chapitre 24: une part de moi.

Write by Dalyanabil

chapitre 24: une part de moi.


Sa question me prend tellement au dépourvu que j’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais la referme silencieuse sans un mot. Il ne faut pas longtemps au serveur pour rapporté notre commande et la déposé devant avant de disparaitre à nouveau. Jafar continue de m’observé en silence me faisant comprendre qu’il sait que j’ai compris sa question, de prendre mon temps parce qu’il n’était pas pressé. « Je veux gardé mon nom de jeune fille » j’ai débité ça d’une traite sans le regarde dans les yeux.


« A cause de ton père? » Sa voix est douce, calme, rassurante.

Je lui jette un rapide coup d’oeil et il ne semble pas en colère ou exaspère « non de ma mère. » J’inspire profondément avant de me lancé. « Mahmoud c’est le nom de jeune fille de ma mère, je l’ai adopté quand j’ai découvert que mon père n’avait pas juste divorcé de ma mère, nous avait abandonné ma soeur et moi mais il nous avait tout simplement remplacé par des versions plus jeunes, plus… » ma voix est enrouée « je ne sais pas vraiment pourquoi, ni ce que sa nouvelle famille avait de plus que nous. »


Pendant la demi heure qui a suivi je lui rencontré comment j’avais découvert qu’il avait une nouvelle famille. Je me suis sentie tellement vulnérable, tellement exposé, tellement insuffisante de parler ainsi de mon père. Je ne me sentais pas encore totalement prête à tout lui raconté sur ma relation avec mon géniteur mais j’ai fini par le faire. Lui dire que pour la gamine que j’étais mon père était mon héros, mon modèle et que du jour au lendemain il avait décidé que c’était devenu un rôle qu’il ne pouvait plus assumé.

Je me souviens de moi le suppliant de ne pas partir ‘’ papa stp je vais être sage’’, il avait sorti ses bagages au salon, maman ne parlais pas. La porte de leur chambre était ouverte et elle était assise sur le lit plus silencieuse que jamais. Ce jour là il n’y avait pas eu de disputes juste un long monologue de mon père dont je n’avais saisi que des bribes comme: je ne suis plus heureux ici, nouvelle maison, divorce, nouveau travail. Mais pour moi tous ces expressions peut importe ce qu’elles traduisaient ne voulait à la fin dire qu’une chose: mon père partait et que je sois damnée si je le laisse faire sans me battre comme maman. Je marche derrière  lui pendant qu’il descend ses bagages ’’ne pars pas stp’’, mais il m’ignore complètement ‘’papa stp stp reste, ‘’papa je t’aime ne pars pas stp’’.


Aucune réaction c’est comme si je parlait à un total étranger, comme si mon père n’était mon père que physiquement et que tout cette amour que je voyais auparavant dans ces yeux n’avait existé que dans ma tête. Je sais qu’il doit remonte pour prendre son dernier sac alors je dois tenté le tout pour le tout. Je remonte les escaliers sous son regard un peu ahurie et vas trouvé ma mère dans la chambre toute essoufflé et lui dis ‘’maman, papa s’en vas fait quelque chose.’’ 


Elle lève des yeux vides de toute expression vers moi et laisse échappé un sanglot ‘’maman stp tu dois faire quelque chose.’’ mais rien, des larmes de désespoir menaces de me submerge mais je ne peux pas me permettre de pleure maintenant mon père s’en vas et ma mère ne vas pas m’aide à le retenir. Alors il ne me reste plus qu’une solution, je cours dans la chambre que je partage avec  ma soeur qui n’est pas rentré des cours attrape mon sac à dos et vide mes affaires de classe sur mon lit, ouvre ma penderie et attrape autant de vêtement que je peux, cours dans la salle de bain prendre ma brosse et sors au pas de charge.


Je bute sur mon père avec son porte document en main, on se regarde pendant une bonne minute avant que je ne puisse trouve mes mots ‘’je suis prête’’. Il m’as regardé et pour la première fois j’ai eu l’impression d’apercevoir mon père, il s’est agenouiller pour se mettre à ma taille ‘’je suis désole mais tu ne peux pas venir avec avec moi.’’ un mouvement derrière moi attire son attention quand je regarde ma mère est sur le seuil et nous observe, son regard se porte sur moi ‘’ta mère à besoin de toi.’’ Mes yeux se sont remplis de larmes ‘’moi j’ai besoin de toi’’


Il a soupire ‘’non tu n’as pas besoin de moi, pas comme ça.’’


