Chapitre 24 : Sur de nouvelles bases

Write by Mayei

Chapitre 24 : Sur de nouvelles bases

 

 ...Nath...

 

Moi : assieds-toi !

 

Linda : Nath...

 

Moi : assieds-toi tout de suite

 

Je pris place face à elle en la regardant un bon moment sans trouver mes mots. Je ne savais quoi lui dire exactement. Moi qui rarement me mettais en colère voilà que cette bonne femme avait réussi à me mettre mes nerfs à cran. Le comble était qu’elle jouait à la sainte avec ces airs de petite innocente qu’elle affichait. Plus je la regardais plus des scènes défilaient dans mon esprit. Des scènes très distrayantes et ça, je ne le voulais pas en ce moment,

 

Linda : tu comptes parler ou pas ? Pourquoi me faire asseoir si c’est pour être muet ?

 

Moi : avec qui tu fais la bouche Linda ?

 

Linda : regarde j’ai chaud, j’ai sommeil ! Tu devais me déposer chez moi non ? Tu m’as trimballé ici pour me faire asseoir sur cette chaise dure.

 

C’est avec la mine boudeuse qu’elle se leva, posa son sac sur la table devant moi puis retira ses chaussures. Je la regardais retirer son chemisier avec étonnement. Elle n’avait que son soutien avec cette jupe qu’elle portait. Elle releva ses cheveux qu’elle emprisonna dans un chignon. Sa poitrine avait légèrement pris du volume. C’était léger mais je pouvais bien le voir. Alors que j’étais distrait à analyser le volume de sa poitrine, madame venait de retirer sa jupe. La réaction dans mon pantalon ne se fit pas attendre. Je mis mes mains histoire de cacher la bosse. Je ne devais tout de même pas la laisser savoir qu’elle avait un ascendant sur moi.

 

Moi : qu’est-ce que c’est que ça ?

 

Linda : je t’ai dis que j’avais chaud et sommeil...je suis dans la chambre.

 

Elle ne se gêna d’ailleurs pas pour prendre le couloir. Je la regardais en étant complètement sonné. Elle jurait qu’elle se foutait de moi ou quoi ? C’est de moi qu’elle se fout. Je me levais d’un bond. Mon érection n’était pas descendue mais quand il fallait y aller, il fallait y aller. Je la retrouvais, la climatisation en marche, couchée sous la couverture. Je me plaçais juste devant elle pour qu’elle puisse voir cette mine sévère que j’affichais volontairement pour qu’elle sache que je ne suis pas là pour jouer.

 

Moi : Linda je ne sais pas à quoi tu joues mais tu sais très bien que nous avons des choses à régler. Il y’a certains points que nous devons toucher. Sors de ce lit, rhabilles-toi et au salon nous parlerons tranquillement. Je n’ai pas envie de m’énerver alors fais vite s’il te plaît.

 

Linda : j’ai...(éclatant de rie) com...(riant)...j’ai compris

 

A cet instant la colère montait de plus en plus. De qui ou de quoi se moquait telle ?

 

Moi : je te fais rire peut-être ? Tu penses que je suis debout devant toi pour des conneries ?

 

Linda : ce n’est pas ma faute. Mais te voir comme ça en érection et le visage aussi sévère ne m’aide pas tu sais ! Krkrkkrkr

 

Je jetais un coup d’œil à cette érection qui ne voulait pas disparaître. C’est vrai que cela faisait baisser ma crédibilité. Comment pourrait-elle me prendre avec du sérieux si je n’arrivais même pas à me contenir.

 

Linda : viens Nath

 

Moi : il faut vraiment qu’on parle

 

Linda : je sais mais pour le moment (retirant son soutien) j’ai besoin de toi sous le drap.

 

Jamais mon être tout entier n’avait été autant  secoué par une lutte interne. Tous mes signaux étaient en alerte. La fille-ci voulait me montrer qu’elle pouvait trop me contrôler. Si je cède là maintenant elle aura toute la bouche demain. Elle ne va pas venir un jour me crier qu’elle ne veut plus de moi et un autre jour apparaître alors que « son mari » s’en va pour me dire qu’elle m’aime. Je réfléchissais à tout ceci lorsque je senti quelque chose me frapper au visage puis retomber au sol. Je me baissais et vis ce bout de tissus. Elle venait de me lancer son string en plein visage. Je le pris et le portais à mon nez. C’était la même odeur. Cette odeur féminine qui me rendait fou. Dès cet instant je savais qu’elle avait gagné. Elle m’avait eu comme on prenait un gibier dans les filets.

