Chapitre 25: Un pas plus loin d’où je viens.

Write by Dalyanabil

Chapitre 25: Un pas plus loin d’où je viens.


J’observe le thé en face de moi sans faire un quelconque geste pour le prendre, elle finie de servir son mari et s’assoie.


Jafar voulait m’accompagné mais j’ai dit non, j’ai dû me cacher derrière le boulot pour disparaitre sans inquiète Les miens et il m’as couvert. Son adresse n’as pas changé en presque dix ans, je le regarde en biais il n’as pas tellement changé quelques cheveux gris tout au plus. Sa femme est telle que dans mon souvenir comme si le temps n’avait pas eu d’effet sur elle.


Mon géniteur se racle la gorge encore plus nerveux que quand je suis entrée pourtant sa voix est ferme quand il me parle « je suis content que tu sois venue. »


Je soupire d’exaspération  « je ne suis pas là par choix encore moins par plaisir alors stp épargné moi le numéro du père concerné. » Je vois sa femme posée une main silencieuse sur la sienne en signe de soutien ou pour le calme mais sincèrement je n’en ai que cure.


« Votre père … »


Je ne la laisse pas allez plus loin je lève la main pour lui coupé la parole « Premièrement je ne suis pas là pour arrondir les angles alors comme je l’ai déjà dit épargnée moi le discours vain de sens sur … je ne sais quoi. Deuxième vous n’avez aucun droit de vous mêlez de cette discussion vu que pendant les dix derniers années vous avez choisi le silence.» Tout le temps où j’ai parlé je n’ai pas quitté mon père des yeux il est absolument hors de question qu’il croit pouvoir m’intimide ou qu’il croit que j’ai peur de lui « Je vais me mariée dans neuf jours et en tant que mon… » 


Ma gorge se noue, mes yeux se remplissent de larmes et j’ai juste envie de crié tellement je me sens envahie par la colère mais je ne peux pas, non pas que j’en ai quelque chose à faire qu’il refuse, je suis en colère d’être obligée de venir jusqu’ici pour le lui proposé. Après deux semaines à faire des recherches, me tourner vers tous les savants auquel j’ai pu avoir accès j’ai eu droit la même réponse avec quelques variantes concernant la famille maternelle. Mais au final tant qu’il est vivant il est celui qui doit me donné en mariage.


Ma religion ne me donné pas le droit de décider quel châtiment mérite mon père pour nous avoir abandonné, encore moins celui de lui dénie ses droits. Les savants ont été clairs là dessus: tant que mon père est vivant, que je sais où il est et qu’il remplit les conditions de santé mental, physique, de religion, alors je suis dans l’obligation d’aller vers lui. Parce que si je ne le fais pas mon mariage sera nul, parce que si ce n’est pas moi ça sera Maimouna, je ravale mes larmes me compose une expression froide et inspire avant de lancé « en tant que mon géniteur tu dois remplir ton devoir, du moins un de tes devoirs qui est de me donner ma main en mariage, d’être mon tuteur. »


Je le regarde, ses lèvres tremblent sur son visage je lis de la colère, de la confusion, du doute, de l’impatience, je prends sur moi pour ignore tous ça et resté stoïque. « Je suis là pour te rappeler ce devoir là en particulier vu que tu sembles les avoir tous oubliés. » Je suis volontairement dure avec dans mes derniers mots.


Je le vois retenir son souffle, la souffrance se lit partout en lui « Amsetou je suis désolé. » 


Je l’ignore complètement, sa femme que je continue d’ignore ne dit rien, on dirait qu’elle a compris que ce n’était pas dans son intérêt de me provoqué.


« On dirais que tu ne veux pas que j’y sois. » constate t-il amèrement.


« Oh j’ai l’obligation de te rappeler à ton devoir de père surement pas celui de t’obliger à le remplir. » Je ramasse mon sac pose à mes pieds et me mets debout. « Je t’enverrai les détails des dispositions prise pour toi et ta famille par sms » je marque une pause, debout le regarde lui et la femme assise à ses côtés « parce que je suppose que tu vas les amener avec toi. »


« Tu les veux là-bas? » Il semble surpris.


« Si ta question est de savoir s’ils sont invités à mon mariage la réponse est: NON » je vois le choc se peindre sur le visage de sa femme « toi seul vient et encore si je pouvais me passé de ta présence ce jour là je ne pourrais être que plus heureuse. Les dispositions c’est pour que tu puisse être avec eux. » Je ne suis pas sans coeur je trouve juste que mon mariage n’est pas le moment indiqué pour rencontre mes autres frères encore moins un moyen qui pourrait servir d’excuse à mon père pour leur dire la vérité si ce n’est pas encore fait sur ma soeur et moi.


