqué, un pur régal. Je la regarde s’endormir lentement, je suis l’homme le plus heureux du monde à cet instant.

A Libreville …

Flo : «Bon maintenant que notre copine est tirée d’affaire nous allons réduire la cadence avec l’autre folle. Je suis soulagée vous n’imaginez pas, on enfin pouvoir lui parler elle me manque. Et je crois que la plus soulagée de nous toute c’est toi Maria, tu étais traumatisée par la scène et le reste, moi je ne sais pas si j’aurai tenu comme toi. »

Maria : « Hmmm, Meuf ce n’est pas ce que tu dis doucement là, je suis soulagée oh !! J’ai trop pleuré quoi c’était vraiment traumatisant des fois quand j’y repense j’en ai juste la chaire de poule quoi. Tu sais, je pense que si tu avais été à ma place tu aurais tenue comme mo à cause de la mater elle m’a beaucoup aidé de même que Deschannel et en plus je vous ai donc forcement tu allais être obligée de te ressaisir »

Flo : « Tu as sans doute raison. Mais vraiment il faut qu’on remercie le seigneur quoi, c’est un miracle. Quand je repense à l’état  dans lequel elle se trouvait vraiment ma copine revient de loin, nous devons lui préparer un truc de taille pour son retour hein !!! Un puissant wé »

Maxime : «  Je d’accorise tout ce que vous dites, mais elle ne rentrera pas d’aussi tôt Desch disait qu’elle a encore les rééducations et son plâtre du bras n’a pas encore été retiré et tout et tout »

Maria : «  Nous verrons bien comment sa guérison progresse, comme elle s’est réveillée je crois que la vieille ou une de ses cousine va monter sur paris pour rester avec elle. Elle aura sans doute besoin d’assistance Desch ne va pas être présent tout le temps avec le boulot qu’il a. En tout cas moi c’est le bouillon je vais faire hein vite dit !! Que chacune trouve déjà son plat. »

Rachelle : «  Pourquoi la fille là est mangée comme ça ? Fais ton bouillon mais ne nous tue pas la sœur avec tes 20 piments, tu doses ca trop mal tchip !!! La dernière fois Leyla a failli mourir avec kiakiakiakia. »  

Leyla : «  Bouge Rachelle, laisses les choses de mon corps, tchip Maria c’est une sorcière tu ne savais pas ? Moi je ne plus m’hasarder là dedans Jamais !!! »

Dans un quartier reculé de Libreville....

" Je veux que vous retrouviez ces femmes qui me font la misère, je veux les voir ramper devant moi implorant ma clémence et surtout savoir qui elles sont. J'ai ici 1 000 000 de F CFA pour vous et le reste une fois que le travail sera fait. J'ai mis dans cette enveloppe les informations que j'ai pu avoir. Vous ferez le reste vous même. Autre chose c'est moi qui vous contacte pas l'inverse, je vous communiquerai la date du prochain rendez-vous dès que c'est bon."

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Dudaland