Chapitre 26
Write by Hübsch
-Tu as des nouvelles de ton frère ?
-Mais maman pourquoi c'est à moi tu demandes. Appelle le non.
-Noelle je vais te gifler ! On sait tous que c'est avec toi seule qu'il parle ces derniers temps. Alors il vient ou pas.
-Je n'en sais rien. Appelle le.
-Hum ! Harold où es-tu ? Tes enfants vont finir par me tuer .Bientôt je vais te rejoindre. N'ai je pas été une bonne mère ? Snif snif snif ! Tout ce que j'ai pu faire c'est pour leur bonheur. Maintenant mon petit garçon me fuit parce que je lui ai demandé de se marier.
En pleurs elle alla s'enfermer dans sa chambre.
_Ah les daronnes elles peuvent parfois être dramatique.
_Allo Frero, t'es où depuis là maa. Faut que tu rapplique loo. La daronne commence par déprimer
_Miranda m'a rappelé qu'on devait d'abord acheter tes chaussures et des cadeaux pour tout le monde. On a du faire un détour. C'est toujours vous les femmes. Vous avez toujours quelque chose à faire.
_ je l'aime déjà ma belle soeur. Okay faites vite alors.
En marchant sur la pointe des pieds on alla tout cacher dans la chambre d'Ari. Elle y compris.
_Madame le repas est prêt.
Toujours la tête sur son lit sans un regard elle répondit :
_je n'ai pas faim Jim. Servez sans moi.
_Salut Maman ce n'est pas Jim.
_Ari ! Je croyais que tu ne viendrais pas.
_Jamais je ne manquerai ce dîner aussi pénible soit il.
_viens t'asseoir près de moi.
Elle me montra du doigt une place sur le lit.
_Tu sais que je t'aime n'est-ce pas.
_je t'aime aussi maman.
_je ne ferais jamais rien qui puisse te rendre triste. Je ne veux que ton bonheur mais si tu trouves que je te met la pression j'arrête. Je ne veux pas que tu t'eloigne à cause de cette histoire de mariage.
_je sais maman et je veux que tu sois toi même. Je ne t'en voudrais jamais pour ça. C'est ce que tu fais, tu veux rendre tout le monde heureux et je te remercie. Je la prend dans mes bras et lui donne un calin puis un bisou sur le front.
_Maintenant on peut descendre rejoindre les autres.tu dois avoir faim.
Ensemble nous rejoignons les autres pour débuter le repas. Ma mère est vraiment une femme très forte. Elle a invité notre tante cherry pour me convaincre de donner une chance à cette fille dont elle parlait l'autre fois. Je ne me rappelle même plus de son nom.
Une fois à table, les discussions commencent. En premier lieu à propos de tout et de rien. Tante cherry nous disait comment nous lui avons manqué et que nous ne l'appelons pas souvent. Et enfin sur moi. Comment mon cas était désespéré et tout.Que voulez vous elle devait quand même accomplir ce pour quoi elle est venue non.
_Ari! Ta mère m'a parlé de ton petit problème.
_je n'ai aucun problème Tatie.
_Mon minou tu sais que je suis là pour toi non.
Contre toute réponse il fallait que j'agisse. Je ne pouvais pas écouter ces bavardages une fois de plus.
_Jim mettez un couvert de plus s'il vous plaît. Mettez le à côté de moi.
Étonné ils se retournent tous et me regardent ébahi. Mes soeurs, Jim, ma mère et même ma tante cherry. Seule Noëlle risquait de mourir de rire.
_Un couvert ! Mais pour qui ? Je n'ai invité personne d'autre.
_Tu sauras Maman. Quand le moment viendra. Moi j'ai invité quelqu'un. Allez Jim ne vous faites pas prier. Aussitôt dit aussitôt fait. Ils se demandaient sûrement ce qui se passait. Je me lève alors de table et me dirigeait vers l'escalier. En ce moment ils avaient peut être cru que je voulais changer de place. Mais je fis demi tour et revient m'asseoir les rendant encore plus confus qu'au début.
_Jim. Allez dans ma chambre dire à la personne qui s'y trouve de nous rejoindre.
_Ari c'est quoi toutes ces énigmes ,tu vas nous dire ce qui se passe ?
_Patience Maman.
Ils me regardais avec un regard confus qui disait Ari cesse de blaguer. Je me suis mis à rire comme un fou.
_Mon fils est entrain de perdre la tête. Il s'imagine maintenant qu'il a une femme dans cette maison. Cherry tu vois ce que je te disais.
_Oui c'est plus grave que je ne croyais.