 

Linda (retirant le drap) : je suis à toi Nath

 

Je ne pourrai dire à quel moment je me suis retrouvé nu mais la minute qui suivait j’avais son sein en bouche, ma langue titillant la pointe. Son corps était chaud ce qui me procurait un bien être inouï. Je jouais avec ses seins. J’en frottais le pointé entre mon index et mon pouce. Je les léchais avidement et envoyais mes doigts flirter avec son intimité. Je frôlais son bouton et à chaque fois je la sentais relever les bassins et réclamer un peu plus. Je l’embrassais à pleine bouche et prolongeais le baiser pour la réduire au silence. J’activais mes doigts en elle ce qui la rendait folle. Elle humidifiait, me gratifiant de plus que ce que j’avais habituellement. Son entrejambe était trempé. Il ne s’en est pas fallu plus pour que je descende la tête pour déguster ce dessert. Je suçotais ses petites lèvres avec envie et plongeais ma langue en elle.

 

Linda : vas-y...ne t’arrêtes paaaas

 

Elle me caressait la tête alors que j’avais ma langue sur son clitoris et mes doigts allant et venant avec vigueur en elle.

 

Moi : tu aimes ça n’est-ce pas ?

 

Linda : ouiiiiii ! J’aime...j’adore

 

Moi : dis-moi que ça t’a manqué

 

Linda (petite voix) : ça m’a manqué

 

Moi : dis-moi que je t’ai manqué Linda !

 

Linda : tu m’as manqué Naaaaath

 

J’écartais encore plus ses jambes et continuais ma besogne. Je la léchais jusqu’à ce qu’elle se crispe et jouisse. Je ne laissais cependant pas son sexe se reposer. Alors qu’elle se remettait de ses sensations, je la pénétrais d’un coup. Je fus surpris de me retrouver en train de râler plus fort qu’elle. Seigneur ! Je ne voulais plus sortir de là. Je voulais garer mon véhicule là pour un stationnement de longue durée. Je dû  marquer une pause afin de m’habituer à cette chaleur. J’en profitais pour lui faire des bisous dans le cou et lui murmurer à l’oreille.

 

Moi : tu es super bonne (lui mordant lobe de l’oreille) je veux rester dans cette cheminée

 

Linda (riant) : restes alors

 

Je passais mon bras sous elle et la maintenais par le bassin. Je bougeais en elle tout doucement dans un premier temps puis accélérais la cadence graduellement. Je n’allais pas trop fort. J’avais mon bébé à l’intérieur et avais peur de créer quoi que ce soit.

 

Linda : plus fort nath

 

Moi : mais...

 

Linda (interrompant) : PLUS FOORT

 

Si c’est ce qu’elle voulait, elle sera donc servie.

 

...Amandine...

 

Salomé est sortie très tôt ce matin et c’est seulement lorsque je l’ai entendu sortir de la maison que je suis sortie à mon tour. Je ne voulais pas la croiser dans une quelconque pièce de la maison depuis notre altercation. Je ne comprends pas cette jalousie qui l’habite. Bon d’accord je sors avec Maxime mais est-ce ma faute s’il m’achète des trucs ? Je ne demande pas, enfin si, mais je ne l'oblige pas non plus à m’acheter quoi que ce soit. Si cela lui fait plaisir qui suis-je pour m’y opposer.

 

Je ne m’attendais pas à la voir aussi tôt à la maison voilà pourquoi elle a réussi à me prendre par surprise. Je n’imagine pas ce qui se serait passé si Maxime m’avait suivie dans la maison. D’habitude nous nous amusons très bien lui et moi. Nous avons déjà inauguré le salon, le fauteuil où elle aime bien s’asseoir là lol. La cuisine aussi n’a pas échappé. Il faut dire que j’avais sous-estimé Maxime. Il est très puissant au lit. J’arrive difficilement à suivre son rythme. Même mon gars de Daloa ne performait pas autant. Je suis donc satisfaite et sexuellement et matériellement.