Je n’ose pas toujours regarde Jafar, il ne dit rien se contentant de m’écouté. Je me souviens être reste sonné par sa réponse pendant ce qui m’as semblé être une éternité avant de lui courir après quand il a franchi le seuil de la maison mais maman m’as retenu et je n’ai pas pu partir avec lui.


« Il ne sait pas ce qu’il rate. Tu es incroyable et il a eu la possibilité de faire partir de ta vie d’une manière tellement privilégié mais il as choisi que non et cette décision n’as absolument rien a voir avec toi, ni ta soeur, ni ta mère.»


Je lève un regard plein de larmes quand je l’entend dire ça, j’ai réussi à tout lui raconté sans pleuré mais ça, lui déclarant que mon père est le grand perdant dans l’histoire est quelque chose que j’avais besoin d’entendre. Je me sers des serviettes poses sur la tables pour endigué le flot de larmes qui menacent d’inonder mes joues. « Je veux gardé le nom de ma mère parce que quand il a fallu choisi entre mon géniteur et elle j’ai failli alors qu’elle ne m’as jamais laissé tombé. Quand j’ai découvert la vérité j’ai pris son nom, ma soeur aussi.. »


Je vois la nervosité le gagne avant qu’il ne prenne la parole « je me sens encore plus minable maintenant de vouloir que tu porte mon nom. » Il inspire avant de reprendre « On ne m’as donné un nom, une identité que très tard. »


Mon souffle se bloque parce que je sais que comme moi il vas me montre une part qu’il n’a jamais montre à personne.« Jafar… » ma voix est hésitante, incertaine.


Il m’interromps « je t’ai écouté maintenant toi écoutes moi. Mon nom à moi ne me viens d’aucun parent, on me l’as donné quand j’avais sept ans en se basant sur ma personalité. Le premier lieu » il dégluti et corrigé « dans le premier orphelinat où j’ai été élevé de ma naissance jusqu’a mes sept ans on étaient tous des numéros, on avait pas de nom, des surnoms tout au plus. » il a un sourire ironique « moi c’était ‘’le gringalet’’ tu devines pourquoi. » Ma gorge se noue ‘’oh Jafar’’ « j’ai fugué après une énième brimade et pendant deux semaines j’ai ère dans les rues de Mumbai volant pour me nourrir et un jour  j’ai pris le train jusqu’a un petit village où un couple dans la cinquantaine m’as recueilli. Quand il a fallu me présente je n’ai pas su quoi dire à part que je n’avais pas de nom, ce qu’ils ont bizarre, deux semaines après la dame m’as donné le nom de ‘’Jafar Hassan’’. »


Il marque une pause et souris « Jafar parce que d’après elle j’étais intolérant, impitoyable autant vis à vis de moi que vis à vis des autres. Hassan car j’étais bon. » Il le dit comme s’il n’y croyait pas  « je veux que tu porte mon nom parce que je suis le premier Hassan de ma ligué, parce que je veux que mon passage chez eux signifie quelque chose. »


« Je comprends » c’est tout ce que je trouve à dire parce que nous sommes dans une impasse.


« Je peux te propose un compromis, le tout premier d’une longue liste. »


« Un nom composé? »


« Oui pour nos enfants ‘’Mahmoud-Hassan’’ »


« Et moi? » Je connais la réponse à cette question mais je veux qu’il me confirme que j’ai bien compris ce qu’il a voulu dire.


« ‘’A’’ j’ai travaillé très dur pour pourvoir mérite ce nom peut importe ce qu’elle a voulu dire quand elle me l’as donné, que ça soit un nom dont ma futur épouse serait fière. Je… »


« J’en serais honoré. »


Il soupire et le soulagement envahit son visage « merci. »


« Alors Londres? »


« Londres. »


« Mais? »


Je souris « comment tu fais ça? »


« Tu as un tic. »


Je hausse un sourcil « lequel? »


« redemande moi ça quand on seras mariés. Dis moi. »


« Mon tuteur légal. »


« Ton père. »


A l'infini....