Et c'est là qu'elle descendit les marches une à une. Elle était splendide dans sa robe et ses cheveux étaient relevés dans un . Comme elle était belle ma Miranda. Elles étaient maintenant toute retournées et étonné par ce qu'ils voyaient. Ils se demandaient sûrement comment ils n'avaient pas remarqué sa présence. Je la fis descendre la pris dans mes bras et la fit asseoir à côté de moi. Elle avait l'air timide.j'aurai voulu la présenter d'une autre manière mais c'est elle qui a eu l'idée. Ça m'a un peu fait mal qu'elle ait eu à entendre toutes ces choses mais la connaissant je sais qu'elle n'y fera pas attention.
_Maintenant nous pouvons poursuivre.
Je pensais que ma mère allait exiger des explcations mais elle ne fit rien. Le repas se déroula dans un parfait silence. À la fin du repas je me leva et attira l'attention de tous
_Maman, mes soeurs, tatie je suis content que vous soyez tous réunis aujourdhui pour me trouver une petite amie comme toujours.vous vous êtes posé plusieurs questions sur ma capacité à me caser. Je suis désolé de vous ôter ce bonheur mais comme vous pouvez le voir je l'ai déjà trouvé.je tiens à vous dire que si jusque là je n'ai ramené aucune femme à la maison c'est parceque je n'ai trouvé aucune d'entre elles qui m'ait donné l'envie de me consacrer corps et âme jusqu'à ce que je la rencontre. Je vous présente Miranda, celle qui a su voler mon coeur et que je compte garder.
Elle se leva poliment et répondit timidement
_Bonjour tout le monde .
Un long silence régna dans le salon. Je pris peur qu'ils ne veulent pas de Miranda même si ça ne changerait rien. Elle commençait aussi par se sentir un peu gênée.
_Un sacré coquin mon fils. Quand moi je faisais tout mon possible pour te caser tu avais déjà ta propre perle que tu cachait hein. Sois la bienvenue chez nous Miranda. Viens que je te prenne dans mes bras.
Elle se leva et ma mère la prit dans ses bras comme sa propre fille lui disant de ne plus me lâcher .
_Elle est très Belle mon minou. Fais attention à ce qu'on ne te la vole pas.
_Bienvenue belle soeur.
_Il doit être amoureux de toi Miranda parce que ça fait longtemps qu'il n'a plus ramené de femmes à la maison. Il faudrait que tu nous dise comment tu a fait.
_Enfin on se rencontre moi c'est Noëlle. J'ai beaucoup entendu parler de toi. Elle se leva et lui donna un bisou sur la joue.
Ouf ! Pendant un moment j'ai cru que ça allait mal se passer.
Le reste du repas se passa dans la bonne humeur. Tout le monde voulait savoir comment on s'étaient rencontré et depuis combien de temps on sortaient ensemble. Bien sûr Noëlle était ravie d'être à la une de toutes les informations mais elle se garda d'y ajouter quoi que ce soit. Après s'être retirées de table les filles discutaient entre eux, de médecine, de droit et de trucs de filles. Jim alla chercher les colis et Miranda donna à chacun son cadeau. On aurait dit qu'ils étaient des amis de longue date. Ma mère quand à elle voulait organiser le mariage sur le champ. Seule tante cherry d'habitude très joviale est plutôt silencieuse même si elle ne laisse pas paraître. On sent qu'il y'a quelque chose qui la tourmentait. Quand à Noëlle et Miranda le courant est vite passé
Elles étaient comme deux meilleures amies. Elles se sont même échangé les contacts.
_Arrêter de comploter les filles.
_Hahahaha jaloux.
_je crois qu'il est temps qu'on y aille.
_Où croyez vous aller jeune homme ?
_Maman il se fait tard. On doit rentrer à Montréal.
_Non vous ne partez pas. Vous allez restez prendre le petit déjeuner demain matin avant de partir. Je viens à peine de connaître ma belle fille et vu la première impression qu'on lui a donné il faut qu'on se rattrape.
_Mais Maman on a pas prévu rester et puis Miranda doit rentrer pour..........
_je veux bien rester Ari. J'aime ta famille. Et puis Noëlle voulait me montrer quelque chose.
J'avais envie de l'assasiner pour avoir voulu rester. Oui j'étais jaloux. C'était ma chérie à moi pas la leur.
_Ça en fait trop de femmes dans cette maison. Comme tu veux ma chérie.
Elles ont passés la soirée à discuter entre filles. J'étais un peu jaloux vu que Miranda ne m'accordait aucune attention et moi j'avais une seule envie. L'avoir à moi tout seul. Ce moment arriva bientôt .Il était temps d'aller se rafraîchir et de redescendre pour le dîner. Elle se leva fit une bise à Noëlle et me suivit dans ma chambre. On entendait des murmures derrière nous mais on y faisait pas attention. Arrivée dans ma chambre je ferme la porte à clé.