 

J’attends ce que Salomé veut faire après avoir autant crié hier. Si elle veut me mettre hors de chez elle qu’elle le fasse. Je n’aurai qu’à passer un coup de fil à Maxime et il me trouvera un appartement très vite.

 

J’ai faim là ! Je pense me faire un bol de corn flakes rapidement. Je me pressais pour atteindre de haut du réfrigérateur afin de saisir la boîte de céréales. C’est ce moment que choisit Georges pour se présenter dans la cuisine. Il était tout fagoté dans son ensemble scolaire.

 

Georges : tu n’es pas encore prête pour l’école ?

 

Moi : nous sommes en congés

 

Georges : congés ? Congés de quoi ?

 

Moi : congés tout simplement. C’est comment ? Matin là c’est sur moi que tu t’es réveillé ?

 

Georges (levant les épaules) : ahi ! Te demander quel genre de congé tu vis est un crime ?

 

Moi : un crime contre l’humanité même. Si tu ne fais pas attention, si tu ne laisses pas mon congés comme ça tu risques de te retrouver à la CPI

 

Georges : et ce sera toi le juge non ?

 

Moi : tchrrr

 

Georges : je me barre ! Bon congés

 

Celui là pense que je ne vois rien dans son jeu ! Il vient me poser des questions comme ça pour sûrement faire le compte rendu à sa sœur. Je ne l’ai pas bien ramassé ce matin. Qu’il revienne encore. Je n’ai pas demandé à sa sœur de me payer l’école. Qui a dit qu’à Daloa j’allais même à l’école. Chaque Matin je mettais l’uniforme mais c’est chez mon petit ami que je passais toute la journée à baiser comme des lapins. Pourquoi quitter le goût pour aller m’ennuyer sur les bancs de l’école, ou encore à me forcer pour ne rien comprendre de tout ce que dit le professeur d’anglais ? Ici encore j’avais de moins en moins l’envie de me rendre à l’école et mes sorties avec Maxime comblaient mes journées.

 

Je me pressais d’avaler la gorgée que je venais de prendre car Maxime m’appelait sur mon téléphone.

 

Moi : allo mon trésor ?

 

Maxime : as-tu bien dormi ma belle ?

 

Moi : tu sais que quand tu n’es pas là c’est bizarre. On se voit aujourd’hui ?

 

Maxime : je suis en train d’aller au boulot là

 

Moi : fais d’abord un tour ici, il n’y a personne. Je suis toute seule et tu sais quoi ?

 

Maxime : quoi ma chérie ?

 

Moi : mon triangle se met à battre d’envie rien qu’en pensant à toi.

 

Maxime : lol je vais voir si je peux passer

 

Moi : ok

 

Nous raccrochions et pour lui donner plus de raison de faire un tour par ici, levais ma jambe que je plaçais sur la chaise d’acore et poussais le pagne que j’avais attaché. Je ne dormais jamais en ayant un caleçon. Je pris donc la photo de mon sexe et l’envoyais à maxime avec mon comme légende « je pense que cela t’encouragera à faire un tour par ici ». Il me rappelle automatiquement. Délibérément je laissais sonner en riant. Il n’a pas dit qu’il peut ? Je sais qu’il va débarquer dans pas longtemps. Je ferai mieux de prendre une douche et de me tenir prête à le recevoir. En allant dans ma chambre, je m’arrêtais devant celle de Salomé et touchais le poignée pour vérifier si elle était fermée ou pas.

 

Zut ! C’était fermé sinon c’est sûr son lit que j’aurais chevauché Maxime ce matin. Je filais donc sous la douche. Il fallait que je me dépêche.

 

Cinq minutes après ma douche ne s’étaient pas écoulées que Maxime m’appelait pour me signaler sa présence. Autant y aller comme ça en serviette, j’ouvris donc la porte et le laissais passer,

Maxime (se léchant la lèvre) : je vois que tu es déjà prête !

 

Moi : toujours prête pour toi mon chou

 

Maxime : j’aime ça...laisse tomber la serviette là.