« Tu préférais que je ne vienne pas? » Sa voix est juste un murmure et à l’intérieur de moi cette chose que je pensais ne plus pouvoir se brisé, cet espoir qu’un jour mon père revienne vers nous de lui-même se brise à nouveau.


« Oui, mais il est préférable que tu sois là comme ça pour que quand Allah le jour de la rétribution me posera la question que je puisse répondre en toute honnête en disant que j’ai fait tout ce qui était en mon pourvoir matériellement, financièrement, et émotionnellement, que j’ai mis de cote mes sentiments pour respecter ce qu’il a rescrit. » « Si pour assisté à mon mariage tu as besoin d’amené ton fils, ta fille et ta femme alors ok mais ne t’attends pas à plus que nécessaire. »


« Comment? » La surprise la plus totale se lit sur son visage.

« Comment je sais où tu vis? le nombre d’enfants que tu as? Parce que contrairement à toi ma famille est importante pour moi » je me tourne vers sa femme « ne vous inquiété pas je ne me suis pas immiscé dans votre vie plus que nécessaire et je n’ai pas l’intention d’approche mes frères jusqu’a ce qu’il ai l’âge de la raison. »


Je suis presque sortie quand il me rappelle « Amsetou. » je m’arrête et me retourne pour lui faire face « je suis désole. »


« Pas autant que moi. » 


Je me dirige vers la cage d’escaliers au pas de course, empreinte  les escaliers et sors en courant sous l’oeil ahurie du concierge. Une fois dehors je traverse la rue et me dirige vers la rambarde qui surplombé le parc juste en face m’accrochée dessus comme si ma vie en dépendait et m’écroule. Ya Allah ça fait tellement mal, je n’essaie même pas d’étouffer mes sanglots qui me secouent de la tête au pied quand une paire de bras m’entoure, je sursauté me retourne « Maimouna, tu m’as suivie? »


« Non j’ai fait chanté Jafar qui m’as dit ou te trouver. » réponds t-elle sérieuse.


J’éclate de rire à sa réponse et répète bêtement « tu as la fait chanté. » Je secoue la tête lâche la rambarde pour la prendre dans mes bras, on est maintenant assise à même le sol dans les bras l’une de l’autre ignorant complètement le froid, inconsciente du monde extérieur. C’est seulement quand j’entends une voix masculine nous demander si on vas bien que je me rends compte qu’on est en pleine journée. Un regard autour de moi confirme mes suspicions un petit groupe s’est formés, inquiète, murmurant se demandant si oui ou non appelé le SAMU.


Ma soeur se lève et me tend une main sur laquelle je m’agripper pour me mettre debout avant de répondre à ma place « oui merci. »


Le jeune homme n’a pas l’air très convaincu « vous êtes sûres? »


Je souris « certaine, juste une journée difficile. »


Il semble un peu plus rassuré par ma réponse « Je vous dépose quelque part? »


Ma soeur répond « merci mais notre chauffeur est là »


Effectivement une SUV noire vient juste de se garer à quelques pas de nous « merci beaucoup pour votre inquiétude. »


« C’est normal » il nous accompagne jusqu’a la voiture, nous ouvre la portière avant de s’en allez.


Durant tout le trajet je ne dis rien, je ne suis pas très étonné quand le chauffeur se garé à quelque rue du trocadéro je regarde ma soeur.


« Je me suis dis qu’une crêpe au chocolat ne nous ferrais pas de mal. »


Une heure plus tard je suis en train de rire au éclat assise sur une terrasse ma soeur en face de moi avec un chocolat chaud. Elle se doutait de quelque chose et il se trouve que effectivement elle a fait chanté Jafar sur ses privilèges de beau frère qu’il perdrait s’il ne lui disait rien et sur le fait qu’elle lui devait maintenant un service j’ai pas très bien compris. Je lui ai tout raconté, elle m’as écouté en silence sans dire un mot et la fin elle ne m’a posée qu’une question: comment te sens t-tu? J’ai hausse les épaules ne sachant quoi dire, je ne me sentais ni soulagée, ni libérée, ni coupable de lui avoir dit les choses tel que je les ressentais. Et juste après comme toujours quand je suis avec elle nous avons commencé à rire et plaisanter.


« Allez on y vas, on doit continué à préparer ton mariage. »


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