_Rappelle moi de ne plus te ramener ici.
_Mais pourquoi Ari j'aime bien ta famille. Ils sont très gentils.
_Voilà pourquoi. Tu les aimes trop et je n'aime pas partager .je l'attire à moi et lui donna un baiser.
_jaloux va. Mon minou........
_Comment tu viens de m'appeler ?
_Mon minou.
_Seigneur, ne m'appelle plus comme ça.
_Ça te va bien. Mon minou.
_Miranda je t'aurai prévenue.
_Minou minou minou
Je la transporta sur le lit et commença à la chatouiller .Elle a tellement ri qu'elle en avait mal au ventre.
_Demande pardon.
_Pardon mon minou. Ari ! J'abandonne.
On alla prendre une bonne douche ensemble mais on était trop fatigué qu'on s'endormit sans dîner.En pleine nuit elle se réveilla et quitta la chambre sur la pointe des pieds.
Miranda :
J'avais faim et il fallait que je me mette quelque-chose sous la dent. Je ne voulais pas manquer de respect à mes hôtes mais mon ventre m'obligea à me lever. J'étais juste vêtu du T-shirt d'Ari et je descendis les marches aussi lentement possible. Arrivé dans la cuisine je faisais tout mon possible pour ne pas réveiller toute la maison. J'ouvris le frigo à la recherche de quelque chose pour tenir jusqu'à demain.
_Hmmmmm.
J'ai failli avoir une crise cardiaque. J'ai cru que c'était la mère dAri mais heureusement c'était juste Noëlle
_Tu m'a fait peur !
_Tu as un creux toi aussi ? On peut partager si tu veux. J'ai du yaourt, du pain et de la pomme dans ma chambre. J'étais revenue prendre de l'eau. Suis moi. Vaut mieux que Maman ne nous trouve pas ici. Elle risque de péter un câble.
_D'accord.
Je la suivis dans sa chambre pour partager son butin comme elle le disait. On discutait et on riait. Je la considère comme la petite soeur que je n'ai pas et je l'aime déjà beaucoup. On entendit des pas alors on cacha notre nourriture et on sauta dans le lit puis on ferma les yeux très fort. La porte de la chambre s'ouvrit et quelqu'un alluma la lumière.
_Les filles ouvrez les yeux je sais que vous ne dormez pas. Je vous ai entendu rire.
_Ari tu nous a fait peur.
_Miranda je t'ai cherché partout. Où étais tu passé
_J'avais faim et Noëlle m'a offert de partager son butin.
_vous vous ressemblez tellement. Viens on retourne se coucher.
_Ça ne te dérange pas si je reste ici ?
_Non pas du tout. Dormez bien et faites moins de bruits.
Il s'approcha et nous donna un baiser à toutes les deux.
_je suis ravie que tu sois restée .j'ai pratiquement plus personne à qui parler dans cette maison.
J'ai alors passé la nuit avec Noëlle. Très tôt le matin je suis repartie dans la chambre d'Ari pour prendre une douche. Il était encore endormi. Comme il avait le regard paisible quand il dort. J'etais dans la douche quand je sentit quelqu'un derrière moi.
_je pensais que tu dormais.
_Comment pourrais-je bien dormir sans toi dans mon lit. J'ai pas pu fermer les yeux.
_hmmmmmmm.Alors comme ça je t'ai manqué hein !
On prit alors la douche ensemble et on descendit prendre le petit déjeuner. Tout le monde était présent sauf Tante cherry. Apparemment elle ne se sentait pas bien. J'espère qu'elle ira mieux. Tout le monde nous dévisageait et j'étais un peu gêné. Mais finalement tout se passa bien et il était temps de partir. J'aurais voulu rester encore un peu. Je me suis sentie en famille ici et ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie comme ça.
_Ari ! Merci de nous avoir amené Miranda. Nous l'attendons la prochaine fois. Miranda ce fut un plaisir. Vous serez toujours la bienvenue chez nous.
_Merci Madame.
_Appelle moi Maman.
_D'accord maman.
_Miranda tu vas beaucoup me manquer.
_Appelle moi ou écrit moi à n'importe quelle heure Noëlle. Tu peux même venir me voir à Montréal. Ça me ferait beaucoup plaisir.
_D'accord. Au revoir !
_Saluer Tante cherry pour moi.
On quitta alors la maison familiale et on rentra à Montréal. J'étais tellement fatiguée alors je passa la nuit chez Ari.
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