 

Je ne me fis pas prier et descendis la serviette qui se retrouva au sol très vite. Je tournais sur moi même tout doucement pour qu’il admire le spectacle. Il commença déjà par descendre la fermeture de son pantalon tissu. Il était bien dressé comme un i. Je me mis à genou et m’appliquais à lui tailler une bonne pipe. Il soupirait d’aise. J’y allais à fond, en le pompant follement. Il tremblait sous mes coups de langue. Il me releva et était prêt à me pénétrer d’un coup lorsque le bruit de la porte qui s’ouvrait nous stoppa net. Mon cœur n’avait jamais battu aussi fort. Pendant quelques secondes nous restions là à nous regarder mais la voix de Salomé qu’on entendait au loin nous fit bouger très vite.

 

Moi (tirant Maxime ) : dans ma chambre...suis moi dans ma chambre tout de suite

 

Maxime : je dois aller au boulot

 

Moi : es-tu près à ce qu’on nous découvre ?

 

Maxime : ... ... ...

 

Je le tirais dans ma chambre et fermais la porte. Mon cœur battait tellement vite. Il fallait trouver le parfait endroit pour le cacher.

 

Moi : tu vas passer sous le lit ou dans le placard

 

Maxime : je vais étouffer dans le placard

 

Moi : sous le lit alors

 

Maxime : si elle rentre elle risque de voir mes pieds dépasser

 

Moi : Merde !

 

Toc toc !

 

Moi (bougeant mes lèvres) : passe derrière la porte

 

Salomé (baissant la poignée) : amandine tu es la ? Le gardien du bas m’a dit que tu n’es pas sortie de la maison lorsque je lui ai posé la question.

 

J’ouvris la porte en lui présentant un visage fatigué

 

Moi : c’est comment ?

 

Salomé : il faut sortir il y’a quelqu’un pour toi au salon.

 

Moi : j’arrive

 

Elle s’en alla et pendant un bref instant ù souffler avant de me demander qui ce visiteur pouvait bien être. Je me retourne vers Maxime. J’aurais bien ri mais la situation n’avait rien de drôle. Je n’imaginais pas tout le bruit si jamais on nous surprenait dans cette posture. Je me dirigeais vers l’un des placards et mis une tenue décente. J’étais prête à sortir pour croiser cette personne qui était là pour me voir.

 

Maxime : tu vas où comme ça amandine ?

 

Moi : tu as entendu Salomé, il y a quelqu’un qui est là pour me voir.

 

Maxime : et moi alors ? Je dois être présentement au travail...cette situation ne m’arrange pas du tout.

 

Moi : pendant que je serai là bas, appelle à ton boulot pour dire que tu seras quelque peu en retard.

 

Maxime : MERDE !

 

Moi : chuuuut baisse la voix

 

En sortant je pris avec moi la clé de la chambre. Encore une fois je l’avais complètement verrouillé. L’on ne sait jamais. Tout comme j’ai poussé la porte de Salomé ce matin pour être sûre qu’elle était fermée, elle pourrait tout aussi ressentir le besoin d’en faire de même avec la mienne. Je regagnais donc le salon et qu’elle ne fut ma surprise de voir ma mère assise dans l’un des fauteuils, un petit sac de voyage à ses pieds. J’étais tellement contente de la voir elle m’avait manqué depuis ce jour où j’avais quitté Daloa.

 

Moi : maman !

 

Maman : amandine !

 

Je me jetais dans ses bras et nous restions comme ça un bon moment avant que Salomé ne se fasse remarquer en se raclant la gorge.

 

Salomé : amandine il faut t’asseoir afin qu’on parle toute ensemble

 

Moi : mais maman vient à peine d’arriver...

 

Salomé : Agnès tu vois ce dont je te parlais ? Amandine est devenue le chef dans cette maison

 

Agnès : il ne faut pas te fâcher. Mais la petite n’a pas tort. J’ai fais un long trajet et j’ai vraiment besoin de me reposer. On pourra parler plus tard tranquillement

 

Moi : c’est ce que je disais

 

Salomé : il faut accompagner ta maman de reposer dans ta chambre.

 

Moi (me levant) : suis moi maman !

 

Alors que nous nous dirigions vers ma chambre, je lui chuchotais à l’oreille qu’elle ne devait pas crier suite à ce qu’elle fera dans ma chambre. Alors lorsqu’elle vit maxime et ouvrit simplement grands les yeux et retint sa voix. J’attendais juste que Salomé sorte ou aille dans sa chambre un moment pour laisser sortir maxime. Pendant que nous attendions maman se mit à parler à voix basse. Ses paroles étaient adressées à maxime.

 

Maman : mon fils est-ce que tu trouves ça normal de te cacher comme ça ? Toi un grand homme ?

Maxime : bien-sûr que non !

 

Maman : tu te caches comme ça pour venir voir ma fille. Ne serait-ce pas préférable que tu lui prennes un appartement comme ça vous pourrez vous voir comme bon vous semble. La Salomé m’a fait venir de Daloa pour m’annoncer qu’elle ne veut plus de ma fille sous son toit. On fait comment? Tu veux que je retourne à Daloa avec elle ?

 

Maxime (vivement) : oh non ! Je vais voir comment m’arranger et je vous ferai signe

 

Maman ; ah il faut le faire

 

Je souriais intérieurement. Maman était trop forte. La porte de la chambre de Salomé claqua. Je ne réfléchis pas à deux fois avant de dire à Maxime de sortir et de foncer sans regarder derrière lui. J’allais faire la conversation avec Salomé en attendant d’être sûre qu’il soit sorti.

 

.,,Linda...

 

Je retirais la couverture rapidement et filais dans les toilettes. Oh j’en avais plus que marre de ces réveils. Chaque matin j’avais droit à cela. Un tour dans la douche pour me vider complètement l’estomac avec tout ce que je rendais. J’eus un moment de répit et Nath apparu l’air inquiet. Nous avions passé la nuit ensemble. Nous avons remis le couvert plusieurs fois et c’est évidement que nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre jusqu’au petit matin.

 

Nath : qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ?

 

Moi : si, si je suis sur un nuage tu ne v...

 

La fin de cette remarque reste en suspens. Je me penchais encore pour rendre

 

Nath : fais lui ça bien ! Comme un Kalou et qu’elle se calme un peu.

 

Si j’avais le corps disponible je lui aurais sorti une de ces réponses mais malheureusement ce n’était pas le cas. Lorsque je finis, j’étais bien trop faible pour lui demander des comptes. Dans les films on voit les gars des autres leur tenir les cheveux mais non tout ce qu’il trouve à faire c’est de dire à son enfant de me faire ça bien. Je restais dans le lit à bouder.

 

Nath : tu es fâchée ?

 

Moi : ... ... ...

 

Nath : tu veux des croissants ?

 

Comme je le dis toujours, ce gars est un vrai sorcier. C’est avec la nourriture qu’il veut maintenant m’amadouer ?je le regardais en biais mais pour dire vrai, la faim était bel et bien présente. Il faisait exprès, tout ça dans le but de me faire parler.

 

Nath : tu ne veux pas de croissants ? Je voulais aller m’en prendre comme ça !

 

Moi (tirant la tronche) : il faut rajouter le yaourt abricot

 

Nath (me regardant ) : tu viens de quel village déjà ?

 

Moi : tiebissou pourquoi ?

 

Nath : a tiebissou vous faites pousser les abricots ?

 

Moi : NATH....

 

Nath (rigolant ) : je plaisante ! On ne peut plus plaisanter avec toi ?

 

Moi : ... ... ...

 

Nath : bon je vais prendre ça !

 

L’attente me parut tellement longue que j’eus le temps de passer sous la douche et aussi de parler avec les filles. Nancy nous racontait que sa belle-mère était encore passée à la maison pour lui créer des noises. Elle a préféré s’enfermer dans la chambre pour ne pas avoir à la croiser. Selon sa belle-mère, elle ne se porte pas bien et souhaite rester chez son fils pour mieux récupérer. Elle a osé pousser la foutaise jusqu’à dire que la climatisation dans la maison de son fils est plus forte que celle qu’elle a chez elle. Comme si c’était là le médicament que le docteur avait prescrit.

 

Je fus surprise de constater que j’avais oublié une robe ici. Je la passais donc et me posais devant la télévision en attendant que Kalou revienne. Je regardais une émission en riant lorsqu’il se présenta enfin avec les paquets. Je me précipitais vers lui et lui arrachait les cartons. L’odeur des croissants me téléporta sur une autre planète. Je me sentais déjà heureuse. C’est avec joie que je plongeais chaque bout de croissant dans mon yaourt abricot et le portais en bouche.

 

Nath : un merci ne fera pas de mal

 

Moi : merci à qui ?

 

Nath (secouant la tête ) : à personne ! Manges !

 

Je sais ! C’est la grossesse qui me rend aussi désagréable. Je peux passer d’une humeur à une autre sans prévenir.

 

Nath : on doit parler Linda

 

Moi : ok je t’écoute

 

Nath : qu’est-ce que tu veux exactement ?

 

Moi (Sans détour) : toi !

 

Nath : je te veux aussi. Je ne suis pas du genre à me fâcher pendant longtemps mais plutôt à avoir une conversation franche. La communication compte énormément pour moi.

Moi : ok

 

Nath : la dernière fois qu’on s’est laissé, mon ego en a pris un coup. La manière dont tu t’es exprimée ne m’a absolument pas plus. Et le fait que tu reviennes vers moi juste après que ton faux mariage ait pris fin n’a pas arrangé les choses. Je me suis senti comme utilisé pour un remplacement rapide. C’est vrai que je t’aime mais je souhaitais partager avec toi la façon dont je me suis senti.

 

Moi : je vois et je m’en excuse. Je t’aime aussi Nath. C’est juste qu’il m’a fallu un peu plus de temps pour accepter ce sentiment. Je suis du genre à planifier ma vie en avance et lorsque quelque chose vient chambouler tout ce programme, je ne me retrouve plus. Et tu as été un chamboulement dans ma vie. Je m’accrochais à ce faux mariage comme on s’accrocherait à une bouée mais pour les mauvaises raisons. C’est toi que je veux et personne d’autre. Que cela soit clair une bonne fois pour toute. Et je n’accepterai pas de te partager ni avec la fille de la voiture, ni avec personne d’autre.

 

Nath : est-ce la colère que je descellé la ?

 

Moi oui et j’assume

 

Nath : j’aime les femmes jalouses. Je prends ça comme une marque d’affection. J’oubliais, je peux maintenant te montrer aux miens ?

 

Moi : tu as intérêt à le faire rapidement en plus

 

Nath : d’accord ma grincheuse préférée

 

Il quitta son fauteuil et me rejoignit en m’embrassant. C’était ce baiser la qui marquait notre nouveau départ. Nous repartions sur de nouvelles bases sans se cacher cette fois. Nous vivrons cette relation à plein poumon. Plus tard dans la journée il m’accompagne jusqu’à chez moi afin que je récupère des affaires pour ensuite retourner chez lui. Il aimait que je passe le temps chez lui et moi aussi d’ailleurs. Nous arrivions donc chez moi et je saluais le gardien à la va vite. Au salon, nath m’embrassa encore une fois et je quittais ses bras au même moment où la porte menant à la cuisine s’ouvrit sur ma...ma mère. Je fis pétrifiée sur le coup. Je la connaissais, elle pourrait s’enflammer très vite, je ne savais pas depuis quand elle était là, où si elle avait été témoin de baiser,

 

Moi : maman...?

 

Maman : qui êtes-vous jeune homme ?

 

Nath : bonsoir madame... (Me regardant) je suis le compagnon de Linda

 

Merde ! Il me mettra dans les problèmes.

 

Maman : Savez-vous quelle est mariée ?

 

Moi : maman je dois te parler...

 

Math : était !

 

Maman : pardon ?

 

Nath : elle était mariée ! Le divorce viens d’être prononcé...j’ai veillé à ce que cela le plus vite possible.

 

Je regardais nath avec de gros yeux. Surprise par ce mensonge qu’il venait de sortir alors qu’il avait crié combien il détestait le mensonge.

 

Maman : si vous êtes à la base de ce divorce bienvenu dans la famille alors cher compagnon de Linda puisque vous n’avez pas de nom. Je vous demande qui êtes-vous et c’est le compagnon de Linda qui sort.

 

Nath (riant) : c’est Nathanaël Kalou

 

Maman : en tout cas merci hein, je ne supportais pas l’autre là (me regardant) tu fais quoi debout encore là ? Tu n’allais pas quelque part ? (A nath) venez vous asseoir avec moi.

 

J’étais stupéfaite de les voir tous les deux avancer et prendre place dans les fauteuils du salon. Maman était à fond dans la causerie avec Nath. Jamais elle m’avait dépassé le stade du bonjour et du bonsoir avec Dharan encore moins s’asseoir ainsi avec  lui et parler de la pluie et du beau vent. Il vient là de gagner le point « de maman t’aime » 

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